Agenda FPP 10 octobre

lundi 10 octobre 2022
par  Rosa

avec Luc, de Sud Emploi IDF pour parler de la grève des agent.e.s Pôle emploi en IDF demain pour exiger :
 l’augmentation des rémunérations afin d’obtenir une réelle revalorisation qui prenne en compte l’inflation actuelle et la perte du pouvoir d’achat notée ces dernières années
 la création de milliers de postes en CDI et la titularisation des agents en CDD sur, notamment, les missions de conseil à l’emploi et d’indemnisation
 l’abandon des prestations collectives inefficaces, multipliées ces derniers mois, au bénéfice d’accompagnements répondant aux besoins des usagers.
 l’abandon du CRI (conseiller référent indemnisation) qui conduit les agents à devoir s’occuper chacun de plus de 1000 usagers dans de nombreuses agences, -la fin de l’externalisation des missions d’accompagnement auprès d’opérateurs privés de placement
 l’abrogation de la contre-réforme de l’assurance chômage
RDV demain à 8h30 pour les piquets de grève et distribution de tracts à l’attention des usagers devant les agences de Diderot (Paris 12e ), Montreuil, Vitry notamment.
RDV à 11h : Assemblée Générale des grévistes et rassemblement devant la Direction Générale, au 5 Avenue du Docteur Gley 75020 Paris

RDV MILITANTS

et on commence avec le communiqué publié par la Chapelle debout, suite à l’occupation de l’hôtel de Ville de Paris, lancée vendredi après-midi, avec l’Ambassade des Immigré.e.
Suite à cette occupation, la Chapelle debout et l’Ambassade des Immigré.e.s ont obtenu des négociations avec la mairie de Paris qui leur a donné des garanties :
1. Garantie d’un Diagnostic Social à l’Ambassade des Immigré-e-s par la Mission d’Urgence Sociale, une mission qui a vocation à personnaliser les solutions de chacun-e, afin de proposer une solution de logement à tous et toutes. Ainsi, la liste des personnes revendiquant un logement sera étudiée, indépendamment de leur situation administrative ou de leur nationalité.
2. Suite à ce Diagnostic Social, l’ambassade des immigrés et le collectif la Chapelle debout auront un rendez-vous avec la mairie de Paris, la préfecture de Paris (responsable de l’expulsion) et la préfecture d’Ile-de-France (responsable des logements). La mairie de Paris s’est engagée à soutenir leurs demandes de logement.
Ces garanties obtenues sont importantes : car les préfectures et la mairie vont être obligées de discuter avec des immigré-e-s et vont devoir faire face aux conséquences de leurs politiques racistes.
Par ailleurs, cette réunion obtenue est quadripartite, ce qui permet de mieux contrôler que les promesses de négociation soient tenues. Cela va permettre à l’ambassade des immigré.e.s et au collectif la Chapelle debout de pouvoir assurer que le relogement des habitant-e-s puissent être programmé selon l’évacuation imminente du lieu.
Enfin, c’est une victoire car les habitant-e-s sont rentré-e-s ensemble à l’Ambassade des immigrés, et partirons ensemble du lieu, avec aucune mise à la rue.
Et si vous voulez soutenir l’ambassade des Immigré.e.s, la cagnotte en ligne : https://www.okpal.com/solidarite-avec-l-ambassade-des.../...

L’association Comme vous Emoi basée à Montreuil recherche des enseignant.e.s bénévoles pour des cours du CE1 à la 1ère, dans toutes les matières
et si vous êtes intéressé, vous pouvez contacter l’association pour en savoir plus, en envoyant un mail à : contact@commevousemoi.org

