Agenda FPP 29 juin

mercredi 29 juin 2022
par  Julie

RDV MILITANT

AGENDA.29.06.22.

depuis 10h ce matin, le Réseau éducation sans frontière organise un Rassemblement "Contre l’expulsion d’une mère d’enfants scolarisés à Nanterre : solidarité !"
Après l’expulsion d’une mère péruvienne de 3 enfants, le préfet des Hauts de Seine persiste : il enferme une mère roumaine de 7 enfants dont 5 nés en France et scolarisés, sur la base d’un arrêté d’expulsion, véritable florilège des stéréotypes anti-roms.
Mme Radulescu, de nationalité roumaine, est arrivée en France en 2013 avec son conjoint et ses deux enfants. Ils ont aujourd’hui sept enfants scolarisés à l’école Elsa Triolet à Nanterre.
Après avoir été hébergés par le 115, pendant 7 ans, ils ont été remis à la rue avec leurs enfants. Depuis août 2021 ils avaient enfin trouvé un « lieu » à Nanterre pour poser leurs bagages et donner un cadre sécurisant à leurs enfants.
Mais le 13 juin dernier, Mme Radulescu a été interpellée chez elle pour des faits qui lui ont été abusivement imputés.
Au commissariat de police, sans recourir à un traducteur et en arguant de la confiance qu’elle devait avoir en la police, on lui a fait signer une Obligation de Quitter le Territoire Français assortie d’une Interdiction de Retour sur le Territoire Français d’un an. Puis elle a été conduite au centre de rétention du Mesnil- Amelot où elle est en attente d’être expulsée.
Mme Radulescu est arrivée en France avec le père de ses sept enfants mais la préfecture prétend qu’elle ne peut justifier de la stabilité, l’intensité et la pérennité de sa vie commune avec son conjoint. La préfecture prétend aussi qu’elle ne peut participer à l’entretien et à l’éducation de ses enfants alors que l’équipe enseignante et toutes les personnes qui la côtoient affirment le contraire.
La préfecture prétend encore qu’elle n’est pas démunie d’attaches personnelles et familiales en Roumanie alors que toute sa famille est en France.
aussi pour exiger l’annulation de toute la procédure d’expulsion à l’encontre de Madame Radulescu, à savoir sa libération, l’annulation de son OQTF et sa régularisation, le Réseau éducation sans frontière organise ce rassemblement depuis 10h ce matin, devant la Préfecture qui se trouve au 167-177 avenue Joliot-Curie à Nanterre
et si vous voulez la soutenir, vous pouvez aussi signer la pétition : https://reseau-resf.fr/Le-Prefet-des-Hauts-de-Seine-signe-l-expulsion-d-une-mere-de-famille-de-7

depuis 11h30, la CGT organise un Rassemblement "Parce qu’ils sont irremplaçables, étendons les droits des travailleurs sans papiers !"
A travers les luttes qu’ils mènent les travailleuses et travailleurs sans-papiers ont prouvé leur rôle irremplaçable pour l’ensemble de la société. En dépit de la surexploitation dont ils et elles sont victimes, Le poids inquiétant de l’extrême-droite et le refus du gouvernement d’avancer sur le sujet n’ont pas permis que les questions concrètes du droit des étrangers et particulièrement celles relatives aux travailleurs sans papiers, soient portées au cœur du débat politique.
Il appartient désormais aux travailleurs sans-papiers, à leurs organisations syndicales et en l’espèce à la CGT, de mener le combat pour leur régularisation.
Il faut prendre aux mots l’administration et l’inviter à un « choc de simplification », consistant à enclencher la régularisation sur simple présentation d’un contrat de travail ou de feuilles de paie ou d’autres preuves de travail (constat de l’inspection du travail, factures pour les livreurs à deux roues), à l’instar de la règle qui prévalait avant 1973. Au-delà de la seule et dérogatoire admission exceptionnelle au séjour, c’est la reconnaissance pleine du droit au séjour des travailleurs sans papiers, qu’il faut gagner, et en finir avec le « bon vouloir » des préfectures mais aussi des employeurs.
L’urgence aujourd’hui est de simplifier et généraliser l’ensemble des dispositions relatives au droit à exercer une activité professionnelle corrélée au séjour. A l’issue de certains conflits, à l’instar de ceux qui ont traversé le secteur de la collecte des déchets, l’administration a judicieusement opté pour l’établissement de titres "Vie Privée et Familiale". Pourquoi ne pas généraliser une si pertinente décision ?
Enfin et c’est un point central pour la CGT, il faut mettre en garde l’administration sur la poursuite de la dématérialisation des démarches administratives qui font obstacle à l’accès aux procédures de régularisation.
Ainsi, la CGT souligne l’importance de l’accueil physique en préfecture, il en va du principe d’égalité au fondement des services publics.
De nouvelles négociations visant à desserrer l’étau de l’admission exceptionnelle au séjour doivent s’ouvrir pour faire valoir le droit au séjour des travailleurs et travailleuses étrangers ou étrangères, et pour cela, la CGT organise ce rassemblement depuis 11h30 ce matin, devant la DGEF qui se trouve au 18-20 rue des Pyrénées, métro Porte de Vincennes

