Agenda FPP 14 juin

mardi 14 juin 2022
par  Julie

et pour l’émission d’aujourd’hui on sera au téléphone avec Nicolaï d’Utopia 56 Paris IDF pour parler de l’occupation lancée le 28 mai dernier, sur la place de la Bastille pour exiger un meilleur accueil des mineurs isolés étrangers
Pour les soutenir, RDV nuit et jour sur la place de la Bastille
Signer la pétition : https://utopia56.org/petition/?fbclid=IwAR1K-2ZSfR0b0JPGbH2F0o7Fr7RjJGRLaHz_i7S803wdigYfVU5lTb5m_zY
Suivre Utopia 56 Paris IDF sur : https://www.facebook.com/U56ParisIDF
Ressources :
21 mai – Tribune de 52 associations et collectifs : Mineures et mineurs en danger à la rue, il est urgent de les protéger !
28 mai – Communiqué Utopia 56 : Campement place de la Bastille : fin de la rue et présomption de minorité pour tou·tes les jeunes non accompagné·es !
2 juin – Communiqué Utopia 56 : Manifestation #Mineursàlarue : Didier Lallement et Gérald Darmanin s’attaquent aux libertés fondamentales, sans succès.

AGENDA 14.06.2022

RDV MILITANTS

et on commence avec cette Grève lancée ce matin par les salarié.e.s de la coopérative La conquête du pain
depuis 8h ce matin, les salarié.e.s de la coopérative La conquête du pain ont arrêté la production boulangère pour protester contre des conditions de travail qui ne sont plus tolérables. Ils et elles dénoncent ainsi un climat totalitaire de sur-pression et d’intimidation de la part de la gérante
Les pains produits par les salarié.e.s de la coopérative expriment la capacité d’un collectif à se mettre d’accord et à produire une marchandise sans qu’un patron soit derrière, à exploiter les salarié.e.s en profitant de leur travail.
Pour défendre un fonctionnement horizontal et avec de fortes valeurs autour de l’égalité, de la justice et de la démocratie, les salarié.e.s de la Conquête du pain se mettent donc en grève ; et si vous voulez les soutenir sur leur piquet de grève, rdv devant La Conquête du Pain, 47 Rue de la Beaune à Montreuil, métro Croix de Chavaux

en ce moment, l’UPP Photographes, l’Union des Photographes Professionnels, organise une réunion sur les RÉSEAUX SOCIAUX, et les droits et obligations des photographes avec Coralie Larcher avocate au Barreau de Paris et Stéphanie Roquefeuil, directrice des affaires juridiques de l’Union de Photographes Professionnels.
Elles évoqueront ensemble les usages et pratiques de la photographie sur les réseaux sociaux, avec une Présentation des jurisprudences et de boites à outils dédiées au réseaux sociaux
et si vous êtes photographes et que vous voulez en savoir plus sur vos droits et vos obligations, rdv en ce moment dans les locaux de l’UPP, c’est au 11, Rue de Belzunce, métro gare du Nord ; ou en ligne via la page Facebook de l’UPP : https://www.facebook.com/UPPphotographes

L’université Paris 1 poursuit cet aprem, sa journée d’étude en ligne, sur Lucien Sève
avec au programme, à partir de 13h30, une table-ronde sur la réception de l’œuvre de Lucien Sève en France et à l’étranger et une deuxième table-ronde qui sera consacrée à la question politique et philosophique de l’individu chez Lucien Sève
et si vous voulez suivre cette journée d’étude en ligne, rdv à partir de 13h30 sur : https://univ-tlse2.zoom.us/j/99443316274...