La Fasti (association de solidarité avec tou.te.s les immigré.e.s, asso anticapitaliste-féministe-antiraciste) recherche des bénévoles pour aider a tenir des permanences juridiques deux fois par semaine le mardi et le jeudi apres midi.
Pour cela, Pas besoin d’être juriste ou expert.e en droit des etranger.es, une autoformation est prévue. Et si vous êtes intéressé.e.s, vous pouvez appeler le 07.67.43.70.59

depuis le 22 août dernier, Le centre social autogéré Malaqueen et ses habitant·es sont expulsables
Ce lieu, construit collectivement depuis un an à Malakoff, permet l’hébergement d’une quarantaine de personnes précaires, et, par les nombreuses activités qu’il héberge, il participe à la vie culturelle et à la vie de quartier.
Il propose des espaces non-marchands, de sociabilité, d’organisation collective et de libre échange de savoirs et de ressources permettant de lutter contre l’isolement, la précarité, les projets immobiliers inutiles, l’exclusion, le tri administratif, la précarité alimentaire et le gaspillage.
Malgré l’appel qui a été déposé, le squat est expulsable, depuis le 22 août dernier et jusqu’à l’audience. Et si vous voulez les soutenir d’ici la, vous pouvez aller sur place, c’est au 70 rue de Galiéni, à Malakoff, métro Etienne Dolet
et vous pouvez aussi signer la pétition de soutien qui sera remise ce vendredi aux élus de Malakoff pendant le conseil municipal, pour pousser la municipalité à majorité PCF à se positionner en faveur du squat : tinyurl.com/MALAQN

du lundi au vendredi de 10h à 13h, la LDH ouvre sa permanence juridique téléphonique
Le service juridique de la LDH intervient dans tous les cas individuels et collectifs où les libertés publiques sont en cause. Il assure un rôle d’information et est susceptible d’interpeller les autorités publiques dans diverses situations révélatrices de pratiques illégales ou qui portent atteinte aux droits des individus.
Vous pouvez saisir la LDH du lundi au vendredi, de 10h à 13h en appelant le : 01 56 55 50 10.
vous pouvez aussi saisir la LDH par voie postale à l’adresse suivante :Ligue des droits de l’Homme Service juridique ; 138, rue Marcadet 75018 Paris

jusqu’à 16h, l’UNEF-Tacle de Nanterre tient sa permanence pour accompagner les jeunes REFUSÉ·E EN LICENCE, EN MASTER
et si vous voulez vous rendre à la permanence, elle est ouverte du lundi au vendredi de 9h à 16h sur le site de la Fac de Nanterre

de 13h à 17h, le syndicat sud commerces et services Francilien-Solidaires ouvre sa permanence juridique hebdomadaire pour aider les travailleuses et travailleurs à faire face aux problèmes qu’ielles rencontrent sur leur lieu de travail
et si vous voulez vous rendre à la permanence, c’est ouverte de 13h à 17h au 7 rue Vicq d’Azir, métro colonel fabien

de 14h à 17h, c’est la Permanence syndicale de la CNT Région parisienne qui sera ouverte
et si vous voulez vous y rendre, c’est ouvert de 14h à 17h au 33 rue des vignoles, métro Avron ou Buzenval

de 15h à 17h30, la Recyclerie propose son atelier de conversation avec l’association Français langue d’accueil
l’association a pour objet d’organiser des ateliers d’apprentissage du français pour les demandeurs d’asile et les réfugiés récents, dans les quartiers autour des gares du Nord et de l’Est.
Et si vous voulez participer à cet atelier, rdv à 15h30 à la recyclerie qui se trouve au 83 bvd d’Ornano, métro Porte de Clignancourt

à 18h, les agros du discours de la remise des diplômes d’AgroParisTech 2022 organisent une rencontre pour discuter de désertion et de lutte sur le plateau de Saclay et ailleurs.
En mai dernier, lors de la remise des diplômes d’AgroParisTech, plusieurs diplomé.e.s ont appelé leurs camarades de promotion à déserter l’ingénierie et la recherche actuelles pour cesser de nuire à l’heure où l’industrie ravage tout. Et ce sir, iels veulent revenir sur cette action et l’écho qu’elle a rencontré au-delà d’AgroParis Tech
et si vous voulez discuter désertion, bifurcation et lutte, rdv à 18h sur le Plateau de Saclay : salle du Grand Conseil (bâtiment Bréguet) de Centrale Supélec, dont l’entrée se fait par le 3 Rue Joliot Curie, à Gif-sur-Yvette

de 18h à 19h et de 19h à 20h, le collectif dionysien Un ring pour tout•e•s qui propose depuis 2017 : des entraînements de boxe anglaise entre femmes et personnes trans pour lutter contre les stéréotypes de genre, reprend ses cours pour enfants/ados et adultes
et si vous voulez y participer, rdv de 18h à 19h pour les enfants/ados et à 19h pour les adultes, les cours ont lieu au chapiteau Rajganawak qui se trouve au 3 rue Ferdinand Gambon, à St-Denis, c’est juste en face de la gare

