Agenda FPP 9 février

jeudi 9 février 2023
par  Rosa

avec Armand pour parler de la nouvelle émission "Sortir du capitalisme"
diffusée tous les deuxièmes jeudi du mois, à 19h sur Fpp : 106.3 Fm ; ou sur rfpp.net ; et sur : http://sortirducapitalisme.fr/

et on commence avec ce communiqué publié par la Cimade qui annonce un retrait de ses équipes dans les centres de rétention du Mesnil-Amelot jusqu’à nouvel ordre, suite à la recrudescence de violences et de graves dysfonctionnements au sein du CRA
Malgré les alertes régulièrement lancées auprès des responsables des centres et des ministères, le climat au sein des CRA du Mesnil-Amelot s’est considérablement aggravé ces derniers mois, aboutissant à l’impossibilité manifeste pour les intervenant.e.s de l’association d’assurer leur mission d’aide à l’exercice des droits. 
Les expulsions illégales de personnes qui ne peuvent faire l’objet d’une expulsion parce qu’elles ont demandé l’asile ou ont formulé un recours de plein droit suspensif devant la juridiction administrative se sont multipliées : on en compte déjà cinq depuis le début d’année, auxquelles s’ajoutent six personnes protégées par la loi contre le prononcé d’une mesure d’éloignement en raison de leurs attaches familiales sur le territoire. De la même façon, les tentatives d’expulsions vers des pays à risques (Syrie, Soudan, Erythrée, Somalie, Russie), le placement en rétention de personnes victimes de violences conjugales, de personnes en situation régulière ou de Français sont devenues monnaie courante.
De plus en plus de personnes présentant d’importants problèmes de santé notamment psychiatriques, sont enfermées dans les centres, en dépit de leur évidente vulnérabilité. Certaines présentent des troubles mentaux qui nécessitent des soins immédiats et représentent un danger pour elle-même ou pour les autres, ce qui justifierait aux termes de la loi leur hospitalisation plutôt qu’un maintien en rétention. D’autres ne bénéficient manifestement pas du discernement suffisant pour faire valoir l’exercice de leurs droits, rendant impossible la mission d’appui que doivent délivrer les intervenant.e.s de La Cimade. Ainsi, depuis plus de trois semaines, une femme présentant de multiples troubles, incapable de s’alimenter et de se laver de manière autonome, est enfermée au CRA 2, dans des conditions portant atteinte à sa dignité et dans l’incapacité d’exprimer son consentement pour exercer ses droits.
L’isolement, enfermement dans l’enfermement, est censé être exceptionnel et être limité dans le temps. Il est aujourd’hui utilisé par l’administration pour diverses raisons (“troubles à l’ordre public”, isolement de personnes la veille d’un vol, isolement sanitaire pour maladie contagieuse ou troubles psychiatriques) et pour une durée indéterminée, sans accès aux soins ni aux droits.
Dans ce contexte, les situations de violences n’ont cessé de se multiplier : violences entre personnes retenu.e.s, violences policières à l’encontre des personnes retenu.e.s, tandis qu’alertés par ces faits les responsables des CRA assument une nécessité de recours à la force. Ce climat de tensions permanentes porte atteinte à l’intégrité physique et psychique des personnes retenues, tend les relations entre les différents acteurs intervenant au sein des centres, les exposant eux-mêmes à de nombreux risques mettant en jeu leur sécurité
Cette situation explosive est le fruit d’une politique d’enfermement et d’expulsion mise en œuvre au mépris du respect fondamental du droit et de l’humanité. C’est cette même politique qui commande la plupart des mesures contenues dans le projet de loi « Contrôler l’immigration, améliorer l’intégration ».

