Agenda 29 septembre

jeudi 29 septembre 2022
par  Rosa

Et on commence avec un communiqué de presse du collectif la Chapelle Debout.

« Occupation d’un bâtiment de la préfecture de la région IDF (siège de la DRAC)
Ce mardi 27 septembre un huissier est venu nous informer que l’expulsion de l’Ambassade des immigrés était imminente. Nous avons été surpris d’apprendre qu’elle avait été planifiée sans solutions de relogement pour les habitant.e.s malgré les négociations en cours avec la préfecture de région et ses sous-préfets Cécile Guilhem et Christophe Aumônier ainsi qu’avec le cabinet de Ian Brossat, en charge du logement et de la protection des réfugiés à la mairie de Paris.
Face au silence de la préfecture de région et pour ne plus avoir à attendre des solutions de relogement pérennes, nous avons décidé d’occuper le siège de la DRAC, au 47 rue Le Peletier.
L’occupation a été organisée par les habitants de l’Ambassade des immigrés, ainsi que des immigrés à la rue, les membres du collectif la Chapelle Debout et des personnes solidaires.
L’occupation avait pour but de négocier avec des responsables de la préfecture de région, à laquelle la DRAC est subordonnée, afin d’obtenir des solutions pérennes de logement pour les habitants de l’Ambassade des immigrés et tous les immigrés à la rue.
Parmi la centaine de participants, de nombreuses nationalités étaient représentées : soudanais, afghans, mauritaniens, somaliens, érythréens…Tous ont scandé le slogan iranien « pain, travail, liberté ! » et ont réclamé des conditions de vie décentes, l’égalité de traitement avec les réfugiés ukrainiens et la fin des tortures administratives.
Malgré le fait que l’action soit pacifique, la sortie du bâtiment rue Le Peletier a eu tôt fait d’être nassée par les policiers de la BRAV-M, ainsi que 6 camions de CRS.
Après 2h30 d’occupation, un rendez-vous avec le cabinet de préfet de région Marc Guillaume a été confirmé pour 14h30 ce jeudi 29 septembre. Les militants ont alors quitté les lieux dans le calme pour rejoindre l’Ambassade des immigrés, où les députés Louis Boyard et Danielle Simonnet sont venus témoigner de leur soutien aux immigrés en lutte.
Nous constatons qu’aujourd’hui pour obtenir un rendez-vous avec la préfecture il n’y a qu’une solution : occuper ses bâtiments.
Les promesses n’engageant que ceux qui y croient, nous nous tenons prêts à nous mobiliser à nouveau si la préfecture choisit de laisser les personnes à la rue en Ile-de-France sans solutions pérennes. Nous continuerons aussi à nous mobiliser contre la mairie de Paris dont le slogan « Paris ville refuge » n’est qu’une façade pleine de promesses sans lendemain.
Seule la lutte paie ! Papiers et logements pour tous ! Liberté de circulation et d’installation ! »

De midi à 14h, les midis de la cantine syrienne de Montreuil reprennent.
Cette cantine populaire est un lieu de solidarité et de rencontre où le collectif et les volontaires préparent des plats gastronomiques syriens aux habitant.e.s du quartier. Les repas sont hebdomadaires et à prix libres ou gratuits pour un modèle alternatif au salariat et à la hiérarchie. La cantine est aussi le lieu pour partager récits et expériences autour de la Syrie. En effet, pour le collectif, « la situation en Syrie, incompréhensible pour beaucoup de personnes, sinon oubliée, a trop souvent été traitée sous un prisme victimaire ou bêtement géopolitique. »
Rendez-vous donc à la cantine de Montreuil, au 57 rue Étienne Marcel
à Montreuil, métro Croix de Chavaux.

Tous les jours à 12h et à 16 h l’association la table ouverte propose une distribution de repas.
Et c’est tous les jours à 12h et à 16h au 4 rue des Poissonniers, métro Barbès-Rochechouart.
À 12h30, SUD 78 et Solidaires 78 prévoit un repas partagé à la librairie La Nouvelle Réserve de Limay dans le cadre de la grève interprofessionnelle d’aujourd’hui.
Toujours à la librairie, à 14h un atelier pour mieux comprendre les fiches de paie et les salaires.
Solidaires revendique :
• un SMIC à 1 700 euros net
• une réelle revalorisation du point d’indice dans la fonction publique
• l’égalité salariale et la revalorisation des métiers les plus féminisés
• des augmentations de salaires, pensions, minima sociaux de 400 euros
• un écart de salaires de 1 à 5 (entre les plus bas et plus hauts salaires dans les entreprises, administrations)
• le RSA pour les moins de 25 ans
• la retraite à 60 ans max avec 37,5 annuités
• l’arrêt de la casse des services publics
Rdv donc à la Librairie La Nouvelle Réserve, au 5 Rue du Maréchal Foch, à Limay, RER A Pont de Limay.