à 18h30, les organisations féministes Nous Toutes et Sist’Her Paris organisent une rencontre sur les Violences sexistes et sexuelles
Les jeunes femmes sont massivement touché.es par les violences sexistes et sexuelles : 20% des violences au sein du couple concernent les 20-24 ans, 1 femme sur 5 de moins de 24 ans a déjà subi un viol ou une agression sexuelle, et plus d’une jeune femme sur 2 a déjà vécu un acte ou un propos sexiste à l’école.
A l’occasion de la Journée Internationale des Filles qui aura lieu demain, les organisations féministes NousToutes et Sis’Her Paris proposent de réfléchir ensemble aux moyens de prévenir ces violences, notamment par l’éducation à la vie affective et sexuelle.
Au programme de cette rencontre, il y aura : Une formation sur les violences subies par les jeunes, et Une discussion avec l’autrice et podcasteuse féministe Axelle Jah Njiké
et si vous voulez participer à cette rencontre, il faut vous inscrire via : https://empow-her.com/produit/formation-vss-nous-toutes/
puis rdv à 18h30 dans les locaux de Sist’Her Paris qui se trouvent au 82 rue du Faubourg Saint-Martin, métro Château d’Eau

de 19h à 20h, Extinction Rébellion Paris Nord organise une Réunion d’accueil des nouvelles militantes et nouveaux militants
Et si vous voulez rencontrer les militant.e.s d’XR Paris nord, et éventuellement les rejoindre, rdv à 19h à l’Espace Villette Makerz , qui se trouve au 211 Avenue Jean Jaurès, métro Porte de Pantin

à 19h encore, les GJ de Belleville poursuivent leur AG hebdo pour discuter de l’actualité politique et sociale et organiser les luttes
et si vous voulez y participer, c’est à 19h au café le Côte d’Azur qui se trouve au 6 Rue du Château d’Eau, métro Jacques Bonsergent

De 19h30 à 21h30, l’association Autremonde tient sa permanence administrative hebdomadaire
Cette permanence assure l’ouverture de certains droits : PUMA, CSS, AME, ou encore Solidarité transport.
Et si vous voulez savoir les documents nécessaires à l’ouverture de ces droits, vous devez contacter en amont le : 0143147780.
et pour vous rendre à la permanence, sans rendez-vous, c’est ouvert de 19h30 à 21h30 au Dorothy qui se trouve au 85 bis rue de Ménilmontant, métro Ménilmontant

