Agenda FPP 13 janvier

vendredi 13 janvier 2023
par  Rosa

RDv MILITANTS

depuis 9h ce matin, un Rassemblement de soutien à l’association MaMaMa est organisé devant le tribunal contre son expulsion
MaMaMa, c’est une association dionysienne née pendant le confinement qui fournit de l’aide de première nécessité pour femmes et bébés, des colis alimentaires et d’hygiène et propose un suivi de femmes en grande précarité et victimes de violence.
MaMaMa, c’est 100 000 femmes et bébés bénéficiaires en 2 ans et demi.
Mais MaMaMa, c’est aussi malheureusement 2 années de violences sexistes, de harcèlement, de menaces de mort et de viol subies par les femmes bénévoles. Les auteurs de ces violences sont des proches du maire de Saint-Denis et/ou des hommes qui ont participé à sa campagne électorale, qui se sont installés dans le local de MaMaMa pour y mettre le matériel de leurs entreprises et de leurs associations locales, et qui les ont menacées et violentées pour obtenir leur silence.
Face à de multiples alertes et appels à l’aide, la seule réponse des élus locaux a été de demander à MaMaMa de payer 200 000€ pour rester dans ce local, l’ancien garage des bennes à ordures, vide depuis des années, sans chauffage et troué de fuites d’eau. Et comme il a été impossible pour MaMaMa de payer ce loyer exorbitant, les élus ont entamé une procédure d’expulsion. L’équipe de MaMaMa est donc assignée en référé demain et un rassemblement de soutien est organisé en ce moment devant le tribunal d’instance de Bobigny, au 1 Promenade Jean Rostand, à Bobigny, métro Pablo Picasso

depuis 9h aussi ce matin, un rassemblement de soutien est organisé alors que se tient en ce moment le Procès des militants de Saclay
Le 15 octobre 2021, suite à un blocage de chantier à Saclay, deux activistes avaient été menés en garde à vue puis cités à comparaître pour « entrave à la liberté de travailler » pour avoir déployé une banderole « SOS Stop L18 » au sommet d’une grue sur le plateau de Saclay, à proximité du campus de l’ENS Paris-Saclay afin d’alerter ses occupants contre l’urbanisation du plateau. Les activistes sont descendus de la grue de leur plein gré. Aucune dégradation n’a été commise sur site.
À l’heure de l’augmentation des tarifs du Pass Navigo et face aux dégradations du service dans les transports du quotidien pour les Franciliens, il est important de rappeler le coût monstrueux (5 milliards d’euros) de la ligne 18 du Grand Paris Express, projet de métro tout automatique et grande vitesse qui ne répond pas aux besoins réels des usagers. Des milliards d’euros qui pourraient être bien mieux investis dans la rénovation des transports existants ou dans des structures
plus légères et moins néfastes pour les terres agricoles et la biodiversité.
Le blocage du chantier a duré deux heures, les terres artificialisées seront perdues à jamais. Cependant ce sont les militants que l’on va juger.
Aussi pour les soutenir et dénoncer la criminalisation des activistes qui se généralise., le Collectif contre la ligne 18 organise un rassemblement en ce moment devant la salle de la Maison des Syndicats, au 12, place des terrasses de l’Agora à Evry, RER Évry-Courcouronnes

Saclay toujours : l’assoc terre et Cité propose ce soir, un spect’atelier intitulé : Saclay sur un plateau et proposé par Elie Vince et Noam Marseille
un spectacle collaboratif qui vous permettra d’explorer des questionnements autour de l’aménagement et de la vie sur le plateau de Saclay, au travers de témoignages variés, et de vous glisser dans la peau d’un des personnages du plateau, pour cartographier le plateau de vos rêves… et si vous voulez participer à ce spect’atelier, rdv à 19h à la Scène de recherche de l’ENS Paris-Saclay, c’est au 4 Avenue des Sciences à Gif-sur-Yvette