Et à 14h, le départ de la grève interprofessionnelles pour les salaires, les pensions, les bourses d’études, les minima sociaux se fera à Denfert Rochereau.
Cette journée de grève a été appelée par la CGT et Solidaires dès le début de l’été. L’appel à la grève porte demande notamment smic à 1800 ou 2000 €, semaine de 32h, augmentation du RSA et des minimas sociaux...) dans un contexte où l’inflation s’envole fortement et après une suite de catastrophes climatiques directement produites par le système capitaliste. De nombreuses grèves, en France, en Europe ou dans le monde, ont éclaté justement ces derniers mois dans le sillage de l’inflation, en particulier dans le secteur de la logistique et du commerce. La suite de cette journée de grève devrait se décider dans les AG, les appels à la grève se multiplient dans de nombreux secteurs, y compris dans le privé (Total - en grève pour 3 jours depuis le 27, ExxonMobil, Amazon, Carrefour, boîtes de l’informatique...).

Aujourd’hui encore, le collectif non à la ligne 18 poursuit sa semaine du low-tech : plusieurs jours de rencontres pour réfléchir et pratiquer de nouveaux modèles de société intégrant les exigences de durabilité forte et de résilience collective, que ce soit dans le numérique, ou la construction d’éolienne, cabane en palette, etc...
Si vous voulez retrouver le programme complet de cette semaine du Low-tech qui se tient jusqu’ au 30 septembre, à Zaclay, rdv sur le lien sur le site de l’agenda : : Semaine low tech II – Non à la ligne 18
et rdv donc à Zaclay, c’est sur la Route de Trappes à Villiers-le-Bâcle.

Jusqu’à 16h, l’UNEF-Tacle de Nanterre ouvre sa permanence pour accompagner les jeunes REFUSÉ·E EN LICENCE, EN MASTER
et si vous voulez vous rendre à la permanence, elle est ouverte du lundi au vendredi de 9h à 16h sur le site de la Fac de Nanterre.
A 18h15, la section Sud Education de Sorbonne Université et l’association Réseau Salariat propose un séminaire d’auto-formation sur le salariat révolutionnaire. Il se déroulera tout au long de l’année 2022-2023. Chaque séance est consacrée à une grande notion du programme politique de Réseau Salariat et de son initiateur, le chercheur Bernard Friot.
La séance d’aujourd’hui sera introduite par une conférence inaugurale donnée par le sociologue et économiste Bernard Friot. Intitulée « Ce communisme qui existe déjà », cette conférence doit être suivie d’une discussion avec l’audience.
Le salariat est traditionnellement associé au capitalisme. Or l’hypothèse de Bernard Friot est de le considérer comme un facteur d’émancipation. Il propose ainsi de relire l’histoire du XXe siècle sous ce prisme, en mettant en lumière les acquis sociaux. Selon lui, le salaire émancipe parce qu’il n’est pas la simple marchandisation de la force de travail, selon la définition marxiste du salariat. Au contraire, Bernard Friot définit le salaire moderne, qu’il dit subverti au cours du XXe siècle, comme une réalisation communiste. Il va ainsi à l’encontre du discours dominant capitaliste. C’est donc une forme de réponse aux hésitations des luttes politiques que propose cette conférence, à travers une thèse qui permet de penser une alternative au capitalisme.
Si vous voulez en savoir plus, rendez-vous donc dans la tour 24 du Campus Pierre et Marie Curie. C’est en salle 207, dans le couloir Est, au 2e étage et le campus se trouve à Jussieu, métro Jussieu. Pour contacter la section Sud Education de Sorbonne Université : contact@seminaire-salariat.com

A 18h30, c’est l’association Attac qui organise son rdv mensuel après la manifestation.
Attac France, c’est une association indépendante avec un conseil d’administration élu pour 3 ans, des comités locaux, un collège des fondateurs, un conseil scientifique, des espaces thématiques, un groupe Attac campus pour les jeunes membres (étudiant·e·s ou non) et une équipe salariée.
Tous les derniers jeudis du mois, Attac organise son Aperattac pour pouvoir échanger autour des initiatives et mouvements sociaux.
C’est en mode auberge espagnole à partir de 18h30 à la cafet du CICP. C’est au 21 ter, rue Voltaire Paris dans le 11e, métro Charonne.

