Agenda FPP 4 avril

lundi 4 avril 2022

Aujourd’hui, on sera au téléphone avec Boris des Vrais Robinsons pour parler de la menace qui pèse sur la coopérative les Nouveaux Robinsons
Réunion des sociétaires et des salarié.e.s
Mercredi 13 avril, à 18h30
à la bourse du travail de Montreuil
24, rue de Paris
Métro Croix de Chavaux ligne 9
Pour vous suivre, les Vrais Robinsons et défendre la coopérative les Nouveaux Robinsons, rdv sur : https://www.lesvraisrobinson.com/->https://www.lesvraisrobinson.com/]

AGENDA.04.04.22.

et on commence avec cette distribution pour les étudiant.e.s touchés par la guerre en Ukraine lancée aujourd’hui par l’ADEIS - Association Des Étudiants Internationaux de la Sorbonne et jusqu’à mercredi
La distribution aura lieu aujourd’hui, demain et mercredi de 10h à 16h au centre Lourcine qui se trouve dans le Hall du bâtiment 3, et c’est au 1 Rue de la Glacière, métro Les Gobelins

de 13h à 17h, le syndicat sud commerces et services Francilien-Solidaires ouvre sa permanence juridique hebdomadaire pour aider les travailleuses et travailleurs à faire face aux problèmes qu’ielles rencontrent sur leur lieu de travail
et si vous voulez vous rendre à la permanence, c’est ouverte de 13h à 17h au 7 rue Vicq d’Azir, métro colonel Fabien

de 14h à 16h, le séminaire sur l’internationalisme ? Organisé par l’association française de socio se poursuit avec une séance en ligne autour de Cervara Marzal et Benjamin de Cleen qui reviendront sur le ’Populisme et internationalisme en Europe’.
Et si vous voulez suivre cette séance sur zoom, rdv à 14h sur : https://unil.zoom.us/j/92205690062?pwd=NU0yeFhKamtlempPVlMyRyt0NFJjQT09 

de 14h à 16h aussi, le séminaire JustineS, Justice et inégalités au prisme des sciences sociales, se poursuit aussi, avec une séance autour de Marta Roca i Escoda (Centre en études genre de l’université de Lausanne) qui parlera de ’Faire famille arc-en-ciel, prises et reprises du droit’.
Et si vous voulez suivre cette séance, rdv de 14h à 16h, dans la salle 255 du site Pouchet du CNRS, c’est au 59-61 rue Pouchet, métro Guy Moquet

à partir de 14h30, le séminaire Radio et Télévision dans les Afriques organisé par l’EHESS se poursuit avce une séance autour de Sébastien Boulay, Université de Paris qui parlera de « Radio Mauritanie : un nouveau média pris dans la tourmente de la vie politique ouest-saharienne postcoloniale (1958-1978) ». 
Sébastien Boulay reviendra sur la naissance à Saint-Louis de Radio Mauritanie à la fin des années 1950, dans un contexte de décolonisation et de fortes turbulences dans la vie politique régionale nord-ouest africaine. Il traitera des relations complexes entre ce nouveau média et les artistes de cette époque, d’abord réticents à s’y faire enregistrer puis rapidement acquis - sauf rares exceptions - à ses nombreux avantages de diffusion. Il montrera ensuite comment cette radio installée à Nouakchott en 1961, unique média électronique dans ce pays encore très majoritairement habité par une population nomade, est très vite devenue, une arme politique clé pour Moktar Ould Daddah, ’Père de la Nation’, dans son entreprise de délicate construction de l’Etat-nation et face aux foyers de contestation : externe, avec les velléités expansionnistes marocaines, mais aussi interne, avec des mouvements de contestation qui émaneront de la jeunesse mauritanienne, antiimpérialiste et éprise de révolution, et qui se signaleront par une importante mobilisation des artistes.
Et si vous voulez suivre cette séance, rdv à 14h30, à l’EHESS sur le Campus Condorcet, dans la salle gradinée, et c’est à Aubervilliers, métro Front populaire