entre 12h et 14h, la cantine solidaire à prix libre de la Flèche d’Or est ouverte ! !
Et c’est au 102 bis rue de Bagnolet, métro Alexandre Dumas

de 12h30 à 14h30, c’est la cantine des GJ de Montreuil qui sera ouverte
et c’est de 12h30 à 14h30 à l’Aeri, c’est au 57 rue Étienne Marcel, à Montreuil, métro Croix de Chavaux

à 12h30, alors que se tient l’audience de réponse de la Cour aux demandes des procureurs et avocats pour les asilés italiens, un rassemblement est organisé devant le Palais de Justice
le rdv est donné à 12h30, à la cour d’appel de Paris, au 10 bvd du palais, métro cité

La friche de l’assoc landyKandy et la recyclerie du Landy Kandy rouvrent tous les mercredis après-midis de 14h30 à 17h30
et si vous voulez y aller c’est au 3 rue du landy à la Plaine-St-denis

de 16h à 20h, l’association Astérya ouvre sa permanence hebdo envie d’agir
L’association Astérya conseille et oriente les personnes qui souhaitent contribuer à rendre notre société plus solidaire, écologique et démocratique ; et vous aide à trouver LA manière d’agir qui vous correspond : rejoindre un mouvement citoyen ou une association, adhérer à une coopérative, porter une initiative dans sa ville ou son quartier…
Et si vous voulez vous rendre à la perm envie d’agir de l’assoc astérya, rdv de 16h à 20h au 31-33 rue du Nord, métro Simplon