Et alors que l’intersyndicale a annoncé hier une nouvelle date de mobilisation nationale contre la réforme des retraites, le 16 février prochain, en plus de la manifestation prévue samedi, on poursuit avec les RDV CONTRE LA REFORME DES RETRAITES
en ce moment, dans le 20e arrondissement : un « pique-nique par répartition » (repas partagé, atelier banderoles, collecte pour la caisse de grève) est organisé en ce moment sur la place Martin-Nadaud
à 14h le Syndicat Cgt-tefp organise un rassemblement des agent.e.s du ministère du travail et de l’emploi pour interpeler le ministre du travail Olivier Dusspot, par ailleurs soupconné de favortisime dans la passation d’un marché public : et le rdv ets donné à 14h devant le Ministère du travail au Métro Varenne
à 17h, L’intersyndicale de Malakoff organise une Manifestation aux flambeaux au départ de la place du 11-Novembre, à Malakoff
à 18h, Unité CGT propose un débat-militant autour de la question : De quelle CGT avons-nous besoin ? Et si vous voulez ne discuter avec Olivier Mateu, Secrétaire Général de l’UD CGT 13, RDV à 18h à la Bourse du Travail de Paris, 3, rue du Château d’Eau, métro république
à 18h, le collectif "Comité Retraites Palaiseau" propose un Ciné-Débat en soutien à la caisse de grève d’Orsay, avec la projection du film "La Sociale" de Gilles Perret, en présence de Gilles Raveaud : et ce sera à 18h, à l’IOGS (Institut Optique Graduate School) qui se trouve au 2 avenue Augustin Fresnel , à Palaiseau
à 18h30, une Assemblée Générale Interprofessionnelle du 20e arrondissement est organisée au Foyer Bisson, 15, rue Bisson, métro Courronnes
à 19h, le café associatif la Commune propose une Soirée de projection en solidarité avec la caisse de grève – avec au programme la Projection du film "Une histoire de la grève générale", d’Olivier Azam et Laure Guillot, suivie d’un débat avec Mathilde Larrere historienne des luttes et des grévistes, des cheminots de la gare de lyon , de la RATP , enseignants ,et des bibliothécaires en lutte, et ce sera à partir de 19h au café associatif la Commune qui se trouve au 3 rue d’Aligre, métro Ledru-Rollin
Dans le cadre de l’initiative portée par Les Mutins de Pangee, le Bar commun propose aussi une projection en soutien aux caisses de grève, avec au programme ce soir à 19h, la projection du film "Nos jours heureux", de Gilles Perret, un film qui traite du programme pensé par le Conseil Nationale de la Résistance au sortir de la guerre et qui a façonné notre modèle social : et si vous voulez participer à cette projection-débat en soutien aux caisses de grève, rdv à 19h au Bar commun, c’est au 135 rue des Poissonniers, métro Poisssoniers
à 19h aussi, le média Le Vent Se Lève, en partenariat avec les éditions La Dispute et la librairie Libertalia organisent une rencontre autour de Bernard Friot et de son livre Prenons le pouvoir sur nos retraites, paru aux éditions la Dispute : Les retraites sont au cœur de la conflictualité sociale depuis plusieurs décennies. Alors que la réforme proposée par Emmanuel Macron et Élisabeth Borne suscite une opposition déterminée, le sociologue et économiste Bernard Friot, professeur à l’université Paris X Nanterre et à l’origine de l’association d’éducation populaire Réseau Salariat, publie ce livre, véritable plaidoyer pour les retraites, synonyme selon lui de la “libre activité”. L’auteur s’y attaque à deux questions que tout le monde se pose : qu’est-ce qui explique l’obstination des classes dominantes à mener depuis des décennies des contre-réformes sur les retraites malgré leur si forte impopularité ? Et pourquoi les mobilisations contre ces réformes ont presque toujours échoué ? Il explique et met en débat une série de propositions politiques pour sortir de la défaite, prendre le pouvoir sur nos retraites et en faire un levier pour libérer le travail. Et si vous voulez en discuter avec Bernard Friot, Sylvie Durand, syndicaliste, secrétaire nationale de l’Ugict-CGT, chargée du dossier des retraites, et Michaël Zemmour, économiste, maître de conférences à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, spécialiste des retraites, rdv à 19h à la salle Olympe de Gouges, 15 rue Merlin, métro Père Lachaise
à 20h, Le Dorothy propose aussi, dans le cadre de l’initiative portée par les Mutins de Pangée de libérer les droits de certains documentaires pour soutenir les grévistes, une soirée de projection autour du film « J’veux du soleil », un road movie incarné par François Ruffin, qui part à la rencontre du mouvement des Gilets jaunes, sur les ronds-points, les péages ou les parkings d’hypermarchés, dans neuf départements français. Et ce sera à 20h au dorothy, 85 rue de ménilmontant, métro ménilmontant

