Agenda FPP 18 mai

mercredi 18 mai 2022
par  Julie

RDV MILITANTS

AGENDA18.05.22

aujourd’hui, les agent.e.s de la BNF reconduisent la grève lancée hier à l’appel de l’intersyndicale CGT SUD Fsu pour la défense du service public et de la recherche

les familles qui occupent un ancien restaurant désafecté au 30 avenue pasteur à Montreuil ont tjr besoin d’aide !
Ces familles sont dans ce lieu de fortune depuis le 12 mai dernier, la police est passée ce we, normalement elles ne sont plus expulsables sans procédure administrative, mais comme à Montreuil les expériences ont démontré que les institutions se permettent tout, n’hésitez pas à aller les soutenir, et il y a besoin sur place de : Lait pour BB, Couches , Nourriture , Bouteilles d’eau , couvertures, Ect que vous pouvez déposer directement sur place au 30 Avenue Pasteur Montreuil, métro Mairie de Montreuil
il y a aussi besoin de techos pour sécuriser le lieu : soudure / serrures , besoin d’un groupe electrogène , mise en eau , elec ..... et vous pouvez déposer le matos à l’EIF , c’est au 97 rue pierre de Montreuil
POur toute infos : contacter 06 67 55 13 89 / 06 31 29 43 53

entre 12h et 14h, la cantine solidaire à prix libre de la Flèche d’Or est ouverte !
Et c’est au 102 bis rue de bagnolet, métro Alexandre Dumas

de 12h30 à 14h30, c’est la cantine des GJ de Montreuil qui sera ouverte
et c’est de 12h30 à 14h30 à l’Aeri, c’est au 57 rue Etienne Marcel, à Montreuil, métro Croix de Chavaux

La friche et la recyclerie du Landy Kandy rouvrent tous les mercredis après-midis de 14h30 à 17h30
et si vous voulez y aller c’est au 3 rue du landy à la Plaine-St-denis

de 16h à 20h, l’association Astérya ouvre sa permanence hebdo envie d’agir
Vous avez envie de vous mobiliser pour des causes en vous sentant utile ? de profiter de votre temps libre pour découvrir un nouveau domaine ?... Mais vous ne savez pas de quelle façon ?
L’association Astérya conseille et oriente les personnes qui souhaitent contribuer à rendre notre société plus solidaire, écologique et démocratique ; et vous aide à trouver LA manière d’agir qui vous correspond : rejoindre un mouvement citoyen ou une association, adhérer à une coopérative, porter une initiative dans sa ville ou son quartier…
Et si vous voulez vous rendre à la perm envie d’agir de l’assoc astérya, rdv de 16h à 20h au 31-33 rue du Nord, métro Simplon

De 18h à 22H30, la salle AERI, lieu Auto-géré Social, Culturel et Solidaire propose un Atelier contre la propagande publicitaire
Vous aurez la possibilité de mettre sur papier vos propres slogans contre l’envahissement de nos espaces public, contre l’agression publicitaire et de défendre notre commun
Nul besoin d’être un graphiste ou dessinateur pour participer, l’atelier reçoit toutes et tous au 57 rue Etienne Marcel à Montreuil, métro croix de chavaux`

Également de 18h à 22h, Féministes révolutionnaires organise une soirée projection débat à l’AERI pour soutenir le collectif
Le collectif Féministes Révolutionnaires est un espace politique de formation, de débat et de lutte, inclusif de toutes les personnes qui veulent militer à ses côtés. Il développe l’analyse des dominations sociales en termes de structures, dont les manifestations à l’échelle individuelle ne sont que le reflet, pensant que seul un renversement complet des structures sociales permettra de mettre fin aux différentes dominations sociales. Le collectif œuvre à recomposer les liens entre mouvement féministe, mouvement LGBTI et lutte le racisme et l’islamophobie d’Etat
Seront proposé ce soir à l’AERI : rencontre avec le collectif, repas, débat et projection . ET si vous voulez y participer, rdv au 57 rue Etienne Marcel à Montreuil métro croix de chavaux