à 14h, le collectif des travailleurs sans-papiers de Vitry et l’Union syndicale Solidaires organisent une conférence de presse des 3 piquets de grève des travailleurs sans-papiers de RSI Gennevilliers, DPD Coudray-Montceaux et Chronopost Alfortville
Avec cette conférence de presse, ils exigeront une audience auprès du préfet de police Didier Lallement, et une expo photo sur la lutte des 3 piquets de grève sera présentée
et si vous voulez y participer, rdv à 14h sur la place de la République

Comme tous les mardis, Le collectif solidarité migrants Wilson lance un appel à bénévoles
il y a besoin de monde en cuisine et pour la distribution de ce soir

et si vous voulez y participer, le rendez-vous est donné à 14h pour la cuisine, et à 18h30 pour la distribution, au théâtre de la belle étoile qui se trouve au 14 rue Saint-Just, à Saint-Denis, RER Stade de France

Depuis 9h30, ce matin et jusqu’à demain soir, l’INED organise un colloque consacré aux HORAIRES ATYPIQUES- DU TRAVAIL AU MONDE PRIVÉ
et les discussions reprendront à 14h30, avec une table-ronde qui sera consacrée à TENIR DANS LE TRAVAIL : AMÉNAGEMENTS DES HORAIRES ATYPIQUES ET PRATIQUES D’ADAPTATION, une table-ronde qui réunira Marion GUÉNOT (CNRS) : L’avis des « nuiteux » : négociations formelles et informelles autour du travail de nuit et Nicolas ROUX (université de Reims Champagne-Ardenne) qui parlera de s’arranger avec la discontinuité des temps. Sur l’ambivalence de l’emploi discontinu
demain matin, les discussions reprendront à 9h30 avec une table-ronde consacrée aux TEMPORALITÉS ET DYNAMIQUES CONJUGALES DANS LES COUPLES À HORAIRES ATYPIQUES : avec un focus sur le Célibat, endogamie et ruptures rapides et sur les effets des horaires non-standards sur les dynamiques conjugales à partir des employés de l’hôtellerie de luxe, et un focus sur le Temps et pouvoir dans le couple : la négociation des temps de vie au sein des couples à horaires atypiques
et demain aprem, il y aura une table-ronde qui sera consacrée aux MOBILISATIONS, AMÉNAGEMENTS, RÉSISTANCES
Pauline GRIMAUD ( Sciences Po Paris) reviendra sur Les effets contrastés des mobilisations syndicales du droit autour du travail dominical dans le commerce Pauline LIOCHON (université Paris-Dauphine) reviendra sur la difficile résistance des ouvrières agroalimentaires face aux contraintes horaires, entre tentatives de négociation et ruptures professionnelles
Gabrielle SCHÜTZ (université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines) parlera quant à elle de Télétravail et extension des heures atypiques : et proposera une analyse des modes de mise en œuvre dans la fonction publique
et Paul BOUFFARTIGUE et Jacques BOUTEILLER (université d’Aix-Marseille) reviendront sur l’opposition des facteurs à la mise en place d’une coupure quotidienne
et s vous voulez suivre cette journée d’étude consacrée aux horaires atypiques du travail, rdv à 14h30 cet aprem et à partir de 9h30 demain, dans la salle Sauvy de l’INED sur le Campus Condorcet, à Aubervilliers, métro Front populaire ; et vous pouvez aussi la suivre via : https://www.ined.fr/fr/actualites/rencontres-scientifiques/seminaires-colloques-ined/horaires-atypiques-du-travail-au-monde-prive/

De 16h à 18h, le CNAM propose un séminaire sur la « Parentalité et la carrière »
Mathilde Guergoat (Université de Lille), Mathieu Narcy (Cnam) et Florent Sari (Cnam) reviendront sur la Durée d’indemnisation du congé parental et sur l’emploi des mères et proposeront une évaluation de la réforme de 2015 ; et Elsa Boulet (Cnam) et Aden Gaide (Université de Tours) reviendront sur les Arbitrages conjugaux autour de la naissance du premier enfant et montreront que les calculs sont biaisés en faveur ...des carrières masculines !
et si vous voulez participer à cette séance, rdv de 16h à 18h dans la salle 320 au 3ème étage du « Descartes 1 » dont l’entrée se fait par le 29, promenade Michel Simon, à Noisy-le-Grand, RER A – Noisy-Champs