à 16h, le Comité de résidents des foyers de Boulogne Billancourt, avec le soutien du Copaf et du Droit au Logement, organise un rassemblement de SOUTIEN AUX RÉSIDENTS DES FOYERS DE BOULOGNE BILLANCOURT pour protester contre LA POLITIQUE D’EXPULSIONS ET D’ENCASERNEMENT D’ADOMA !
Au mois de mai, 119 résidents ont été assignés devant le tribunal et vont certainement être condamnés à être expulsés pour ne pas avoir payé une dette, résultat d’une grève de loyers contre l’ancien gestionnaire COALLIA et qu’ADOMA a racheté pour 1 euro symbolique.
La grève a été déclenchée au mois de mai 2016. 444 résidents en tout sont concernés, répartis entre les deux sites du foyer de Boulogne.
Après plus d’un an de négociations devant amener à des travaux de mise aux normes du bâtiment et une rénovation de la cuisine collective du foyer, les forces de police et le personnel de COALLIA sont intervenus brutalement le 24 mai 2016, sans préavis, pour fermer la cuisine et placer les cuisinières en garde à vue.
Les résidents se sont mis en grève de loyers tout de suite pour dénoncer les conditions de vie détestables dans le foyer, pour réclamer la réouverture de leur cuisine et le départ du gérant. Ils ont organisé des rassemblements au mois de mai devant le siège de COALLIA et à la fin du mois de septembre devant la mairie de Boulogne...mais le maire de Boulogne n’a pas daigné les recevoir.
Depuis plusieurs années, le foyer est en attente d’un projet de réhabilitation qui ne vient pas. Le quartier, à côté des anciennes usines de Renault Billancourt, se construit et se densifie, mais avec des logements destinés aux riches.
De l’époque où il s’agissait d’une zone industrielle, personne ne pensait que d’y loger des travailleurs immigrés était anormal. Aujourd’hui, avec le changement de peuplement du quartier, la présence du foyer devient un problème provoquant des tensions.
Dans la nuit du 15 décembre 2016, un incendie criminel a provoqué la mort d’un habitant, plusieurs blessés et des dégâts importants. Les personnes à l’origine de ce drame n’ont jamais été identifiées ou arrêtées.
Depuis le ler avril 2018, COALLIA, en difficultés financières, et Antin Résidences, le propriétaire, ont cédé la gestion et vendu le foyer, y compris ses dettes, à ADOMA. Pendant deux ans, ADOMA n’en a rien fait, mais aujourd’hui elle réclame leur paiement. Les résidents refusent. D’une part parce que les travaux n’ont pas été menés au bout, les conditions de vie restent inacceptables et leur cuisine collective n’a jamais été ré-ouverte. Ensuite, parce qu’ils estiment que leur différend ne concerne pas ADOMA.
Derrière ces procédures, derrière l’échec de la tentative de médiation, il y a le risque d’un projet visant à éliminer tout simplement les bâtiments et d’expulser en masse leurs résidents. Cela constituerait un programme de purification ethnique et sociale d’un quartier destiné à s’enrichir sans aucun espace pour la mixité.
Le programme de réhabilitation des anciens foyers de migrants touche à sa fin. Il est de plus en plus clair que le but de ce « plan de traitement » est, et a été, de saisir le prétexte du manque chronique d’entretien et réparation des anciens bâtiments pour :
 chasser une bonne partie de la population immigrée du bâtiment et par ricochet du territoire,
 pousser ceux qui restent à dépenser de plus en plus de leur revenu en France, couper la possibilité d’aider la famille et de participer à la modernisation du village en Afrique.
 réduire à néant la vie sociale des résidents en éliminant les espaces collectifs, soumettre les résidents à un contrôle autoritaire et invasif qui anéantit le rôle des foyers comme lieux de la vie culturelle des travailleurs immigrés africains et maghrébins, comme lieu d’accueil et d’intégration pour les nouveaux venus.
ADOMA, avec une chiffre d’affaires de 450 millions d’euros en 2020, a largement les moyens de mettre en œuvre une autre politique, d’écouter ses comités de résidents et d’adapter ses projets de bâti et de règlement aux désirs et aux modes de vie de ses résidents. Son refus est l’expression de la volonté politique de l’élite française – libérale, capitaliste, raciste et colonialiste.
C’est pour protester contre l’ensemble de cette politique, et notamment contre les menaces d’expulsions et le refus de négocier qui pèse sur le foyer de Boulogne Billancourt, que les résidents et leurs délégués appellent à un rassemblement devant le siège d’ADOMA-CDC ; et si vous voulez les soutenir, le rdv est donné à 16h devant le Siège Social d’ADOMA-CDC-HABITAT, au 33 ave Pierre-Mendès France, métro Quai de la Gare ou Gare d’Austerlitz

comme hier, à 17h, le Collectif Paris 20ème Solidaire avec tous les migrants, les Collectifs de Sans-Papiers de la région parisienne et la Marche des solidarités organisent un rassemblement devant l’Assemblée nationale Contre le racisme et le fascisme, pour l’égalité des droits et la justice sociale
Alors que Le Conseil d’État vient de condamner la politique du ministère de l’intérieur qui empêche les sans-papiers de pouvoir déposer leurs dossiers en préfecture en annulant les textes imposant la dématérialisation des démarches qui concernent les titres de séjour. Les organisations exigent : l’application de cette décision dans toutes les préfectures et l’ouverture de guichets permettant aux collectifs de sans-papiers et aux associations de déposer collectivement des dossiers de régularisation.
Plus généralement, elles exigent une politique d’accueil des migrant·e·s, quelle que soit leur nationalité et la régularisation de tou·te·s les sans-papiers. Les mesures, totalement justifiées, mises en place pour les réfugié·e·s ukrainien·ne·s montrent qu’il n’y a pas de problème de moyens. Ces mesures doivent s’appliquer à toutes et à tous, sans discrimination raciste.
Elles exigent aussi la fin des politiques qui considèrent les populations des quartiers populaires, les immigré·e·s, les musulman·e·s et, de plus en plus, celles et ceux qui revendiquent leurs droits, comme des populations dangereuses qu’il faut surveiller, contrôler et réprimer. La police mutile, la police tue, voilà l’insécurité. Notre sécurité à nous est dans la solidarité et l’égalité des droits.
On est là ! Et on n’attendra pas les bras croisés toutes les manœuvres politiciennes pour continuer des politiques qui mènent au pire.
Et le rdv est donné à 17h devant l’AN sur la place herriot, métro assemblée nationale