A 18h, Collectif Garde la Pêche de Montreuil organise un rassemblement contre l’expulsion de l’EIF, une ancienne usine aux Murs à pêches à Montreuil, squattée depuis septembre 2020
Comme vous ne le savez peut-être pas encore, EIF, ses habitant.es, 23 collectifs et une dizaine d’activités culturelles et artistiques sont menacés d’une expulsion imminente. EIF c’est une ancienne usine, polluée, situé au 97 rue Pierre de Montreuil, squattée depuis septembre 2020 et en construction résistance permanente. Sans négociation ni propositions de relogement ; les droits et la qualité d’habitant.e.s ont été niés par la justice, et jusqu’à présent, aucun élu ni aucune instance administrative n’a daigné ouvrir le dialogue avec le collectif au sujet de l’avenir d’EIF, de ses habitant.es actuels et de ses activités. Pour partciper au rassemblement du Collectif garde la pêche de Montreuil, rdv à 18h devant la Mairie de Montreuil, métro mairie de montreuil ! 07 54 06 73 37

A 18h le « Collectif Autonome de Défense des Occupations » organise une assemblée générale contre les répressions policières suite aux occupations des facs des dernières semaines
Fichés de la Sorbonne ou non, convoqués à la Sûreté Territoriale ou non, interpellés de l’ENS ou non, nous sommes tous concernés par le travail de la machine policière et judiciaire qui, après la garde à vue de 22 occupants de l’ENS Ulm qui a pris fin ce week-end, a pu davantage cartographier le mouvement et ses participants dans le but de le réprimer. Afin d’anticiper les éventuelles suites judiciaires mais aussi d’enrayer en permanence les techniques policières et judiciaires cherchant à isoler, distinguer et trier les participants au mouvement, le collectif élaborera lors de l’assemblée ouverte des formes de défense et de refus collectifs. Pour le collectif autonome de défense des occupations, il est nécessaire que chacun s’empare de la question de l’anti-répression afin que la temporalité judiciaire ne prenne jamais quiconque complètement au dépourvu. Pour assister à l’assemblée G, rdv à la Bourse du travail, salle charlot, c’est au 85 rue Charlot, paris 3 métro Cité

à 18h30, XR organise une réunion d’accueil des bénévoles qui souhaitent rejoindre l’organisation
et si vous voulez rencontrer des militant.e.s d’XR, et éventuellement les rejoindre, rdv à 18h30 Chez Agnès, c’est au 21 rue Delizy à Pantin, métro église de Pantin

à 18h30 aussi, Queer Education et La Station - Gare des Mines proposent un café-rencontre
Queer Education est une association queer rassemblant des personnels de l’éducation et, au-delà, des personnes qui s’intéressent aux questions d’éducation. L’association produit et permet la mutualisation de ressources accessibles à toustes sur leur site, comme des autoformations, des fiches de lecture ou des séquences de cours mettant l’accent sur l’utilisation de pédagogies critiques. En outre, Queer Education organise des ateliers tels que des groupes de parole ou des formations. Enfin Queer Education est une association militante qui s’inscrit dans des espaces institutionnels et contre institutionnels pour changer durablement le système éducatif, en particulier par des manifestions, des tribunes ou des interventions publiques.
vous vous intéressez aux questions de discriminations à l’école ? Vous n’aimez pas l’éducation genrée ? Vous n’appréciez guère les pédagogies qui oublient de s’adresser aux enfants LGBTQIA+ ? Vous voudriez que l’école soit un lieu inclusif pour toustes ? Venez discuter de ça avce Queer education, c’est à 18h30 à La Station - Gare des Mines, c’est au 29 avenue de la porte d’Aubervilliers , métro Porte d’Aubervilliers

