Agenda 15 septembre

jeudi 15 septembre 2022
par  Julie

RDV MILITANTS

Tous les jours à 12h et à 16 h l’association la table ouverte propose une distribution de repas
C’est tous les jours à 12h et à 16h au 4 rue des Poissonniers, métro Barbès-Rochechouart

Pour continuer à mettre la pression sur la Poste et plus largement sur le gouvernement ; et pour soutenir la grève des travailleurs sans papiers de RSI, DPD et Chronopost, Solidaires et Sud PTT ont lancé une campagne pour l’été rythmée par plusieurs manifestations, et aujourd’hui encore une manifestation est prévue pour exiger leur régularisation
Depuis plus de 8 mois en effet, des travailleurs de l’agence d’intérim RSI de Gennevilliers (92), de la plateforme colis DPD du Coudray-Montceaux (91) et de l’agence Chronopost d’Alfortville (94), ces deux dernières entreprises étant des filiales de La Poste, sont en grève pour leur régularisation.
En durcissant toujours plus les conditions de régularisation, en multipliant les contrôles policiers, en maintenant des centaines de milliers de personnes en situation de précarité et de fragilité, l’État les livre, en toute conscience, à l’exploitation la plus brutale. Or ces travailleuses et ces travailleurs fuient, au péril de leur vie, la misère et les guerres qui sont le fruit d’un système néo-colonial dont l’État français est un des piliers. La politique ultra-répressive en matière de séjour des étranger·e·s en France a des conséquences sur les conditions de travail et de salaires.
L’enjeu de la lutte des travailleurs des trois piquets est donc très important !
• ll est important pour leur dignité, l’égalité des droits et pour que justice leur soit rendue.
• Il est important pour l’ensemble des travailleuses et travailleurs sans-papiers dans le pays, dans un contexte où le poids grandissant de l’extrême-droite et son influence sur une large partie du spectre politique fragilisent encore plus leur situation.
• Il est important pour l’ensemble du monde du travail, car quand les droits des plus précarisé·e·s progressent, ce sont les conditions de toutes et tous qui s’améliorent.
À La Poste et ailleurs, la solidarité doit s’exprimer le plus massivement possible, par tous les moyens nécessaires (militants, financiers, politiques…).
C’est dans cette perspective que Solidaires et Sud PTT ont lancé une campagne de soutien cet été ...et aujourd’hui encore à 13h,30 les grévistes sans-papiers organisent une manifestation depuis la Place de la Nation vers la DGEF
Vous pouvez aussi les soutenir financièrement en participant aux caisses de solidarité :
Pour les Chronopost : https://www.cotizup.com/sans-papiers-chrono-alfortvill, ou envoi de chèques à Solidaires 94 ou Sud Poste 94
(Maison des syndicats 11/13 rue des Archives 94010 Créteil Cedex)
Cagnotte en ligne pour les DPD : https://www.cotizup.com/sanspapiersdpd
Pour les RSI : https://lydia-app.com/collect/48135-caisse-de-grave/fr)

Jusqu’à 16h, l’UNEF-Tacle de Nanterre ouvre sa permanence pour accompagner les jeunes REFUSÉ·E EN LICENCE, EN MASTER
et si vous voulez vous rendre à la permanence, elle est ouverte du lundi au vendredi de 9h à 16h sur le site de la Fac de Nanterre

À 18h, Les Amarres proposent un apéro-rencontre avec les bénévoles des rencontres Causons
les rencontres et échanges interculturels Causons permettent l’apprentissage d’une langue, mais surtout la découverte d’une culture dans toutes ses nuances, à travers différents ateliers interactifs ludiques animés par des enseignant.e.s bénévoles
Si vous voulez les rencontrer et éventuellement les rejoindre, rdv pour l’apéro-rencontre causons, c’est à partir de 18h aux Amarres, 24 quai d’Austerlitz, métro Quai de la Gare

