Agenda FPP 13 octobre

jeudi 13 octobre 2022
par  Rosa

Photo Fanny Schlichter- Grève générale avec @raffineriegrandpuitsenlutte - février 2021

RDV MILTANTS

et alors que la première ministre Elisabeth Borne a ordonné, mardi soir, aux préfets de réquisitionner des salariés grévistes des raffineries d’Esso-ExxonMobil et menacé de réquisitionner aussi ceux des raffineries de TotalEnergies, le média Cerveaux non disponible lance un recensement de celles et ceux qui rejoignent la grève pour la hausse des salaires :
pour l’instant la liste compte : toutes les raffineries de TotalEnergie, le site de Port Jérôme et Gravenchon pour Exxon Mobile, les raffineries de Donges, les agents de maintenance de la centrale nucléaire de Gravelines, les sites de Renault Trucks Lyon et Bourg-en-Bresse, le site stellantis (ex-PSA) de Rennes, le théâtre de l’Odéon à Paris, le centre d’action sociale de Paris...et cette nuit, les cheminots du technicentre du Landy, chargés de la maintenance des TGV, Eurostar, Thalys, ont voté la grève reconductible à partir de lundi !
les appels à la grève générale se multiplient et la CGT annonce une nouvelle journée de grève interpro pour mardi prochain !

La Fasti (association de solidarité avec tou.te.s les immigre.e.s, asso anticapitaliste-feministe-antiraciste) recherche des bénévoles pour aider a tenir des permanences juridiques deux fois par semaine le mardi et le jeudi après midi.
Pour cela, Pas besoin d’être juriste ou expert.e en droit des etranger.es, une autoformation est prévue. Et si vous êtes intéressé.e.s, vous pouvez appeler le 07.67.43.70.59

du lundi au vendredi de 10h à 13h, la LDH ouvre sa permanence juridique téléphonique
Le service juridique de la LDH intervient dans tous les cas individuels et collectifs où les libertés publiques sont en cause. Il assure un rôle d’information et est susceptible d’interpeller les autorités publiques dans diverses situations révélatrices de pratiques illégales ou qui portent atteinte aux droits des individus.
Vous pouvez saisir la LDH du lundi au vendredi, de 10h à 13h en appelant le : 01 56 55 50 10.
vous pouvez aussi saisir la LDH par voie postale à l’adresse suivante :Ligue des droits de l’Homme Service juridique ; 138, rue Marcadet 75018 Paris

jusqu’à 16h, l’UNEF-Tacle de Nanterre ouvre sa permanence pour accompagner les jeunes REFUSÉ·E EN LICENCE, EN MASTER
et si vous voulez vous rendre à la permanence, elle est ouverte du lundi au vendredi de 9h à 16h sur le site de la Fac de Nanterre

depuis 10h ce matin, le Collectif d’exilés ZOL qui occupe depuis 8 mois un bâtiment au 12 rue candale à Pantin passe en procès et pour le soutenir un rassemblement y est organisé en ce moment
et si vous voulez aller les retrouver, rdv devant le tribunal d’instance de Pantin
41 Rue Delizy, métro Hoche

depuis 11h ce matin, les agent.e.s de Pôle emploi IDF en grève depuis mardi dernier, organisent un rassemblement DEVANT LE MINISTÈRE DES FINANCES
On en a parlé dans l’agenda et dans l’actualité des luttes de lundi avec Sud Emploi-Idf et la CGT Pole emploi, à l’appel des quatre organisations syndicales CGT, FO, SNU et SUD, les agents de Pôle emploi IDF se sont mis en grève mardi. Plus de 1100 collègues ont été déclarés grévistes soit une mobilisation estimée entre 20 à 25 % du taux de présence attendu.
Des centaines de grévistes se sont rassemblés devant la direction générale de Pôle emploi pour exiger des effectifs supplémentaires, la titularisation des contrats précaires, la reconnaissance de leur travail par un rattrapage salarial au moins à hauteur de l’inflation et l’abrogation des décrets sur l’assurance chômage afin de pouvoir rendre un service de qualité aux usagers !
La direction générale a reçu une délégation de grévistes, mais n’a pas souhaité répondre favorablement à leurs revendications, arguant que seul le ministère des Finances avait la main sur le budget, les effectifs et les rémunérations. Qu’à cela ne tienne : Les grévistes réunis en assemblée générale ont donc décidé à l’unanimité de reconduire la grève aujourd’hui et d’organiser un rassemblement devant le ministère des Finances, et si vos voulez les rejoindre, rdv sur la place du Bataillon du Pacifique, métro bercy

