Agenda FPP 28 octobre

jeudi 27 octobre 2022
par  Rosa

RDV MILITANTS

Et on commence avec cet appel lancé par près de 150 associations et collectifs parmi lesquels : Bassines Non Merci, Soulèvements de la Terre, la Confédération Paysanne, la CGT, Attac...etc : un appel à une grande manifestation-action écologiste et paysanne qui aura lieu ce we à Sainte Soline pour stopper le plus gros chantier prévu de méga-bassine.
Dans le marais Poitevin des « méga-bassines », sortes de lacs artificiels couverts de bâches en plastique, sont creusées pour irriguer l’agriculture industrielle, polluante et gourmande en eau. Ces « bassines » pompent l’eau de la nappe phréatique pour des champs de monoculture productivistes bourrés de pesticides. C’est la captation d’un bien commun au profit d’une minorité et au détriment de petits paysans. Avec les épisodes de canicules et de sécheresse historiques que nous venons de traverser, cet accaparement de l’eau n’est pas seulement absurde : il est criminel.
Depuis plusieurs mois des riverains, paysans, syndicalistes, écologistes et des anticapitalistes se mobilisent contre ces mégabassines. En mars dernier 7000 personnes se réunissaient dans les Deux-Sèvres pour dénoncer le creusement d’une gigantesque bassine de 220.000 m3 et 7 hectares. Auparavant plusieurs actions avaient eu lieu, notamment des sabotages. Mais les autorités et les lobbys de l’agriculture productiviste s’entêtent : ils veulent passer en force. Les travaux d’une mégabassine viennent d’être lancés sur la commune de Sainte-Soline.
En effet, depuis le 28 septembre, le site des « Terres rouges » est encerclé par des grilles et les travaux ont débuté à Sainte-Doline. Dans cette zone pourtant classée Natura 2000 pour les oiseaux de plaine - Busard cendré, Oedicnème criard et Outarde canepetière, les engins de chantier s’activent pour ne laisser qu’un désert et bientôt un gigantesque cratère.
Dans les prochaines semaines, si tout continue ainsi, le chantier risque d’être progressivement excavé par une cohorte de tractopelles et verra ses environs quadrillés de 18 km de canalisations. Viendra enfin le pompage, 615m3/heure d’eau pompée pendant 45 jours 24h/24 pour arriver à l’une des plus grandes bassines construite en France avec pas moins de 720 000 m3 d’eau stockée.
Ce projet emblématique de la multiplication des bassines est d’autant plus choquant qu’il intervient juste après un été caniculaire qui a laissé les nappes phréatiques et cours d’eau dans un état jamais vu.
Alors que l’eau devient une ressource rare, les agro-industriels décident de s’accaparer l’eau avec le soutien de l’État qui y voit une cynique solution d’adaptation au changement climatique, plutôt que de miser sur le partage et une agriculture paysanne plus adaptée. C’est ainsi près de 1000 méga-bassines qui risquent d’être construites à l’horizon 2025 si l’agro-industrie poursuit ses projets et que les pouvoirs publics continuent de les soutenir et même de les financer à hauteur de 80%.
Paysan.ne.s, riverain.es, naturalistes et scientifiques n’ont pourtant eu de cesse de démontrer l’impact délétère de ces bassines et du pompage accru dans les nappes - y compris en hiver - sur des réseaux hydrologiques extrêmement fragilisés et sur les milieux naturels qui en dépendent.
Mais ce scénario n’est pas une fatalité. Depuis un an l’opposition grandit contre ces projets aberrants, à tel point que le chantier test de Mauzé-sur-le-Mignon a généré des coûts notamment de surveillance et des retards beaucoup plus importants que prévus. Le mouvement anti-bassines a même rassemblé jusqu’à 7000 personnes en mars dernier, démontrant son caractère populaire là où seuls une poignée d’agro-industriels tireront profit de ces bassines. La colère des habitant-e-s qui voient bien l’assèchement de leurs écosystèmes est telle qu’une dizaine de bassines ont même été débâchées l’année écoulée pour les rendre inutilisables.
Avec cette mobilisation des 28 et 29 octobre, le mouvement veut maintenant aller plus loin et stopper le chantier de Sainte-Soline avant qu’il ne soit trop tard ! Puisque le gouvernement malgré tous les effets d’annonce sur une éventuelle « planification écologique » reste incapable de prendre la décision - a minima - d’un moratoire, les opposant-e-s ont décidé de le mettre en œuvre eux-mêmes. D’autres solutions pour le partage de l’eau et une agriculture paysanne existent, et il faut être le plus nombreuses et nombreux possible ce we à Sainte-Soline pour le rappeler et forcer le débat que veulent taire les agro-industriels en passant en force.
Et si vous voulez en savoir plus pour y participer, rdv sur le site des soulèvements de la terre : https://lessoulevementsdelaterre.org/