Saclay encore : dimanche à partir de 9h, un Chantier en mixité choisie (sans hommes cis) est organisé à Zaclay par le collectif contre la ligne 18
et c’est à 9h dimanche à Zaclay, sur la Route de Trappes à Villiers-le-Bâcle

Depuis 10h30 ce matin, la CGT Culture organise un Rassemblement de soutien aux Agents de sécurité en grève à la Cité de l’Architecture et du Patrimoine
Depuis le 1er janvier, les salariés de l’entreprise Korporate ont majoritairement cessé le travail afin d’obtenir le respect des dispositions légales et conventionnelles par leur employeur. La situation rencontrée par les agents travaillant à la surveillance des salles de la Cité de l’Architecture et du Patrimoine est un exemple des conséquences du recours à la sous-traitance et des pratiques sociales en vigueur dans les entreprises de la prévention-sécurité.
En dépit de la Charte Sociale en vigueur au sein des établissements relevant du Ministère de la Culture, qui préconise une vigilance particulière du donneur d’ordre lors de l’attribution de marchés,on constate une dégradation continue des conditions de travail et de rémunération des agents de sécurité.
Korporate Sécurité a, en l’occurrence, remporté l’un des marchés prévention-sécurité du site prestigieux de la Cité de l’Architecture et du Patrimoine. A la faveur de cette passation de marché, cette entreprise a délibérément cherché à obtenir le départ des salariés travaillant, pour certains, depuis plus de vingt ans sur le site. Son but étant de sous-traiter elle-même ce marché à d’autres prestataires.
Les revendications à l’origine du mouvement de grève suffisent à décrire le comportement de Korporate Sécurité :
Maintien des agents sur le site de la Cité de l’Architecture et du Patrimoine et maintien des plannings et des rythmes de travail.
Respects des postes et des contrats, respect du délai pour la délivrance des plannings mensuels.
Fourniture d’uniformes neufs et adaptés.
Transmission aux salariés des accords et décisions applicables dans l’entreprise.
Korporate Sécurité aurait pu faire le choix d’une résolution rapide du conflit en prenant les engagements écrits nécessaires. A l’inverse, l’entreprise s’obstine à refuser de reprendre les négociations qu’elle a interrompues après une unique réunion en forme d’ultimatum. En parallèle, la direction a tenté successivement de porter atteinte au libre exercice du droit de grève et de contourner la délégation désignée par les grévistes pour négocier. Elle exige la reprise du travail comme préalable à toute « discussion ».
Aussi, pour soutenir les salariés grévistes de Korporate Sécurité, UN RASSEMBLEMENT DE SOUTIEN AVEC POINT PRESSE et donc organisé DEVANT LA CITÉ DE L’ARCHITECTURE ET DU PATRIMOINE, et si vous voulez les retrouver le rdv est donné jusqu’à 14h sur la Place du Trocadéro

De 17h30 à 19h, l’Union départementale CNT du Val de Marne tiendra sa permanence syndicale hebdo à la maison des syndicats de Choisy le ROI
Et si vous voulez vous rendre à la permanence elle sera ouverte de 17h30 à 19h au 27 boulevard des alliés, à choisy le roi

à partir de 19h30 ce soir, Groupe Libertaire La Rue organise une discussion collective autour de L’éducation dès la maternelle, "De la théorie à la pratique"
Les anarchistes entretiennent traditionnellement une méfiance envers tout ce qui exerce ou représente un pouvoir illégitime ; ainsi, l’éducation du jeune enfant, le rapport maître / élève est au cœur de leurs préoccupations. Anti-autoritaire, contre toute hiérarchie et toute méritocratie quelles qu’elles soient, la pensée anarchiste repose sur des valeurs fondamentales de liberté, d’égalité fondamentale et d’auto-détermination. L’objectif de cette discussion collective est de poursuivre la réflexion sur ce que peut être l’éducation libertaire au sein de notre société actuelle, et de trouver des moyens d’actions pour accompagner au mieux le développement de chacun.e, tout au long de la vie.
Et si vous voulez en discuter avec le groupe libertaire La Rue, rdv à partir de 19h30 à la Bibliothèque La Rue, c’est au 10 Rue Robert Planquette, métro Abbesses