de 15h à 17h, l’Université de Toulouse Jean-Jaurès organise une visioconférence sur : Occuper, habiter, résister. Sur la recherche et l’engagement dans les mouvements pour l’habitabilité
Guillem Pujol, reviendra sur le mouvement des squats, et Aurélie Bernard, sur l’Enquête en milieu militant (ZAD)
et si vous voulez suivre cette visioconférence, rdv à 15h sur : https://univ-tlse2.zoom.us/j/94254980466?pwd=OHFubWd1cklYcDkyamMrSE51cXpBZz09

jusqu’à 18h aujourd’hui, et de 12h à 18h30 demain, l’Université Paris Nanterre organise deux journées d’études sur La recherche sous contraintes
Ces journées d’études « Recherche sous contraintes » proposent une réflexion sur la temporalité de la recherche ainsi que sur les processus de privatisation de la recherche publique et de concurrence accrue à l’entrée de la carrière des jeunes chercheuses et chercheurs. Le développement numéraire important des conventions CIFRE et autres modes de financements privés des thèses est contemporain de la raréfaction des allocations doctorales et, partant, d’une sélection accrue à l’entrée du doctorat. La promotion des recherches doctorales salariées en Sciences humaines et sociales s’inscrit dans une visée de professionnalisation des doctorant·es à destination du secteur privé, mais également dans une logique de mise à disposition de jeunes travailleur·euses qualifié·es et peu coûteux·ses pour les organisations.
Ces formes de recherches posent de multiples enjeux épistémologiques et politiques, et induisent de problématiques spécifiques pour les doctorant·es et chercheur·ses qui en dépendent : double emploi du temps, commande de l’organisation, lien de subordination, difficile insertion dans le champ académique. Ainsi, ces journées d’études visent à créer un espace de recherche et d’échanges, s’appuyant à la fois sur des retours d’expérience à vocation empirique et sur des analyses distanciées qui interrogent les formes des recherches sous contraintes : la posture épistémologique, la finalité de ces recherches, leurs conditions de réalisation et les transformations contemporaines de l’enseignement supérieur et de la recherche.
Et si vous voulez suivre ces journées d’étude, rdv jusqu’à 18h aujourd’hui et toute la journée demain à l’Université Paris Nanterre, au Bâtiment Weber, dans la salle de conférence et salle 2
Et vous pouvez aussi suivre ces journées d’étude, via :
https://cnrs.zoom.us/j/94930389617?pwd=MzdEUXVWN1VQalNBWENtOGt4TWx6Zz09
ID de réunion : 949 3038 9617
Code secret : Rechcontr1

Dans le cadre d’une journée de solidarité internationale, le comité francilien de soutien aux inculpé.e.s du 8 décembre organise un rassemblement pour Libre Flot à 18h à Ménilmontant
Le 8 décembre 2020 un groupe de 7 personnes a été arrêté en France pour participation à une association de malfaiteurs en vue de commettre des actes terroristes.
La majorité de ces personnes a été relâchée en contrôle judiciaire strict après de nombreux mois en détention.
L’un d’eux, Libre Flot, a été placé à l’isolement depuis son arrestation le 8 décembre 2020.
Il est à ce jour la dernière personne à être encore incarcérée.
À travers cette affaire l’État français essaye de faire passer l’engagement de Flot dans la lutte libertaire contre l’état islamique pour un engagement comparable à celui des personnes qui rejoignent Daesh en Syrie.
Le 27 février dernier, face au rejet de sa demande de mise en liberté, Libre Flot a commencé une grève de la faim pour protester contre sa détention provisoire dans l’attente d’un procès qui n’arrive pas ; pour dénoncer cette association reprochée qui n’est autre que pure fabulation puisqu’elle est supposée exister entre des personnes qui ne se connaissent même pas ; ainsi que pour dénoncer la répression de l’État français envers les personnes qui ont combattu l’état islamique, traitées comme si elles avaient combattu aux côtés de Daesh !
Le 24 mars dernier, Libre Flot a été hospitalisé, après avoir perdu beaucoup de poids, et voyant son état de santé se dégrader. Après un mois de grève de la faim, son régime d’isolement a enfin été levé par l’administration pénitentiaire, la semaine dernière. Cela ne mettra pas fin à sa grève puisque son unique revendication est bel et bien la fin de son incarcération. Son état de santé devient critique : il a perdu 16 kilos et est désormais sous perfusion. Bien que sa capacité d’analyse soit toujours vive, son expression est, elle, considérablement ralentie.
Aujourd’hui, ses soutiens se rassembleront dans plusieurs pays, et à Paris, un rassemblement est donc organisé à 18h à Ménilmontant pour exiger sa libération et la fin de son calvaire.