De 14h à 17h, le réseau de travail "Justice et critique sociales. Théories et pratiques émancipatrices » de l’Association Française de Sociologie reprend son séminaire "Quel internationalisme ?
Et pour cette séance, il s’agira de revenir avec Irène Pereira (Paris 8) sur les Résistances de femmes et mouvements féministes transnationaux actuels
et si vous voulez en discuter avec elle, rdv de 14h à 17h sur : https://unil.zoom.us/j/92205690062?pwd=NU0yeFhKamtlempPVlMyRyt0NFJjQT09

à 16h30, Le collectif de soutien aux familles expulsées avec : le Droit au logement, l’UL CGT, Solidaires 5e/13e, les syndicats de l’éducation SNUipp-FSU 75, SUD, CGT, CNT, FCPE (parents d’élèves), la CFDT retraités Paris Sud +, LDH 5e/13e, MRAP 5e/13e, RESF 5/13 et des organisations politiques organisent un Rassemblement contre les expulsions de familles en hébergement
Aux hôtels Palatino et Lodge In (porte de Choisy et porte d’Ivry), des dizaines de familles sont hébergées par le Samu social ou l’Aide sociale à l’enfance. Cette solution imparfaite et « provisoire » a duré, apportant un peu de stabilité à ces familles. Mais ce peu de sécurité a explosé il y a quelques semaines.
Les hôtels ont voulu reprendre leur activité touristique. Le Samu social, informé, n’a rien prévu et n’a prévenu ni la mairie du 13e, ni les écoles qui scolarisent des dizaines d’enfants concernés.
Ainsi en est-on arrivé à ces familles expulsées du jour au lendemain en pleine rentrée scolaire.
Familles sorties de leurs chambres sans nouvel hébergement, envoyées dans un hôtel du 16e fermé depuis 3 ans (literies sales, cafards, rats...) ou en lointaine banlieue, dans des zones industrielles, loin de tout et surtout des écoles... Rien n’a été préparé pour le logement, la scolarité des enfants, le suivi des maladies dont certains sont gravement atteints. Certaines personnes se retrouvent carrément à la rue.
Un rassemblement devant la préfecture d’Île-de-France (qui gère l’hébergement d’urgence) a obtenu qu’une délégation de notre collectif soit reçue. Pourtant, les expulsions continuent. La promesse d’étudier les situations individuelles n’a pas été tenue, et des dizaines de personnes vulnérables sont toujours « délogées » sans ménagement (parfois avec l’appui de la police).
Le Samu social, la préfecture et l’État ont failli à leurs obligations. Pire, le prochain budget de l’État prévoit de diminuer encore les places d’accueil.
Aussi pour dénoncer ces expulsions et exiger le relogement digne et durable pour toutes et tous, un rassemblement est organisé à 16h30 devant la mairie du 13e, métro place d’Italie

à 18h30, l’association Prenons la une qui œuvre pour la parité dans les médias et l’égalité professionnelle dans les rédactions, organise une table-ronde pour réfléchir aux moyens ’aboutir à l’égalité salariale
Les hommes sont majoritaires à la tête des médias et les inégalités salariales persistent toujours entre femmes et hommes journalistes.
Pourquoi et surtout comment obtenir une augmentation de salaire ou ne pas voir son tarif au feuillet tiré vers le bas ?
Comment faire respecter nos droits et, in fine, grimper les échelons au même titre que nos confrères masculins ?
C’est à ces questions que tenteront de répondre :
 Marion Stéphan, avocate en droit du travail au cabinet Alkemist Avocats
 Claire Padych, pigiste et élue au SNJ
 Laury-Anne Cholez, journaliste “Reporterre”
et si vous voulez ne discuter avec elle, rdv à 18h30 au CICP, 21 ter rue Voltaire, métro Rue des boulets ou Nation

à 18h30, le squat anarcha-féministe de la Baudrière organise son AG hebdo !
Et si vous voulez y participer, rdv à 18h30 au 65bis rue Voltaire à Montreuil, métro Robespierre ; et pour suivre les actu du squat, rdv sur le blog : https://labaudriere.noblogs.org/