autres rdv militants

de 17h à 23h, la Bidouille ouvre sa Permanence hebdomadaire d’information publique
Un moment de partage pour échanger avec les adhérent⋅e⋅s autour de l’informatique, d’internet et de la culture hacker. Et si vous voulez vous rendre à cette permanence, Ouverte à toustes, quel que soit votre rapport à la technologie, rdv de 17h à 23h à La Bidouille qui se trouve Rue de l’Épine prolongée, à Bagnolet

à 18h30, Echanges et Partenariats – une association créée en 2003 pour renforcer les partenariats entre organisations françaises et internationales engagées dans le champ de la solidarité internationale, propose un apéro de lancement du guide You Monitor
Face aux détournements de nos biens communs, et quand l’administration ferme les yeux, comment lutter ? Les lanceurs d’alerte peuvent-ils seuls assumer un rôle de vigies ? L’association Echanges et partenariats vient de publier un guide pédagogique dédié, et si vous voulez participer à son lancement autour d’un apro avec les militant.e.s, rdv à 18h30 au CICP, 21 ter rue Voltair, métro Rue des Boulets ou Nation

à 19h, « Kalimero » propose son Assemblée ouverte mensuelle
Kaliméro c’est une assemblée solidaire des prisonni-eres de la guerre sociale qui envoie des mandats à celles et ceux accusé·e·s d’actes de révolte, et si vous voulez participer à l’assemblée ouverte mensuelle de Kalimero, rdv à 19h à la Kunda, 48 rue Jules Lagaisse, à Vitry-sur-seine, métro Villejuif-Paul-Vaillant-Couturier

à 19h aussi, l’Espace Gérard Philipe propose de revenir sur l’expérience emblématique des salariés de 1336 (ex-Fralib-Elephant), devenus leurs propres patrons à la suite d’un long combat syndical.
1336, c’est le nombre de jours durant lesquels les salariés de l’usine Fralib (fabricante des thés Éléphant) ont résisté au plan de délocalisation et de suppression d’emploi qui leur était imposé par le groupe Unilever.

La transformation de l’entreprise en coopérative a marqué le début d’une nouvelle aventure pour ces salariés devenus leurs propres patrons. Dès l’origine, ceux-ci ont souhaité inscrire le développement de leurs activités dans le cadre d’une démarche socialement et écologiquement responsable. Leur ambition est notamment de renforcer les partenariats avec des producteurs de proximité et de participer à la reconstitution de filières locales.
Si la SCOP enregistre de belles réussites, elle fait aussi face à de nombreux défis : enjeu de proposer des produits fabriqués dans des conditions éthiques tout en restant accessible au plus grand nombre, conquête difficile de la grande distribution….
Et si vous voulez revenir sur cette expérience avec Gérard Cazorla, président actuel de la coopérative, rdv à 19h, à l’Espace Gérard Philipe, 12 place Gérard Philipe / rue Raspail, à Ivry-sur-Seine