À 18h aussi, le groupe Réseau Salariat Grand-Paris propose son séminaire mensuel sur les ’Luttes féministes : Désandrocentrer le travail, repenser le salariat’.
Et si vous voulez suivre la séance d’aujourd’hui, toujours animée par Maud Simone, rdv à 18h à la Bourse du Travail, 3 rue du Château d’Eau, métro république

de 18h à 20h, le collectif Un Ring pour tou.te.s propose ses sessions de cours de boxe anglaise d’autodéfense pour ados et adultes à Saint-Denis
et ça se passe de 18h à 19h pour les enfants/ados et de 19h à 20h pour les adultes, au chapiteau Raj’ganawak qui se trouve au 3 rue Ferdinand Gambon, à St-Denis c’est juste en face de la sortir de la gare de St-Denis

A 18h30, l’UL CGT Paris 18 organise son AG hebdomadaire
et c’est à 18h30 au 42 rue de clignancourt, métro Château rouge

à 19h, les Gilets Jaunes de Belleville tiennent leur Assemblée hebdomadaire
Et le rdv est donné à 19h , au café Le Côte d’Azur, 6 Rue du Château d’Eau, métro république

19h à 21h, le réseau STOP PRECARITE propose un Cours de droit du travail sur La casse de la fonction publique, sa privatisation, sa précarisation, et comment s’y opposer ?
Et si vous voulez suivre ce cours qui sera animé par Florence DEBORD, de l’Université Lumière Lyon 2, rdv de 19H à 21H à la Bourse du Travail 3 rue du Château d’Eau en salle Jean Jaurès, 3 rue du Château d’eau, métro république