à 19h, plusieurs collectifs de journalistes organisent un grand Banquet des Médias pour se rencontrer, débattre et refaire le monde (médiatique) !
4 associations et collectifs coorganisent l’évènement :
 Informer n’est pas un délit (INPD), association de journalistes luttant contre les enfreintes à la liberté de la presse
 Un Bout des Médias (UBDM), association citoyenne qui se mobilise pour l’indépendance des médias
 Stop Bolloré, collectif de citoyens réunis contre l’hyperconcentration des médias
 Fake Off, association de journalistes animant des ateliers d’éducation aux médias et à l’esprit critique
Sur le modèle des banquets populaires organisés dans la foulée de la Révolution de 1789, un peu partout en France, ces collectifs de journalistes proposent de se retrouver autour d’un repas, pour aborder l’actualité médiatique et débattre de la liberté de la presse ou du financement des médias, à coût de critiques constructives et de solutions.
Et si vous voulez participer à ce banquet des médias, rdv à partir de 19H à la Recyclerie, 83 boulevard Ornano, métro Porte de Clignancourt

à 19h aussi, le Centre Culturel Algérien organise, dans le cadre de la célébration du 60e anniversaire de l’Indépendance , une Rencontre-débat autour des massacres du 17 octobre 1961
Le mardi 17 octobre 1961, sur ordre de la Fédération de France du FLN, des milliers d’Algériens, hommes, femmes, enfants, (que l’État colonial français appelait alors officiellement Français musulmans d’Algérie) manifestaient en plein cœur de Paris pour, protester contre le couvre-feu décrété contre eux, quelques jours plus tôt, par le Préfet de police du général de Gaulle, Maurice Papon.
C’était la première fois, et ce sera la seule, que le FLN manifestait ainsi publiquement pour démontrer à l’opinion publique française et internationale le soutien de la grande masse de l’immigration algérienne à la cause de l’indépendance nationale. Conformément aux directives strictes du Comité fédéral de la Fédération de France du FLN, des cortèges défilèrent pacifiquement entre la place de la République et l’Opéra, des bidonvilles de Nanterre jusqu’au pont de Neuilly, boulevard Saint-Michel, sur les Champs-Élysées. Le plus souvent, les manifestants avaient revêtu leurs habits du dimanche.
Mais, bientôt, la répression s’abattit sur eux sans qu’il y ait d’affrontements. La police chargea, ouvrit le feu, et une chasse à l’homme s’engagea contre tous ceux qui avaient l’apparence supposée d’un Algérien.
Ce jour-là marqua le paroxysme de pratiques policières qui s’étaient déjà répandues depuis longtemps à Paris et dans sa banlieue. De nombreux policiers, couverts par leur hiérarchie, virent là l’occasion de donner libre cours à leur volonté de vengeance contre l’ensemble d’une communauté. Ainsi des hommes furent jetés dans la Seine du haut des ponts de Paris et de la banlieue. Dans l’enceinte même de la Préfecture de police, des policiers se livrèrent aux pires violences et, au coeur de la nuit, plusieurs dizaines d’hommes furent tués. Au Palais des sports, réquisitionné, des Algériens tombaient sous les coups portés par ceux qui s’appelaient "comité d’accueil". Des violences semblables, portées sur des hommes sans défense, furent commises au stade de Coubertin, au camp de Vincennes, ainsi que dans différents commissariats. La violence qui se déchaîna ce jour-là était le produit d’une longue tradition d’exactions coloniales et la haine raciale était le moteur de ces crimes.
Et si vous voulez revenir sur cet épisode tragique avec :
 Mohammed Ghafir, dit Moh Clichy, ancien « Super Zonal » à Paris de la Fédération de France du FLN, auteur de "Ma douleur. Mon arrestation par la DST en 1958" et de "Droit d’évocation et de souvenance sur le 17 octobre à Paris"
 Fabrice Riceputi, historien, auteur de " Ici on noya les Algériens : La bataille de Jean-Luc Einaudi pour la reconnaissance du massacre du 17 octobre 1961"
 et Alain Ruscio : historien, spécialiste de l’histoire coloniale de la France en Algérie et en Indochine, auteurs de plusieurs ouvrages
rdv à 19h au centre culturel algérien qui se trouve au 171 rue de la Croix-Nivert, métro Boucicault

à 19h, XR Paris-Est organise une réunion d’Accueil des nouvelles militantes et nouveaux militants
et si vous voulez rencontrer des militant.e.s d’XR Paris -Est et éventuellement les rejoindre, rdv à 19h à l’AEPP, c’est au 4 Rue Titon, métro Faidherbe-Chaligny