à 18h, l’Assemblée des mal logé.e.s de Montreuil organise un rassemblement devant la mairie de Montreuil pour exiger
– 1 arrêté Municipal Contre Toute Les expulsions !
– une baisse des loyers
– et plus de logements sociaux
Et si vous voulez y participer, le rdv est donné à 18h devant la mairie de Montreuil, métro maire de Montreuil

À 18h, le LE RESEAU EUROPEEN SOLIDARITE UKRAINE organise une visio-conférence sur l’UKRAINE
QUATRE MOIS après le début de la GUERRE EN UKRAINE : Où en est la résistance armée et populaire ? Où en sont les sanctions et les livraisons d’armes ? Qu’en est-il de l’Adhésion de l’Ukraine à l’UE ? Quelles sont les revendications de la gauche et des féministes ukrainiennes ?
Si vous voulez en parler avec : Hanna Perekhoda, originaire de Donetsk, doctorante en histoire et sciences politiques à l’Université de Lausanne, activiste du Comité suisse de solidarité avec le peuple ukrainien et avec les opposant.e.s russes à la guerre ; et Stefan Bekier, ancien militant de l’opposition de gauche en Pologne, membre de la commission internationale d’Ensemble ! et de l’équipe d’animation du réseau européen de solidarité, rdv à 18h via : https://us06web.zoom.us/j/87401654692?pwd=b0F5akFacS8xSU1TT2ZmbG9hbGZ1UT09
ID de réunion : 874 0165 4692
Code secret : 972882

à 19h, la coordination IDF du Voyage zapatiste pour la vie, Collectif Paris-Ayotzinapa, le CSIA-Nitassinan et la CNT organisent une soirée de solidarité avec les luttes au Mexique : Voyage pour la vie - La solidarité continue !
Avec au programme : TÉMOIGNAGES - EXPOSITION - PROJECTION - ARTISANAT ZAPATISTE - TABLES DE PRESSE - BUFFET À PRIX LIBRE...
et si vous voulez participer à cette soirée de solidarité, rdv à partir de 19h dans le local de la CNT, au 33 Rue des Vignoles, métro Avron ou Buzenval

demain matin, à partir de 9h, Sciences Po paris et l’Université paris Cité organisent un colloque sur les « Care(s) matérialiste(s) »
ce colloque vise à rendre possible un espace de dialogue et de confrontation entre d’un côté, les différents théorisations féministes du care, de l’autre, les féminismes matérialistes ainsi que les théorisations féministes marxistes de la reproduction sociale.
Ces croisements ne sont pas évidents, les théoriciennes du care ne nouant pas un dialogue fréquent et continu avec ces deux traditions, et ces dernières entendant parfois se distinguer d’elles de manière critique. Pourtant, ces traditions de pensée convergent dans leur diagnostic d’une inégalité structurelle de l’assignation au travail de « production du vivre ensemble ». Le but est alors de s’interroger sur les théorisations différenciées – complémentaires ou conflictuelles – du travail de care, du travail reproductif, du travail domestique, du travail ménager, du travail de la dépendance : leur division à la fois sexuelle, raciale et de classe ; leur appropriation dans un cadre privé ; leur exploitation dans un cadre marchand désormais globalisé ; leurs vécus corporels et psychiques spécifiques.
Au programme demain matin, les discussions commenceront à 10h et s’intéresseront aux valeurs du travail, à la professionnalisation et à la marchandisation du care ; et si vous voulez suivre ce colloque, rdv à partir de 9h demain et toute la journée sur le Campus des Grands Moulins, Salle 580F : Halles aux Farines, entrée par le bâtiment E, 5ème étage ; et l’entrée se fait par le 9/15 Esplanade Pierre Vidal Naquet, métro BNF