à 19h aussi, une Soirée Débat ’Liberté égalité Antiracisme’ est organisée autour de plusieurs personnalités, comme Assa Traoré, Saïd Bouamama, Eric Fassin, Edwy Plenel, Lilian Thuram, Rokhaya Diallo, Thomas Piketty, et des membres du Collectif justice pour Claude Jean-Pierre, Jistis pou Clodo, du Comité justice et vérité pour Gaye Camara et du Collectif vérité et justice pour Wissam
Dans la campagne présidentielle qui s’est engagée en France, le racisme est partout, l’antiracisme, nulle part.
On s’inquiète de la compatibilité de l’islam avec la République, et du supposé « problème de l’immigration » ; mais il serait interdit de parler d’islamophobie ou de xénophobie d’État.
Sur les discriminations raciales et la ségrégation spatiale et sociale, ou sur le racisme ordinaire, pas une phrase ; rien sur l’antitsiganisme, ni sur la négrophobie. On refuse de nommer les violences policières, qui ont fini par déborder des banlieues vers les centres villes, des cités aux manifestations : « ces mots sont inacceptables dans un État de droit », a tranché le Président de la République.
C’est sans doute la même logique de déni qui amène à ne rien dire des refoulements illégaux aux frontières pour empêcher les demandes d’asile.
Bien sûr, ce n’est pas vraiment nouveau. Il y a longtemps que les politiques imposent des débats qui n’en sont pas, comme sur l’identité nationale. Sous couvert d’« insécurité culturelle », on attise ainsi le ressentiment identitaire.
Même le vocabulaire a fini par changer de sens. Il est tout le temps question de laïcité, y compris au Rassemblement national ; mais jamais pour parler, comme en 1984, des financements publics d’écoles catholiques. Qu’en est-il aujourd’hui de la séparation des églises et de l’État ? On a préféré nous faire croire que bannir le voile était la préoccupation première de la population française. La laïcité ne serait-elle plus une promesse de liberté religieuse ?
L’extrême droite semble ainsi avoir gagné la bataille idéologique. S’en prendre aux études postcoloniales permet d’éviter la moindre interrogation sur le traitement colonial des outre-mer.
Les antiracistes qui dénoncent les politiques de racialisation se font accuser de racisme, a fortiori lorsqu’il s’agit de personnes dites racisées, c’est-à-dire exposées au racisme ; en revanche, on peut désormais se draper dans l’universalisme pour mobiliser contre le prétendu « racisme anti-blanc ». Et la dérive xénophobe et raciste va toujours plus loin.
Même l’antisémitisme fait retour dans la vie politique. Un slogan comme le « Grand remplacement », promu comme « théorie », vaut invitation dans les médias, alors qu’un terroriste s’en réclame pour justifier son massacre dans deux mosquées à Christchurch ; en revanche, analyser l’islamophobie expose des universitaires à l’accusation de « complicité intellectuelle avec le terrorisme », et des associations à la dissolution.
Quand des condamnations pour racisme ouvrent la porte d’un grand média, et que la récidive n’émeut guère le Conseil supérieur de l’audiovisuel, il ne faut pas s’étonner si le racisme décomplexé dicte le ton de cette campagne.
Voilà pourquoi plusieurs personnalités du monde politique, universitaire, culturel, des médias etc... veulent proposer une autre campagne et faire exister un contre-espace antiraciste, en incluant des contre-publics : celles et ceux dont on entend parler sans cesse, mais que l’on n’entend jamais parler ou presque.
De fait, notre société ne se réduit pas aux bruits et aux odeurs qui ont envahi le discours politique. Le racisme d’en haut n’est qu’une partie de la vérité de ce pays. Il y a toute une vie qui vibre dans notre société, loin de cette cacophonie nauséabonde.
Il est grand temps de faire entendre une autre politique qui bouillonne déjà dans les quartiers et dans les rues : en témoignent les mouvements sociaux qui, malgré la répression, et contre la dépression, se multiplient depuis des années, ces mobilisations qui se croisent et parfois se rencontrent.
Il y a urgence ; c’est pourquoi une première réunion publique est organisée ce soir, avant le premier tour de l’élection présidentielle, et une seconde est dores et déjà prévue, après le second tour, car cette campagne n’est pas délimitée par le calendrier de la campagne officielle : le politique ne se réduit pas, dans la société, à la politique des partis telle qu’elle se joue aujourd’hui dans l’élection présidentielle.
Et si vous voulez participer à cette première réunion publique de la campagne Liberté, égalité, antiracisme, rdv de 19h à 23h, à l’Espace Robespierre, 2 Rue Robespierre, à Ivry-sur-Seine