à 19h, le squat du Malaqueen propose son AG hebdomadaire pour organiser la lutte contre son expulsion
depuis le 22 août dernier en effet, Le centre social autogéré Malaqueen et ses habitant·es sont expulsables. Ce lieu, construit collectivement depuis un an à Malakoff, permet l’hébergement d’une quarantaine de personnes précaires, et, par les nombreuses activités qu’il héberge, il participe à la vie culturelle et à la vie de quartier.
Il propose des espaces non-marchands, de sociabilité, d’organisation collective et de libre échange de savoirs et de ressources permettant de lutter contre l’isolement, la précarité, les projets immobiliers inutiles, l’exclusion, le tri administratif, la précarité alimentaire et le gaspillage.
Et si vous voulez soutenir le Malaqueen, rdv à 19h pour l’AG, c’est au 70 rue de Galiéni, à Malakoff, métro Etienne Dolet
et vous pouvez aussi signer la pétition de soutien qui sera remise demain aux élus de Malakoff pendant le conseil municipal, pour pousser la municipalité à majorité PCF à se positionner en faveur du squat : tinyurl.com/MALAQN

à 19h encore, il y aura la Réunion mensuelle de la caisse de solidarité Kaliméro, une assemblée solidaire des prisonniers et prisonnières de la guerre sociale.
Ces rencontres sont l’occasion d’échanger sur les bonnes pratiques face à la répression, d’assurer le suivi des différentes histoires et de discuter des situations qui se présentent. Elle est également un moment de discussion autour des possibles moyens d’esquive, de résistance et d’auto-organisation offensive contre la machine judiciaire et carcérale. Enfin, c’est un moyen de renflouer les caisses pour envoyer des mandats à celles et ceux accusé·e·s d’actes de révolte dont Kaliméro est solidaires.
Et si vous voulez participer à la réunion de ce soir, rdv à 19h, à la Kunda, 48 rue Jules Lagaisse, à Vitry-sur-Seine.

à partir de 19h30, le SNJ-CGT et le journal Fakir organise une nuit des superprofits à la BDT de Paris
Alors qu’Emmanuel Macron appelle à la fin de l’abondance, alors qu’un Français sur quatre restreint les quantités dans son assiette, chaque jour, pour les invisibles d’en-haut, c’est le gavage jusqu’à l’indécence !
Cette soirée sera l’occasion de procéder, avec le public, à l’élection du Picsou d’Or, du meilleur superprofiteur qui se verra attribuer un prix !
Et si vous voulez participer à cette nuit sur les super-profits, avec des prises de parole de Leïla Chaibi, Adrien Cornet (CGT Total), Gabriel Mazzolini (Les Amis de la Terre), Gilles Raveaud, François Ruffin, Aurélie Trouvé, Siham Touazi (CGT - infrmière en EHPAD), Emmanuel Vire (SNJ-CGT)... rdv à 19h30 à la Bourse du Travail de paris, salle Ambroise Croizat, 3 rue du Château d’Eau, métro république

à 19h30 aussi, l’Association Jiboiana organise une Conférence avec 6 représentants d’Amazonie : Vivre la Nature - ou comment préserver les forêts
Dans le contexte des élections brésiliennes, qui voient au second tour l’actuel président Bolsonaro et Lula s’affronter, l’Association Jiboiana a convié 6 représentants autochtones d’Amazonie pour une tournée entre Paris et Bruxelles afin de sensibiliser les citoyens et lever des fonds pour réaliser des projets avec leurs communauté - en partenariat avec la Revue Natives, spécialisée dans les cultures autochtones
dans cette perspective, l’Académie du Climat accueillera ce soir la délégation pour une conférence autour du thème : « VIVRE LA NATURE : OU COMMENT PRÉSERVER LES FORETS ET LEUR BIODIVERSITÉ »
La déforestation, la pollution industrielle et criminelle défigurent l’environnement - et notamment les terres autochtones, convoitées par les lobbies, les entreprises et les gouvernements. C’est un sujet que les activistes aiment aborder, et que certains vivent malheureusement dans leur communauté.
Et si vous voulez en discuter avec des représentants d’Amazonie, rdv donc à 19h30 à l’Académie du Climat , c’est au 2, Place Baudoyer, métro Saint-Paul
et il faut vous inscrire au préalable via : https://www.helloasso.com/.../reforestation-en-amazonie...