demain matin, à partir de 9h aussi, le Centre Arabe de Recherches et d’Etudes Politiques de Paris organise une journée d’étude sur les villes durables au Moyen-Orient et en Afrique du Nord
Du fait de la prégnance de la question écologique partout dans le monde aujourd’hui et des enjeux de développement dans le monde arabe, l’on assiste depuis les années 2000 à l’émergence d’un urbanisme dit “durable” ainsi qu’à l’institutionnalisation du développement urbain durable au Maghreb et au Moyen-Orient.
L’idée selon laquelle la ville devrait être “produite là où elle est nécessaire” connaît une longue histoire dans la pensée occidentale et a conduit à l’émergence du concept hégémonique de développement urbain. La littérature en géographie et en études urbaines est aujourd’hui pleine d’exemples de villes construites dans des zones arides, jugées naturellement inhabitables.
Depuis que le concept du développement urbain durable a été inventé par le rapport "Brundtland" rédigé par les Nations unies en 1987, il s’est peu à peu imposé comme un concept hégémonique dans le sens gramscien du terme. Autrement dit, il a généré le “sens commun”, c’est-à-dire la manière non critique et partiellement inconsciente dont les professionnels de la ville durable ont désormais perçu celle-ci.
Comme pour tout concept hégémonique, cette vision a été portée au-delà des institutions étatiques par certains acteurs de la société civile, comme par les entreprises privées. Ces derniers jouent en effet un rôle important dans la propagation d’idées et d’idéologies qui structurent le sens donné au développement urbain durable, comme les “villes vertes” et les “éco-quartiers” par exemple.
Toutefois, cette conception et représentation de la “ville durable” a favorisé certains acteurs plutôt que d’autres. Très portée par des architectes paysagistes, des entreprises de construction voire, les États eux-mêmes qui y voyaient un moyen pour attirer les investisseurs étrangers ou encore pour affirmer leur autorité politique, le développement urbain durable a perdu son “encastrement écologique”. Autrement dit, sa conception dominante n’a que peu favorisé les approches locales et les savoir-faire existants en matière d’urbanisme écologique.
Si ce constat se veut général, il se vérifie avec acuité dans le monde arabe. La littérature scientifique a en effet au moins pointé trois obstacles au développement urbain durable dans les pays de la région : la monopolisation de ce développement par les États dans le but de relégitimer les régimes en place, la quasi-absence d’une “diplomatie des villes” dans la région susceptible d’inscrire plus fortement les enjeux environnementaux à l’agenda politique, et un éco-activisme éclaté qui ne débouche pas sur des réseaux de pressions forts.
Ainsi, les politiques de développement durable des villes arabes semblent demeurer largement centralisées et dépendantes des organisations non gouvernementales ainsi que de l’aide internationale, un fait qui n’a pas échappé aux critiques qui dénoncent un “impérialisme vert”. En effet, depuis les travaux pionniers de Gilbert Rist sur le “développement” comme croyance occidentale, il n’est plus possible d’omettre le caractère performatif de ces concepts et leurs divers présupposés, comme l’évolutionnisme social, l’individualisme, l’économicisme, etc. Autrement dit, le développement urbain durable – tel qu’il est porté par les organisations internationales et les grands bureaux d’études ou cabinets en conseil et stratégie, tels que McKinsey, connu pour avoir rédigé l’ensemble des “visions plans” des pays du Golfe – traduit une certaine acception du développement qui répond plus souvent à des valeurs occidentales qu’aux valeurs et ambitions des sociétés locales.
Dans ce contexte, cette journée d’étude cherchera à croiser des analyses pour revenir sur l’élasticité du concept de développement urbain durable, son appropriation et son impact sur l’action publique dans les pays de la région du Maghreb-Moyen orient. Au programme de cette journée, les discussions commenceront à 9h demain matin et s’intéresseront à définir la ville durable appliquée au cas du monde arabe , puis une deuxième session de discussions sera consacrée à l’urbanisme durable dans le monde arabe avce un focus sur Amman et sur Casablanca
et si vous voulez suivre cette journée d’étude, rdv à partir de 9h demain matin, dans les locaux du CAREP Paris, 12, rue Raymond Aron, métro Quai de la Gare