RDV CULTURELS

à 18h30, la librairie la Friche organise une rencontre avec Zerocalcare, autour de sa BD "No Sleep till Shengal", paru aux éditions cambourakis
Sept ans après "Kobane calling", Zerocalcare revient à la BD documentaire avec son nouveau livre "No sleep till Shengal" qui nous plonge au cœur des luttes Ézidis, une minorité à part au sein du territoire Kurde.
Et sivous voulez participer à cette rencontre, rdv à 18h30 à La librairie la Friche au 56 rue Léon Frot, métro Charonne

à 18h30 aussi, le DOC et l’Université libre proposent un arpentage autour du livre TESTO JUNKIE, de Paul B. Preciado
un ouvrage à cheval entre la théorie politique et l’essai autobiographique, qui pense l’évolution contemporaine des technologies de pouvoir à partir de l’expérience de l’auto-transformation corporelle. Et si vous voulez découvrir ou redécouvrir ce livre à travers l’arpentage, rdv à 18h30 au Doc, 26 rue du docteur Potain, métro télégraphes

à 18h30, le Cercle Universitaire d’Études Marxistes et les ÉDITIONS DELGA organisent une CONFÉRENCE autour de Jeannine MORANDAT-GRUSELLE qui reviendra sur l’ouvrage Lénine, L’impérialisme stade suprême du
capitalisme

et si vous voulez en discuter avce la sociologue, rdv à 18h30 à la Sorbonne Université, sur le campus P. et M. Curie,, tour 32, 1ème étage, couloir 32/42, salle 101, place Jussieu, Métro Jussieu ; et vous pouvez aussi réécouter la conférence sur le site : cuem.info

à 19h, le Saint-Sauveur organise une rencontre avec Paul Rocher, autour de son ouvrage "Que fait la police ? Et comment s’en passer" paru aux éditions La Fabrique
Omniprésente dans les rues comme dans le débat public, la police soulève davantage de questions qu’elle ne semble pouvoir en résoudre. En mobilisant les études disponibles et en confrontant les chiffres, Paul Rocher réfute dans ce livre les présupposés au fondement du mythe policier d’une institution sans doute imparfaite mais nécessaire, au service de toute la société dont elle ne ferait que refléter les travers. Non, la police n’empêche pas le crime, et l’emprise policière croissante sur la société n’a pas d’autre fondement que la réorganisation autoritaire du pays et le maintien d’un ordre inégalitaire. Toute l’histoire de l’institution révèle sa nature violente, sa fidélité à l’ordre établi – et dément l’idée de son « dysfonctionnement ».
Peut-on pour autant se passer de police ? En s’inspirant des exemples sud-africain et nord-irlandais, où les habitants ont expérimenté des formes de gestion des conflits indépendantes de l’appareil d’État, Paul Rocher dégage les voies possibles d’un monde sans police.
Et si vous voulez en discuter avce Paul Rocher, rdv à 19h au Sait-Sauveur, c’est au 11 rue des Panoyaux, métro ménilmontant

à 19h aussi, la librairie petite Egypte organise une rencontre croisée avec Dork Zabunyan et Jacques Rancière autour du livre "Jacques Rancière et le monde des images" à paraître aux éditions Mimésis.
Dork Zabunyan propose ici une étude consacrée aux écrits du philosophe sur le cinéma, portant sur des formes filmiques d’une grande diversité : western, documentaire, burlesque, fiction historique, etc. Les enjeux de sa pensée sont approfondis au regard d’un état actuel du septième art et du rapport qu’il entretient avec d’autres régimes d’images en mouvement (télévision, Internet, jeu vidéo, médias sociaux, etc.)
et si vous voulez en discuter avec Dork Zabunyan et Jacques Rancière, rdv à 19h à la librairie petite egypte, c’est au 35 rue des petits carreaux, métro Sentier

à 19h, le Centre Europe - Tiers Monde (CETIM) basé à Genève et la Ligue Panafricaine - LP-Umoja lancent un ce cycle de conférences autour de quatre figures panafricaines qui sont mises en avant dans la collection "Pensées d’hier pour demain".
Et pour la première séance de ce cycle, il s’agira de revenir sur la figure de Cheikh Anta Diop
et si vous voulez en discuter avec l’historien Amzat Boukari-Yabara, président de la Ligue Panafricaine – UMOJA, rdv de 19 h à 20 h 30, via le lien Zoom que vous retrouverez sur le site d el’agenda : Lien pour suivre la conférence