à partir de 9h demain matin, et tout le we, A2C - Pour l’Autonomie de classe propose un we de formation
avec au programme, des discussions autour de la révolution iranienne, de la grève générale, des Luttes des chomeur·ses et précaires et de la situation organisationelle

et si vous voulez participer à ce we de formation et de discussion collectives avec A2C pour l’autonomie de classe, rdv à partir de 9h demain matin et tout le we, et pour savoir où ça se passe, vous devez enoyer un mail à : a2c@riseup.net

à 10h demain matin, La fondation Copernic et ATTAC organisent un webinaire unitaire contre une réforme des retraites injuste et injustifiée
et si vous voulez le suivre, rdv demain matin 10H sur : https://us02web.zoom.us/j/83323089154?pwd=Wmd0enh2TzhYQUdNeTM4N2ZjRnNpQT09
Code secret : 738162

demain matin, de 10h à 12h, Samidoun Paris-Banlieue tiendra un stand Palestine au marché du centre-ville d’Aubervilliers pour sensibiliser autour de la campagne pour la libération d’Ahmad Sa’adat
Du 14 au 24 janvier 2023, le réseau de soutien aux prisonniers palestiniens Samidoun appelle à une Semaine internationale d’actions pour la libération d’Ahmad Sa’adat et de tous les prisonniers palestiniens.
Ahmad SA’ADAT, secrétaire général du Front Populaire, est un combattant pour la libération de la Palestine, un leader du mouvement de libération nationale palestinien et un symbole du mouvement révolutionnaire international.
Il a été condamné à 30 ans de prison par un tribunal militaire de l’entité sioniste, accusé d’être à la direction d’une organisation interdite et pour « incitation à la haine ». Et ce 15 janvier, cela fera 21 ans qu’il a été arrêté par l’Autorité palestinienne dans le cadre de la « coopération en matière de sécurité » avec l’occupant sioniste.
Ahmad Sa’adat tout comme Georges Abdallah se tiennent, aujourd’hui, aux côtés de près de 4760 autres prisonniers politiques palestiniens, sur la ligne de front de la lutte de la libération nationale. En tant que tels, ils sont un symbole de la résistance palestinienne, arabe et internationaliste à l’impérialisme, au capitalisme, au racisme, à l’apartheid et à la colonisation.
Et pour sensibiliser sur la campagne pour sa libération, Samidoun Paris-Banlieue tiendra donc un stand demain matin entre 10h et 12h sur le marché d’Aubervilliers, au niveau du 25 rue Ferragus
et pour exiger la libération d’ Ahmad Sa’adat de Walid Dakka et de Georges Abdallah, Samidoun Paris-Banlieue soutient aussi le rassemblement organisé demain par la Campagne unitaire pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah ; et le rdv pour le RASSEMBLEMENT est donné demain à 17h30 sur la place Jean Ferrat, métro Ménilmontant

demain midi, La Cantine des Pyrénées organise un repas de soutien à l’association force citoyenne, une association qui récolte des fonds pour accompagner toutes les personnes en situation précaire issue des quartiers dit populaires exploitées par leur employeur.
Et si vous voulez la soutenir autour d’un repas solidaire, rdv à 12h demain à la cantine des Pyrénées, 77 rue de la Mare, métro Pyrénées

Demain, à 12h, Fridays For Future France organise un rassemblement de soutien à la ZAD de Lützerath en Allemagne qui risque d’être rasée pour étendre une mine de charbon
et le rdv est donné demain à 12h devant l’ambassade d’Allemagne, 15, avenue Franklin-D.-Roosevelt, métro Champs Elysées