à 18h30, l’Iremmo - Institut de Recherche et d’Études Méditerranée Moyen-Orient organise une conférence sur "L’Iran au tournant : régime, rôle régional, dossier nucléaire"
et si vous voulez en discuter avec :
Azadeh Kian, spécialiste de l’Iran et du Moyen-Orient, professeure de sociologie à l’université Paris 7-Diderot et directrice du département de Sciences sociales et directrice du Centre d’enseignement et de recherches pour les études féministes (Cedref).
Et Clément Therme, docteur en histoire internationale, spécialiste du monde iranien. Il a été chercheur à l’International Institute for Strategic Studies (IISS), assistant de recherche pour le programme Moyen-Orient de l’Ifri et chercheur à l’Institut français de recherche en Iran.
Rdv à 18h30 dans les locaux de l’Iremmo, c’est au 7 rue des carmes, métro maubert Mutualité

à 18h30 aussi, l’Inalco - Langues O’, le CERI Sciences Po et Asialyst organisent une conférence sur la Guerre en Ukraine : quelles répercussions pour la Chine ?
L’invasion russe en Ukraine est, à n’en pas douter, scrutée de très près par les stratèges politiques et militaires chinois. Depuis le début de la guerre, Pékin affiche une neutralité bienveillante à l’égard de Moscou, refusant de condamner les agissements du Kremlin, tout en rappelant du bout des lèvres la nécessaire "souveraineté de l’Ukraine". Cette position, qui provoque la colère de Washington, reflète surtout l’embarras dans lequel la Chine est désormais plongée. Elle est certes soucieuse de ne pas fissurer son alliance avec Moscou face aux démocraties occidentales, mais elle veut éviter de passer pour un état paria aux yeux de la communauté internationale. Des sanctions occidentales pourraient toucher durement son économie, déjà fragilisée par les conséquences de la guerre.
Sur le terrain militaire, les grandes difficultés rencontrées par l’armée russe ne passent pas inaperçues aux yeux des généraux chinois. La Chine souhaite accélérer sa réunification avec Taïwan, par la force si nécessaire. Mais le scénario ukrainien montre que même les armées les plus puissantes du monde peuvent faire face à la résistance acharnée d’un adversaire en théorie bien inférieur.
Quelles leçons la Chine va-t-elle tirer du conflit ukrainien, dans ses ambitions sur Taïwan, dans sa relation avec l’Occident et la Russie ?
C’est à cette question que tenteront de répondre :
 Stéphanie Balme, directrice de recherche à Sciences Po (CERI). Spécialiste de la Chine.
 Jean-François Huchet, économiste, sinologue, président de l’Inalco.
 Tatiana Katsoueva-Jean, chercheure, directrice du Centre Russie/NEI de l’Institut français des relations internationales (Ifri).
 Mathieu Duchâtel, sinologue et directeur du programme Asie à l’Institut Montaigne.
Et si vous voulez comprendre l’impact de la guerre en Ukraine sur la Chine, ses projets sur Taïwan, ses relations avec la Russie et l’Occident, rdv à 18h30 à l’auditorium de l’Inalco, c’est au 65 rue des Grands Moulins, métro BNF

de 19h à 21h, Terres de luttes et Réseau Action Climat proposent un webinaire sur l’artificialisation des sols : plaidoyer au service des luttes locales
Comment construire un argumentaire solide contre un projet et pour des alternatives, comment entrer en contact avec les élu-es et autres responsables ou porteurs de projets, comment engager avec elleux des discussions et construire un rapport de force ou de collaboration efficace pour atteindre des victoires dans vos luttes ?
Si vous voulez échanger sur ce sujet avec terre de luttes et le Réseau Action Climat, rdv à 19h sur le lien Zoom que vous retrouverez sur le site de l’agenda : https://us02web.zoom.us/j/89803171487

de 19h30 à 21h30, Alternatiba paris propose une formation à la désobeissance civile, pour apprendre à s’opposer à celles et ceux qui détruisent et exploitent, celles et ceux qui mettent en danger notre avenir.
Et si vous voulez vous former à la désobéissance civile avce Alternatiba paris, rdv à 19h30 à la Base, 31 rue Bichat, métro Goncourt