à 19h ce soir, la Cantine Des Communardes organise une Cantine solidaire de la marche pour Yanis au squat anarcha-féministe de la Baudrière
Dans le cadre de la 2e journée de Commémoration et d’Action en la Mémoire de Yanis, mort de ses blessures le 03/06/21, après avoir été pourchassé par un véhicule de la BAC en avril 2021 à la Plaine-Saint-Denis, la cantine des Communardes proposent cette cantine solidaire avec le collectif Vérité et Justice Pour Yanis ; et si vous voulez y participer, rdv à 19h ce soir au squat de la Baudrière, au 65 bis rue Voltaire à Montreuil, métro Robespierre

demain à 14h30, le collectif Arnaudet - Carrières de Meudon en Lutte organise un rassemblement devant le Ministere Ecologie Developpement Durable Energie pour dénoncer le mutisme de l’État face à la contestation de 30 associations, 27 personnalités et une part très importante des riverains, tous opposés au réaménagement complet de la colline Rodin à Meudon et à sa bétonisation imminente
C’est ce ministère qui a donné son accord pour détruire la plus belle moitié des carrières Arnaudet.
C’est ce ministère qui permet donc à la colline Rodin, colline verte de Meudon, de subir un réaménagement complet en surface, fait de 28.000m² d’immeubles en béton.
La mairie de Meudon a prévu un réaménagement complet de la colline Rodin, en 3 actes :
Destruction de la moitié des carrières souterraines, pourtant classées, prétextant une raison sécuritaire n’ayant aucun consensus scientifique (rien a bougé dans la carrière en 150ans). Ce site souterrain classé sera combler de moitié via l’apport par camions (plus d’une centaine par jour pendant 8 mois) de « déblais des grands chantiers en cours en Île-de-France ». Cet enfouissement de déchets de chantier sera complété par le déversement d’environ 2 piscines olympiques de ciment sous terre.
Construction de 28.000m² de logements de luxe avec vue sur la Seine, impliquant la destruction totale de la friche (biodiversité) ainsi que des dizaines d’ateliers d’artistes se trouvant en contrebas du musée Rodin.
Création d’un parc urbain après spoliation à un propriétaire privé de son terrain totalement arboré et non bâtis comportant une végétation extrêmement dense. La création de ce parc, sensé démontrer la bonne volonté écologique de la mairie dans son projet d’aménagement, est en réalité un écocide d’ampleur puisque les arbres et la végétation de ce bois seront sans nul doute rasé pour faire place nette à une végétation artificialisée et contenancée. Un parc urbain grillagé avec de l’herbe bien tondue.
C’est bel et bien un nouveau quartier tout entier qui va sortir de terre à Meudon. Un quartier qui vient balayer d’un revers le respect du vivant, du patrimoine et de la nature. Un projet qui vient anéantir l’un des derniers espaces non urbanisés de la petite couronne. C’est une démarche archaïque et dépassée qui est lancée par la mairie de Meudon pour réhabiliter cette colline aux milles et un atouts ! Nous sommes dans une époque de réchauffement climatique indéniable. La densification, la bétonnisation et l’artificialisation des sols est la dernière solution à apporter à ce problème mondial majeur ! L’Île-de-France a besoin d’espace de respiration. Tout les espaces arborés qui abritent du vivant doivent être préservés !
Aussi pour exiger que :
La colline Rodin ne devienne pas un quartier résidentiel classique, avec des immeubles et un parc urbain grillagé.
Le village d’artiste soit réhabilité !
Les arbres soient conservés !
La carrière soit sécurisée, mise en valeur pour servir d’abris de fraîcheur pour les prochaines canicules (12 degrés naturellement toute l’année)
que le chantier de comblement soit arrêté et que des études globales soient entreprises sur la colline Rodin, incluant conjointement la sécurité, la mise en valeur et le respect du classement du site.
un arrêt des projets immobiliers sur la colline et que soit étudié des aménagements culturel et naturel, ne nécessitant aucune coupe d’arbre et aucune artificialisation massive des sols.
Et que le projet de parc urbain soit abandonné au profit d’un projet de bois, permettant de conserver l’intégralité des arbres présents.
le collectif Arnaudet - Carrières de Meudon en Lutte organise un rassemblement devant le Ministere Ecologie Developpement Durable Energie et le rdv est donné demain à 14h30 au 246 bvd St-germain, métro solférino