demain à 14h, A l’occasion de la sortie du hors-série Ces terres qui se défendent, le magazine Socialter et le collectif "Reprise de terres" organisent une après-midi dédiée aux luttes contre l’accaparement et le saccage des terres.
Avec au Programme
 Présentation du Hors-série/Retour sur la création du projet Reprise de terres, les constats à l’origine de son existence, le processus d’enquête collective, et les pistes pour concrètement reprendre des terres.
 Table ronde - "Genre et reprises de terre" Avec la commission femmes de la conf. paysanne.nationale, le réseau Civam, des paysannes-maraichères de Bretagne et Aveyron, et des membres de collectifs franciliens de cantines en lutte.
- Table ronde - Les friches comme résurgence du vivant et des communs Avec Maxime Zucca (naturaliste, auteur et vice-président de la commission espèces du Conseil national de protection de la nature) et Flaminia Paddeu (géographe, autrice de Sous les pavés la terre, @editionsduseuil).
 Atelier - Comment reprendre les terres depuis une perspective féministe ?
Et si vous voulez participer à cette rencontre proposée par l’équipe de la revue Socialter, rdv à partir de 14h demain à la La Parole errante demain, 9 Rue François Debergue, à Montreuil, métro Croix de Chavaux

à 14h30 demain, le Collectif SIPE : Stop à l’Impunité des Professionnel-le-s de l’Élevage organise un rassemblement contre LVMH et l’industrie de la mode qui produit et vend de la fourrure animale
à l’occasion du premier samedi des soldes, soit l’un des plus gros jours de shopping de l’année, le collectif SIPE veut sensibiliser le public aux pratiques du groupe LVMH et défendre les animaux non-humains.
Et le rdv est donné demain à 14h30, Devant la Samaritaine (Centre commercial détenu par LVMH) 5 rue du Pont-Neuf, Métro Pont Neuf.

Demain à 15h, les associations démocratiques des tunisiens en France : Comité pour le Respect des libertés et des droits de l’Homme en Tunisie, Association des démocratique des tunisiens en France, Union des travailleurs immigrés tunisiens, Collectif 3C , Réseau Euromaghrébin Citoyenneté et Culture, Mouvement citoyen des tunisiens en France, El Jomhouri – France , et le Parti des Travailleurs de Tunisie organisent un rassemblement pour la Révolution de la dignité et de la Liberté
Depuis le 25 juillet 2021, le président Kaïs Saïed a mis à profit les conditions sanitaires catastrophiques liées au contexte de la pandémie du COVID, la dégradation dramatique des conditions économiques et sociales, et les tiraillements politique d’une classe politique déconnectée des enjeux qui travaillaient la société, pour imposer ses décisions unilatérales.
Depuis cette date, le président a accaparé tous les pouvoirs et dirige le pays par des décrets qu’il ne cesse d’émettre en ignorant ses nombreux opposants. Lancé dans une course folle, rivé sur une « feuille de route » concoctée en solitaire, il ne semble pas conscient des échecs qu’il ne cesse d’essuyer, le dernier en date étant celui des élections législatives qui ont été boycottées par environ 90% du peuple tunisien. Il s’entête à poursuivre son chemin, indifférent aux appels au dialogue, accroché à un « programme » à mille lieux de la situation économiques, financière et sociale dramatique dans laquelle s’enlise le pays : l’inflation record, les dysfonctionnements des systèmes de production et de stockage, la pénurie touchant des produits de première nécessité et les médicaments.
Aussi pour réitérer leur refus total de tous les décrets-lois attentatoires à la liberté d’expression, d’association et de circulation qui visent à saper les libertés dans notre pays ; exprimer leur soutien à tous ceux qui sont aujourd’hui poursuivis pour leurs opinions, à toutes les initiatives des forces vives appelant au dialogue pour sortir la Tunisie d’une situation de véritable asphyxie ; et appeler à l’unification des forces civiles et politiques afin d’imposer un dialogue global permettant d’élaborer une feuille de route à même de ramener le pays sur la voie de la démocratie, de mettre fin à l’état d’exception, et de mettre en place un programme de sortie de la crise financière, économique, sociale et de l’impasse politique, les associations démocratiques des tunisiens en France organisent ce rassemblement demain, et le rdv est donné à 15h devant la Fontaine des Innocents, métro Châtelet