demain matin à 10h30, le Lycée Berthelot en Lutte – Pantin et l’intersyndicale 93 organisent un Rassemblement devant le rectorat de Créteil alors qu’un enseignant du lycée Berthelot à Pantin, qui avait été convoqué au rectorat puis au commissariat pour avoir lu une fable lors d’un CA, vient de recevoir une convocation pour aller consulter son dossier dans le cadre d’une procédure disciplinaire.
Le 10 novembre dernier, les enseignant·es du lycée Marcelin Berthelot ont du suivre une formation laïcité imposée par le rectorat. La plupart des enseignant.e.s ayant été choqué·es par son contenu, les membres du conseil d’administration ont écrit une fable en alexandrin relatant ce moment dans le but de dénoncer le fond et la forme de cette formation.
Le 9 décembre dernier, un enseignant a lu cette motion lors du conseil d’administration. A la suite de quoi le proviseur du lycée a décidé de prévenir le rectorat, prétendant que le texte était diffamatoire.
Le 7 janvier, le rectorat convoque par courrier l’enseignant pour un entretien pour « évoquer sa situation professionnelle ». Lors de l’entretien, l’enseignant a pu expliquer, avec le soutien de tous ses collègues, que le texte était un écrit collectif, qu’il n’en était que le rapporteur, en qualité d’élu et non d’enseignant.
Au moins une plainte a été déposée par l’un des deux inspecteurs d’académie - inspecteurs pédagogiques régionaux pour outrage sur une personne chargée d’une mission de service public et diffamation, classée sans suite par le procureur.Les inspecteurs d’académie - inspecteurs pédagogiques régionaux se sont ensuite répandu·es dans la presse réactionnaire qui a produit des articles mensongers et insultants à l’endroit de l’ensemble de la communauté éducative du Lycée Marcelin Berthelot. Le conseil des sages de la laïcité a également publié un communiqué déformant la réalité.
Le 9 juin dernier, soit 6 mois après les faits et la veille de la fin de cours ; l’enseignant vient d’apprendre par courrier recommandé qu’une procédure disciplinaire est lancée à son encontre pour « comportement professionnel inadapté notamment en donnant lecture lors du conseil d’administration et malgré l’opposition du chef d’établissement d’une fable qui faisait un descriptif animalier et déplacé de deux personnels de l’éducation nationale ... ».
Il est inacceptable qu’un enseignant reçoive une sanction dans l’exercice de son mandat de représentant élu alors que la justice a statué sur le fait que la situation n’était pas délictueuse. Une sanction pour une poésie est une atteinte à la liberté d’expression. Il est révoltant que l’Institution refuse de comprendre qu’une fable, fondée sur des métaphores animalières comme il est coutume dans la littérature française, puisse représenter une attaque personnelle envers des membres de l’Éducation nationale.
Aussi, pour le soutenir, le lycée berthelot en lutte et l’intersyndicale, ont organisé un piquet de grève mercredi dernier au lycée ; et demain matin à 10h30 un rassemblement est organisé au Rectorat de Créteil, 4 rue Georges Enesco à Créteil, métro Créteil l’Echat

RDV « CULTURELS
De 18h à 22H30, l’AERI propose son Atelier d’artivisme contre la propagande publicitaire
pour y participer, pas besoin d’être graphiste ou dessinateur, l’atelier est ouvert à toutes et tous et c’est à partir de 18h à l’AERI au 57 rue Étienne Marcel à Montreuil, métro croix de chavaux`