demain aussi à partir de 14h30, l’Association France Palestine Solidarité de Nanterre organise une rencontre 6h pour la Palestine, avec au programme :
une table-ronde avec Hala ABOU-HASSIRA, Ambassadrice, Cheffe de la Mission de Palestine en France et des Témoignage de jeunes de retour de mission en Palestine, suivi d’un Débat Avec Jean-Claude SAMOUILLER, Président d’Amnesty International France
et d’un Repas solidaire avec un concert de Christine Zayed (Qanun et chant)
et si vous voulez participer à cette rencontre pour la Palestine organisée par l’AFPS de nanterre, rdv demain à partir de 14h30 dans la Salle des congrès de l’hôtel de Ville , dont l’entrée se fait par le 88 Rue du 8 Mai 1945, à Nanterre, RER Nanterre-Prefecture

à 15h demain, la PAZ organise une Manif devant le cirque de Rome pour exiger des Cirques SANS animaux
Dans les cirques, les animaux sont emprisonnés à vie et dressés juste pour nous divertir. Aussi pour exiger l’application de la loi adoptée en 2021 et demander l’interdiction des animaux domestiques dans les spectacles, la PAZ appelle à manifester devant le cirque de Rome qui emprisonne des fauves et des primates mais aussi des camélidés, et le rdv est donné demain à 15h à la gare d’Argenteuil, à l’entrée de la gare (côté Café Le Départ)

à 18h demain, l’Institut Mehdi Ben Barka - Mémoire Vivante et le SNES – FSU organisent un rassemblement en hommage à Mehdi Ben Barka, à l’occasion du cinquante-septième anniversaire de son enlèvement et de sa disparition
Comme chaque année, cette date est l’occasion pour une large mobilisation afin qu’éclate la vérité sur son sort, et pour dénoncer la persistance de la raison d’Etat(s) qui continue d’étouffer l’action de la justice.
Et si vous voulez rendre hommage à mehdi ben Barka, rdv demain à 18h devant la Brasserie Lipp, 151 Boulevard Saint-Germain, métro St-Germain-des-Prés

à 19h demain, le Front d’Habitat Lesbien // FHL qui oeuvre pour permettre à toute lesbienne et personne trans défavorisée d’accéder à un logement organise une soirée de soutien pour renflouer ses caisses
avec au programme : un Dj set, et des Performances ; et si vous voulez soutenir le Front d’Habitat lesbien, c’est demain soir à la Bouche Cabaret, au 15 rue Esclangon, métro porte de clignancourt

dimanche de 11h à 16h, le Collectif pour le Triangle de Gonesse organise un Rassemblement pour sauver les terres agricoles de Gonesse
Le Collectif pour le Triangle de Gonesse qui regroupe des personnes physiques et des associations de défense de l’environnement du 95 et du 93, lutte depuis 2011 pour sauvegarder 700 ha de terres agricoles sur le Triangle de Gonesse.
Ces terres font partie des meilleures terres d’Europe. Le gouvernement, via la SGP (Société du Grand Paris) veut y construire une gare, en plein champ, à 1,6 km des 1ères habitations et 6 km du centre ville. La gare était prévue pour un énorme complexe de loisir et commercial "EuropaCity", projet que le collectif a fait échouer fin 2019. Mais il continue à vouloir construire la gare, initialement prévue pour les 31 millions de visiteurs d’EuropaCity. Maintenant, pour justifier la gare, il veut y construire une "Cité scolaire internationale avec internat", alors que la zone est interdite à l’habitat permanent car survolée à basse altitude toutes les 2 mn par les avions de Roissy et du Bourget !
Le CPTG maintient la pression, tant au niveau juridique avec plusieurs recours, que dans les médias ou avec des mobilisations à Paris (avec par ex une réunion publique le 16 septembre dernier à la Salle Olympe de Gouges à Paris qui a réuni plus de 500 militant·es) ou sur le terrain avec une rassemblement mensuel le dernier dimanche de chaque mois, avec souvent des initiatives particulières (dernier rassemblement le 25 septembre avons reçu un militant mexicain de lutte contre les projets d’EDF d’accaparement des terres des paysans de sa communauté autochtone).
Et si vous voulez les soutenir, Le rendez-vous est donné dimanche à 11 h à la Patte d’Oie de Gonesse à 11 h avec départ vers le Chemin de la Justice à 11 h 30.