À 18h30, l’Assemblée des Blessé-es invite tou-tes ceux-celles qui veulent désarmer l’État à participer à la première réunion publique organisée ce soir à la BDT de paris, une réunion qui introduira le procès populaire de la police, prévu les 13/10 et 13/11, puis le 13/12 en marge du procès judiciaire.
Le 15 septembre 2016, en pleine manifestation contre la loi travail, la vie de Laurent, syndiqué à Sud santé, change violemment de sens. Place de la République ce jour-là, le CRS Alexandre Mathieu dégoupille une grenade à main de désencerclement, alors que personne n’est encerclé. En pleine charge vers une foule éparse, il balance sa grenade dans le visage de Laurent. L’un des dix-huit plot de 10 grammes de plastique projetés à 472 km/h explose littéralement son globe oculaire, lui arrachant définitivement la vue d’un œil. Ce 15 septembre 2016, Laurent était mutilé à vie par ce jet de grenade. Et Les 12-13-14 décembre prochain, le CRS qui l’a mutilé passera aux assises de Paris. L’Assemblée des blessé-e-s prépare le procès de la police qui se jouera dans et surtout hors les murs du palais de justice...
Défendu par l’avocat Liénard, expert en boniments et en indécence, le flic Mathieu a déjà commencé à déployer sa ligne de défense, en adressant un « mot d’excuse » dicté par son conseil. On connaît la stratégie du baveux : présenter son client comme un pauvre bougre, mal éduqué, mal formé (et un petit peu simplet), envoyé au casse-pipe par sa hiérarchie, dépassé et effrayé par une horde sauvage imaginaire. Il disculpera son client en accusant les donneurs d’ordre sans jamais les nommer, sachant pertinemment qu’ils ne seront jamais inquiétés par une juridiction pénale, et jamais désignés nommément par les juridictions administratives. Flic sauvé, État disculpé, et le tour sera joué !
L’Assemblée des blessé.e.s n’est pas dupes, et n’attend rien du spectacle judiciaire, si ce n’est la mise en lumière de la violence hégémonique de l’État et sa dénonciation aux yeux de tou-tes : cet autre procès, qui se tiendra en marge du procès, devrait être celui de la police.
En décembre 2016, tout juste deux mois après la mutilation de Laurent, la mobilisation de l’Assemblée des Blessé-es avait mené à la condamnation à Bobigny des trois policiers qui avaient mutilé au Flash-Ball à Montreuil le 8 juillet 2009.
En décembre 2022, soit six ans plus tard, l’Assemblée des Blessé-es mobilisera autour du procès du policier mutileur Mathieu, signant par là peut-être le dernier acte de ses huit années d’existence, de résistance, et d’accompagnement aux victimes.
Et pour préparer cette mobilisation, l’Assemblée des Blessé-es organise une réunion publique à partir de 18h30 à la Bourse du Travail, salle Petite Congrès, dont l’entrée se fait par le 85 rue Charlot, métro Temple

À 18h30, Les AG de la Baudrière reprennent !
Et si vous voulez participer à l’AG du squat anarcha-féministe trans, PD, Gouine, rdv à 18h30 au 65bis rue Voltaire à Montreuil, métro Robespierre
et si vous voulez suivre les actu du squat, rdv sur le blog : https://labaudriere.noblogs.org/

De 19h à 20h, la Cité fertile de Pantin propose son atelier hebdo mécanique pour réparer les vélos
et si vous avez besoin de réparer votre bécane ou juste besoin de conseil pour l’entretenir, rdv à 19h à La Cité Fertile, 14 Avenue Edouard Vaillant, à Pantin, métro 4 chemins

À 19h aussi, Un lieu pour respirer poursuit ses apéros discussion hebdomadaires.
Si vous voulez y participer c’est à partir de 19h à Un lieu pour respirer, c’est au 15 rue Chassagnolles, aux Lilas, métro mairie des lilas

À partir de 19h, La Quadrature organise une réunion publique au Garage pour discuter de la plainte collective que l’association a initiée contre la Technopolice et pour organiser les actions à venir dans ce cadre (collage d’affiches etc.)
Si vous voulez participer à cette réunion, rdv à 19h au garage, c’est au 115, rue de Ménilmontant, métro Ménilmontant.