demain à 15h aussi, l’Espaces Marx et RED Jeunes Les Amis de la Terre et transform organisent une conférence sur Le travail de l’écologie - Associer les travailleur.euse.s pour une bifurcation écologique
La bifurcation écologique ne pourra se réaliser sans l’association des travailleurs et travailleuses. La décarbonation de l’économie nécessite de profondes transformations qui impacteront leur activité et leur emploi. C’est donc la question démocratique de la bifurcation qui se pose alors. Cette discussion visera à associer le travail des associations environnementales et des centrales syndicales afin de comprendre les attentes des travailleurs et les transformations sectorielles nécessaires. Il s’agira également de s’appuyer sur des expériences de transition en cours ou achevées afin de penser les implications concrètes de la bifurcation écologique.
Et si vous voulez en discuter avec :
 Anna-Léna Rabaud, Chargée de campagne Climat et transition juste aux Amis de la Terre
 Véronique Martin, secrétaire confédérale CGT
rdv à 15h demain à la BDT de Paris, 3 rue du Château d’eau, métro République

demain à partir de 18h, la Quadrature du Net organise une Soirée d’échanges - Technopolice : J.O. sécuritaires, l’étau se resserre
Il y a 3 ans, La Quadrature du Net, association de défense des libertés numériques, lançait l’initiative Technopolice pour recenser et contrer les nouvelles technologies policières dans nos villes.
Pour cette première soirée en région parisienne, l’association veut mettre la lumière sur un événement qui arrive à grand pas et va transformer nos villes : les Jeux Olympiques de 2024. Sous prétexte de leur dimension « exceptionnelle », ils vont être un accélérateur de surveillance. Ils vont rendre légales des technologies aujourd’hui interdites, en premier lieu la vidéosurveillance algorithmique mais aussi installer des centaines de caméras de vidéosurveillance dans l’espace public francilien.
Pour organiser la lutte contre la banalisation de la surveillance dans nos vies quotidiennes, la quadrature du Net propose donc un moment de débats, d’échanges et de fête ; et si vous voulez y participer, c’est demain de 18h à 22h à la Flèche d’Or, 102 Bis Rue de Bagnolet , métro Porte de Bagnolet
Plus d’informations : J.O Sécuritaires : l’étau se resserre ; Technopolice

dimanche à 11h, le collectif Non au Pont d’Achères organise un rassemblement contre le projet de pont à Achères
le collectif s’oppose à ce projet et à ses effets néfastes pour les populations, en terme de trafic, de pollution, de la perte de biodiversité, de santé publique, de l’artificialisation des sols ...et si vous voulez le soutenir, le rdv est donné dimanche à 11h sur la RD 30, au niveau du Rond point du 8 Mai 1945, à Achères

Musique : Ludwig Von 88 – Monte le son

RDV CULTURELS

aujourd’hui et demain, de 14h à 18h30, le Théâtre le Hublot à Colombes organise la première édition du F.R.A.I.S, le Focus réjouissant pour artistes initiant des spectacles
un temps fort destiné aux projets théâtraux en cours de réalisation, avec la participation notamment de la Fédération des Pirates du Spectacle Vivant, le Collectif Corpuscule, la Compagnie Léto, la Compagnie XYZ, ou encore le Full Frontal Théâtre
et si vous voulez y participer, c’est aujourd’hui et demain entre 14h et 18h30 au théâtre du Hublot qui se trouve au 87 rue Félix Faure, à Colombes

à 19h ce soir, La Flèche d’Or organise une soirée de soutien au collectif Al-Beyt, collectif syrien qui organise des événements culturels et festifs pour financer un projet de terrain en Syrie.
Al-Beyt propose notamment les soirées Sawa pour créer un espace d’expression pour les activistes exilé.es. Ces discussions pourront mettre en lien leurs expériences et les diverses formes que prennent leurs luttes, à travers différents domaines et selon les contextes.
Le but de cette série d’événements est de remettre en visibilité les causes et révoltes minorisées, donnant la parole à celles et ceux qui les portent.
Et pour la première édition de la soirée SAWA, Al Beyt propose une édition spéciale autour de la Palestine qui posera la question de comment tenir la lutte palestinienne après plus de 60 ans ? Quelles sont les nouvelles initiatives, les réinventions qui émanent des nouvelles générations ?
Et si vous voulez en discuter avec l’équipe du Festival Ciné Palestine, et participer aux concerts qui suivront avec notamment le rappeur palestinien Osloob, rdv à partir de 19h ce soir à la Flèche d’Or, 102 bie rue de Bagnolet, métro Porte de Bagnolet