demain : le collectif des réprimé.es de l’éducation nationale, Sois prof et tais-toi ! Et l’intersyndicale nationale CGT éduc’action / SUD éducation / SNES / FSU / FNEC-FP-FO appellent à une journée de grève et de mobilisation pour protester contre la répression dans l’Education nationale
Après Caroline et Sabine du collège République en 2019, après Hélène de l’école Marie Curie de Bobigny en 2021, après les 6 collègues de l’école Pasteur de Saint-Denis en 2022, la répression dans l’éducation nationale a touché récemment : Kai Terrada, professeur de mathématiques au lycée Joliot-Curie de Nanterre, co-secrétaire général de Sud Education 92, et militant de RESF. A la rentrée en effet, il a pris connaissance d’un arrêté de suspension de fonctions le concernant pour 4 mois. Aucun motif ne lui a été communiqué pour justifier cette décision. Même la direction du lycée n’en était pas informée. Et le 22 septembre dernier, le rectorat de Versailles lui a annoncé sa “mutation dans l’intérêt du service”, une mutation forcée, qui n’est qu’une sanction déguisée.
Cette généralisation des “mutations dans l’intérêt du service” à l’encontre de militants et militantes, investi.es dans leurs établissements pour défendre une école égalitaire et émancipatrice, a de quoi inquiéter.
Pour déplacer celles et ceux qui la dérangent, l’administration ne s’embarrasse plus de conseils de discipline, où elle n’obtenait jamais la majorité et devait user de sa voix prépondérante pour sanctionner, comme pour Sylvie à Melle ou pour Edouard à Rennes. Avec cette mutation forcée, nul besoin de motiver sa décision par des faits circonstanciés, des témoignages précis, il suffit d’arguer que “la mutation dans l’intérêt du service apparaît nécessaire pour permettre un retour à un fonctionnement serein de l’établissement”, l’Education Nationale étant seule juge de ce fameux “intérêt du service”. D’ailleurs l’enquête sur laquelle le rectorat disait s’appuyer ne semble plus au cœur de la procédure : lors de l’audience du 21 septembre au ministère, les représentants du ministère ont laissé entendre qu’il n’y avait pas de rapport, mais seulement des “préconisations”. Et le 23 septembre, au lendemain de la remise de son arrêté de mutation à Kai Terrada, l’Inspecteur Général Vie Scolaire et la rectrice de Versailles, recevant en audience les élu-e-s au CA du lycée Joliot-Curie, ont déclaré qu’aucun nom n’avait été remonté lors de cette enquête.
Il faut dénoncer haut et fort cette dérive dont le but évident est de faire tomber des têtes, d’éloigner les militants et militantes de leurs équipes, de décourager les collègues réprimé.e.s, car la répression injuste et aveugle est source d’indignation, mais aussi de souffrance.
Inquiétant, cet arrêté de mutation l’est aussi lorsqu’il évoque une activité de Monsieur Terrada “en dehors des instances de dialogue social de l’établissement ou de l’exercice normal d’une activité syndicale” : remettant en cause une liberté fondamentale, le rectorat prétend donc définir ce qui relève de « l’exercice normal d’une activité syndicale ». Inquiétant, cet arrêté l’est encore lorsqu’il affirme que “le lycée Joliot-Curie connaît une situation préoccupante (...) en ce qui concerne (...) la continuité du service public d’éducation”. S’il s’agit là de s’indigner des absences non remplacées d’enseignants ou de personnels médico-sociaux, c’est bien à ce même rectorat qu’en incombe la responsabilité. Mais derrière “la continuité du service public d’éducation”, c’est indéniablement au droit de grève que s’attaque le rectorat de Versailles.
Si la vague répressive de ces dernières années laissait peu de doutes sur la volonté ministérielle de faire taire les militants et militantes qui dénoncent la casse du service public d’éducation, le rectorat de Versailles confirme avec certitude, comme le rectorat d’Orléans-Tours en engageant une procédure disciplinaire à l’encontre de Christophe et d’Olivier de Montargis, que Pap Ndiaye, dans la lignée de Blanquer, cherche lui aussi à museler la contestation.
Kai Terrada, en grève depuis le 26 septembre, a déposé des recours, et l’ensemble des organisations syndicales représentatives a demandé unanimement audience au ministre.
Seule une mobilisation d’ampleur pourra arrêter ce rouleau compresseur ! C’est pourquoi le collectif des réprimé.e.s de l’éducation, syndiqué.e.s à Sud Education, à la CGT, à la FSU, appellent à une journée nationale de grève demain contre la répression et pour la réintégration de Kai au lycée Joliot-Curie de Nanterre.