A partir de 20h, pour donner suite à la parution du livre « Génération infertile ? » (Estelle Dautry, Pauline Pellissier et Victor Point, paru aux éditions AUTREMENT), un groupe de parole se réuni au cafe lou pascalou pour libérer la parole autour du sujet de l’infertilité
Il y a les gens qui ont des enfants, ceux qui n’en veulent pas, et puis il y a ceux qui « essayent », parfois des mois ou des années. Entre espoir et impuissance, l’attente qui se prolonge est vécue comme une injustice, avec l’impression d’être seul au monde. Pourtant, l’infertilité n’est pas rare, n’a rien d’exceptionnel, elle progresse même. Chez un couple sur six, aucune grossesse ne survient après douze mois d’essais. De plus en plus commun, le sujet reste pourtant tabou, dans les cercles amicaux, professionnels et même familiaux.
Pour rompre ce tabou et participer au groupe de parole gratuit sur l’infertilité, rdv à 20h au café lou pascalou, c’est au 14 rue des Panoyaux métro Ménilmontant

RDV CULTURELS

dans le cadre du Festival international Jean Rouch - Comité du film ethnographique, l’École des hautes études en sciences sociales propose une séance de découverte et d’écoute de documents sonores proposés par des étudiant.e.s
et si vous voulez y participer, c’est de 14h à 17h, à l’Espace associatif et culturel du Campus Condorcet, dont l’entrée se fait par la Cour des Humanités, à Aubervilliers, métro front populaire

à 18h30, Le Monte-en-l’air organise une rencontre pour la sortie de "J’ai oublié comment ça s’appelle", le dernier livre de Gérald Auclin, d’après les poèmes pour enfants de Daniil Harms, aux éditions The Hoochie Coochie.
Au programme : des papiers découpés, de la poésie, des trous, de l’absurde et des pirojki.
Et si vous voulez participer à cette rencontre, rdv à 18h30 au Monte-en-l’air, c’est au 71 rue de Ménilmontant, métro Ménilmontant

Dès 18h30, le collectif Labo de l’édition propose un atelier destiné à toutes et tous pour que chacun et chacune puisse écrire en toute liberté et rencontrer d’autres auteurs avec lesquels échanger.
Tout projet d’écriture sera accueilli avec bienveillance : romans, nouvelles, mémoire, thèse ou écriture de scénario. Les pauses permettront d’échanger avec la communauté, et seront l’occasion de partager des passages et recevoir conseils constructifs. Les ateliers d’écriure libre ont un but simple : instaurer une routine d’écriture dans la vie quotidienne.
Rdv au Labo de l’édition, 2 rue Saint Médard, Paris 5 métro place Monge

A 19h, La librairie Libertalia accueille l’autrice Daisy Letourneur pour une rencontre à l’occasion de la sortie de son ouvrage "On ne naît pas mec. Petit traité féministe sur les masculinités", paru le 5 mai dernier aux éditions Zones
Pourquoi parler encore des mecs ? Quand tout se passe comme si les humains étaient hommes par défaut et femmes par exception, il semble qu’on n’en parle déjà que trop. À y regarder de plus près, cependant, on parle beaucoup d’hommes mais plus rarement des hommes. On parle d’individus en particulier, bien peu de la classe des hommes dans son ensemble. On parle des Grands Hommes, moins de tous ceux qui envoient des photos de leur pénis sur Internet. On parle plus des ministres que des violeurs (sauf quand il s’agit du même type). Alors, si nous retournons le regard féministe vers les hommes, que voyons-nous ? Soudain, on comprend comment les hommes sont construits et les histoires qu’on se raconte sur la « nature masculine » se révèlent mensongères. On voit que l’amour des hommes pour les femmes n’est pas un cadeau. On voit qu’en un sens les hommes préfèrent de toute façon les hommes, ce qui ne les empêche pas d’être homophobes.
Daisy Letourneur se définit comme une femme blanche, trans et lesbienne et son point de vue n’est pas moins neutre qu’un autre. Elle est l’autrice du blog « La Mecxpliqueuse » où elle écrit sur les masculinités depuis 2017. Elle est aussi militante féministe, membre du collectif « Toutes Des Femmes ».
Pour discuter avec l’autrice de « On ne naît pas mec », rdv à la librairie libertalia, c’est au 12 Rue Marcelin Berthelot à Montreuil métro croix de chavaux