À 17h, le séminaire "Conflits, crises et ruptures sociales" organisé par l’université Paris 1 se poursuit, avec une séance autour de Marianne Saddier qui proposera une communication intitulée : « Venir du Nord du Mali et tenir à l’État. Politisation des cadres songhay par les guerres (1990-2020) ».
et si vous voulez suivre cette séance, rdv à 17h00 dans la salle 204 au centre Lourcine, 1 rue de la Glacière, métro Glacière ; et vous pouvez aussi la suivre en visio, via : https://zoom.univ-paris1.fr/j/94885377573?pwd=bE4vVEpjdFA0N1NFTEU0cDh5cE1Udz09
Code secret : 558139

De 17h à 19h, l’Union syndicale Solidaires des Yvelines propose sa permanence hebdomadaire ouverte à toutes les travailleuses et tous les travailleurs, et dédiée à se rencontrer, s’informer, se former, partager les expériences et lutter.
L’objectif n’est pas de tenir uniquement une permanence juridique avec des spécialistes du droit du travail, mais plutôt de construire collectivement des savoir-faire et des expériences sur les questions salariales, mais aussi sur des luttes féministes, écologistes, contre la société de surveillance...Et si vous voulez vous rendre à la permanence ça ouvre à 17h et jusqu’à 19h et c’est à la Salle Auguste Delaune de Limay

de 17h30 à 21h30, la Cité Audacieuse organise un groupe de parole Vieillir en féminisme
Les étiquettes « vieille », « vieux », sont aujourd’hui si dépréciatives que bien peu de gens les assument… On ne s’admet tel·le que le jour où l’on a vraiment besoin d’assistance, qu’on a peur de devenir une charge pour ceux qui vous aiment, qu’on se vit comme un vieux machin encombrant et inutile, qu’on perd le goût de vivre.
En même temps, être vieille, n’est-ce pas, aussi, retrouver sa liberté : de temps, d’expression, la possibilité de transmettre son expérience, de s’engager, de réaliser ce qu’on a pas pu faire auparavant dans sa vie de femme ? Alors, ne convient-il pas de s’interroger, aussi, sur ce
que nous voulons en faire, de cette liberté chèrement gagnée ? Les féministes se sont-elles suffisamment saisies de la question du vieillir ?
Certes, il existe de célèbres ouvrages, comme La Vieillesse, de Simone de Beauvoir, et plus récemment, plusieurs publications sur le sujet sont sorties, comme : Ma vie en vieille, et le droit d’en choisir la fin de Régine Dhoquois-Cohen et Jacqueline Feldman. Il y a aussi eu des expériences concrètes, comme la Maison des Babayagas. Mais pour aller plus loin sur le sujet, la Cité audacieuse propose de monter un groupe de parole sur cette thématique avec notamment les autrices : Régine Dhoquois-Cohen, Brigitte Evano, Jacqueline Feldman, Odile Plan et de Rose-Marie Lagrave, et si vous voulez y participer, rdv à partir de 17h30 à la cité audacieuse, c’est au 9 rue de Vaugirard, RER Luxembourg

à 18h, une trentaine d’organisations parmi lesquelles le Comité pour le Respect des Libertés et des droits de l’homme en Tunisie, la Fédération des tunisiens citoyens des deux rives, le Collectif des femmes tunisiennes, l’Union des travailleurs immigrés tunisiens, l’Ettakattol – France et le Parti des travailleurs de Tunisie (section France) appelle à un Rassemblement devant l’Ambassade de Tunisie à Paris, pour défendre les liberté en Danger, l’indépendance de la justice, la séparation des pouvoirs, l’ Egalite et la Dignité de la Femme tunisienne.
La Tunisie traverse actuellement une crise profonde sur les plans politique, économique, social et institutionnel, éminemment dangereuse pour la préservation des acquis que sont les libertés et les droits humains.
Plusieurs décisions majeures du président de la République sont intervenues depuis son coup de force du 25 juillet 2021, en particulier le décret 117 du 22 septembre 2021 où Kaïs Saïed s’attribue de fait tous les pouvoirs. Ceci a notamment abouti à la dissolution du Parlement, puis à celle du Conseil supérieur de la magistrature et à la nomination d’un conseil de son choix, et à la désignation d’une nouvelle direction à l’Instance Supérieure Indépendante pour les Elections selon des modalités fixées à sa discrétion.
La dernière décision en date est la révocation de 57 juges avec, dans la foulée, une campagne de dénigrement sur les réseaux sociaux contre certains d’entre eux, en l’occurrence deux magistrat-es qui sont la cible d’une campagne scandaleuse portant atteinte aux libertés individuelles et au droit de toutes et tous au respect de la vie privée et des choix de vie.
Aussi, Pour défendre l’indépendance de la justice ainsi que la dignité de ces magistrat-es et plus généralement celle de la Femme en Tunisie, une trentaine d’organisations organise un rassemblement à 18h devant l’ambassade de Tunisie à Paris, métro Saint-François Xavier