RDV CULTURELS
et cet appel à souscription d’abord lancé par l’1consolable, animateur de l’émission Rap au Logis sur FPP, pour financer son prochain album intitulé : Féral
Le terme féral, conceptualisé notamment par Baptiste Morizot, désigne un animal anciennement domestique retourné à la vie sauvage, comme l’est par exemple Bagheera, panthère anciennement exploitée dans un cirque et qui s’est échappée, dans Le Livre De La Jungle.
Féral, c’est aussi le second volet d’un diptyque qui s’est ouvert il y a deux ans avec Sauvage. Au loup répond la panthère, au blanc le noir, et plutôt que de l’état sauvage retrouvé, il est ici question du processus qui y conduit : celui qui permet à un animal humain ou non-humain de s’arracher à son asservissement et de reprendre sa liberté.
D’un point de vue musical, Féral puise le gros de son inspiration dans la soul des 70’s, mais aussi dans le jazz de la même époque ou encore le rock psychédélique.
Féral paraîtra en novembre 2022 et prendra la forme d’un double album avec pas moins de 25 titres : un DIGIPACK avec 2 CD et 2 livrets de 20 pages chacun, avec l’intégralité des paroles à l’intérieur
Et si vous voulez soutenir l’1consolable pour son prochain album, il ne reste que quelques jours : https://fr.ulule.com/feral-l-1consolable-/?fbclid=IwAR2OQQGkdG6JtHdexrchjZ6GiYx88h_RcpvhIYLgGzMpbBerawsHx4yYOTw

Autre appel à soutien pour le ciné indépendant Luminor HOTEL DE VILLE cette fois, dernier cinéma indépendant du 4ème arrondissement qui est aujourd’hui menacé de fermeture par un projet immobilier.
depuis des mois en effet, le Luminor Hôtel de Ville subit les assauts répétés de la SOFRA, la holding immobilière propriétaire des murs, qui souhaite expulser le cinéma pour faire une opération immobilière de bureaux/magasins. Malgré toutes les propositions de conciliation faite par l’équipe du cinéma et le respect de leurs obligations en tant que locataire, les propriétaires ont mis leur menace à exécution devant les tribunaux.
C’est pourquoi le Luminor a besoin de soutien dans sa lutte contre ce vandalisme culturel : et si vous voulez en savoir plus, rdv sur :https://linktr.ee/luminormena
Et pour le soutenir, vous pouvez signer la pétition : https://www.change.org/.../non-%C3%A0-la-fermeture-du-cin..

à 18h, l’Inalco - Langues O’ poursuit son cycle de projections "(Contre-)mémoires cinématographiques des conflits en Europe médiane", avec la projection de "Retour à Višegrad" de Julie Biro et Antoine Jaccoud, en présence de la réalisatrice Julie Biro
Vingt-cinq ans après la guerre de Bosnie, deux enseignants retraités prennent la route pour retrouver les élèves d’une classe de l’école de Višegrad, cette ville de l’est du pays connue pour son fameux pont sur la Drina. Serbes ou Musulmans, et surtout voisins et camarades de jeux, les enfants ont été séparés au printemps 1992 et ne se sont jamais revus depuis. Photo de classe en main, la vieille Zastava yougoslave sortie du garage, Djemila, veuve de l’instituteur, et Budimir, ancien directeur de l’école primaire, s’engagent sur les routes d’un pays disparu avec l’espoir de convaincre ceux et celles qu’ils parviendront à retrouver de se réunir à nouveau.
Retour à Višegrad est un voyage amer, qui se tient entre l’ombre portée d’un passé douloureux pour les protagonistes et la lumière ambiguë, celle où se confondent la joie des retrouvailles, la promesse d’un avenir commun et une conscience endeuillée. Car Igor, Mirela, Mladen et les autres savent que leur enfance leur a été volée et qu’ils demeurent les héritier.ere.s inconsolé.e.s d’un monde disparu.
Et si vous voulez découvrir ce film et en discuter avce sa réalisatrice Julie Biro, rdv à 18h dans l’Auditorium du Pôle des langues et civilisations de l’Inalco, dont l’entrée se fait par le 65 rue des Grands Moulins, métro BNF

à 19h, le Bar 61 organise une rencontre avec Kamal Al-Solaylee autour de son livre "Intolérable. Mémoires des extrêmes", paru aux éditions Perspectives Cavalières
"Aden, 1967. L’arrivée au pouvoir des socialistes révolutionnaires marque la fin du protectorat britannique. Pour la grande famille des Al-Solaylee, c’est le début d’un long exil à Beyrouth puis au Caire. Mohamed, ancien magnat de l’immobilier dépossédé de ses biens, tombe dans une dépression qui ne dit pas son nom, tandis que Safia, jadis bergère dans l’Hadramaout, entretient la famille jusqu’au moment du retour, inexorable, dans un Yémen transformé.
Les mémoires de Kamal, dernier de onze enfants, ne retracent pas seulement l’itinéraire d’un jeune homme qui se découvre homosexuel dans un Moyen-Orient en voie de radicalisation, ils évoquent aussi le destin d’une famille restée là-bas, à l’autre extrême. L’étau ne cesse en effet de se resserrer dans ce Yémen postcolonial frappé de plein fouet par la crise du monde arabe, puis par la guerre civile et par la catastrophe humanitaire en cours.
Et si vous voulez discuter de ce livre avec son auteur, Kamal Al-Solaylee, rdv à 19h au Bar 61, c’est au 3 rue de l’Oise, métro Crimée