à partir de 19h, la Librairie De beaux lendemains organise une rencontre croisée avec Léa Murawiec et Fanny Taillandier, autour de leurs ouvrages respectifs : « Le grand vide » aux éditions 2024 et « Farouches » aux éditions L’Olivier
Dans le Grand vide, Léa Murawiec nous entraine dans une mégalopole tentaculaire, où chacun doit se faire connaître… sous peine de mourir. Lorsque Manel Naher découvre qu’elle a pour homonyme une star de la chanson, elle risque fort de disparaître.
Dans « Farouches », Depuis la villa de Jean et Baya, la Méditerranée scintillante donne à penser que tout est paisible. Mais à l’approche du solstice, la colline où habite le couple est bientôt parcourue de diffuses menaces, à peine perceptibles mais bien réelles : d’invisibles sangliers saccagent les jardins ; des règlements de comptes entre bandes rivales défraient la chronique de Liguria, la ville la plus proche ; une inconnue habite depuis peu la maison vide près de la falaise…
et si vous voulez discuter avec les autrices de ces deux romans dystopiques , rdv à 19h à la librairie de beaux lendemains, c’est au 9 allée Rosa parks, à Bagnolet, métro Galliéni

à partir de 19h, la Commune Image propose la projection de CTRL+L, un drame social qui met en scène les relations toxiques d’un groupe d’amis se retrouvant le temps d’une soirée.
Et si vous voulez découvrir ce film, rdv à 19h à Commune Image, c’est au 8 rue Godillot à Saint-Ouen, métro mairie de St-Ouen

à 19h30, la Librairie Le Merle moqueur organise une rencontre avec Alice Carabadian autour de son essai "Utopie radicale. Par-delà l’imaginaire des cabanes et des ruines" publié aux éditions du Seuil.
Des événements qui, il y a peu, relevaient de l’improbable, de scénarios du pire, ou de la dystopie, sont désormais notre quotidien. La science-fiction est devenue notre réalité. Nous vivons dans un chaos qui s’intensifie même si, ici ou là, fleurissent sur les ruines du capitalisme des utopies concrètes, localistes et réalisables, des cabanes et des refuges. Mais ces utopies ne sont-elles pas souvent concédées, dans les marges, par ceux-là mêmes qui promettent la colonisation de l’espace et les cités autosuffisantes pour milliardaires ?
Il y a urgence à revendiquer des lieux où se déploieraient en totale liberté nos imaginaires. L’utopie radicale peut répondre à l’extrémité des désastres actuels et à venir. Nous pouvons et devons rêver de technologies et de rencontres intergalactiques émancipatrices et ne pas laisser ce pouvoir aux seuls capitaines des vaisseaux capitalistes.
Face à la catastrophe, oserons-nous rêver d’autres mondes ?
Si vous voulez en discuter avec Alice Carabadian, rdv à 19h30 à la Librairie le Merle Moqueur, c’est au 51 rue de Bagnolet, métro Alexandre Dumas