19h aussi, PEPS, Pour une Écologie Populaire et Sociale propose un débat public en ligne sur l’Ukraine, de la guerre écologique à l’écologie de guerre
Au fil de l’histoire, l’environnement a toujours été une arme de guerre. Si sa destruction volontaire est aujourd’hui interdite, elle est malgré tout une victime collatérale des conflits. Et la guerre en Ukraine n’y échappe pas. Derrière un lourd bilan humain, se cache des pipelines, des mines désaffectées, des industries lourdes dont la dégradation pourrait provoquer une crise environnementale majeure. Quelles sont les conséquences de la guerre en Ukraine, en Russie, en Europe et dans les pays du Sud ?
Le 16 mars dernier, le premier ministre dévoile dans une conférence de presse le plan de résilience économique et sociale pour faire face aux premiers impacts de la guerre en Ukraine : douze objectifs sont affichés dont un concernant la souveraineté alimentaire. A cette occasion, le gouvernement français affirme sans ambiguïté le soutien au productivisme, y compris par la relocalisation d’activités agro-industrielles comme la fabrication d’engrais et des produits transformés pour l’alimentation animale. En outre, il est également confirmé de soutenir l’industrialisation des projets innovants en matière d’agroéquipements et d’alimentation durable et de les structurer en filières. La remise en production des terres en jachère. La guerre en Ukraine est l’occasion de nous laisser croire que la seule solution serait de produire encore plus alors qu’au contraire, l’impérieuse nécessité de l’agroécologie nous permettrait de sortir des dépendances énergétiques, de prendre en compte les coûts cachés sanitaires et sociaux du modèle productiviste, bref de reprendre la main sur nos systèmes alimentaires.
Nous savions que le XXIème siècle serait celle des guerres « vertes », des guerres de l’eau, de la biodiversité, de l’accaparement des terres, des guerres biologiques et climatiques. La guerre en Ukraine en est l’illustration.
Et si vous voulez en discuter avec :
• Ben Cramer, auteur de ’Guerre et Paix et Ecologie’ 2015 et animateur du blog Athena 21
• Benoit Daviron , chercheur en Economie politique au CIRAD
rdv de 19h à 21h, sur : https://us02web.zoom.us/j/85117985788...
ID de réunion : 851 1798 5788
Code secret : 564273

demain matin, à 9h30, une Assemblée générale des Accompagnants des élèves en situation de handicap en grève est organisée à la BDT de Paris
Et si vous voulez y participer, rdv demain matin à 9h30, dans la salle Croizat de la BDT, au 3 rue du Château d’eau - Métro République

Demain matin, à partir de 10h, Le Syndicat Gilets Jaunes propose une permanence sans rendez-vous
Et si vous voulez y aller c’est ouvert demain à partir de 10h au 21 Bd Haussmann, dans l’immeuble actualis 2ème étage.