À 18h30 aussi à Montreuil, le squat anarcha-féministe de la Baudrière organise son AG hebdo !
Et si vous voulez y participer, rdv à 18h30 au 65bis rue Voltaire à Montreuil, métro Robespierre ; et pour suivre les actu du squat, rdv sur le blog : https://labaudriere.noblogs.org/

De 19h à 20h, la Cité fertile de Pantin propose son atelier hebdo mécanique pour réparer les vélos.
Et si vous avez besoin de réparer votre bécane ou juste besoin de conseil pour l’entretenir, rdv à 19h à La Cité Fertile, 14 Avenue Edouard Vaillant, à Pantin, métro 4 chemins.
À 19h aussi, Un lieu pour respirer poursuit ses apéros discussion hebdo
et si vus voulez y participer c’est à partir de 19h à Un lieu pour respirer, c’est au 15 rue Chassagnolles, aux Lilas, métro mairie des lilas.

À 19h toujours, le collectif contre le passe sécuritaire et son monde totalitaire organise ses assises de la santé.
Ce collectif francilien constitué contre le passe sécuritaire et son monde totalitaire, s’est créé à la fin de l’année 2021 à la suite d’une réunion publique sur le sujet du passeport sanitaire. Ce dernier, et sa suite le passeport vaccinal, ont été les instruments d’une politique liberticide, inégalitaire, sécuritaire et autoritaire, ayant eu pour effet l’application d’un contrôle social renforcé sur la population.
Le collectif s’intéresse d’une part, à l’accroissement du numérique dans notre société et dans nos vies, dont la généralisation se fait à marche forcée, et dont l’utilisation accompagne la politique de destruction des services publics. D’autre part, il s’intéresse aux questions de santé, constatant « avec rage sinon avec amertume », la destruction du soin et la destruction du système de santé publique. C’est en ce sens que le collectif lutte pour la réintégration des personnes suspendues sans salaire ni allocation chômage pendant l’état d’urgence sanitaire.
Ces assises de la santé invitent des usagers, des soignants, des organisations syndicales et des associations de patients. L’objectif pour le collectif : « contribuer à l’organisation d’une mobilisation unitaire massive à même de porter un coup d’arrêt à la destruction planifiée du tissu hospitalier, elle-même liée à celle de la sécurité sociale. »
Rdv donc à 19h, à la Bourse du Travail, au 29 boulevard du Temple, salle Hénaff, métro République.

À 20h, l’association Bi’Cause poursuit ses ApéroTrans hebdo, un rendez-vous hebdo, ouvert à toutes les personnes transidentitaires et leurs proches, pour des échanges conviviaux, des informations.
Et si vous voulez participer à cet apéro-trans avec l’assoc Bi’cause, rdv à 20h au Centre LGBTQI+ Paris IdF, qui se trouve au 63 rue Beaubourg, métro Rambuteau.

À 9h demain, se tiendra le jugement du procès en appel de France Télécom Orange
En juin 2022, le ministère public avait affirmés que les prévenu.e.s avaient mis en place un véritable harcèlement "industriel" et organisé leur impunité en masquant les traces de leurs responsabilités.
Une aggravation des peines a été plaidée. Les condamnations de 2019 devraient être reconduites pour les 6 prévenu.e.s sur 8.
Orange n’ayant pas fait appel, et Olivier Barberot s’étant désisté, le jugement de 2019 est définitif dans sa définition du harcèlement moral institutionnel.
Voici le communiqué du 27 septembre dernier des organisations syndicales et des associations de victimes, ainsi que de leurs avocats :
« Nous sommes conscient.e.s que ce résultat ne pourra pas solder le passé, que les victimes sont légions et qu’elles n’ont pas eu toutes la force de demander réparation ou simplement de témoigner. La crise sanitaire et sociale de France Télécom n’est pas un cas isolé dans le paysage français, tant la financiarisation, avec son cortège de restructurations incessantes, de précarisation et suppressions massives d’emplois, déshumanise le travail, jusqu’à ce qu’il perde son sens et que les salarié.e.s y perdent leur santé et même leur vie. Mais si nous avons souhaité et obtenu une condamnation exemplaire, c’est pour que les dirigeant.e.s d’entreprises tenté.e.s par ces méthodes de management sachent désormais qu’ils et elles ne pourront agir impunément. Ce procès est une étape vers la fin des politiques d’entreprises qui sacrifient leurs salarié.e.s sur l’autel des profits indécents livrés au capitalisme financier Nous attendons la confirmation, voire l’aggravation des condamnations, comme requis par le Ministère Public. Au delà, nous souhaitons que cet arrêt historique débouche sur un travail parlementaire, pour une inscription dans la loi. Il faut reconstruire une démocratie du travail, et rétablir en premier lieu, les CHSCT, ainsi que les CE et les délégués du personnel dans toutes leurs prérogatives. »
Au programme de la journée :
Les syndicats et associations de victimes organise un rdv dès 8 heures au Café des Deux Palais, devant le tribunal.
Suite au prononcé du jugement :
Se tiendra une conférence de presse dans un bistrot proche du palais de justice.
Rdv à partir de 8h au Palais de Justice, sur l’île de la Cité, métro Châtelet.