À 19h encore, Parinux organise un Apéro Parisien du Libre
Un rdv régulier pour les personnes intéressées par le monde du Libre.
Et si vous voulez y participer, rdv à partir de 19h au Café Titon, 34 Rue Titon, Métro Charonne ou Rue des Boulets

À 19h30, Extinction Rebellion Ile de France/Paris organise une réunion d’accueil des nouvelles militantes et nouveaux militants d’XR
et si vous voulez rencontrer des militant.e.s d’XR Paris IDF, et éventuellement les rejoindre, il faut vous inscrire sur le lien que vous retrouverez sur le site de l’agenda : https://www.eventbrite.fr/.../billets-reunion-daccueil...
puis rdv à 19h30 au centre culturel Les 5 toits, qui se trouve au 51 boulevard Exelmans, Métro Exelmans

À 20h, l’association Bi’Cause reprend ses ApéroTrans hebdo, un rendez-vous hebdo, ouvert à toutes les personnes transidentitaires et leurs proches, pour des échanges conviviaux, des informations ...
Si vous voulez participer à cet apéro-trans avec l’assoc Bi’cause, rdv à 20h au Centre LGBTQI+ Paris IdF, qui se trouve au 63 rue Beaubourg, métro Rambuteau

Demain matin, à 9h au tribunal de Paris c’est le dernier procès en cours lié aux occupations du quartier Sainte Marthe par les militant.e.s écolos l’an dernier
4 personnes vont y être jugées pour violence et rébellion sur Personne dépositaire de l’autorité publique, pour des faits remontant à la soirée « eat the rich » pour la réouverture des bars
et si vous voulez soutenir les 4 militant ;e.s qui passent en audience demain, rdv à 9h demain matin devant le tribunal de Paris ; et à 18h30 demain un apéro sera organisé, sur la place Saint-Marthe, c’est au métro Colonel fabien

Demain matin, à 10h, la CGT Cheminots Paris Austerlitz organise un rassemblement pour dénoncer la suppression de 19 trains quotidiens sur le RER C et la dégradation du service public ferroviaire.
La direction de SNCF Transilien a pris la décision irresponsable de supprimer 19 trains par jour du lundi au vendredi sur le RER C, soit 95 trains chaque semaine à partir du 5 septembre dernier et pour une durée indéfinie !
Le motif invoqué ? Un manque de conducteurs ! Hors la direction SNCF bloque les embauches depuis des mois en prévision d’une baisse de charge probable à la mise en place du train-Tram de Massy Évry en 2024 et répond à la volonté d’économie de la région Île-de-France sur le budget transport. L’objectif non avoué : affaiblir le service public d’aujourd’hui pour justifier la privatisation de demain.
Aussi pour dénoncer cette dégradation du servie public et sensibiliser les usagers, la CGT cheminot organise ce rassemblement demain, Et si vous voulez les soutenir, rdv demain matin à 10h à la gare de Paris Austerlitz.
Pour les soutenir, vous pouvez aussi signer la pétition lancée par la CGT-Cheminots : https://chng.it/64cfVxJT

Enfin, demain à 12h, la cantine des Pyrénées organise une cantine de soutien pour le lancement du TRUCK
Le TRUCK, Transport et Ravitaillement Urbano-Campagnard Kollectif, est un réseau d’entraide contributif sans profit pour la mobilité des personnes et des biens entre la ville et la campagne.
C’est une possibilité concrète de solidarité campagne-campagne et ville-campagne.
C’est d’un coté, des livraisons de productions agricoles biologiques, paysannes ou populaires distribuées à des collectifs ou individus vivant en ville et de l’autre, de la collecte de matériaux et outils (ou autre) avec comme objectif le réemploi, par des collectifs et individus vivant à la campagne.
C’est aussi du covoiturage, un moyen de se déplacer à moindre coût et de sortir de la ville.
Et si vous voulez soutenir le TRUCK, rdv demain midi pour la cantine solidaire à la cantine des pyrénées, c’est au 77 rue de la Mare, métro Pyrénées
Si vous voulez contacter l’équipe du Truck, vous pouvez leur envoyer un mail à :
maildutruck@protonmail.com