demain matin, à 11h, le collectif stop contrôle, l’APPEL DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DES CHÔMEUR·SES ET PRÉCAIRES DU 10 MARS et les organisations syndicales CGT CNTPEP, CGT Pôle emploi IdF, Sud Pôle emploi IdF organisent un RASSEMBLEMENT contre les contrôles et radiations à la CAF et à Pôle emploi, devant LA CAF DE CRÉTEIL
Le candidat Macron annonce vouloir conditionner le versement du RSA à une activité à mi-temps « soit de formation en insertion, soit d’emploi », payée au-dessous
du SMIC et sans droit social. Fumeuse, cette annonce électorale dessine néanmoins une trajectoire logique, de la réforme du Code du travail à celle de l’assurance chômage, en passant par la mise en place d’une protection sociale coercitive, qu’une surveillance numérique diffuse, généralisée, rend possible.
Les croisements automatiques des données des employeurs, des impôts, de la CAF et de Pôle emploi engendrent un premier niveau de contrôle a priori, étendu à l’ensemble des usagers. L’activité administrative étant réorientée dans un sens répressif sous l’injonction des directions, un nombre croissant de personnes se trouvent effectivement contrôlées par la CAF et l’enquête recouvre un champ toujours plus large et plus intrusif (données bancaires, bornage téléphonique, adresse IP, etc.).
En parallèle, le gouvernement Macron renforce les contrôles sur la recherche d’emploi des chômeurs inscrits à Pôle emploi, engendrant l’explosion des radiations et du non-versement punitif des droits sociaux. En la matière...L’arbitraire est manifeste : ainsi, un chômeur se voit radié pour un mois car il a envoyé 29 candidatures en courrier recommandé sans passer par le site internet de Pôle emploi. Un autre l’est aussi, alors qu’il a envoyé une trentaine de candidatures exclusivement par voie numérique.
La direction de Pôle emploi entend contrôler majoritairement les personnes qui ont travaillé antérieurement dans les secteurs dits « en tension », c’est-à-dire dans lesquels le patronat anticipe des difficultés de recrutement, le plus souvent du fait de conditions de travail très dégradées. Depuis les annonces de Macron, on se demande si on ne va pas bientôt imposer d’aller faire du bénévolat dans ces secteurs... Cette « promesse » électorale marque en tout cas un changement du régime de contraintes qui s’exerce sur nous, et dont le refus peut nous réunir toustes. La substitution annoncée de « France travail » à « Pôle emploi » annonce la couleur. Là où l’emploi suppose quelque chose comme des droits, un contrat et un salaire, le travail ne renvoie qu’à une injonction, à une activité sans droit et sans garantie. La perspective de « France travail », c’est celle de l’accroissement continu du niveau de coercition qui s’exerce sur nous en contrepartie d’allocations versées sous marchandage d’une mise au travail forcée, ou d’un travail « totalement libre » et effectué « dans des conditions normales », selon Macron, c’est-à-dire en réalité dans un contexte de durcissement des rapports d’exploitation et de démaillage des droits sociaux.
À Pôle emploi, la direction organise les manquements des chômeurs pour mieux justifier de leur radiation : l’augmentation du nombre de contrôles ne suffisant pas, les SMS automatiques de rappel des rendez-vous ont été supprimés il y a un mois. La dégradation accélérée des conditions de travail des agents reflète elle aussi ces évolutions. Des conseiller·ères sont sanctionné·es au motif qu’ils et elles feraient « bénéficier d’avantages indus » les chômeurs, lorsqu’ils et elles tentent d’éviter leur radiation. Dans d’autres lieux, des équipes s’organisent pour saper la « culture de
vigilance » que la direction voudrait imposer.
Face à cette « culture du contrôle », la résistance collective doit s’amplifier, c’est pourquoi : une première action a eu lieu le 17 mars, avec l’occupation d’un Pôle emploi à Paris et l’organisation d’une assemblée générale sur le site.
Et dans cette même perspective, demain matin à 11h, un rassemblement est donc organisé devant LA CAF DE CRÉTEIL, au 2 avenue du général de Gaulle, M° Créteil-Préfecture ; et pour info, une 3eme AG CONTRE LES CONTRÔLES À LA CAF ET À PÔLE EMPLOI est déjà prévue le 14 avril prochain à 18h30 - Bourse du travail, salle Jean Jaurès, 3 rue du Château d’eau, Paris 10e (M° République)

rdv culturels

à 14h30, le séminaire DREAM – sur les Révolutions arabes, se poursuit, avec une séance en ligne, qui sera consacrée à Mettre en forme la vérité : la transformation des témoignages d’anciens prisonniers politiques au Maroc
et si vous voulez en discuter avec Anouk Cohen, Chargée de recherche au CNRS et membre du Laboratoire d’ethnologie et de sociologie comparative (Paris Nanterre), il faut demander le lien zoom, en envoyant un mail à : dream@cmb.hu-berlin.de

À 16h, Le séminaire sur les Théâtres de la mémoire se poursuit avec une séance autour du cinéaste roumain Radu Jude, et la projection de son film ’Peu m’importe si l’histoire nous considère comme des barbares’ ( réalisé en 2018), un film qui montre la mise en scène d’un spectacle de théâtre dénonçant le massacre d’Odessa de 1941.
et si vous voulez découvrir ce film et en discuter avec son réalisateur, Radu jade, rdv à 16h00 à l’Auditorium de la Galerie Colbert de l’INHA, c’est au 2 rue Vivienne, métro Bourse