à 19h30, La Trockette Café-Atelier et La Petite Rockette organisent une rencontre avec Clément Osé autour de son livre intitulé "De la neige pour Suzanne" et publié aux éditions Tana
Que faire de sa vie face à l’effondrement écologique ? Clément a exploré l’option du changement de mode de vie en rejoignant une ferme collective, radicalement décroissante et légèrement collapso, sur une colline face aux Pyrénées. De son passage à l’acte, il a tiré un livre « De la neige pour Suzanne », un récit intime, poétique et drôle qui évolue des préoccupations individuelles aux considérations sociétales, de l’émerveillement au regard critique.
Et si vous voulez discuter avec Clément Osé de ces sujets autour d’un diaporama sur sa ferme, rdv à 19h30 à La Trockette, c’est au 125, rue du Chemin Vert, métro Père Lachaise

A 20h, le groupe « commune de Paris de la fédération anarchiste » organise à la librairie Publico une projection du film documentaire « GastonPrunier, peintre de la condition ouvrière », en présence de son réalisateur Nicolas Eprendre
Ce film est une invitation à la découverte d’un trésor : Les centaines d’œuvres, de photographies et de lettres de Gaston Prunier conservées depuis un siècle dans un imposant coffre de bois. Né au Havre, nous découvrons dans le sillage du peintre normand comment la Belle Époque est une période laborieuse et plus souvent rebelle que belle. Dans le même temps, le film suit le mouvement qui emmène les aquarelles de Gaston Prunier vers la lumière des salles d’exposition et les collections des plus grands musées.
Né au Havre en 1863 dans une famille modeste, Gaston Prunier se passionne, très jeune, pour les milieux portuaire et industriel, « croquant le labeur éprouvant des charbonniers, débardeurs, ou autres ouvriers travaillant dans les cales sèches ». Des œuvres à découvrir ou redécouvrir dans le documentaire de Nicolas Éprendre
Le rdv est donné à 20h à la librairie Publico, c’est au 145 Rue Amelot métro République

A 20h, l’historienne Pauline Peretz présente son ouvrage intitulé "Une armée noire : Fort Huachuca, Arizona (1941-1945)" paru aux éditions le Seuil
Sous la forme d’un récit mettant en scène sa visite du lieu, l’historienne traite de la présence de soldats noirs à Fort Huachuca, en Arizona, pendant la Seconde Guerre mondiale. Pendant presque quatre ans, de 1941 à 1945, 30 000 soldats africains-américains furent confinés à Fort Huachuca, situé à la frontière avec le Mexique, très loin de toute communauté blanche, de la capitale et des théâtres d’opération.
Dans ce désert fleuri, les fantassins de Huachuca durent accepter la discipline qu’une armée, convaincue de la supériorité raciale des Blancs, voulut leur imposer, et la sujétion que l’état-major s’efforçait de leur faire accepter. Méfiante à l’égard des soldats noirs tenus pour lâches et incapables depuis la Première Guerre mondiale, l’armée en craignait la mutinerie. En lisière du pays, elle organisa donc une ségrégation extrêmement stricte, et dure aux hommes. Mais le commandant du fort ne pouvait se permettre de voir le camp s’embraser. Le temps libre des soldats devait donc leur offrir des dérivatifs et des divertissements suffisamment puissants pour désamorcer en eux toute volonté de contestation. Une autre concession, beaucoup plus inattendue, fut faite : les soins médicaux évoluèrent en quelques semaines vers une médecine d’excellence racialement intégrée, expérience unique au sein de l’État fédéral.
Pauline Peretz est maître de conférences en histoire contemporaine à l’Université de Nantes, et membre du Centre d’études nord-américaines de l’EHESS.
Pour discuter de ce sujet avec l’historienne, rdv à la librairie l’Atelier, c’est au 2 bis rue de Jourdain, métro jourdain