RDV CULTURELS

Cet appel à souscription d’abord lancé par l’1consolable, animateur de l’émission Rap au Logis sur FPP, il lance une souscription pour financer son prochain album intitulé : Féral
Le terme féral, conceptualisé notamment par Baptiste Morizot, désigne un animal anciennement domestique retourné à la vie sauvage, comme l’est par exemple Bagheera, panthère anciennement exploitée dans un cirque et qui s’est échappée, dans Le Livre De La Jungle.
Féral, c’est aussi le second volet d’un diptyque qui s’est ouvert il y a deux ans avec Sauvage. Au loup répond la panthère, au blanc le noir, et plutôt que de l’état sauvage retrouvé, il est ici question du processus qui y conduit : celui qui permet à un animal humain ou non-humain de s’arracher à son asservissement et de reprendre sa liberté.
D’un point de vue musical, Féral puise le gros de son inspiration dans la soul des 70’s, mais aussi dans le jazz de la même époque ou encore le rock psychédélique.
Féral paraîtra en novembre 2022 et prendra la forme d’un double album avec pas moins de 25 titres.
Et si vous voulez soutenir l’1consolable pour son prochain album : https://fr.ulule.com/feral-l-1consolable-/?fbclid=IwAR2OQQGkdG6JtHdexrchjZ6GiYx88h_RcpvhIYLgGzMpbBerawsHx4yYOTw

Depuis 9h ce matin, Le Cercle des Chercheurs sur le Moyen-Orient organise une journée d’étude sur le thème « Être chercheur.e sur le Moyen-Orient : mission impossible ? »
L’enquête de terrain constitue aujourd’hui le principal moyen d’accès des chercheuses et chercheurs en sciences sociales aux populations étudiées, aux sources orales et écrites et à l’observation directe des contextes locaux. De ce point de vue, plusieurs générations d’enseignant.e.s-chercheur.e.s, de doctorant.e.s et de postdoctorant.e.s sur le Moyen-Orient en ont fait l’expérience pour alimenter leurs travaux et leurs publications, se heurtant à toutes sortes de difficultés et d’obstacles à la fois communs à l’ensemble de la communauté scientifique, mais aussi plus spécifiques du fait des situations de répression, d’occupation, de conflit ou d’instabilité. Aussi, les terrains moyen-orientaux ont-ils souvent constitué des lieux d’initiation privilégiés à l’enquête en contexte difficile, marquant durablement les esprits et les trajectoires universitaires, affectant les relations avec les populations locales et influençant substantiellement le contenu des productions scientifiques. Sans verser nécessairement dans une fétichisation de ces « terrains à haut risque » et à une héroïsation des chercheur.e.s en sciences sociales travaillant sur des sociétés sous surveillance, il s’agit d’interroger sur un mode réflexif les expériences d’enquête au Moyen-Orient, de prendre la mesure des évolutions actuelles marquées par des tendances de plus en plus répressives (censure, contrôle des activités scientifiques, arrestation, expulsion etc.) et d’esquisser des pistes prospectives pour les années à venir.
Dans cette perspective, le CCMO réunit dans le cadre de cette journée d’étude, des enseignant.e.s-chercheur.e.s issu.e.s de différentes générations et appartenant à diverses disciplines (anthropologie, histoire, géographie, sociologie et science politique), qui ont tou.tes en commun la pratique de l’enquête de terrain comme mode principal de recueil des données et de production d’informations inédites sur et dans les sociétés du Moyen-Orient. Ensemble, ils discuteront de restitutions d’expérience d’enquête, de communications sur des terrains en cours et d’échanges sur les perspectives futures dans des contextes sociopolitiques marqués par des logiques répressives et sécuritaires.
Les discussions reprendront à 14h cet aprem, avec une Table-ronde intitulée : Enquêter sur des sujets sensibles : le cas de la justice ; suivi à 15h d’une Table-ronde consacrée à l’Enquête sur les oppositions et les dissidences ; et à 16h d’une autre Table-ronde consacrée aux Solidarités universitaires face à la répression des pairs
Si vous voulez suivre cette journée d’étude, il faut vous inscrire : https://www.helloasso.com/.../etre-chercheur-e-sur-le...
puis rdv à partir de 14h cet aprem pour la reprise, ce sera au Collège de France, 3 rue d’Ulm, RER Luxembourg ; ou en distanciel via le lien zoom que vous recevrez en vous inscrivant.