A 18h, l’organisation Riposte Collective organise sa Réunion publique hebdomadaire.
Riposte Collective forme un groupe d’intervention et de riposte au sein des mouvements sociaux pour diffuser des savoirs collectifs. L’organisation Riposte Collective propose régulièrement des temps d’échanges, elle offre également des formations juridiques et numériques, ainsi que des temps réflexion tactique et de préparation physique. Pendant les actions ou manifestations, elle organise la riposte avec toutes celles et ceux qui – de près ou de loin – souhaitent participer au débordement.
Et si vous voulez discuter avec des militant.e.s de Riposte collective, rdv 18h à l’Université Paris 8 dans le hall du bâtiment B2, métro Saint Denis-Université

De 18h à 20h30, les Gilets Jaunes de Montreuil organisent leur AG hebdomadaire
et c’est à la salle d’A.E.R.I au 57 rue Etienne Marcel à Montreuil, métro croix de chavaux

à 18h30, la Coordination contre la répression et les violences policières propose sa réunion hebdomadaire pour renforcer les solidarités et les soutiens contre la répression et les violences, dans les quartiers et les manifs.
Et si vous voulez y participer, c’est à partir de 18h30 dans la salle ANDRÉ TOLLÉ à la Bourse du travail de Paris, 3 rue du Château d’eau, métro République

à 18h30, le Mouvement Utopia organise une Conférence sur le : Biomimétisme et la politique - imiter la nature pour une société soutenable ?, autour du biologiste, Olivier Hamant, de l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement de Lyon.
Le culte de la performance conduit notre société à mettre en avant les valeurs de la réussite et de l’optimisation permanente dans tous les domaines. La lenteur, la redondance, l’aléatoire sont alors perçus négativement. Olivier Hamant tente quant à lui, de les réhabiliter en s’appuyant sur sa connaissance des processus du vivant. S’il existe bien des mécanismes biologiques remarquablement efficaces, des progrès récents mettent surtout en avant le rôle fondamental des erreurs, des lenteurs, des incohérences dans la construction et la robustesse du monde naturel. Le vivant serait-il alors sous-optimal ? En quoi une sous-optimalité d’inspiration biologique peut-elle constituer un contre-modèle au credo de la performance et du contrôle dans l’Anthropocène ?
Face aux constats pessimistes et aux alarmes environnementales, le biologiste propose des pistes d’action pour éviter la catastrophe et esquisse des solutions pour un avenir viable et réconcilié avec la nature.
Et si vous voulez en discuter avec Olivier Hamant, auteur notamment de La troisième voie du vivant, paru chez Odile Jacob, et le sociologue spécialiste de l’écologie politique, Erwan Lecoeur, rdv à 18h30 à la Maison des Sciences Économiques de Paris dans la salle de conférences du 6ème étage, 106-112 Boulevard de l’Hôpital, métro Campo Formio ; et vous pouvez aussi la suivre ne visio, via : https://www.facebook.com/mouvementutopia

à 19h, le Collectif Féministes Révolutionnaires organise une réunion publique pour faire le point sur le mouvement LGBTQI+
Les groupes militants homosexuels des années 1970 se définissaient pour la plupart par leur méfiance envers l’État et ses institutions. Aujourd’hui, les positions au sein de ces communautés sont plus diverses. Si certains groupes militants sont toujours dans des démarches globalement contestataires, d’autres ont fait le choix de la coopération avec le pouvoir, dans une volonté d’intégration.
Comment lutter ? Avec qui, et contre qui ? Comment et où s’organiser ? Pourquoi est-il fondamental de (re)construire un mouvement LGBTQI+ large, unitaire, massif, qui s’affronte au capitaliste, au racisme, au sexisme ?
Pour revenir sur tout ça avec le collectif des féministes révolutionnaires, rdv à 19h et comme le lieu de rdv n’est pas encore défini, voir la page Facebook du collectif pour en savoir plus : https://www.facebook.com/FeministesRevolutionnaires