à 13h dimanche, une Cantine solidaire est organisée par les brigades de Solidarité populaires de Paris Sud, en soutien au Malaqueen qui risque tjr l’expulsion
Et si vous voulez y participer, rdv dimanche à 13h , Au Malaqueen, c’est au 70 Rue Gallieni, à Malakoff, métro Etienne Dolet

de 14h à 18h dimanche, le Repair Café Montreuil propose un Atelier de réparation partagé
Son principal objectif est d’éviter de jeter les objets du quotidien qui peuvent encore servir, en les réparant ou en apprenant à les réparer.
Et si vous voulez participer à cet atelier, rdv dimanche de 14h à 18h,à l’AERI, 57 Rue Étienne Marcel à Montreuil, métro Croix de Chavaux

dimanche de 15h à 23h, le squat anarcha-féministe de la Baudrière organise une Journée des mémoires TransPdGouines sur les marches et prides
une journée pour faire dialoguer les histoires passées dans les présents, transmettre et apprendre, faire vivre les mémoires militantes pour penser des modes de faire et réinventer des manières de lutter et pour dépasser le fossé mémoriel et générationnel dans les expériences militantes.
Une journée pour se questionner sur l’inclusion et sur l’âgisme dans le milieu, sur la question de l’endurance militante ; et si vous voulez y participer rdv dimanche de 15h à 23h, à La Baudrière, au 65 bis Rue Voltaire 93100 Montreuil , métro Robespierre

RDV CULTURELS

la Librairie Publico accueille toujours deux expos Photographiques "Parloir sauvage au CRA de Rennes" et "Dublin sur le papier" d’Anthony Rouxel, Karim et Mahjoub
Anthony Rouxel est un photographe militant qui participe pleinement aux actions (manifestations, ZAD,... ) qu’il photographie. Ainsi pour la première exposition "Parloir sauvage au CRA de Rennes " il a participé dans le cadre de l’appel transnational du 07 mai 2016 à une manifestation au Centre de Rétention Administrative de Rennes où il a photographié le parloir sauvage qui s’y improvise.
Pour la seconde "Dublin sur le papier", il participe le 7, 8 et 9 Avril 2018 à " la Marche de soutien aux migrants Brest, Chateaulin, Douarnenez, Quimper contre le règlement de Dublin" il la photographie lui même mais s’y ajoutent les photographies faites par Karim et Mahjoub, deux sans-papiers participant à cette marque.
Et si vous voulez découvrir ces expos, rdv du mardi au vendredi de 13h à 19h30, à la librairie Publico c’est au 145 rue Amelot, métro Oberkampf

l’association Rikochets propose toujours l’exposition DE L’AUTRE CÔTÉ DU MUR
une expo collective qui réunit les travaux de 28 artistes issus du milieu graffiti / art de rue, avec notamment Itvan kebadian et Veneno du collectif Black Lines dont on peut apprécier les banderoles dans les manif GJ
si vous voulez découvrir cette expo, rdv à l’Espace Maison Blanche, 2 avenue saint-exupéry à Châtillon, métro Châtillon-Montrouge, l’expo y sera visible jusqu’au 5 novembre