à partir de 18h30, Le Centre culturel Algérien & Hybrid Pulse organisent une soirée exceptionnelle consacrée aux moudjahidate, Ces femmes combattantes algériennes qui ont participé à la lutte de libération nationale
Ces femmes qui se sont engagées en Algérie et en France avec la Fédération de France du FLN ont été trop peu entendues. Alors que plusieurs sont déjà parties, cette soirée spéciale entend leur faire la place qui leur revient dans la mémoire collective, algérienne et française, des luttes de libération. L’occasion aussi de découvrir la prise en charge mémorielle par les générations suivantes, leurs créations et travaux scientifiques sur les conditions politiques d’existence de ces femmes et de leurs résistances.
La soirée se déroulera en trois temps : à partir de 18h30 : la politologue, Karima Ramdani, spécialisée en études de genre parlera des « Résistances des femmes algériennes en situation coloniale », et à partir de 19h il y aura la Projection du documentaire Moudjahidate, des engagements de femmes pour l’Indépendance de l’Algérie, réalisé par Alexandra Dols, suivie d’une discussion avec des moudjahidate d’Algérie et de France, la réalisatrice, et Karima Ramdani.
Et si vous voulez participer à cette soirée spéciale consacrée à la résistance des femmes en Algérie, rdv à partir de 18h30 au Centre culturel algérien 171 Rue de la Croix Nivert, métro Convention

à 19h, Arabia Vox et La Flèche d’Or proposent un ciné-débat autour du film « À Mansourah, tu nous as séparés », suivie d’une discussion avec la réalisatrice, Dorothée-Myriam Kellou
Pendant la guerre d’Algérie, plus de deux millions de personnes ont été déplacées par l’armée française et regroupées dans des camps. Un déracinement documenté, mais largement occulté. De retour à Mansourah, son village natal, Malek collecte avec Dorothée-Myriam, sa fille, une mémoire historique que la plupart des jeunes ignorent, et qui pourtant a été sans précédent dans les bouleversements qu’elle a causés à cette Algérie rurale. Dans le village, fille et père interrogent ce silence intime.
Et si vous voulez voir ou revoir ce film et en discuter avec sa réalisatrice, Dorothée-Myriam Kellou, rdv à 19h à la Flèche d’Or, c’est au 102 bis rue de Bagnolet, métro Porte de Bagnolet

A 19h, à l’occasion de la publication du livre co-dirigé par Thierry Lefebvre et Sebastien Poulain, Les radios locales : histoires, territoires et réseaux, paru chez L’Harmattan/INA, une table ronde autour des radios locales est organisée autour de Marine Beccarelli, Etienne Damome, Nozha Smati, Cécile Morin, Raphaël Dapzol, Philippe Marty, et Pascal Ricaud.
En 1981, la loi autorisait les radios associatives françaises à diffuser leurs émissions en modulation de fréquence après une « bataille ». Quarante années plus tard, près de 640 d’entre elles continuent à émettre quotidiennement, à côté d’autres stations locales, les unes publiques, les autres commerciales.
Fruit du travail de plusieurs spécialistes, cet ouvrage revient sur les origines de ces radios locales. Mais il examine surtout leur devenir, les relations aux territoires - en métropole, d’outre-mer, en Belgique et au Congo - ainsi que leur mise en réseau politique, économique et technique.
Et si vous voulez en discuter avec plusieurs contributeurs et contributrices, il faut vous inscrire en envoyant un mail à : sebastien.poulain@sorbonne-nouvelle.fr ; puis rdv de 19h à 21h à l’ESPACE HARMATTAN, qui se trouve au 21 bis rue des Écoles, métro Pont marie

à 19h aussi, la Commune Image et Mille Plateaux Productions proposent la projection en Avant première du documentaire "Bocage : nos haies communes" réalisé par Arthur Rifflet.
Les haies, l’un des derniers bastions de la biodiversité végétale et animale, forment un paysage typique de l’ouest de la France : le bocage. Soumis aux pressions de l’agriculture intensive et de l’urbanisation massive, le bocage est aujourd’hui menacé et les haies continuent de disparaître en silence… Et si les haies devenaient un bien commun ?
Et si vous voulez découvrir ce film-docu en avant-première, rdv à 19h ce soir à la Commune Image, c’est au 8 rue Godillot, à St-Ouen, métro mairie de St-Ouen

à 19h encore, la salle Jacques Prévert et L’association Le Pré en transition proposent un Ciné-débat sur L’accès à tous à une alimentation de qualité et durable, autour du film "La part des autres" – réalisé par Jean-Baptiste Delpias et Olivier Payage
Ce film pose un regard sur l’appauvrissement tant des producteurs que des consommateurs, et interroge les conditions d’un accès digne pour tous à une alimentation de qualité et durable.
et si vous voulez le voir ou le revoir et discuter de sécurité sociale de l’alimentation avec des membres de l’assoc le Pré en transition, rdv à partir de 19h à la Salle Jacques Prevert qui se trouve au 22 Rue Jules Jacquemin, au Pré-Saint-Gervais, métro Pré-Saint-Gervais