À 18h, La Régulière organise une rencontre avec Nora Barbier autour de son livre : Devenir féministe paru aux éditions AVENTURE
Le livre commence comme un film. On place le décor, on introduit le personnage : « Elle, assise à un bureau face à un mur, une paille dans la bouche reliée à une cannette de Redbull, écrivant de ses deux mains ainsi libérées sur un ordinateur portable Asus rose ». Elle s’apprête à taper sur son ordinateur ses réflexions qui forment le corps théorique de l’ouvrage. Sa pensée fait se rencontrer de nombreuses références issues du féminisme matérialiste, de l’École de Francfort, du marxisme et de la théorie queer. L’essai prend alors des allures théâtrales et l’émotion se joint à la pensée avec le personnage du « Chœur », emprunté à la tragédie grecque. Cet ensemble de citoyen.ne.s interpelle, interroge, avec spontanéité et simplicité. Dès le commencement du livre, le Chœur ouvre le dialogue et questionne le personnage, mais également les lecteurices.
Et si vous voulez discuter de cet essai poétique et romanesque avec son autrice, Nora Barbier, rdv à 18h à la librairie la régulière, c’est au 43 rue Myrha, métro Barbès-Rochechouart

À 18h30, Le Monte-en-l’air organise une rencontre avec Xavier Bouyssou pour sa BD Toonzie, paru aux éditions 2024
Toonzie va bientôt mourir. Dans sa luxueuse villa de San Bernardino, Coolifornie, seule une poignée de fidèles entourent encore le gourou déclinant. La mort de leur prophète sera un déchirement mais aussi une célébration car l’humanité toute entière sera alors " toonzifiée " : chacun pourra découvrir son propre Toon et vivre en harmonie avec lui, prouvant au monde que Toonzie avait raison. Pour que la prophétie se réalise, Toonzie doit mourir en paix. Alors que ses derniers disciples essaient d’adoucir la lente agonie du vieil homme, l’agent du fisc Adam Miller, lui, est bien décidé à faire de ses derniers jours un enfer...
Gourou d’un nouveau genre, il produit une synthèse surprenante entre l’héritage de Carl Barks et les découvertes les plus récentes en matière de psychologie cognitive, pour prendre le contrôle des cœurs et des cerveaux.
Et si vous voulez discuter de cette BD avec Xavier Bouyssou, rdv à 18h30 u Monte-en-l’Air, 71 rue de Ménilmontant, métro Ménilmontant

À 19h, la Librairie Les Mots à la Bouche organise une rencontre avec Virginie Despentes autour de son dernier roman joliment intitulé "Cher connard", et paru aux éditions Grasset
et si vous voulez en discuter avec elle, rdv à 19h à la librairie les Mots à la Bouche, c’est au 37 rue Saint-Ambroise, métro Rue Saint-Maur

À 19h30, la librairie la Friche organise une rencontre avec avec Fanny Lopez autour de son dernier livre, À bout de Flux, paru aux éditions Divergences.
Le numérique a un double : l’infrastructure électrique. Le rapport immédiat aux objets connectés (smartphone, ordinateur) invisibilise le continuum infernal d’infrastructures qui se cachent derrière : data centers, câbles sous-marins, réseaux de transmission et de distribution d’électricité. Alors que le numérique accompagne une électrification massive des usages, le système électrique dépend lui-même de plus en plus du numérique pour fonctionner. Pour comprendre ce grand système électrique et imaginer comment le transformer, il nous faut aller au bout des flux, là où se révèle la matérialité des machines et des câbles. L’enjeu est immense : réinventer des liens techniques compatibles avec le vivant , repenser les structures et la gouvernementalité des réseaux pour bâtir d’autres communs techniques.
Et si vous voulez en discuter avec Fanny Lopez, rdv à 19h30 à la librairie la friche, c’est au 36 rue Léon Frot, métro Charonne