à 15h cet aprem, l’Inalco organise un ciné-débat sur "Les partisans yougoslaves : figures historiques et héros de cinéma"
Héros de la Guerre de libération nationale, les Partisans sont célébrés dans la Yougoslavie socialiste et toute une culture visuelle leur est attachée. L’acte inaugural de la cinématographie yougoslave d’après-guerre, Slavica, est un film glorifiant la résistance communiste contre les occupants qui donne naissance à un genre spécifique et prolifique, allant du réalisme socialiste aux westerns ou aux films d’espionnage : « le cinéma de partisans ». il s’agira d’observer certaines de ses variations à travers trois films produits entre 1964 et 1971, pendant le deuxième modernisme cinématographique : « Le Traître » (précédemment intitulé en français « Balade à Sarajevo ») une coproduction internationale à grand spectacle, Serge Gainsbourg et Jane Birkin au casting et rare exemple de film centré sur les activités du Front antifasciste des femmes ; « L’Embuscade », un film naturaliste dit « de la Vague noire » qui se fait contre-récit du moment révolutionnaire ; et « Prométhée de l’île Viševica », film d’auteur moderniste dont la structure complexe questionne la mémoire en tant qu’acte de remémoration et présente une grande radicalité esthétique.
Et si vous voulez découvrir ou redécouvrir ces trois films, rdv de 15h-21h30, dans l’Auditorium du Pôle des langues et civilisations, à l’Inalco, 65 rue des Grands Moulins, métro BNF

à partir de 19h30 ce soir, la Flèche d’Or organise une soirée de l’anti-management — pour le Lancement du livre "Le syndrome du patron de gauche"d’Arthur Brault-Moreau, paru aux Éditions Hors d’Atteinte
Le "syndrome du patron de gauche" est une enquête auprès de salarié·es d’organisations engagées (syndicats, assos, partis, etc) pour mieux comprendre les pratiques managériales des employeurs "de gauche". Faire de l’anti-management c’est partager entre salarié·es des comportements typiques de notre employeur et des outils se défendre. Cette soirée sera l’occasion d’une présentation du livre en présence de l’auteur puis d’un moment d’échange avec des invité·es autour des enjeux du "travail et de l’engagement", et pour finir en beauté, la flèche d’or propose ensuite une fête de l’anti-management avec DJ CULO puis DJ Tarik.
Et si vous voulez participer à la soirée de l’anti-management, rdv à partir de 19h30 ce soir à la Flèche d’Or, 102 bis rue de Bagnolet, métro porte de bagnolet

dans le cadre du festival DocLisboa consacrée à la question coloniale, plusieurs projections sont prévues ce soir et demain au Cinéma Saint-André-des-Arts
ce soir à 18h : il y aura la projo de NOSSATERRA de Mario Marret
Nossa Terra est un film de lutte, un film de l’urgence, tourné en pleine guérilla au sein du conflit armé pour l’indépendance, en Guinée Bissau au milieu des années 1960. Avant d’être cinéaste engagé, Mario Marret avait été résistant, militant anarchiste, opérateur radio, explorateur. Évoluant dans les milieux militants anticoloniaux français, il se rapproche du PAIGC (mouvement pour l’indépendance de la Guinée et du Cap Vert) qui s’intéresse alors au cinéma comme outil de combat.
Suivi de la projection de : NAVIGATING THE PILOT SCHOOL et de MANGROVE SCHOOL de Filipa César et Sónia Vaz Borges
Pendant les onze années de lutte armée menée contre l’occupation coloniale portugaise, le Parti Africain de l’Indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC) a construit des écoles de brousse dans des zones difficiles d’accès. Entre mémoire et rêve révolutionnaire, les cinéastes revisitent les traces de l’héritage éducatif de ces écoles de la résistance imaginées par le leader visionnaire Amílcar Cabral.
Demain à 11h : il y aura la projection de O CARNAVAL DA VITORIA d’António Ole
Lors du premier Carnaval célébré après l’Indépendance, les habitants de Luanda et de Benguela sont filmés entre leurs lieux de travail et les répétitions de ces festivités populaires.
Suivi de la projo de ROSTOV-LUANDA d’Abderrahmane Sissako
En 1980, Abderrahmane Sissako rencontrait Bari-Banga. C’était en URSS, à Rostov-sur-le-Don. Le premier, mauritanien, ira ensuite étudier le cinéma à Moscou. Le second, angolais, était un jeune combattant de la guerre de libération. Seize ans plus tard, le cinéaste part pour Luanda, la capitale angolaise, sur les traces de son ami perdu de vue, avec sa caméra et pour seul indice une photo.
Et demain à 14h il y aura aussi la projo de : MUEDA MEMÓRIA E MASSACRE de Ruy Guerra
Le 16 juin 1960 à Mueda, au Mozambique, sur ordre du gouverneur portugais, l’armée exécute six cents personnes parmi la population venue assister à la proclamation de l’indépendance du pays. Depuis, la mémoire du massacre est entretenue chaque année sous la forme d’une représentation populaire théâtrale.
Et si voulez voir ou revoir ces films, rvd ce soir et ce we au ciné St-André-des-Arts, au 30 de la rue St-André-des-Arts, métro st-Michel