à 19h encore, l’association Globenet propose sa Réunion ouverte mensuelle
Globenet est une association militante, au service de la liberté d’expression, proposant des services sur l’Internet et le web. Créée en 1995, Globenet est aujourd’hui une structure d’appui méthodologique et technique aux projets d’utilisation de l’Internet par le secteur associatif militant.
Et si vous voulez rencontrer les membres de l’association, rdv à 19h au Centre International de Culture Populaire, 21t Rue Voltaire, métro Rue des Boulets ou Nation

à 19h aussi, Plateforme Palestine organise un Webinaire sur le Droit pénal international et lutte contre l’impunité israélienne - outils et perspectives
Les discussions seront centrées sur les outils du droit international à la disposition de la société civile pour lutter contre l’impunité des autorités israéliennes en matière de violations des droits humains. Il y sera notamment question des perspectives en matière de recours à la Cour pénale internationale, à la compétence universelle et à la responsabilité pénale des entreprises liées à des crimes de guerre, mais aussi du travail des associations et ONG autour du crime d’apartheid.
Et si vous voulez en discuter avec :
Gilles Devers, avocat au barreau de Lyon
Eric Mirguet, directeur programmes et plaidoyer, ACAT-France
Elizabeth Rghebi, chercheuse Levant, Cairo Institute for Human Rights
et Fiona Vanston, Plateforme des ONG françaises pour la Palestine
rdv à 19h sur : https://us02web.zoom.us/j/88997770425
Nº du webinaire : 889 9777 0425
Se connecter par téléphone : 01 7037 2246 ou 01 7037 9729 ou 01 7095 0103

à 19h30, La base organise une table-ronde, à l’occasion de la parution du livre Demain, une Europe agroécologique, une table-ronde qui portera sur : Climat, biodiversité, alimentation saine : quelle place pour l’élevage face aux enjeux écologiques et alimentaires ?
La contribution de la production animale industrielle à la dégradation environnementale n’est plus une question. Climat, pollution de l’eau, déforestation importée, destruction des habitats : les charges sont lourdes et indiscutables. À ces impacts écologiques se combinent ceux en matière de maltraitance animale et de crise sociale dans toute les filières animales.
Pourtant, une riche biodiversité est associée à des formes d’élevage extensif, via des prairies naturelles et des parcours. Alors, s’il est clair qu’il faut sortir de l’élevage industriel, où placer le curseur vers « moins d’élevage » ? Et s’il faut de l’élevage, quels types d’animaux et quels modes d’élevage faut-il idéalement envisager ?
Cette table-ronde se propose d’aborder ces questions en s’appuyant sur l’analyse conduite dans le projet TYFA, à l’origine du livre Demain, une Europe agroécologique. Des associations comme Greenpeace ou le Réseau Action Climat se positionnent en faveur du « Moins mais mieux » en matière d’élevage : comment TYFA éclaire-t-il les enjeux de ce positionnement ? Quels sont les enjeux pour les paysans ?
Et si vous voulez en discuter avec :
 Xavier Poux (AScA-Iddri), co-auteur de Demain, une Europe agroécologique
 Elyne Etienne (Amis de la Terre )
 Mathieu Courgeau (Paysan en Vendée et Président de la plateforme Pour une autre PAC)
rdv à 19h30 à la base, 31 rue Bichat, métro Goncourt