à 19h aussi ce soir, la Station-Gare des mines organise un concert de soutien au Coucou Crew
L’association Coucou Crew a pour but de créer des espaces et des temps de rencontre et d’échanges, pour les jeunes nouvellement arrivés en France et en situation de précarité. Le Coucou Crew leur propose accueil et soutien psychologique, et vise à soutenir la place de la subjectivité en tissant des liens avec et autour de ces jeunes.
Les actions s’inscrivent au sein du projet pluridisciplinaire de La Station – Gare des Mines où se côtoient des individus aux profils différents (artistes plasticien·ne·s, musicien·nes, cuisinier·ères, technicien·nes...), permettant ainsi aux bénéficiaires de rencontrer des pairs et des professionnel·les, de créer des contacts, de nouer des liens et d’élargir le champ des possibles. Cette complémentarité entre les différents domaines professionnels est inhérente à l’approche transculturelle de l’association, et permet un accompagnement riche et diversifié.
Et pour soutenir le coucouc crew, la station-gare des mines organise donc un concert ce soir avec Infecticide, et le Coucou Gang ; et si vous voulez y participer, c’est à 19h à la Station-Gare des Mines, 29 avenue de la Porte d’Aubervilliers

à 20h ce soir, le Centre Culturel Algérien organise une projection-débat autour du film Fadhma N’Soumer,de Belkacem HADJADJ
La décennie 1840 touche à sa fin, la Kabylie reste largement insoumise. Elle est un creuset d’agitation contre l’occupant et le refuge de rebelles au nouvel ordre colonial. La France s’active à préparer la conquête de cette région stratégique. La résistance s’organise... C’est dans ce contexte que grandit Fadhma, au sein d’une famille de notables lettrés liée à une puissante confrérie religieuse. Elle révèle très vite une personnalité́ exceptionnelle qui ne peut se satisfaire du statut réservé à la femme dans la société́ rurale du 19e siècle. Rejetant le mariage traditionnel, elle préfère la retraite solitaire. Jusqu’au jour, où l’Histoire en marche, lui fait rencontrer un destin à sa mesure...
et si vous voulez découvrir ce film et en discuter avec le poète et parolier Ben Mohamed , rdv à 20h ce soir au Centre culturel algérien, c’st au 171 rue de la Croix-Nivert – métro Boucicaut

à 20h aussi ce soir, le Cinéma Saint-André des Arts propose une soirée-débat autour du film documentaire de Sarah Leonor "CEUX DE LA NUIT", suivie d’un échange avec la réalisatrice et l’équipe du film, animé par Christophe Kantcheff de la revue Politis.
La frontière franco-italienne au col de Montgenèvre. Le jour : le tourisme, des capitaux investis pour rentabiliser la montagne, des emplois saisonniers qui font vivre une grande partie des habitants de la région. La nuit : le destin fragile de plus de dix mille hommes, femmes, enfants, qui, en l’espace de quatre ans ont franchi la frontière au péril de leur vie, et qu’on n’a pas vus, qu’on ne voit pas, qu’on ne verra jamais.
Et si vous voulez voir ce film et en discuter avce sa réalisatrice, Sarah Leonor, et Christophe Kantcheff de la revue Politis, rdv à 20h au ciné St-André-des-Arts, métro St-Michel