à 19h aussi, dans le cadre de la “Semaine de l’Agriculture Paysanne”, sciences Po paris accueille l’exposition NDDL - Histoire d’une lutte populaire et collective, proposée par l’association NDDL Mémoire et Transmission, et une conférence-débat sur "l’héritage de NDDL dans l’utilisation et la défense des terres"
Et si vous voulez découvrir cette expo et discuter de l’utilisation et la gestion des terres, de la place de l’agriculture dans le vivant, ainsi que des expériences menées à NDDL sur ce sujet, avec
 Julien Gaillard, Doctorant GRIPIC sur la patrimonialisation de NDDL.
 Le collectif contre la ligne 18 pour la ZAD de Saclay.
 Le collectif des jardins ouvriers d’Aubervilliers pour la JAD.
 L’autrice de Plutôt Nourrir, éleveuse paysanne.
 Alessandro Pignocchi, chercheur et auteur dessinateur de BD
rdv à 19h ce soir dans lAmphi. S.Veil de Sciences Po, au 28, rue des Saints Pères, et l’expo y sera visible jusqu’au 10 février

à 19h aussi, le Relais de Belleville organise une rncontre autour de la BD de Geoffrey Le Guilcher et Camille Royer :La femme Corneille - Enquête sur le monde caché des oiseaux noirs, parue chez Futuropolis
Marie-Lan habite Paris. Le 1er décembre 2017, lors d’une partie de Pokémon Go, elle rencontre Frédéric Jiguet, professeur au Muséum national d’histoire naturelle et spécialiste des corvidés. Le scientifique a été chargé par la mairie de Paris de baguer des corneilles parisiennes. Il apprend à Marie-Lan que ces oiseaux noirs se sont installés dans tous les cimetières et parcs parisiens depuis l’instauration du plan Vigipirate, les sacs poubelle transparents constituant d’excellents garde-manger. Le scientifique met une corneille dans les mains de Marie-Lan, sa vie bascule. Dès le lendemain, elle se met en tête de photographier toutes les corneilles, alors baguées de 1 à 350.
Marie-Lan développe bientôt une intimité avec plusieurs individus ailés. Et soudain, la "Femme corneille" découvre le monde caché d’un animal désormais considéré comme le plus intelligent sur terre après l’être humain, devant les grands singes.
Elle s’intéresse à toute la littérature scientifique actuelle et entreprend de documenter ses propres observations sur son terrain, Paris et notamment le jardin des Plantes : ces « singes à plumes » (comme les surnomment certains chercheurs) vivent en couple toute leur vie, pratiquent le « chant des morts », fabriquent des outils, résolvent des équations complexes, transmettent des informations d’une génération à l’autre et communiquent avec l’équivalent de « dialectes »…
En lisant cette histoire vraie, Marie-Lan devient notre intermédiaire avec les maitres du ciel de Paris et change notre regard sur un animal avec qui nous interagissons depuis la nuit des temps.
Et si vous voulez discutre de cette BD avec Geoffrey Le Guilcher et Camille Royer, rdv à 19h au Relais de belleville, qui se trouve au 34 rue de Belleville, métro Belleville