à 19h30, le Pcf Paris Vingt poursuit ses rencontres débats Jeudi Rouge, avec pour thème ce soir : l’Éducation.Quels combats pour quelle société ?
Et si vous voulez en débattre avec Sigrid Gerardin co-secrétaire générale du SNUEP, Marine Roussillon enseignante du supérieur et Paul Devin Président de l’institut de recherches de la FSU, rdv à 19h30 au local du PCF paris 20 qui se trouve sur la place des grès, métro Porte de Bagnolet

à 19h30 aussi, la section locale de la LFI 10ème organise une rencontre avce Ugo Palheta qui reviendra sur le fascisme et les moyens de le combattre
et si vous voulez en discuter avec Ugo Palheta, auteur de La possibilité du fascisme et co-directeur de publication de la revue Contretemps, rdv à 19h30 au Royal est-Music qui se trouve au 129 rue du Faubourg Saint-Martin, métro Gare de l’Est

RDV CULTURELS
et cet appel à souscription d’abord lancé par l’1consolable, animateur de l’émission Rap au Logis sur FPP, pour financer son prochain album intitulé : Féral
Le terme féral, conceptualisé notamment par Baptiste Morizot, désigne un animal anciennement domestique retourné à la vie sauvage, comme l’est par exemple Bagheera, panthère anciennement exploitée dans un cirque et qui s’est échappée, dans Le Livre De La Jungle.
Féral, c’est aussi le second volet d’un diptyque qui s’est ouvert il y a deux ans avec Sauvage. Au loup répond la panthère, au blanc le noir, et plutôt que de l’état sauvage retrouvé, il est ici question du processus qui y conduit : celui qui permet à un animal humain ou non-humain de s’arracher à son asservissement et de reprendre sa liberté.
D’un point de vue musical, Féral puise le gros de son inspiration dans la soul des 70’s, mais aussi dans le jazz de la même époque ou encore le rock psychédélique.
Féral paraîtra en novembre 2022 et prendra la forme d’un double album avec pas moins de 25 titres : un DIGIPACK avec 2 CD et 2 livrets de 20 pages chacun, avec l’intégralité des paroles à l’intérieur
Et si vous voulez soutenir l’1consolable pour son prochain album, il ne reste que quelques jours : https://fr.ulule.com/feral-l-1consolable-/?fbclid=IwAR2OQQGkdG6JtHdexrchjZ6GiYx88h_RcpvhIYLgGzMpbBerawsHx4yYOTw

à 18h, La Régulière organise une rencontre-Débat "La charge sexuelle et contraceptive" avec les Contraceptés et Clémentine Gallot
Un an après la parution du livre "Les Contraceptés", et pour célébrer le cap de 10.000 ouvrages vendus, les auteurs de la BD discuteront avec Clémentine Gallot, autrice du livre et du podcast "Quoi de meuf" et du livre "La charge sexuelle" de cette charge sexuelle et contraceptive inégalement répartie, ainsi que de l’engagement des hommes dans les combats féministes.
Et si vous voulez en discuter avec elle et les contraceptés, rdv à 18h à la régulière, 43 rue Myrha, métro Château rouge

à 19h, la Librairie Petite Égypte organise une rencontre avec les Ateliers d’Alger (collectif d’architectes et urbanistes) Malek Cheikh, Lydia Amarouche et Yousra Boutheina Reghis autour du livre "Habiter l’indépendance. Alger, conditions d’une architecture de l’occupation" à paraître aux éditions Shed publishing.
Lorsqu’en 1962 l’Algérie accède à son indépendance, la population hérite d’un espace façonné pendant 132 ans par l’architecture de l’État colonial français. De façon inédite dans l’histoire, un peuple va concrètement habiter l’indépendance, en investissant massivement un environnement bâti pour l’exclure, voire lui nuire.
Ancré plus particulièrement à Alger, cet ouvrage revient sur les conditions d’une expérimentation urbaine et questionne la composante coloniale de l’architecture et de son enseignement, au fil du temps, dans les corpus français comme algériens.
Fruit d’une réflexion collective transdisciplinaire qui ose aborder des sujets peu traités, de l’architecture carcérale à la trajectoire de la statuaire coloniale, cette exploration critique de l’aménagement d’Alger entend mettre en lumière les pratiques de la ville par les personnes qui l’habitent.
Et si vous voulez en discuter avec les Ateliers d’Alger (collectif d’architectes et urbanistes) Malek Cheikh, Lydia Amarouche et Yousra Boutheina Reghis, rdv à 19h à la librairie petite Egypte, c’est au 35 rue des petits carreaux, métro sentier