demain matin, à 7h, l’intersyndicale SNES-CGT-SUD-CNT 93, Touche pas ma ZEP, et Les Stylos Rouges organisent un PIQUET DE GRÈVE EN SOLIDARITÉ AVEC LEUR COLLÈGUE Du lycée MARCELIN BERTHELOT, à pantin, VICTIME D’UNE PROCEDURE DISCIPLINAIRE POUR AVOIR LU UNE FABLE !
Le 9 juin dernier, un enseignant élu au CA du lycée Marcelin Berthelot a appris qu’une procédure disciplinaire était engagé contre lui pour avoir lu en CA un poème critiquant le contenu d’une formation obligatoire sur la laïcité, imposée par le rectorat, le 10 novembre 2021.
Cette procédure disciplinaire fait suite à la convocation du collègue au rectorat le 7 janvier dernier, et au dépôt d’une plainte pour outrage sur une personne dépositaire d’une mission de service public et diffamation, plainte qui a été classée sans suite par le procureur.
Aussi pour soutenir l’enseignant, l’intersyndicale SNES-CGT-SUD-CNT 93, Touche pas ma ZEP, et Les Stylos Rouges organisent un PIQUET DE GRÈVE à partir de 7h demain matin, POUR L’ÉPREUVE ÉCRITE DE PHILOSOPHIE, et le rdv est donné demain TOUTE LA JOURNÉE AU LYCÉE MARCELIN BERTHELOT, 110 AVENUE JEAN JAURÈS, à PANTIN, métro Aubervilliers-Pantin-Quatre chemins

demain matin, à 10h30, l’Intersyndicale CGT-FSU-SUD Culture de la Bibliothèque nationale de France et Association des Lecteurs et Usagers de la BnF organisent une conférence de presse
La Bibliothèque nationale de France, premier établissement du ministère de la Culture et l’une des plus importantes bibliothèques au monde, connaît depuis le 2 mai un mouvement de grève important. Ce mouvement, qui dure depuis maintenant 5 semaines et qui a l’appui des lecteurs et de leur association, vise à dénoncer la situation de sous-effectif chronique que connaît l’établissement et qui l’empêche de remplir correctement ses missions, mais aussi qui entraîne une dégradation des conditions de travail du personnel de la BnF.
Il vise aussi à refuser une réorganisation du fonctionnement de la communication des documents patrimoniaux aux chercheurs, en réduisant la communication directe de ces documents à 3h30 l’après-midi, au lieu d’une communication toute la journée dès 9h comme avant la crise sanitaire. Cette réduction drastique du service public offert aux chercheurs est dû à la suppression de postes, en particulier de magasiniers et à la volonté de la direction de la BnF de dégager du temps de travail pour de nouveaux projets qu’elle empile sans avoir le personnel pour les mener à bien. Mais en agissant ainsi, elle aggrave encore la situation du personnel de la BnF, qui se retrouve mis en difficulté et elle dégrade fortement la situation des chercheurs, qui voient l’accès aux collections de la BnF, qui comportent des documents uniques et parfois très rares, se réduire et leurs possibilités de recherche diminuer. C’est une remise en cause inacceptable des missions de service public de la BnF, en particulier l’accès le plus large possible à ses collections universelles et encyclopédiques et le soutien à la recherche.
A cela s’ajoute la décision de la direction de la BnF de remplacer des contrats en CDI pour les agents à temps incomplet par des CDD d’un an sur des temps de travail très bas, parfois moins d’un mi-temps, contrats ultra-précaires qui sont une catastrophe sociale.
C’est contre cela que le personnel de la BnF fait grève et qu’il réclame la création des postes d’agents titulaires dont il a besoin pour remplir l’ensemble de ses missions de service public dans de bonnes conditions, les moyens financiers nécessaires, le retour à la communication directe des documents patrimoniaux, l’arrêt des contrats ultra-précaires et le retour aux CDI sur ces postes.
Afin d’expliquer les raisons de cette grève et d’expliquer quelle est vraiment aujourd’hui la situation de la Bibliothèque nationale de France et des missions qu’elle est sensée remplir, l’intersyndicale CGT-FSU-SUD Culture de la BnF et ALU BnF organisent donc une conférence de presse autour d’Eric Vuillard, Arlette Farge, Johann Chapoutot et Laurent Binet, ainsi que d’autres chercheurs, personnalités et responsables syndicaux, et c’est demain matin à 10h30, dans le hall Est sur le site François Mitterrand de la BnF, métro BNF

