Agenda FPP 28 juin

mardi 28 juin 2022
par  Julie

RDV MILITANTS

AGENDA.28.06.22.

en ce moment, LES TRAVAILLEURS DE LA PLATEFORME UNIS organisent un rassemblement pour la JOURNÉE D’ACTION INTERNATIONALE DES TRAVAILLEURS DE PLATEFORMES.
Plus de 28 millions de travailleurs en Europe travaillent pour les différentes plateformes en ligne. La plupart d’entre eux sont lourdement exploités avec des revenus bas et sans possibilité d’accès aux droits sociaux. Beaucoup d’entre eux risquent leur vie dans la rue, tandis que les plateformes qui font des milliards de bénéfices refusent de prendre leurs responsabilités d’employeurs.
Les plateformes ne paient pas de cotisations sociales, ne fournissent pas d’assurance maladie, ne respectent pas le droit de prendre une pause. Elles refusent même les droits humains fondamentaux à des millions de travailleurs dans le monde, utilisant impitoyablement la technologie pour précariser les travailleurs.
C’est un algorithme qui impose les courses et les déconnexions des travailleurs de plateformes.
Pendant la pandémie, ils ont été qualifiés de travailleurs essentiels, pourtant ils ont dû lutter contre un régime de travail qui ne fournissait aucun EPI (équipement de protection individuelle) et aucune protection sociale. Malgré la pandémie, les multinationales ont montré une fois de plus leur brutalité, poussant les livreurs à une course folle à la productivité .
Il est temps de mettre fin à l’exploitation des travailleurs des plateformes ! Aussi, pour exiger l’égalité des droits et une directive européenne obligeant les plateformes à respecter leurs droits via la présomption de salariat, LES TRAVAILLEURS DE LA PLATEFORME UNIS organisent ce rassemblement en ce moment à l’occasion de la journée d’action internationale des travailleurs de plateforme ; et le rdv est donné devant le parlement européen en France qui se trouve au au 288 boulevard SAINT-GERMAIN, métro Assemblée nationale

à 12h30, les agent.e.s de la BNF qui sont en grève depuis plus d’un mois pour exiger de meilleures conditions de travail pur un meilleur service public, organisent une AG
et le rdv est donné à 12h30 dan sle Hall Est sur le site de Tolbiac, métro BNF

toute la journée aujourd’hui , l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales poursuit ses journées d’études sur les Sciences sociales et les académies solidaires en Turquie
À une époque où les menaces contre la liberté académique se multiplient, y compris dans des pays dotés d’institutions démocratiques fortes et d’une tradition d’autonomie académique, la Turquie est depuis quelques années le lieu d’initiatives alternatives qui constituent une forte incitation à repenser les frontières du monde universitaire et à inventer de nouvelles formes de solidarité et de coopération pour promouvoir des réseaux et des structures de production et de diffusion des connaissances plus inclusives. Au-delà des programmes d’accueil individuels des « scientifiques en exil », des formes collectives de soutien à ces initiatives sont indispensables pour soutenir l’accès aux ressources académiques, l’intégration dans les réseaux scientifiques et la reconnaissance de la valeur académique des activités de collègues (doctorant·e·s, post-doctorant·e·s ou titulaires) exclus du monde universitaire pour raisons politiques.
Ces journées d’étude et de rencontres visent à ouvrir à l’EHESS un forum où réunir et rencontrer les membres de collectifs basés en Turquie, afin de connaître leurs activités actuelles et leurs projets à venir.
au programme cet aprem, les discussions reprendront à 14h30 et seront consacrées à la Diffusion des savoirs : outils digitaux et plateformes collaboratives avec l’Académie de solidarité d’İzmir – et la Maison de la culture ; et à 16h une autre session de discussions portera sur l’avenir pour les « Universitaires pour la paix » et les « Académies de solidarité » ? Nouvelles formes de solidarité, intégration dans la société civile et les réseaux universitaire
et si vous voulez y participer, rdv à 14h30 cet aprem, c’est au Campus Condorcet, à la MSH Paris-Nord (auditorium), c’est à Aubervilliers, métro Front populaire