à 19h encore, La Brèche organise une rencontre autour des interventions de Charles Piaget sur l’Autogestion et révolution, avec Théo Roumier
Charles Piaget, figure importante de la lutte des LIPs est une voix importante du socialisme autogestionnaire. Théo Roumier est un syndicaliste de SUD éducation, de sensibilité libertaire et révolutionnaire, membre du comité éditorial de la revue Les Utopiques de l’Union Syndicale Solidaires. Ce cahiers regroupe plusieurs textes et interviews de Charles Piaget présentés par Théo Roumier et qui posent des questions stratégiques toujours non résolues aujourd’hui : Comment faire basculer la France dans le socialisme ? S’ agit-il de passer par la voie des urnes ou celle des luttes ? Faire le choix des réformes ou de la révolution ? Quel chemin emprunter pour arriver à ce fameux « débouché politique » qui se cherche sans cesse ? Quelle organisation, quel parti, quelles alliances sont nécessaires pour cela ?
La pensée de Charles Piaget marquée par la conjoncture politique de l’année 1974 (année de présidentielle et de recomposition de la gauche partisane), conserve sa pertinence et mérite d’être remise sur le métier, encore et encore pour ouvrir le chemin vers un socialisme de tous les jours.
Et si vous voulez en discuter avec Théo Roumier, rvd à 19h à la brèche, 27 rue Taine, métro Daumesnil

à 19h encore, la Librairie Utopia organise une rencontre avec Adrien Tardif et Hugo Viel pour réfléchir ensemble autour du thème co-constuire des futurs motivants !
Adrien Tardif explore depuis plusieurs années les interdépendances entre l’imaginaire et l’action.
Après cinq années de travail en tant qu’ingénieur-consultant, l’auteur a publié en 2022 Ponsamaro, préfacé par Alain Damasio.
Hugo Viel est ingénieur, et s’est engagé au sein de l’association Climates, une organisation internationale de jeunes qui travaillent sur les thématiques liées au changement climatique. Il a participé à la création de Youth for Climate, au lancement des grèves pour le climat en France ainsi qu’au collectif Pacte Finance-Climat.
Et si vous voulez revenir avec eux sur les futurs possibles, rdv à 19h à la librairie Utopia qui se trouve au 1 rue Frédéric Sauton, métro maubert-Mutualité

à 19h30, Le Monte-en-l’air organise une rencontre croisée entre Paul Rocher, auteur de Que fait la police ? et comment s’en passer, et Claude Serfati, auteur de L’État radicalisé. La France à l’ère de la mondialisation armée, deux livres parus aux éditions la Fabrique
En mobilisant les études disponibles et en confrontant les chiffres, Paul Rocher réfute dans son livre les présupposés au fondement du mythe policier d’une institution sans doute imparfaite mais nécessaire, au service de toute la société dont elle ne ferait que refléter les travers. Non, la police n’empêche pas le crime, et l’emprise policière croissante sur la société n’a pas d’autre fondement que la réorganisation autoritaire du pays et le maintien d’un ordre inégalitaire. Toute l’histoire de l’institution révèle sa nature violente, sa fidélité à l’ordre établi – et dément l’idée de son « dysfonctionnement ».
Dans L’État radicalisé-La France à l’ère de la mondialisation armée, Claude Serfati montre que la mondialisation n’est pas un processus heureux et pacifique : la compétition économique et territoriale entre les États suscite des conflits sur toute la planète. La France joue sa partition dans cette évolution délétère, qui a mené plus de 115 interventions militaires depuis la disparition de l’URSS pour maintenir son rang de plus en plus contesté de puissance internationale.
Avec quelles conséquences ? Elle a fait de la vente d’armes et du nucléaire les derniers leviers de sa politique industrielle, au détriment de secteurs autrement utiles à la population. En s’arrogeant les questions de défense nationale, les présidents successifs ont accentué les traits autoritaires de la Ve République, un régime façonné par des coups de force militaires. L’armée française est aujourd’hui présente dans les rues, dans les Conseils de défense sanitaire, et partout sur le globe où les intérêts de Total, Bolloré et consorts la mènent. Les lois liberticides se suivent, donnant plus de pouvoir à l’Administration et à la police, hors de tout contrôle démocratique. Au nom de la lutte contre le terrorisme, on traque, on fiche et on malmène tous azimuts les musulmans, les habitants des quartiers populaires, les syndicalistes, les militants écologistes, tandis que des officiers signent des « tribunes » menaçantes…
et si vous voulez revenir sur ces deux livres avec leur auteurs, Paul Rocher et Claude serfati, rdv à 19h30 au Monte-en-l’Air, 71 rue de Ménilmontant, métro Ménilmontant