à partir de 19h aussi, le Cinéma l’ECRAN propose un HOMMAGE À JEAN-LUC GODARD en projetant ses films jusqu’au 7 novembre
Si le cinéma est un art relativement jeune, il est certain que son histoire sera irrémédiablement marquée par l’empreinte de Jean-Luc Godard. Le cinéaste franco-suisse qui est décédé le 13 septembre dernier à 91 ans, fut aussi l’un des premiers grands réalisateurs à venir au jeune cinéma L’Écran de Saint Denis, alors à côté du Théâtre Gerard Philipe. C’était pour la présentation de son film : "Je vous salue Marie". Aussi, le cinéma l’Ecran veut lui rendre hommage, et propose à partir d’aujourd’hui une rétrospective de ses films.
Au programme ce soir, il y aura à 19h la projection de son premier film « À bout de souffle », film emblématique de la nouvelle vague ; suivi à 20h45, de la projection de son dernier film « Le livre d’image », un film sous forme de collage encore inédit en salles.
Et si vous voulez voir ou revoir ces films de Godard, rdv à partir de 19h au cinéma l’Ecran qui se trouve passage de l’aqueduc à Saint-Denis, juste à la sortie du métro basilique

à 19h30, l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) et le mk2 reprennent leur cycle « Sciences sociales et cinéma », un cycle qui propose chaque mois de découvrir une œuvre cinématographique, suivie d’une discussion avec une chercheuse ou un chercheur afin de décrypter l’actualité avec un regard critique et décalé. Et pour cette sixième édition du cycle, il s’agira d’interroger les représentations cinématographiques des « Frontières »
La notion de « frontières » n’est pas seulement un marqueur géographique, elle représente une séparation entre différentes communautés, un passage aussi entre des mondes possibles, des époques, des paradigmes. Frontière de genre, de classe sociale, d’aires géographiques, ces lignes de démarcation dessinent les fractures de notre monde contemporain.
Pour cette première séance du cycle de cette année, il y aura ce soir, la projection de "Atlantique" réalisé par Mati Diop.
De jeunes ouvriers d’une banlieue populaire près de Dakar, Thiaroye, fatigués de travailler à la construction d’une tour futuriste nommée Atlantique sans que leur riche patron leur verse de salaire, décident de quitter leur pays en embarquant sur l’océan Atlantique. Ada, qui doit bientôt se marier avec Omar, immigré régulier en Italie (neuf mois par an), est amoureuse de Souleiman. Tous deux doivent se retrouver ce soir-là, avec les autres garçons et filles, dans une boîte de nuit de bord de mer. Souleiman ne réussit pas à lui annoncer son départ et disparait de la ville sans donner de nouvelles. Une forte tempête balaie l’océan et la côte. Lors de la cérémonie de mariage, le futur lit nuptial brûle, laissant l’assemblée stupéfaite. L’enquête est confiée au jeune inspecteur Issa, qui rapidement découvre qu’une participante à la fête aurait aperçu Souleiman. Suivant son instinct, il interroge Ada et la suit. Dans le même temps, des événements étranges commencent à se produire dans l’entourage du promoteur immobilier qui reçoit les visites nocturnes de « revenants », principalement féminins, venus lui réclamer les salaires dus.
Et si vous voulez découvrir ce film et en discuter avec Caroline Callard, de l’EHESS, Rdv à 19h30 au MK2 bibliothèque qui se trouve au 128 avenue de France, métro BNF

MUSIQUE : Horachek - Gosses de Panam