RDV CULTURELS

A 17h30, le Monte-en-l’air organise une dédicace avec Delphine Perret à l’occasion de la sortie de Björn, une vie bien remplie, la suite des aventures si douces du petit ours...
Après le succès des deux premiers tomes, Björn est de retour pour nous faire encore apprécier les petits détails qui font les grandes joies !

A 18h, la librairie La Brèche organise une rencontre avec Charlotte Puiseux, autrice de De Chair et de fer.
Charlotte Puiseux est militante antivalidiste et anticapitaliste, psychologue et docteure en philosophie.

Elle est spécialiste du mouvement crip qui s’inspire du mouvement queer pour retourner le stigmate autour du handicap. Ce dernier ouvrage vient de paraître aux éditions la Découverte et est sous-titré Vivre et lutter dans une société validiste. En voici un extrait : « Dès l’instant où je suis née, j’ai porté sur moi les marques évidentes du handicap. Ma relégation aux marges de la société s’est alors installée irrémédiablement et il semblait naturel que mon existence se déroule en bas de la hiérarchie des vies humaines.
Mais ce destin tragique n’a rien de naturel : il est écrit par une société qui érige des normes à coups de mesures légales et d’examens médicaux et exclut certains corps, certaines vies. Aller à l’école, travailler, se loger, tomber amoureuse, se déplacer, militer, élever des enfants… Toutes les activités qui font de nous des êtres sociaux sont très difficilement accessibles aux personnes handicapées. Plus que nos corps et nos esprits, ce sont les structures sociales qui entravent nos vies. Dans cet essai autobiographique, je retrace cette histoire de violences et de discriminations dont j’ai hérité et décrypte le système idéologique qui les soutient : le validisme. Mais je raconte aussi que nous, les personnes handicapées, pouvons nous réapproprier cette histoire et faire de nos identités des outils de lutte pour l’émancipation et des sources de fierté.”
Alors si vous voulez rencontre Charotte Puiseux, rdv à la librairie La Brèche
au 27 Rue Taine dans le 12e, métro Daumesnil.

A 18h30, à l’Académie du Climat, l’association Respire propose la deuxième conférence de son cycle sur l’air pollué.
3 enfants sur 4 respirent un air pollué en France. Pourtant, Respire rappelle que ce n’est pas une fatalité : il est possible d’agir ensemble pour garantir un meilleur futur pour nos enfants.
Cette deuxième conférence accueillera donc :
• Fanchon Barbat-Lehmann de l’Alliance des collectivités pour la qualité de l’air. Il interviendra au sujet des actions que peuvent mener les collectivités pour l’amélioration de la qualité de l’air dans les cours de récréation et salles de classe
• Isabelle Momas de La Cohorte de nouveau-nés PARIS présentera l’étude de son collectif
• Enfin Valentin Desfontaines (Réseau Action Climat) : présentera le rapport UNICEF sur les liens entre pollution de l’air et inégalités sociales.
Vous devez vous inscrire sur le site de l’Académie du climat : academieduclimat.paris ou via le lien d’inscription à l’évènement : https://www.eventbrite.fr/.../billets-cycle-conferences...
Alors rdv à Académie du Climat : 2 place Baudoyer – PARIS 4e, métro Hôtel de Ville.