à 19h encore, la Librairie De beaux lendemains organise une rencontre avec La sociologue Alizée Delpierre autour de son livre : « Servir les riches. les domestiques chez les grandes fortunes », paru aux éditions La découverte
Derrière les façades de luxueux immeubles parisiens, les immenses grilles de châteaux, les baies vitrées de vastes villas de la Côte d’Azur, se cache un personnel invisible mais présent quotidiennement au service des grandes fortunes. Gouvernantes, majordomes, femmes de chambre et de ménage, lingères, nannies, cuisiniers ou chauffeurs travaillent du matin au soir, et souvent la nuit, pour satisfaire les besoins et désirs des millionnaires qui les emploient à leur domicile.
En s’appuyant sur une enquête immersive de plusieurs années, ce livre lève le voile sur les relations quotidiennes entre ceux qui servent et ceux qui sont servis. Ce faisant, il éclaire les ressorts d’une cohabitation socialement improbable, faite de domination et de résistances. Elle-même prise dans ces relations, en travaillant un temps comme domestique, Alizée Delpierre montre comment une certaine « exploitation dorée » peut faire rêver des femmes et des hommes qui y voient une réelle opportunité d’ascension sociale. Du côté des grandes fortunes, déléguer toutes les tâches ingrates demeure essentiel pour consolider leur pouvoir et jouir à plein de leur capital. Elles sont prêtes à tout pour fidéliser leurs domestiques et conserver ce privilège de classe, pour le meilleur comme pour le pire.
Et si vous voulez en discuter avce la sociologue Alizée Delpierre, rdv à 19h à la librairie de beaux lendemains, c’est au 8 allée Rosa Parks, à Bagnolet

à 19h tjr,, la Ligue des Droits de l’Homme organise une soirée projection-débat autour du film "La Fabrique des pandémies" de Marie-Monique Robin
et si vous voulez participer à cette porjection-débat, rdv à 19h à la MAISON OUVERTE, 17 rue Hoche à Montreuil, Métro Mairie de Montreuil

à 19h30, le Monte-en-l’Air organise une rencontre avec Fatima Ouassak autour de son livre : Pour une écologie pirate-Et nous serons libres, paru aux éditions la Découverte
Nous manquons, aujourd’hui en Europe, d’un projet écologiste capable de résister aux politiques d’étouffement, dans un monde de plus en plus irrespirable.
D’un projet initié dans les quartiers populaires, qui y articulerait enfin l’ancrage dans la terre et la liberté de circuler.
D’un projet dont le regard serait tourné vers l’Afrique et qui viserait à établir un large front internationaliste contre le réchauffement climatique et la destruction du vivant. D’un projet qui ferait de la Méditerranée un espace autonome et un point de ralliement des mutineries du Nord comme du Sud.
D’un projet se donnant comme horizon à la fois la libération des terres, la libération animale et l’égale dignité humaine, fondamentalement liées.
D’un projet assumant la sécession face à des forces d’extrême droite toujours plus menaçantes.
D’un projet permettant de prendre le large en quête du One Piece, le fameux trésor du manga éponyme, devenu symbole, dans les quartiers populaires, de la soif de liberté qui y gronde.
D’un projet qui se mettrait à hauteur d’enfants et chercherait leur bien-être et leur libération.
Ce projet, c’est celui de l’écologie pirate.
Et si vous voulez en discuter avce Fatima Ouassak, du collectif Front de mères, rvd à 19h30 au Monte-en-l’Air, c’est au 71 rue de ménilmontant, métro ménilmontant

à 19h30, les Ateliers Médicis proposent une soirée ciné-débat sur le thème de "devenir un homme"
Le passage vers l’âge adulte est jonché de mises à l’épreuve par le regard des pairs, par l’assignation à un rôle et par la projection de soi. Est-ce que devenir un homme c’est d’abord trouver sa place dans le groupe ? Pour réfléchir à cette question, les ateliers médicis porposent cette soirée de projection autour de Trois courts métrages : Soldat noir, de Jimmy Laporal-Trésor ; La Chimère
de Steve Tientcheu ; et En équipe de Steve Achiepo ; les projections seront suivizs d’un débat sur la masculinité et la virilité avec Malamine Diarra, éducateur, et Steve Tientcheu réalisateur d’un des courts-métrages ; et si vous voulez participer à cette soirée-ciné, rdv à 19h30 aux ateliers médicis, c’est au 4 allée Françoise Nguyen, à Clichy-sous-Bois