RDV CULTURELS

de 19h à 21h, la CNT propose son Théâtre de l’opprimé.e.s
Après un échauffement pour sortir du quotidien et faire groupe, il s’agira de jouer et rejouer des situations passées ou à venir en testant différentes pistes.
Et si vous voulez y participer, rdv à 19h dans les locaux de la CNT, au 33 rue des Vignoles, métro Avron ou Buzenval

à 19h, l’UL CGT Paris 18ème et le Cercle Manouchian proposent une rencontre avec Luigi Rosati et Luciano Vasapollo, autour du livre Centocellaros : une histoire de révolution nécessaire et possible, publié par Edizioni Efesto
Le livre propose une nouvelle histoire des années 1960 et 1970 en reposant sur deux thèses, qui semblent être à la fois le motif et le but de l’écriture de ces pages denses. Tout d’abord, les auteurs insistent sur le fait que les événements de la « période chaude » de la confrontation révolutionnaire en Italie au cours des dernières décennies, les fameuses années 1970, doivent être lus dans une perspective historique. Il est impossible de les comprendre si on ne les relie pas à la résistance partisane au nazi-fascisme, à Portella della Ginestra, à la lutte des ouvriers et des paysans et à l’organisation contre cette exploitation collective qu’on appelle aujourd’hui le Boom économique, dont l’historiographie officielle ne nous raconte que certains aspects. Mais Vasapollo et Rosati vont encore plus loin : il est inutile de raconter les années 70 si on ne les relie pas aussi à ce qui s’est passé ensuite, aux décennies du Grand Reflux, celles de la dépolitisation forcée de la société. En ce sens, la première thèse du livre est claire : la narration de chaque petite histoire politique doit toujours être reliée à la grande Histoire générale, jamais fermée ou stagnante en soi, et c’est précisément de cette recomposition que découle l’utilité de la lecture du passé, des grandes intuitions comme des erreurs fatales, pour les nouvelles générations.
Le deuxième argument, par contre, est social, dans le sens qu’il s’adresse directement aux masses qui sont les protagonistes de la lutte de classe en Italie. Les flux migratoires internes, en particulier l’énorme mouvement sud-nord des deux premières décennies de l’après-guerre, ne peuvent être lus comme les figures stériles d’un manuel, mais doivent être retracés dans le développement des métropoles du nord et de Rome, dont le développement urbain, en particulier, est magistralement raconté. L’histoire des villages qui devient une banlieue se mêle ainsi à celle de ses habitants, à ce changement qui les éloigne du mutisme politique, au point de prendre la parole en tant que protagonistes. De ce flux, de cette concentration d’hommes et de femmes, et donc de langues, de cultures et de traditions différentes, les auteurs voient l’humus social qui sera fondamental pour le développement d’une opposition au pouvoir qui deviendra sans médiation.
Le résultat est une mosaïque composite de la réalité italienne passée et présente, une fresque qui ne tombe jamais dans l’analyse sociologique ou la chronique stérile des faits, et surtout qui n’a pas peur de toucher les nerfs à vif, en aidant à la réflexion et à la collocation correcte des tendances historiques qui ont produit un choc révolutionnaire unique en Europe. La révolution est le sens du moment historique, disait Fidel. “Centocellaros” aide à le redécouvrir, ce sens historique.
Les auteurs ont été, sont et seront des militants politiques, et ce n’est pas un détail. Bien que physiquement éloignés pendant plusieurs décennies, l’un à Paris et l’autre à Rome, les auteurs ne se sont jamais quittés et n’ont jamais abandonné leur voie : Vasapollo et Rosati ont poursuivi leur engagement politique quand beaucoup ont opté pour la retraite politique. Ils sont toujours à leur poste de combat. C’est peut-être le caractère fondamental qui imprègne ces pages : “Centocellaros” est un livre qui veut encore la Révolution, qui croit qu’elle est nécessaire et surtout possible.
Et si vous voulez en discuter avec Luigi Rosati et Luciano Vasapollo, Rdv à 19h
à l’UL CGT Paris 18, c’est au 42 Rue de Clignancourt, métro Château rouge