à 19h30 aussi, la librairie Libertalia organise une rencontre avec Olivier Barancy autour de son livre "Plaidoyer contre l’urbanisme hors-sol et pour une architecture raisonnée", paru aux éditions Agone.
L’architecte en artiste contemporain n’est que le dernier avatar du démiurge qui ne produit plus des lieux à vivre mais à regarder. Des villes privées aux villes intelligentes, des écocités, quelles sont les conséquences de ces formes d’urbanisation sur les populations ? Alors que les projets urbanistiques les plus délirants détruisent la planète, la ville européenne reste un modèle de vie à sauver.
Alliant un panorama des diverses solutions urbanistiques adoptées par la plupart des pays sur les cinq continents et de nombreux exemples précis sur la situation française (ainsi s’ouvre-t-il sur la rue d’Aubagne à Marseille), ce livre démonte les fausses solutions et traite des pistes réalistes souhaitables. Il propose un diagnostic du pire à bannir et du meilleur à développer à une époque où ce qui reste à sauver d’un mode de vie vivable peut encore l’être.
Et si vous voulez en discuter avec Olivier Barancy, rdv à 19h30 à la librairie Libertalia, c’est au 12 rue Marcellin Berthelot, à Montreuil

à 19h30, Quilombo Films propose une soirée de projection en soutien aux Midis du Mie, avec au programme la projection du film Issa, en présence du réalisateur, Jérémie Reichenbach, et d’Agathe Nadimi des Midis du MIE
À peine arrivé en France, Issa, adolescent guinéen doit passer un entretien qui va statuer sur sa situation. S’il est reconnu « mineur isolé », il sera pris en charge et pourra réaliser son rêve, étudier. En attendant le verdict, Issa fait la rencontre d’adolescents du cru, qui vivent une réalité bien différente de la sienne.
Et si vous voulez découvrir ce film et en discuter avec son réalisateur Jérémie Reichenbach, et Agathe Nadimi des Midis du MIE, rdv à 19h30 au 65 Rue Voltaire, à Montreuil, métro Robespierre

à 20h, la Librairie l’Atelier organise une rencontre avec Jérôme Denis et David Pontille autour de eur livre "Le soin des choses" publié à La Découverte
Qu’ont en commun une chaudière, une voiture, un panneau de signalétique, un smartphone, une cathédrale, une oeuvre d’art, un satellite, un lave-linge, un pont, une horloge, un serveur informatique, le corps d’un illustre homme d’État, un tracteur ? Presque rien, si ce n’est qu’aucune de ces choses, petite ou grande, précieuse ou banale, ne perdure sans une forme d’entretien. Tout objet s’use, se dégrade, finit par se casser, voire par disparaître. Pour autant, mesure-t-on bien l’importance de la maintenance ?
Contrepoint de l’obsession contemporaine pour l’innovation, moins spectaculaire que l’acte singulier de la réparation, cet art délicat de faire durer les choses n’est que très rarement porté à notre attention. Ce livre est une invitation à décentrer le regard en mettant au premier plan la maintenance et celles et ceux qui l’accomplissent. En suivant le fil de différentes histoires, ses auteurs décrivent les subtilités du « soin des choses » pour en souligner les enjeux éthiques et la portée politique. Parce que s’y cultive une attention sensible à la fragilité et que s’y invente au jour le jour une diplomatie matérielle qui résiste au rythme effréné de l’obsolescence programmée et de la surconsommation, la maintenance dessine les contours d’un monde à l’écart des prétentions de la toute-puissance des humains et de l’autonomie technologique. Un monde où se déploient des formes d’attachement aux choses bien moins triviales que l’on pourrait l’imaginer.
et si vous voulez en discuter avec les auteurs, Jérôme Denis et David Pontille, rdv à 20h à la librairie l’Atelier, c’est au 2bis rue du Jourdain, métro Pyrénées