à 20h, dans le prolongement de la Commémor’Action du 6 février pour rendre hommage aux mort.e.s et disparu.e.sen méditerranée, L’Entrepôt, et l’association Limbo proposent une projection-débat autour du film LE CHANT DES VIVANTS de Cécile Allegra avec la Cimade et SOS Méditerranée.
Survivants de la longue route de l’exil, de jeunes filles, de jeunes hommes, arrivent à Conques, au cœur de l’Aveyron. Là, une association, Limbo, entourée d’habitants accueillants, permet au groupe de se poser un temps. Ces jeunes sont issus d’Erythrée, du Soudan, de Somalie, de Guinée, de RDC. À Conques, ils marchent, discutent, respirent... Peu à peu, le souvenir de la route s’atténue, et la parole renaît. Alors un jour surgit une idée un peu folle, celle d’une expérience collective. L’histoire commence à l’automne, dans ce petit bout de France, et se termine en juillet, dans l’éclat d’un été. De toutes leurs épreuves, ils feront une chanson.

et si vous voulez découvrir ce film et en discuter avce sa réalisatrice, Cécile Allegra, présidente de l’association Limbo, et des représentants de la Cimade et de SOS méditerranée, rdv à 20h à l’entrepôt c’sest au 14 rue Francis de Pressensé, métro Plaisance

à 20h aussi, le pôle culture du Centre lgbtqi+ Paris-ÎdF prpose son atelier lecture, avec au programme aujourd’hui une discussion autour du livre Histoire de la violence de Édouard Louis, paru aux éditions du seuil
et si vous voulez participer à cet atelier lecture, rdv à 20h au Centre LGBTQI+ de Paris, qui se trouve au 63 rue Beaubourg, métro Rambuteau

à 20h aussi, Le Sample organise le vernissage de l’exposition collective LES BALKANNES- Jeunesses Urbaines
Dans les Balkans, l’expérience urbaine ne se limite pas à des défis de développement. À rebours des stéréotypes, les villes se muent ponctuellement en lieux de solidarité, de résistance et connaissent des singularités d’organisation sociale. Au sein d’une collection de douze travaux d’artistes de toute la région, les récits personnels s’entremêlent aux identités collectives pour offrir un panorama original résolument tourné vers l’avenir ; et si vous voulez participer au vernissage de cette expo, avec une Performance live de l’artiste slovène Nika Ham et des Projections documentaires de Redon Kika et de Keti Stamo, rdv à 20h au Sample, 18 Avenue de la République, à Bagnolet

à 20h30, l’AFPS Versailles Yvelines et Amnesty International 78, soutenus par CCFD – Terre Solidaire, la Ligue des droits de l’Homme, Mouvement pour une Alternative non-violente, l’Union juive française pour la paix et le Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples, organisent une Soirée-débat sur« L’apartheid contre la population palestinienne »
Après son interdiction au Chesnay et le refus du Centre Huit, la conférence consacrée à l’apartheid en Palestine aura bien lieu à Versailles. Intitulée « L’apartheid israélien envers le peuple palestinien », la conférence a suscité la polémique puisqu’elle a été interdite en octobre dernier par la paroisse du Chesnay (qui avait pourtant loué sa salle Jean XXIII), puis refusée par le Centre Huit en décembre, après, là aussi, une première acceptation. L’AFPS et Amnesty avaient décidé de ne pas reculer devant la censure et de maintenir leur soirée publique.
Le débat portera sur le rapport d’Amnesty International consacré à l’analyse du système de domination progressivement mis en place par Israël. Publiée en février 2022, cette enquête est le fruit d’un travail de recherche de quatre années.
Et si vous voulez en discuter avec Jean-Claude Samouiller, président d’Amnesty International France, Rendez-vous à 20h30, à la salle du Chalet, à l’Ermitage, 23 rue de l’Ermitage, à Versailles.


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