à 19h aussi, la Librairie Folies d’encre Lilas, les éditions On ne compte pas pour du beurre et Éditions Payot organisent une rencontre sur les lesbiennes en littérature suivie d’une dédicace en compagnie d’Elsa Kedadouche, autrice et éditrice aux éditions On ne compte pas pour du beurre, et de Séverine Tales, autrice chez Payot Graphic.
Et si vous voulez y participer, rdv à 19h à la librairie Folies d’Encres des Lilas qui se trouve au 3 rue du garde chasse, aux Lilas, métro mairie des Lilas

à 19h30, l’Institut Liszt Paris, la Fédération des cultures étrangères à Paris et la plateforme Kino Visegrad proposent la projection de "La Belle et le Vagabond", réalisé en 1970 par Márta Mészáros
Construisant un portrait de la jeunesse de 1968 à travers Savanyú, Juli et Géza, le film raconte les histoires d’amour et les rêves d’une génération beat.
Et si vous voulez voir ou revoir ce film et en discuter avec Bia Rodovalho du centre ulturel hngrois de paris, rdv à 19h à l’institut Liszt, c’est au 92 rue Bonaparte, métro rennes

à 20h, Espace Saint-Michel propose la projection en Avant-première de "BOUM BOUM", un film de Laurie Lassalle, suivie d’une discussion avec la réalisatrice et Victoire Tuaillon, journaliste, autrice du podcast et du livre Le Cœur sur la table.
Je rencontre Pierrot à l’automne 2018. Quelques semaines après, nous manifestons ensemble au cœur du mouvement des Gilets jaunes. La terre tremble et nos cœurs aussi. Nos corps se mêlent à des milliers d’autres qui expriment leur colère dans la rue tous les samedis, des mois durant. Mais comment concilier l’amour libre et la révolution, quand tout autour nous en empêche, nous blesse et nous réprime ? « Boum Boum » raconte l’histoire d’un amour et d’une insurrection.
Et si vous voulez découvrir ce film en avant-première, rdv à 20h à l’Espace Saint-Michel, c’est sur la place St-Michel, métro St-Michel

à 20h aussi, le Cinéma Saint-André des Arts et l’assoc Juste Doc proposent la projection du film "The Earth is Blue as an Orange", réalisé par Iryna Tsilyk, une séance spéciale EN SOLIDARITÉ AVEC L’UKRAINE, dont les fonds récoltés seront reversés à l’association Voices of Children pour les enfants ukrainiens réfugiés.
Anna et ses quatre enfants vivent dans une petite ville de la "zone rouge" du Donbass, en Ukraine. Pour affronter une vie perturbée par la guerre, où il est impossible pour les enfants d’aller à l’école et où la famille se voit obligée de dormir dans la cave, ils décident de faire des films sur leur quotidien, et leurs mésaventures bien réelles prennent des allures de fiction.
Un point de vue inattendu et lourd de sens, qui nous fait déceler l’amour, l’amitié et l’espoir au sein même d’une situation pourtant extrême.
Et puis, si tout le monde part, qui sera là pour reconstruire la ville ?
En avant séance, découvrez le court-métrage documentaire réalisé par Dominique Cabrera et un collectif montreuillois, Je ne lâcherai pas ta main, en sa présence.
Et les projections seront suivies d’un débat avec le Centre d’Action Social et Protestant, et si vous voulez participer à cette séance spéciale en solidarité avec l’Ukraine, rdv à 20h au Cinéma Le Saint-André-des-Arts, c’est au 30 rue Saint-André-des-Arts, métro Saint-Michel

à 20h aussi, ATTAC Val d’Orge, Les Amis de la Terre Essonne et Les Bords de Scènes organisent un ciné-débat autour du film "UN PEUPLE"d’Emmanuel Gras.
Et si vous voulez voir ou revoir ce film-docu qui suit Agnès, Benoît, Nathalie et Allan, des GJ de Chartres qui s’engagent à corps perdus dans la lutte collective, et en discuter avec des membres d’ Attac Val d’orge, Les Amis de la Terre Essonne et Territoires en liens rdv à 20h au Cinéma Agnès Varda qui se trouve au 37-39 grande rue, à Juvisy-Sur-Orge, RER Juvisy

Tiken Jah Fakoly - Ouvrez les frontières !


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