à 19h30, dans le cadre du Festival des Cinémas de Turquie à Paris, l’Acort Culture et Le Brady Cinéma Théâtre proposent la projection de Okul Tıraşı (Brother’s Keeper) de Ferit Karahan
Yusuf et son meilleur ami Memo sont élèves dans un pensionnat pour garçons kurdes, isolés dans les montagnes de l’Anatolie. Lorsque Memo tombe malade, Yusuf est contraint de surmonter les obstacles bureaucratiques mis en place par les autorités répressives pour tenter d’aider son ami. Mais au moment où les adultes comprennent enfin la gravité de l’état de Memo et essaient de l’emmener à l’hôpital, l’école a été ensevelie sous une abondante chute de neige.
Et si vous voulez découvrir ce film, et en discuter avec Sebahattin Şen, chercheur d’études cinématographiques à la Sorbonne, rdv à 19h30 au Brady, 39 bvd Strasbourg, métro Château d’eau

à partir d’aujourd’hui et jusqu’au 10 avril, l’Institut des Amériques et le cinéma le Studio proposent le festival de cinéma ’Le documentaire engagé dans les Amériques’, avec au programme, ce soir à 19h30, la projection de Muhammad Ali the Greatest, réalisé en 1969 par William Klein
et si vous voulez voir ou revoir ce film et discuter du travail de William Klein et du contexte historique et politique de l’époque avec Marianne Kac-Vergne (Université de Picardie Jules Verne) et Antoine Simms (Université Paris Nanterre), rdv à 19h30 au cinéma le Studio qui se trouve, au 2 rue Édouard Poisson, à Aubervilliers, métro Aubervilliers-Pantin-Quatre Chemins
et si vous voulez retrouver le programme complet du festival, rdv sur : https://cinema.institutdesameriques.fr/

à 20h, La Cinémathèque du documentaire à la Bpi propose la projection d’El impenetrable, de Fausta Quattrini et Daniele Incalcaterra
À la mort de son père, Daniele Incalcaterra a hérité de 5.000 hectares de terres dans l’un des derniers espaces du monde à conquérir : le Chaco paraguayen. Il a pris la décision de restituer ses 5000 hectares aux Indiens qui vivent depuis toujours sur ce territoire. Ses voisins - compagnies pétrolières, cultivateurs de soja transgénique et éleveurs de bétail - qui défrichent la forêt, ne semblent pas très favorables à cette idée.
Et si vous voulez découvrir ce film, rdv à 20h à la cinémathèque du documentaire à la BPI, c’est au centre Pompidou, métro Rambuteau

parutions :

Louisa Yousfi vient de signer Rester barbare, aux éditions la Fabrique
« Je sens que j’ai tellement de choses à dire qu’il vaut mieux que je ne sois pas trop cultivé. Il faut que je garde une espèce de barbarie, il faut que je reste barbare. » Cet énoncé de Kateb Yacine, Louisa Yousfi l’entend comme une formule magique : à la fois mot d’ordre esthétique et fable politique, elle permet de convoquer ensemble Chester Himes, Toni Morrison, Booba, PNL et toute une cohorte ensauvagée à l’assaut de l’Empire.

Le documentaire « comment on apprend à grandir », sur l’école maternelle Opaline de Saint-Denis, vient de sortir en ligne
« Comment on fait pour grandir ? C’est la question que pose ce film réalisé par l’équipe pédagogique d’une école maternelle en Seine-Saint-Denis, département le plus pauvre de France métropolitaine. Et en amont de ce documentaire, ce sont des bouts de réponses apportées par l’expérimentation qu’ils et elles y ont menée : Celle de la mise en place, dans cette école située en réseau d’éducation prioritaire renforcée, de classes multi-âges, allant de la petite à la grande section. C’est également, loin des projets de réformes aux contours toujours plus libéraux de l’exécutif en matière d’éducation, l’engagement d’enseignants conscients que bien des difficultés scolaires s’expliquent par les difficultés sociales. Et qui ne s’y résignent pas !
Et si vous voulez découvrir ce documentaire, rdv sur : https://rapportsdeforce.fr/ici-et-maintenant/ecole-comment-on-apprend-a-grandir-032813188

Musique : les GJ - On est là !


Ce forum est fermé : vous pouvez encore consulter les discussions mais vous ne pouvez plus ni ouvrir un sujet ni répondre à un sujet.