A 18h30, la Régulière organise la rencontre de Zoé Sauvage pour son livre Les fées scientifiques, paru aux éditions Cambourakis.
Zoé Sauvage est une jeune artiste et autrice qui interroge les liens que nous entretenons avec « la nature ».
Après des études universitaires en Ecologie (l’étude des écosystèmes) et Ethologie (comportement animal), elle décide d’amener ces sujets au grand public, grâce à ses peintures, sculptures et projets audiovisuels. Les fées scientifiques est son premier roman graphique. En voici l’histoire :
« En 2037, ce qu’il reste de nos écosystèmes naturels est tant bien que mal conservé dans d’immenses parcs. Zoa, étudiante en biologie, réussit à faire un stage dans l’une de ces réserves et s’aperçoit que ce modèle est loin d’être parfait. Au mépris des règles, elle va s’aventurer toujours plus loin dans le parc et croiser la route de bonnes fées, cinq femmes scientifiques aussi inspirantes qu’attachantes, grâce à qui elle comprend peu à peu que notre rapport au vivant est plus complexe qu’elle ne l’avait imaginé. »
Alors rdv à 18h30 à La Régulière, au 43 Rue Myrha, dans le 18e, arrêt Château Rouge.

A 19h, la librairie El Ghorba mon amour propose une rencontre avec Mohammed Kenri pour La menthe sauvage, paru aux éditions Grevis.
« On en a marre de voir les autres écrire notre histoire, nous sommes mûrs pour l’écrire nous même » écrit-il. Né en Algérie près de Maghnia en 1953, Mohammed Kenzi débarque en France pendant la guerre. En 1960 il y rejoint, avec sa famille, son père devenu ouvrier et parti quelques années auparavant. Dans le bidonville de Nanterre, il voit la terreur se poursuivre par la misère et le racisme. L’intensité de l’écriture répond à celle du quotidien : des violences familiales à l’autorité brutale du père, de l’école buissonnière aux terrains vagues, des luttes étudiantes aux concerts de free jazz. Ce monde, pas si lointain, est celui dans lequel la vie se fraie un chemin malgré l’épaisseur du béton.
Sera présent aussi Victor Collet, auteur de la postface et auteur de "Nanterre, du bidonville à la cité" (Ed. Agone).
Rdv à 19h, la librairie El Ghorba mon amour au 148-152 boulevard des Provinces Françaises à Nanterre, RER A Nanterre Université.

A 19h, la librairie Envie de Lire propose une rencontre avec Alex Mahoudeau et Sébastien Fontenelle autour de l’ouvrage La panique woke : anatomie d’une offensive réactionnaire, parue aux éditions Textuel.
Cet ouvrage se veut une démonstration claire et précise d’Alex Mahoudeau pour mieux comprendre les termes de woke et de wokisme importé des Etats-Unis. Ils ont été vidé de leur sens selon le docteur en sciences politiques, et sont aujourd’hui utilisés pour disqualifier tout un pan du champ militant progressiste. Ce sont donc les mécanismes d’une véritable réaction paniquée, moralisatrice et réactionnaire qu’il entend décortiquer dans cet ouvrage. Sa présentation sera suivie d’une discussion avec Sébastien Fontenelle, journaliste d’investigation et auteur de plusieurs ouvrages.
Alors rdv à 19h, à la librairie Envie de Lire au 16 rue Gabriel Péri, à Ivry-sur-Seine, métro Mairie d’Ivry.

A 19h toujours, les Amarres accueille la soirée de lancement de Komune Média, un média au contenu entièrement vidéo dont l’objectif est de sensibiliser les jeunes aux migrations et de permettre aux personnes de s’exprimer en dehors du prisme de l’exil.
Au programme une table ronde à 20h autour de La construction de récits alternatifs sur les migrations, ses enjeux et limites. Interviendront David Robert, directeur général de l’association Singa France pour l’intégration des réfugiés et des migrant.e.s, Insaf Haddad, étudiante à Sciences Po, Anderson D.Michel, journaliste au Guiti News et Rima Hassan, fondatrice de l’Observatoire Des Camps De Réfugiés. Suivra la présentation du média Komune à 20h, en présence de ses fondatrices Jeanette et Perla.
Rdv donc à partir de 19h aux Amarres, 24 Quai d’Austerlitz 75013 (côté rue et non pas sur les quais de Seine), métro quai de la gare.

MUSIQUE : Coolio – Gangsta’ Paradise