aujourd’hui encore, Trois policiers sont renvoyés devant le tribunal correctionnel pour « homicide involontaire » après une interpellation, avec une clé d’étranglement, qui avait conduit à la mort d’Amadou Koumé à Paris en mars 2015
Ce renvoi en correctionnel représente l’aboutissement d’un long parcours judiciaire pour la famille d’Amadou Koumé, et si vous voulez la soutenir et exiger la condamnation des policiers et la fin de l’impunité policière, rdv aujourd’hui encore et le 4 juillet, au tribunal correctionnel de Paris, métro porte de Clichy

à 14h, Les travailleurs sans-papiers de RSI Gennevilliers, DPD Coudray-Montceaux et Chronopost Alfortville organisent un rassemblement pour exiger leur régularisation, alors qu’une délégation des trois piquets des travailleurs sans-papiers demande toujours à être reçue par la préfecture de Paris.
Et le rdv est donné à 14h sur la place Saint-Michel

Comme tous les mardis, Le collectif solidarité migrants Wilson lance un appel à bénévoles
il y a besoin de monde en cuisine et pour la distribution de ce soir

et si vous voulez y participer, le rendez-vous est donné à 14h pour la cuisine, et à 18h30 pour la distribution, au théâtre de la belle étoile qui se trouve au 14 rue Saint-Just, à Saint-Denis, RER Stade de France

De 17h à 19h, l’Union syndicale Solidaires des Yvelines propose sa permanence hebdomadaire ouverte à toutes les travailleuses et tous les travailleurs, et dédiée à se rencontrer, s’informer, se former, partager les expériences et lutter.
L’objectif n’est pas de tenir uniquement une permanence juridique avec des spécialistes du droit du travail, mais plutôt de construire collectivement des savoir-faire et des expériences sur les questions salariales, mais aussi sur des luttes féministes, écologistes, contre la société de surveillance...Et si vous voulez vous rendre à la permanence ça ouvre à 17h et jusqu’à 19h et c’est à la Salle Auguste Delaune de Limay

à 17h, le Collectif Paris 20ème Solidaire avec tous les migrants, les Collectifs de Sans-Papiers de la région parisienne et la Marche des solidarités organisent un rassemblement devant l’Assemblée nationale Contre le racisme et le fascisme, pour l’égalité des droits et la justice sociale
Alors que Le Conseil d’État vient de condamner la politique du ministère de l’intérieur qui empêche les sans-papiers de pouvoir déposer leurs dossiers en préfecture en annulant les textes imposant la dématérialisation des démarches qui concernent les titres de séjour. Les organisations exigent : l’application de cette décision dans toutes les préfectures et l’ouverture de guichets permettant aux collectifs de sans-papiers et aux associations de déposer collectivement des dossiers de régularisation.
Plus généralement, elles exigent une politique d’accueil des migrant·e·s, quelle que soit leur nationalité et la régularisation de tou·te·s les sans-papiers. Les mesures, totalement justifiées, mises en place pour les réfugié·e·s ukrainien·ne·s montrent qu’il n’y a pas de problème de moyens. Ces mesures doivent s’appliquer à toutes et à tous, sans discrimination raciste.
Elles exigent aussi la fin des politiques qui considèrent les populations des quartiers populaires, les immigré·e·s, les musulman·e·s et, de plus en plus, celles et ceux qui revendiquent leurs droits, comme des populations dangereuses qu’il faut surveiller, contrôler et réprimer. La police mutile, la police tue, voilà l’insécurité. Notre sécurité à nous est dans la solidarité et l’égalité des droits.
On est là ! Et on n’attendra pas les bras croisés toutes les manœuvres politiciennes pour continuer des politiques qui mènent au pire.
Et le rdv est donné à 17h devant l’AN sur la place Herriot, métro assemblée nationale