à 20h aussi, Confluences Humaines et La Ferronnerie organisent une soirée ciné-débat autour du film Forêt en résistance, suivie d’une discussion avec le réalisateur Louis BIDOU
Quatre ans après l’abandon du projet d’aéroport, qu’est-ce qui compose la forêt de Rohanne, à Notre-Dame-des Landes ? Parmi les restes de cabanes, de grenades et de troncs barricades, semble résonner encore la clameur des affrontements. Le collectif Abracadabois a mis en place une filière intégrée de la ressource bois, de l’arbre à la charpente. L’entrelacement des présences, des récits et des usages raconte l’envie de réapprendre à habiter autrement un territoire.
Et si vous voulez découvrir ce premier film de Louis Bidou et en discuter avec lui, rdv à 20h à la Ferronnerie, c’est au 4 passage Stinville, métro Montgallet

à 20h encore, Le cinéma L’Espace Saint-Michel et La Vingt-Cinquième Heure proposent une séance spéciale autour du film AYA, en présence du réalisateur Simon Coulibaly Gillard
Lahou, Côte d’Ivoire. Aya grandit avec insouciance auprès de sa mère. Intimement liée à son île, la jeune fille voit ses repères s’effondrer lorsqu’elle apprend que son paradis est voué à disparaître sous les eaux. Alors que les vagues menacent sa maison, Aya prend une décision : Lahou est son île ; elle ne la quittera pas. Un chemin initiatique s’offre alors à elle, un chemin vers son identité, un chemin vers elle-même.
Et si vous voulez découvrir ce film et en discuter avec son réalisateur Simon Coulibaly Gillard, rdv à 20h à l’Espace Saint-Michel, sur la place Saint-Michel, métro saint-Michel

à 20h toujours, dans le cadre de son cycle « Comment partir en quête de nos Mémoires pour comprendre et construire notre Histoire », l’association Yalla propose, en partenariat avec le Cinéma l’ECRAN, une projection-débat autour du film ICI ON NOIE LES ALGÉRIENS, de Yasmina Adi, suivie d’une discussion avec l’historienne Sylvie Thénault
À l’appel du Front de Libération Nationale (FLN), des milliers d’Algériens venus de Paris et de toute la région parisienne, défilent, le 17 octobre 1961, contre le couvre-feu qui leur est imposé. Cette manifestation pacifique sera très sévèrement réprimée par les forces de l’ordre. 50 ans après, la cinéaste met en lumière une vérité encore taboue. Mêlant témoignages et archives inédites, ce film retrace les différentes étapes de ces événements, et révèle la stratégie et les manipulations mises en place au plus haut niveau de l’État pour verrouiller l’information et empêcher les enquêtes..
et si vous voulez voir ou revoir ce film de Yasmina Adi et en discuter avec l’historienne Sylvie Thénault, et des membres de l’association Yalla, rdv à 20h au ciné l’Ecran, qui se trouve passage de l’aqueduc à St-Denis, à la sortie du métro Basilique

à 20h toujours, la maison ouverte propose un Ciné-débat autour du documentaire : "Décolonisons l’écologie", réalisé par Annabelle Aim et Jeremy Boucain.
Partageant le constat de l’invisibilisation des personnes racisées dans le mouvement climat, les réalisateurices décident de partir en Martinique 9 jours avec la militante Cannelle Fourdrinier, à la rencontre des actrices et acteurs des luttes écologiques et sociales.
Réalisé en collaboration avec le collectif des ouvrier.ère.s empoisonné.e.s par les pesticides, ce documentaire propose d’aborder l’écologie décoloniale à travers la question de l’utilisation du chlordécone pour les plantations de bananes. Il a la volonté de porter la voix des premières personnes touchées par les impacts environnementaux, sanitaires et sociaux de la crise capitaliste et coloniale, et de mettre en lumière les solutions que ces personnes peuvent apporter.
Et si vous voulez voir ou revoir ce documentaire, rdv à 20h à La Maison Ouverte, 17 rue Hoche à Montreuil, métro Croix de Chavaux

Dans le cadre de la 4ème édition du Festival du film social organisé par la 25e Image, La Halle des Épinettes, le Conservatoire national des archives et de l’histoire de l’éducation spécialisée et de l’action sociale, et l’Espace Parent-Enfant d’Issy-les-Moulineaux proposent la projection du film "Raining Stones" de Ken Loach
Ce film dépeint la précarité de la société anglaise, en montrant tous les emplois que le protagoniste est forcé d’exercer, allant de la revente de viande au marché noir jusqu’à être vigile dans une discothèque.
Et si vous voulez voir ou revoir ce film, rdv à 20h à la Halle des Epinettes qui se trouve au 45-47 Rue de l’Égalité, à Issy-les-Moulineaux

Musique : nouveau titre d’Eone, avec Siren – Tempête