Pour clôturer la 21e édition de la fête du cinéma d’animation, La Cinémathèque française propose plusieurs projections suivie d’ateliers pour les marmot.te.s
Avec au programme :
demain de 14h – 17h : ATELIERS accessibles dès 8 ans, pour découvrir et pratiquer différentes techniques du cinéma d’animation, des origines à nos jours, suivi de la projection de
13 courts métrages pour célébrer L’INSOLENCE
dimanche de 11h – 15h : un ATELIER NON-STOP-MOTION accessible dès 8 ans, pour expérimenter l’animation sur des supports étonnants, suivi de la projection de courts-métrages qui donne envie de marcher pieds nus dans la rosée du matin ou sur la mousse soyeuse, et de câliner un arbre en observant les oiseaux !
Et enfin la projection en AVANT-PREMIÈRE de "UNICORN WARS", un film d’animation entre “Apocalypse Now “et “Bambi “, qui relate la guerre ancestrale entre l’armée des oursons et les licornes dans une fable à la croisée du conte et de la satire fantastique.
Et si vous voulez participer à la clôture de la fête du ciné d’animation, rdv ce we à la Cinémathèque française, 51 rue de Bercy, Métro Bercy

à partir de 17h demain, le lieu-dit et l’UCL Paris Nord Est organisent une rencontre-débat avec Antoine Dubiaude son ouvrage Écofascismes, paru aux éditions Grévis
L’écofascisme est un phénomène émergent pour le moins inquiétant ; plusieurs terroristes ayant commis des tueries de masse ont récemment revendiqué leur appartenance à ce courant et justifié leurs crimes racistes par un cocktail idéologique mélangeant théorie du grand remplacement et populationnisme écologique.
De manière générale, l’extrême droite est pour l’instant peu soucieuse des problématiques écologiques, mais pourrait amorcer une reconfiguration idéologique au profit de l’écofascisme : c’est en substance l’idée que développe dans son essai Antoine Dubiau, chercheur en sciences sociales et auteur du blog « Perspectives printanières ».
et si vous voulez discuter avec lui des relations entre la gauche et l’écologie et entre le fascisme et l’écologie, rdv demain de 17h à 19h, au Lieu Dit , 6 Rue Sorbier, métro ménilmontant

à 17h aussi demain, l’académie du climat propose une projection spéciale d’Impunity, en présence de la réalisatrice Alizée Dubois
La mer de Glace continue sa course folle vers la disparition, le lac Di Vico est condamné par la monoculture de noisettes, le lac Vattern ne sera bientôt plus qu’une masse d’eau morte et toxique... Comment cela est-il encore possible ? Comment les États, les multinationales, les forces militaires et les lobbys miniers parviennent à contourner les lois qui protègent notre environnement ?
IMPUNITY, c’est un voyage au coeur de la justice environnementale. Un voyage pour aller à la rencontre de scientifiques, de juristes et d’activistes, un voyage pour filmer ces écosystèmes menacés ou détruits.
IMPUNITY c’est aussi un cri d’espoir. Des propositions, des réflexions, sur la reconnaissance de l’écocide, sur les droits de la nature, sur notre paradigme occidental... pour enfin peut-être, mettre à cette impunité.
Un documentaire engagé qui documente la destruction de trois écosystèmes, décrypte l’impunité des acteur·rice·s écocidiaires concernés et proposent des solutions. Et si vous voulez découvrir ce film et en discuter avec sa réalisatrice, rdv demain à 17h à l’académie du Climat, 2 place baudoyer, métro Saint-paul

à partir de 18h demain, l’association Magnitude Zéro propose une installation Día de las Muertas
Le projet Día de las Muertas, initié en 2020 par l’assoc magnitude zero, cherche à sensibiliser aux violences de genre à travers des actions culturelles et artistiques participatives se fondant sur un travail de recherche.
Cette année l’installation questionnera les violences de genre et les féminicides dans le cadre de la migration. Elle prendra la forme d’un accrochage artistique explorant les violences que les femmes peuvent subir dans leur pays d’origine, sur les routes migratoires mais également dans leur pays d’accueil.
Et si vous voulez découvrir cette installation, rdv demain à 18h à la maison de l’Air et de l’environnement dans le parc de belleville