A 18h, l’organisation Riposte Collective organise sa Réunion publique hebdomadaire.
Riposte Collective forme un groupe d’intervention et de riposte au sein des mouvements sociaux pour diffuser des savoirs collectifs. L’organisation Riposte Collective propose régulièrement des temps d’échanges, elle offre également des formations juridiques et numériques, ainsi que des temps réflexion tactique et de préparation physique. Pendant les actions ou manifestations, elle organise la riposte avec toutes celles et ceux qui – de près ou de loin – souhaitent participer au débordement.
Et si vous voulez discuter avec des militant.e.s de Riposte collective, rdv 18h à l’Université Paris 8 dans le hall du bâtiment B2, métro Saint Denis-Université

De 18h à 20h30, les Gilets Jaunes de Montreuil organisent leur AG hebdomadaire
et c’est à la salle d’A.E.R.I au 57 rue Etienne Marcel à Montreuil, métro croix de chavaux

à 18h30, la Coordination contre la répression et les violences policières propose sa réunion hebdomadaire pour renforcer les solidarités et les soutiens contre la répression et les violences, dans les quartiers et les manifs.
Et si vous voulez y participer, c’est à partir de 18h30 dans la salle ANDRÉ TOLLÉ à la Bourse du travail de Paris, 3 rue du Château d’eau, métro République

à 18h30 aussi, à la BDT de Paris, la Commission de Mobilisation du Travail Social Ile-de-France organise une AG du travail social en lutte
La situation du secteur social et médico-social est alarmante, dans tous les champs d’intervention et dans une écrasant majorité des services et établissements... Malgré ça, le gouvernement et les patrons ne prennent aucune mesure a la hauteur des enjeux !
La mobilisation nationale a pris une ampleur inédite depuis le 7 décembre et il faut continuer et l’amplifier !
Comme voté lors de la dernière AG IDF le 31 mai, et validé par les Rencontres nationales du TS en lutte c’est Paris qui accueillera les Rencontres nationales de la rentrée en physique. Aussi, pour préparer ces rencontres nationales et la mobilisation dans le secteur social et médico-social, la commission du travail social en IDF organise cette AG ce soir, et le rdv est donné à 18h30 dans l’annexe Turbigo de la bourse du Travail, dans la Salle Léon JOUHAUX, dont l’entrée se fait par le 67 rue de Turbigo, métro République

à 18h30 encore, Extinction Rébellion Ile de France/Paris organise une réunion d’accueil des nouvelles militantes et nouveaux militants
et si vous voulez discuter avec des militantes et militants d’extinction rébellion et éventuellement les rejoindre, rdv à 18h30 à l’Académie du Climat, dans la salle 2.20, 2 Place Baudoyer, métro Saint-Paul

à 19h, la Dernière Rénovation organise son rdv hebdo "Nos responsabilités à ce moment de l’Histoire" pour promouvoir LA RÉSISTANCE CIVILE CLIMATIQUE EN 2022
Alors que se profile un nouveau quinquennat en France dans lequel l’environnement et la justice sociale seront encore absents, la résistance civile est notre dernière chance pour éviter les pires conséquences du réchauffement climatique.
Déclaré hors la loi par ses propres tribunaux, c’est le devoir moral de ses citoyens d’entrer en résistance et de faire appliquer les engagements auxquels l’État français refuse de se plier.
Dernière Rénovation fait campagne pour que le gouvernement soit enfin à la hauteur des enjeux et objectifs en commençant avec la mesure la plus évidente et populaire auprès des Français, la plus juste socialement, créatrice d’emploi et bénéfique pour la santé des ménages les plus précaires : qu’il implémente le plan de rénovation thermique proposé par la Convention Citoyenne pour le Climat.
Et si vous voulez en discuter avec dernière rénovation, rdv à 19h pour la réunion hebdo, ça se passe à La Gare eXPérimentale ; c’est au 18 Boulevard Sérurier, métro Porte des Lilas