A 20h aussi se tiendra une Rencontre – débat autour du livre de Bruce Bégout : Obsolescence des ruines (Éditions Inculte)
Nous sommes entrés dans le troisième âge des ruines. Après les ruines anciennes et les ruines modernes, nos territoires se couvrent à présent de ruines instantanées, de ruines si immédiates et si totales qu’elles ne sont plus à proprement parler des ruines, mais des tas de décombres. L’obsolescence programmée des nouveaux édifices, conçus non pour durer mais pour se dégrader rapidement, inaugurerait-elle une civilisation des gravats ? Dans cet essai, à travers l’analyse des oeuvres de Tocqueville, Riegl, Smithson, Koolhaas, Arendt, et quelques autres, Bruce Bégout interroge le nouveau visage du monde : un monde sans ruines.
Pour discuter de ce sujet avec l’auteur, rdv à 20h à la librairie le genre urbain, c’est au 60 rue de Belleville, métro Pyrénées

à 20h, le Cinéma Saint-André des Arts propose un ciné-débat autour du film Que m’est-il permis d’espérer, en présence du réalisateur Raphaël Girardot et de Guillaume Le Blanc, philosophe, co auteur avec Fabienne Brugère de "La fin de l’hospitalité"
"il n’y a pas de crise des migrants, il y a une crise de l’accueil"
Dans un camp humanitaire ouvert à Paris, des réfugiés sont en transit. Dans ce centre de "premier accueil", ils se reposent de la rue où ils ont échoué à leur arrivée en France. Quelques jours à peine d’humanité, que nous passons à leurs côtés. Mais déjà, ils doivent affronter la Préfecture, et nous entendons avec eux la froide sentence administrative.
Et si vous voulez découvrir ce film et en discuter avec son réalisateur Raphaël Girardot et Guillaume Le Blanc, philosophe, co auteur avec Fabienne Brugère de "La fin de l’hospitalité », rdv à 20h au ciné le St-André-des-Arts, c’est au 30 rue St-André-des-Arts, métro St-Michel

à 20h aussi, le Nouveau Gare au Théâtre propose la représentation de la pièce Guiomar de la Compagnie IKSI STATION
« J’écris en français car on m’a appris à garder silence dans ma langue maternelle. »
À la suite d’une abrupte rupture sentimentale et à une arbitraire expulsion de l’espace Schengen, Guiomar cherche à se rapproprier de sa voix dans une terre étrangère ; entre Paris et Bordeaux, en pleine période de campagne présidentielle 2017. Jeune colombienne en France, comment réapprend-elle à formuler ses pensées, ses sensations, à se libérer de ses remords grâce à une autre langue ? Comment porte-t-elle sa voix politique ? Que vient après la violence, si ce n’est que le silence ?
Si vous voulez découvrir cette pièce proposée par la Cie Iksi Station, rdv à 20h au Nouveau Gare au théâtre qui se trouve au 13 rue Pierre Sémard, à Vitry-sur-Seine

à 20h encore, le Collectif 12 propose,d ans le cadre du festival Vif, la représentation du spectacle de Danse intitulé Mascarades, proposé par Betty Tchomanga
VIF est un festival pluridisciplinaire organisé par le Collectif 12 pour célébrer la vivacité de la danse urbaine et la musique d’aujourd’hui.
Dans son spectacle, Betty Tchomanga, danseuse chorégraphe, adopte la danse comme un changement d’état et une transformation continuelle. Avec son solo, Mascarades, l’artiste nous emmène vers un univers sacré et mythologique. Elle y incarne “Mami Wata” : déesse des eaux, figure des bas-fonds de la nuit, du pouvoir et de la sexualité. Sirène échouée, elle fait face aux gens qui sont venus la voir. Elle saute. Danser en latin se dit saltare, de saltus, le saut. Créer une danse de sauts comme la rémanence d’un geste ancien – peut-être universel ? – un mouvement des profondeurs de l’être humain.
Et si vous voulez découvrir ce spectacle de danse, rdv à 20h au Collectif 12, c’est au 174 boulevard du Maréchal Juin, à Mantes la jolie

MUSIQUE : StartiJenn - Talm ur Galon - et si vous voulez aller les voir en concert samedi soir au studio de l’ermitage dans le 20ème appelez nous pour gagner des places : 01.40.05.06.01


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