A l’occasion de la réédition de A l’assaut du ciel de Steve Wright, les éditions entremonde et le collectif Senonevero organisent deux présentations du livre ce we avec Riccardo Bellofiore.
L’operaïsme a été un courant théorique et politique influent, d’ascendance marxiste, dans l’Italie des années 1960-1970. Le livre de Steve Wright en reconstitue l’histoire sociale à travers l’histoire des idées, des tendances et des ruptures qui l’ont marqué.
Riccardo Bellofiore, postfacier du livre, interviendra au sujet de : la validité et les limites du courant opéraïste ; l’expérience singulière de la revue "Primo Maggio" au sein de ce courant ; les prolongements contemporains de l’operaïsme et la critique qu’on peut en faire ; comment renouer avec une théorie critique du capital qui soit adéquate à la période.
Et si vous voulez en discuter avec Riccardo Bellofiore, rdv demain à 18h à la librairie La Brèche , c’est au 27 rue Taine, métro daumesnil ; et/ou rdv dimanche à 17h au Café-Librairie Michèle Firk qui se trouve au 9 rue François debergue, à Montreuil, métro croix de Chavaux

demain soir, de 18h30 à 23h30, Le collectif féministe et antifasciste en mixité choisie LES MURÈNES organise son premier concert à l’Ess’Pace (Paris 13) avec MORGANA (IT), TRHOLZ (FR), AQUA TOFANA (FR) et RIVE DROITE COUNTRY CLUB (FR).
l’occasion de présenter le collectif, de promouvoir des initiatives musicales féministes locales, nationales et même internationales et de créer un espace safe où les meufs et les personnes queer pourront profiter, se rencontrer, s’organiser et pogoter.
La soirée est mixte, les hommes cis sont les bienvenus (tant qu’ils se tiennent à carreau) et c’est demain à partir de 19h30 à l’Ess’pace qui se trouve au 15 rue jean Antoine de Baif, métro BNF

à 19h demain soir, la parole errante organise une soirée de poésie avec l’Oie de Cravan & le Sabot
Le Sabot : Né en 2017, Le Sabot est une amicale qui s’est construite autour d’une revue éponyme dédiée au sabotage littéraire et artistique : intervenir sur le monde et le dire sans passivité.
L’Oie de Cravan : est une fenêtre différente sur les possibles poétiques ; une fenêtre petite, certes, mais bien présente. Une invitation à jouer avec le monde et avec la phrase. L’ennemi de la poésie, c’est l’institué, l’institution, la mort dans l’âme et dans le mot. La voix du poème reste à chacun·e.
Au programme de cette soirée poésie : des Lectures et discussions autour des textes Courbures de la terre de Jonas Fortier, toute raison de m’aimer est forcement bonne, de Orane Thibaud et Grammaire pour cesser d’exister de Amélie Durand. Bières, chill et extases ; et si vous voulez y participer, c’est demain soir à partir de 19h à la parole errante, 9 rue Francois debergue, à Montreuil, métro croix de Chavaux

dimanche à 15h, Le groupe Salvador Segui (FA) organise une projection/débat autour du film « Une Vie secrète » de Aitor Arregui, Jon Garrano et Jose-Mari Goenaga, suivie d’un débat pour évoquer la guerre d’Espagne et ces « taupes ».
1936. Guerre d’Espagne. Les troupes du général Franco soulevées contre la République s’emparent peu à peu des différentes régions de la péninsule. Pour échapper à la répression, les partisans républicains qui n’ont pu fuir les villes occupées par les fascistes se cachent dans leur maison pour éviter délations et persécutions. Beaucoup resteront cloîtrés pendant toute la durée de la dictature franquiste. On les surnommera « los topos » (les taupes). C’est le sujet du film Une vie secrète dont le personnage principal est un de ces républicains qui ne ressortira au grand jour qu’au bout de 33 ans.
Et si vous voulez découvrir ce film et en discuter avec des membres de la FA, rdv dimanche à 15h à la librairie Publico, 145 rue Amelot, métro Oberkampf

musique : ce titre que Skalpel vient de sortir en soutien au collectif bassines non merci : No bassaran