À 19h, les sections locales d’Amnesty International 19è, 18è organisent une Rencontre en ligne Mon corps, mes choix
Notre corps nous appartient-il réellement ? Chacune et chacun d’entre nous devrait en principe avoir le droit à disposer de son corps et à faire ses propres choix sans courir de risques. Pourtant, comme le démontre un rapport de l’ONU de 2021, près de la moitié des femmes dans le monde sont privées du droit à disposer librement de leur corps car la loi de leur pays l’interdit. Il s’agit pourtant d’un droit fondamental.
Pour revenir non seulement sur les droits directement liés à l’autonomie corporelle des femmes, des filles et des personnes en capacité de porter un enfant – pouvoir accéder à la contraception, maîtriser leur fécondité, avorter sans risquer de se mettre en danger – mais aussi à l’urgence de dispenser une éducation à la sexualité pour toutes les filles et tous les garçons, pour qu’ils et elles puissent faire leur propre choix, les sections locales d’Amnesty International 19è, 18è organisent cette rencontre en ligne avec le Planning familial, la Maison des femmes de Saint Denis et Geneviève Garrigos, spécialiste de l’Amérique latine.
Et si vous voulez suivre ce webinaire, rdv à 19h sur : https://us02web.zoom.us/j/87387034890?pwd=MGFtSkFhTlFhL0hzdEhpdW1pckNYUT09

à partir de 9h demain matin, l’Unef de Nanterre tiendra une permanence pour accompagner les étudiant.e.s dans leurs inscriptions universitaires et pour soutenir les sans-facs
et si vous avez besoin de conseils, rdv à partir de 9h demain matin, la permanence sera installée devant le bâtiment Ramnoux sur le site de la fac de Nanterre

RDV CULTURELS
à partir d’aujourd’hui et jusqu’au 1er août, la Bibliothèque Marguerite Durand propose une expo pour la Commémoration des 50 ans du Procès de Bobigny
En octobre et novembre 1972 s’est tenu le procès d’une jeune fille mineure, accusée d’avoir avorté après avoir subi un viol, et de quatre autre femmes, accusées de l’avoir aidée. Pour les défendre, une avocate de 45 ans, Gisèle Halimi, militante féministe, qui avait déjà dénoncé les tortures et viols commis par l’armée française en Algérie. A l’issue du procès, la jeune mineure avait été relaxée. C’était un changement dans la jurisprudence traditionnelle des tribunaux français vis-à-vis de l’avortement qui donnait l’espoir à Gisèle Halimi que la loi finisse par évoluer.
Le retentissement médiatique, sociétal et politique de ce procès a révélé le changement progressif des mentalités. Le 17 janvier 1975, la loi Veil dépénalisant l’avortement était enfin promulguée, fruit du combat de la ministre de la santé Simone Veil, et d’autres militantes de la cause féministe, comme Gisèle Halimi.
Et étant donné la régression actuelle aux USA, la vigilance reste de mise sur ce droit fondamental, et si vous voulez découvrir l’expo quo commémore les 50 ans du procès de Bobigny, rdv à la Bibliothèque Marguerite Durand qui se trouve au 79 rue Nationale, métro Olympiades

à 18h30, Le Monte-en-l’air organise une rencontre avec Lisa Mandel autour de son livre intitulé : Se rétablir, paru aux éditions Exemplaire
La santé mentale, tout le monde en a une et parfois, elle nous joue des tours.
Le rétablissement est le concept selon lequel on peut mener une existence heureuse et épanouie avec un trouble psychique. On y apprend que se rétablir n’est pas guérir, c’est vivre avec.
Se rétablir, c’est aussi le travail d’une vie : (re)connaître son trouble, le comprendre, l’apprivoiser, trouver du soutien, retrouver son pouvoir décisionnaire…
Ce livre recueille avec humour les témoignages de personnes directement concernées. Qu’elles soient entendeuses de voix comme Romain, bipolaires comme Chloé ou atteintes de TDAH à l’instar de Jonathan, chacune de ces personnes prouve que nous ne sommes pas uniquement définis par nos neurodivergences, et qu’ il est possible de s’en sortir.
Et si vous voulez en discuter avec Lisa Mandel, rdv à 18h30 au Monte-en-l’Air, c’est au 71 rue de Ménilmontant, métro Ménilmontant