À 19h30 aussi, LE PIED À TERRE organise une rencontre avec Éric la Blanche et Camille Besse, autour de leur livre dessiné intitulé : Si les hommes avaient leurs règles paru aux éditions du Lombard
Imaginez un monde où, non contents d’édicter les règles, les hommes les auraient ! Un monde où Dieu aurait décidé de partager la douleur pour laver le péché universel : aux femmes celles de l’enfantement, et aux hommes les menstrues. Alors, la face du monde en aurait-elle été changée ? Les rapports homme-femme inversés ? Hem... Comment vous dire... ? Les hommes seront toujours les hommes. Saigner serait vraisemblablement un motif de fierté, voire un marqueur de virilité... Après tout, célébrer les effusions de sang, ça les connaît !
"Si les hommes avaient leurs règles" propose une déconstruction étonnante et amusante des interdits liés au cycle menstruel, en revisitant dans la joie et la bonne humeur quelques grands moments de l’histoire du monde.
Et si vous voulez en discuter avec Camille Besse et ERIC LA BLANCHE, rdv à 19h30 au Pied-a-terre, c’est au 9 rue Custine, métro Marcadet

À 19h30 toujours, les Éditions Libertalia organisent une rencontre avec Lola Miesseroff autour de son livre Davaï, une lignée d’insoumises russes, juives et apatrides, paru aux éditions Libertalia
« Si on ne naît pas femme libre, on peut le devenir, mais c’est beaucoup plus facile quand on nous a tracé le chemin. »
C’est à cette conclusion qu’arrive Lola Miesseroff au terme d’un récit où, des rives de la majestueuse Néva baignant Saint-Pétersbourg à la modeste Huveaune qui se faufile jusqu’à la côte marseillaise, en passant par Riga, Berlin et Paris, elle suit le cours de sa lignée maternelle du XIXe siècle à nos jours.
Des femmes qui ont bataillé contre le régime tsariste, vécu les trois révolutions russes, dû fuir le bolchévisme, connu les grèves du front populaire, la guerre, Mai 68, triché avec l’état civil et la loi, pratiqué « le nudisme révolutionnaire » et milité pour la liberté d’aimer, de procréer et de mourir à sa guise. Une lignée d’insoumises russes, juives et apatrides mais d’abord citoyennes du monde, tour à tour frondeuses, révolutionnaires, résistantes, féministes, amantes libres, épouses courageuses, cheffes de tribu généreuses et altruistes mais aussi de sacrées emmerdeuses.
Et si vous voulez discuter avec Lola Miesserroff de son dernier bouquin et chanter et danser parce que les fêtes de sortie de livres de Lola sont toujours un grand moment festif et de camaraderie, et qu’il y aura ce soir la chanteuse Bielka pour mettre l’ambiance, rdv à 19h30 aux éditions Libertalia, 12 rue Marcelin berthelot, à Montreuil

À 20h ce soir le cinéma Majestic inaugure son cycle Tonnerre, Salles obscures, Éclairages féministes, avec la projection en avant première du film Riposte féministe de Marie Perennès et Simon Depardon, en présence des réalisateur.trices
Élise à Brest, Alexia à Saint-Etienne, Cécile à Compiègne ou encore Jill à Marseille : elles sont des milliers de jeunes femmes à dénoncer les violences sexistes, le harcèlement de rue et les remarques machistes qu’elles subissent au quotidien. La nuit, armées de feuilles blanches et de peinture noire, elles collent des messages de soutien aux victimes et des slogans contre les féminicides. Certaines sont féministes de longue date, d’autres n’ont jamais milité, mais toutes se révoltent contre ces violences qui ont trop souvent bouleversé leurs vies. Le sexisme est partout, elles aussi !
Et si vous voulez découvrir ce film en avant-première et en discuter avec ses réalisateurices, Marie Perennès et Simon Depardon, et Bibia Pavard, spécialisée en histoire contemporaine et en histoire des femmes et du genre, rdv à 20h au Cinéma Majestic bastille, c’est au 4 bvd Richard Lenoir, métro Bastille