à 19h30, le Monte en l’Air organise une Rencontre avec Sephora hayman et Louise Bzezrowka-Dudek, autour de leur livre #MeTooThéâtre, publié aux éditions Libertalia
Réunies par leur colère et l’injustice structurelle de leur environnement professionnel, elles ont décidé de prendre la parole pour lutter contre les violences sexuelles et sexistes que’elles subissent de manière systémique et ont lancé le #MeTooThéâtre sur les réseaux. Une déferlante de témoignages a ensuite afflué, attestant d’une réalité concrète : elles ne sont pas seules. Elles ne sont pas des cas isolés.
Nous sommes légion à subir et à vouloir dénoncer la sexualisation constante de nos corps, l’écrasante dominance de la présence des hommes aux commandes et en possession des moyens de production...
Les textes fondateurs de #MeTooThéâtre sont rassemblés aujourd’hui dans ce livre dans le but clair d’armer les consciences. Avec la sororité pour fil rouge, ce livre se veut aussi un manifeste pour que plus personne ne puisse dire « on ne savait pas ».
et si vous voulez en discuter avec les autrices, rdv à 19h30 au Monte en l’Air, c’est au 71 rue de Ménilmontant, métro Ménilmontant

à 19h30, la Librairie Le Merle moqueur organise une rencontre avec David Joy autour de son dernier roman Nos vies en flammes, publié aux éditions Sonatine.
Veuf et retraité, Ray Mathis mène une vie solitaire dans sa ferme des Appalaches. Dans cette région frappée par la drogue, la misère sociale et les incendies ravageurs, il contemple les ruines d’une Amérique en train de sombrer. Le jour où un dealer menace la vie de son fils, Ray se dit qu’il est temps de se lever. C’est le début d’un combat contre tout ce qui le révolte. Avec peut-être, au bout du chemin, un nouvel espoir.
Et si vous voulez discuter avec David Jy de son dernier roman, rdv à 19h30 à la librairie le Merle moqueur, c’est au 51 rue de Bagnolet, métro Alexandre Dumas

à 19h30, la Librairie El Ghorba mon amour organise une rencontre avec Sarah Ghoula, autour de son livre Nos silences sont immenses, paru aux éditions Faces Cachées
C’est le destin d’une jeune fille venue au monde sans pleurer mais dont l’existence est comme un grand cri. Le parcours mystique de Zohra prend forme dans un village éloigné d’une Algérie alors occupée. La jeune fille grandit dans l’ombre de ses nombreuses sœurs mais croise un jour le regard d’une guérisseuse qui voit en elle un potentiel infini. Forte de ce pouvoir qu’elle développe, Zohra voit croître sa réputation et les habitants des villages alentours se pressent à sa porte. Différents dilemmes moraux s’offrent alors à elle.
Et si vous voulez discuter avec l’autrice, Sarah Ghoula, de son premier roman sur la transmission, dans la tradition, rdv à 19h30 à la librairie el ghorba mon amour, c’est au 148 bvd des provinces françaises, à Nanterre

à 20h, l’association ASDpro organise un Ciné-débat "Souffrance au travail : on lâche rien !", en présence du réalisateur, Daniel Kupferstein, et des héroïnes du film.
"Harcèlement, maltraitance, perte de sens du travail... conduisent des milliers de salariés à souffrir de leur travail, tomber malades, voir se suicider ! Commence alors un véritable parcours du combattant pour ces victimes ou leurs familles puisse faire reconnaitre ces souffrances en « accident du travail » ou en « maladie professionnelle » et le cas échéant faire condamner au pénal ces employeurs responsables.Au travers de trois situations emblématiques de ces stratégies de déni, ce film montre comment la mobilisation sociale et solidaire permet aux victimes ou à leurs familles de dire : « On ne lâche rien » !"
et si vous voulez voir ce film et en discuter avec son réalisateur, Daniel Kupferstein, et des héroïnes du film, rdv à 20h au Cinéma St André des arts, dans la salle Gît le Coeur, 30 rue St André des Arts, métro St-Michel


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