à 18h30 aussi, dans le cadre du festival La Petite Istanbul en fête, l’Acort Culture et la Bibliothèque François Villon organisent une Rencontre avec Murat Özyaşar autour de son livre Certifié Conforme, Histoires de Diyarbakir, paru aux éditions Kontr
Les villes et leurs écrivains... Après La Forme d’une ville de Gracq, Les Villes invisibles de Calvino, Pamuk et son Istanbul, Tanpınar et ses Cinq villes ou encore Mungan et Les Djinns de l’argent, c’est au tour de Murat Özyaşar d’écrire celle qui l’a vu grandir, Diyarbakır, en évoquant ses dimensions culturelles, politiques, mais aussi le rapport tout personnel qu’il entretient avec elle.
Parfois héroïne malmenée de l’histoire républicaine, parfois décor de scènes contemporaines dramatiques, Diyarbakır apparaît ici, grâce à l’écriture à l’humour teinté de deuil dont le lecteur de Rire noir est familier, sous de multiples visages, proche et insaisissable, meurtrie et incroyablement vivante.
Et si vous voulez discuter de Diarbakyr avec Murat Özyaşar, rdv à 18h30 à la Bibliothèque François Villon, 81 bvd de la Villette, métro Colonel fabien

à 18h30 aussi,le Centre audiovisuel Simone de Beauvoir et la Cité Audacieuse, en partenariat avec la Cinémathèque du documentaire et la Fondation des Femmes, proposent une Projection-débat autour du film "Mon nom est clitoris", de Lisa Billuart Monet et Daphné Leblond.
Des jeunes femmes dialoguent autour du thème de la sexualité féminine. Avec une liberté, un courage et un humour communicatifs, elles partagent leur expérience et leurs histoires, dans la volonté de changer le monde autour d’elles et de faire valoir le droit des femmes à une éducation sexuelle informée, délivrée des contraintes et des tabous.
Et si vous voulez voir ou revoir ce film et en discuter avec une de ses réalisatrices, Daphné Leblond, rdv à 18h30 à la Cité audacieuse, c’est au 9 rue de Vaugirard, métro Convention

de 19h à 21h, la CNT propose un cours de Théâtre de l’opprimé.e.s - Détecter, analyser et déjouer les oppressions
Le théâtre de l’opprimé.e, c’est se former à réagir aux situations d’oppression que l’on peut vivre au taf ou ailleurs dans la vie.
Après un échauffement pour sortir du quotidien et faire groupe, il s’agira de jouer et rejouer des situations passées ou à venir en testant différentes pistes pour voir là où elles mènent.
Et si vous voulez participer, c’est Ouvert à toutes et à tous, et c’est de 19h à 21h à la CNT, 33 rue des Vignoles, Métro Avron ou Buzenval.