À 20h aussi ce soir, le ciné Saint André des Arts propose une projection exceptionnelle du film L’énergie positive des dieux de Laetitia Møller, suivie d’une rencontre avec la réalisatrice et Christophe L’Huillier, protagoniste du film
Leur musique est une déferlante de rock électrique. Leurs textes assènent une poésie sauvage. Accompagnés de quatre musiciens, Stanislas, Yohann, Aurélien et Kevin sont les chanteurs du groupe Astéréotypie. Issus d’un institut médico-éducatif accueillant de jeunes autistes, ils dévoilent sur scène leurs univers détonants, encouragés par Christophe, un éducateur plus passionné d’art brut que de techniques éducatives. Leur aventure collective est un cri de liberté.
Et si vous voulez découvrir ce film et e discuter avce la réalisatrice et le protagoniste du film, rdv à 20h au ciné St-André-des-Arts, c’est au 30 de la rue St-André-des-Arts, métro Saint-Michel

À 20h toujours ce soir, le Théâtre de la Tempête propose une représentation de la pièce : VANIA/VANIA ou le démon de la destruction, mise en scène par Clément Poirée d’après Anton Tchekhov
Furieux, Vania entre pistolet au poing. Il tire plusieurs fois sur son beau-frère et le rate. Même scène dix ans plus tôt : furieux, Vania entre pistolet au poing et se met une balle dans la tête… Tchekhov a écrit deux versions d’une même histoire. Une famille – un monde – se consume, se laisse dévorer par le démon de la destruction. La première, Le Génie des bois, est une comédie lyrique, l’amour et la combativité triomphent ; Oncle Vania est un drame sans espoir. Quel écart irréconciliable ! Que de mystères ouvrent ces variations ! En les confrontant se révèle une troisième histoire. Celle des mouvements intimes de l’âme de son auteur. Pour mettre en jeu ce cheminement, oublions Tchekhov. Imaginons un couple de scénaristes qui s’isolent pour écrire « Vania ». Ils se complètent, se contredisent, réécrivent certaines scènes. L’imagination gagne, les murs s’écartent. Les personnages prennent corps sous nos yeux. Tant bien que mal, l’écriture avance jusqu’au point de rupture : Vania doit-il mourir ? Faut-il un sacrifice pour secouer ce monde ou est-il déjà trop tard ? Les divergences sont trop fortes, chacun écrira sa fin. Vertige insondable de l’écriture au cœur de cette nouvelle création, rêve d’une théâtralité ludique pour mieux célébrer les pouvoirs de l’imagination.
Et si vous voulez découvrir cette pièce, rdv à 20h au théâtre de la tempête, c’est à la Cartoucherie, Route du Champ de Manœuvre, Métro Château de Vincennes

À 20h30, La Parole errante demain propose une représentation du spectacle Co-Errance, un Spectacle mêlant, vidéo, théâtre, musique en quadriphonie et en live.
Il s’agit d’un parcours, questionnant les constructions de nos identités, leurs déterminismes, mécaniques, leurs zones de choix et non-choix. Un personnage femmes, en dessin animé, en créature-marionnette et en corps humain, en prise avec les différentes échelles de consciences de ces enjeux individuels et collectifs, sera le fil conducteur de ce parcours.
Et si vous voulez découvrir ce spectacle, rdv à 20h30 à la parole errante, c’est au 9 rue François Debergue, à Montreuil, métro Croix de Chavaux.

À 20h30 aussi, Le Cinéma Le Méliès propose une projection spéciale en avant-première du film Nos frangins de Rachid Bouchareb, en présence du réalisateur et de ses acteurs montreuillois, Reda Kateb et Samir Guesmi
La nuit du 5 au 6 décembre 1986, Malik Oussekine est mort à la suite d’une intervention de la police, alors que Paris était secoué par des manifestations estudiantines contre une nouvelle réforme de l’éducation. Le ministère de l’intérieur est d’autant plus enclin à étouffer cette affaire, qu’un autre français d’origine algérienne a été tué la même nuit par un officier de police.
Le film est resserré, sur quelques jours et met en parallèle le destin de Malik Oussekine avec celui de Abdel Benyahia, autre gamin tué par un officier (ivre et hors-service), symbole d’une période où la couleur de peau valait preuve de culpabilité, quand bien même aucun de leurs faits et gestes n’était répréhensible.
Et si vous voulez découvrir ce film en avant-première et en discuter avec son réalisateur, et deux des acteurs, rdv à 20h30 au Cinéma Le Méliès, 12 place Jean Jaurès, à Montreuil, Métro Mairie de Montreuil.

MUSIQUE : N1YAH - Queen of the South