à 19h, Reflet Médicis propose un ciné-débat autour de la projection du film LES TRAVAUX ET LES JOURS, en présence des réalisateurs C.W. Winter et Anders Edström
Les Travaux et les Jours est une chronique qui raconte, au fil des saisons, le quotidien d’une agricultrice, Tayoko Shiojiri, dans un village des montagnes de la région de Kyoto, dessinant le portrait d’une femme, d’une famille, d’un terrain, d’un paysage sonore et d’un autre rapport au temps.
Et si vous voulez voir ou revoir ce film et en discuter avec ces réalisateurs, rdv à 19h au reflet Médicis, c’est au 3 rue Champollion, métro Cluny-la-Sorbonne

à 19h, la Librairie coopérative Envie de Lire organise une Rencontre avec Florent Gabarron-Garcia autour du livre Histoire populaire de la psychanalyse, paru aux éditions La Fabrique
Dans ce livre nous découvrirons, Freud accueillant avec enthousiasme la révolution de 1917, soutient de Vera Schmidt dans ses efforts pour acclimater la psychanalyse dans la Russie bolchévique ; Wilhelm Reich parti combattre en Autriche puis en Allemagne la prétendue neutralité politique de la discipline ; on suivra la trajectoire de François Tosquelles de la guerre d’Espagne à l’hôpital de Saint-Alban, celle de Jean Oury de Saint-Alban à la clinique de La Borde ; on découvrira le renouveau d’une psychanalyse révolutionnaire dans l’Allemagne des années 1960 avec le SPK (Collectif de patients socialistes) dont le programme était de Faire de la maladie une arme.
Un héritage précieux que Florent Gabarron-Garcia ravive pour remettre enfin la psychanalyse au cœur des luttes d’émancipation ; et si vus voulez en discuter avec lui, rdv à 19h à la librairie coopérative Envie de Lire, c’est au 16 rue Gabriel péri, à Ivry-sur-Seine, métro mairie d’Ivry

à 20h, la librairie Le Genre urbain organise une rencontre avec Michel Kokoreff autour de son dernier livre : Spectres de l’ultra-gauche. L’État, les révolutions et nous (l’oeil d’or)
Un spectre nous hante aujourd’hui : non plus le communisme - comme au temps de Marx - ou encore l’anarchisme, mais l’« ultragauche ». De l’affaire dite « de Tarnac » et ses prétendues cellules terroristes invisibles à son fiasco judiciaire majeur, des blacks blocs et « totos » » et autres « antifas » aux zones à défendre, de la radicalisation des « ultra-jaunes » sur les Champs Élysées aux sabotages des radars ou des « islamo-gauchistes » de l’université, elle semble partout une figure de la dangerosité : ennemie devenu menace.
Or telle qu’elle est imaginée, l’ultragauche n’existe pas : elle est une pure construction policière et médiatique du pouvoir, une fiction efficace. Ce livre entend ainsi déconstruire le mythe de l’ultragauche, en faire l’histoire. Il vise à restituer un regard plus ethnographique de l’expérience de groupes dont la radicalité semble passer de la fragmentation à la pulvérisation, qui appelle de nouvelles hypothèses politiques à l’ombre des présidentielles.
Et si vous voulez discuter avec Michel Kokoreff, rdv à 20h ce soir à la librairie le genre urbain, c’est au 60 RUE DE BELLEVILLE, métro Belleville

À 20h aussi, la librairie l’Atelier organise une rencontre avec Aya Cissoko autour du livre Au nom de tous les tiens paru aux éditions du seuil
Quand Aya Cissoko était jeune, sa mère, Massiré Dansira, ne cessait de lui répéter : « Tu n’es pas l’enfant de rien ni de personne ! ». Devenue mère à son tour, l’autrice entend ici rappeler à sa propre fille ses origines ; son enfant est en effet issue d’une double lignée à l’histoire violente et douloureuse, celle de guerriers bambaras du Mali qui ont affronté la colonisation, et de juifs ashkénazes déportés à Auschwitz.
Comment calmer les brûlures de ces destins mêlés ?
Il faut continuer à parler, dénoncer, lutter, ne pas cacher les difficultés de la condition noire, regarder en face les vexations subies par une mère vaillante dans un pays hostile. Il faut continuer à se battre et à interroger les hiérarchies sociales, montrer comment racisme et mépris de classe se mêlent dans une logique perverse.
Parce qu’elle a compris que l’ascension sociale, si elle éloigne de la pauvreté, ne protège pas des préjugés, Aya Cissoko ne veut oublier ni les siens, ni d’où elle vient. Elle sait maintenant transformer en mots puissants et éruptifs, dans une ultime tentative de conciliation, une colère qui jaillit des tréfonds de son enfance.
Et si vous voulez en discuter avec Aya Cissoko, rdv à 20h à la librairie L’Atelier, c’est au 2 BIS RUE JOURDAIN, métro Pyrénées

à 20h toujours, l’espace Saint-Michel propose la projection du film BOUM BOUM, suivie d’une rencontre avec la réalisatrice avec Laurie Lassalle.
Elle rencontre Pierrot à l’automne 2018. Quelques semaines après, ils manifestent ensemble au cœur du mouvement des Gilets jaunes. La terre tremble et leurs cœurs aussi. Leurs corps se mêlent à des milliers d’autres qui expriment leur colère dans la rue tous les samedis, des mois durant. Mais comment concilier l’amour libre et la révolution, quand tout autour nous en empêche, nous blesse et nous réprime ? « Boum Boum » raconte l’histoire d’un amour et d’une insurrection
et si vous voulez voir ce film et en discuter avec sa réalisatrice, rdv à 20h à à L’Espace Saint-Michel, 7 Pl. Saint-Michel, métro St-Michel

à 20h30, le Cin’Hoche propose la projection en avant-première de LA PETITE BANDE, de Pierre Salvadori suivi d’une discussion avec l’Association Bagnoletaise du Cinéma
La petite bande, c’est Cat, Fouad, Antoine et Sami, quatre collégiens de 12 ans. Par fierté et provocation, ils s’embarquent dans un projet fou : faire sauter l’usine qui pollue leur rivière depuis des années. Mais dans le groupe fraîchement formé les désaccords sont fréquents et les votes à égalité paralysent constamment l’action. Pour se départager, ils décident alors de faire rentrer dans leur petite bande, Aimé, un gamin rejeté et solitaire. Aussi excités qu’affolés par l’ampleur de leur mission, les cinq complices vont apprendre à vivre et à se battre ensemble dans cette aventure drôle et incertaine qui va totalement les dépasser.
Et si vous voulez découvrir ce film en avant-première et en discuter avec des membres de l’Association Bagnoletaise du Cinéma , rdv à 20h30 au cin’hoche, 6 rue Hoche, à Bagnolet

pour rappel, l’expo photo Terrains de foot, terrains de lutte qui est consacrée aux Dégommeuses, est encore visible jusqu’au 29 juin au point éphémère
"Les Dégommeuses", c’est une équipe de foot doublée d’une association militante, composée principalement de personnes lesbiennes et/ou trans.
Le nom de l’association a été choisi pour signifier l’engagement de ce collectif dans la lutte contre les discriminations mais aussi et avec une once d’autodérision, pour souligner la qualité technique de l’équipe à la 3ème mi-temps.
Les Dégos portent aussi une attention toute particulière à la participation des exilé.es et des précaires. C’est ainsi que l’effort sportif se poursuit dans la rue et en manif pour plus de justice sociale ou lors d’actions pédagogiques dans les quartiers et les lycées. lundi dernier, des membres des Dégommeuses, ont déployé une banderole « La FIFA tue » pour dénoncer la responsabilité et l’inaction de la FIFA à 5 mois du coup d’envoi de la “coupe du monde de la honte” au Qatar. Tandis que près de 6500 travailleurs et travailleuses sont décédés sur les chantiers, les militant.es pointent la présence de la FIFA dans les somptueux bureaux de l’hôtel de la Marine.
Et si vous voulez découvrir l’expo Terrains de Foot terrains de lutte consacrée aux dégommeuses, rdv jusqu’au 29 juin, au POINT ÉPHÉMÈRE, c’est au 200 Quai de Valmy, métro Jaurès

MUSIQUE : Kazmi - Rue de la Roquette


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