à 20h encore ce soir, Le Genre urbain – Librairie organise une Rencontre - débat avec Laurène Daycard pour son livre : "Nos absentes. Pourquoi les féminicides ?" (Editions du Seuil)
Ces quinze dernières années, plus de 2 000 femmes ont été tuées par leur (ex-)conjoint en France.
En 2020, 35 % des victimes de féminicide conjugal avaient subi des violences antérieures. Une défunte sur cinq avait porté plainte. Entre 2015 et 2016, 82 % des plaintes et mains courantes déposées par des victimes de féminicide ont été classées sans suite. (Source : ministère de la Justice.) Laurène Daycard a été l’une des toutes premières journalistes à écrire sur les féminicides conjugaux pour les faire sortir des rubriques « faits-divers » et les réinscrire dans le récit social et politique des violences sexistes. Dans cette enquête à la première personne, l’autrice nous emmène à la rencontre de survivantes et de familles endeuillées, mais aussi auprès des auteurs de ces actes. En observant et en échangeant avec ces derniers, Laurène Daycard tente d’aller à l’origine des féminicides et propose une réflexion personnelle sur la notion de réparation.
Et si vous voulez en discuter avec Laurène Daycard, membre du collectif de journalistes indépendantes Les Journalopes, rdv à 20h à la librairie le Genre Urbain, 60 rue de Belleville, métro Belleville

à 18h demain, l’Aubergine 3000 propose une projection-débat autour du film-docu "Fanzinat", réalisé par Laure Bessi, Jean-Philippe Putaud-Michalski et Guillaume Gwardeath, en présence de ce dernier.
Et si vous voulez y participer, rdv à 18h demain à l’Aubergine 3000, un squatgéré par le collectif Le Stendhal depuis 2016, et c’est au 164 Boulevard Gabriel Péri à MALAKOFF, métro Mairie de Montrouge

demain soir à partir de 19h, Acceptess Transgenres et La Mutinerie organisent une soirée de soutien au Fonds d’Action Sociale Trans
Ces dernières années, la précarité des personnes trans a augmenté. Certaines sont rejetées par leur famille, exclues du système de santé et du monde du travail.
Les situations sont difficiles notamment pour les jeunes trans sans domicile, pour les trans migrant.es qui ont fui les violences et la transphobie dans leurs pays, ainsi que pour les travailleuses du sexe sans papiers, ou les personnes précaires et isolées géographiquement ne pouvant pas se payer les transports et consultations médicales nécessaires à leur parcours de transition.
C’est pour répondre à ces situations urgentes que l’association Acceptess-T à créé le Fonds d’Action Sociale Trans.
Et si vous voulez aider le FAST à lutter contre l’exclusion et la précarité des personnes trans, grâce à des mises à l’abri en hôtel, à de l’aide alimentaire, à l’accès au transport et à d’autres aides exceptionnelles, rdv demain soir à partir de 19h pour un DJ Set de soutien à la Mutinerie, 176 rue Saint-Martin, métro Rambuteau

demain à 19h30, la Bibliothèque Associative de Malakoff organise une rencontre avec Lola Miesseroff autour de son livre "Davaï ! Une lignée d’insoumises russes, juives et apatrides", paru chez Libertalia
« Si on ne naît pas femme libre, on peut le devenir, mais c’est beaucoup plus facile quand on nous a tracé le chemin. » C’est à cette conclusion qu’arrive Lola Miesseroff au terme d’un récit où, des rives de la majestueuse Néva baignant Saint-Pétersbourg, à la modeste Huveaune qui se faufile jusqu’à la côte marseillaise, en passant par Riga, Berlin et Paris, elle suit le cours de sa lignée maternelle du XIXe siècle à nos jours.
Des femmes qui ont bataillé contre le régime tsariste, vécu les trois révolutions russes, dû fuir le bolchévisme, connu les grèves du Front populaire, la guerre, Mai 68, triché avec l’État civil et la loi, pratiqué « le nudisme révolutionnaire » et milité pour la liberté d’aimer, de procréer et de mourir à sa guise. Une lignée d’insoumises russes, juives et apatrides mais d’abord citoyennes du monde, tour à tour frondeuses, révolutionnaires, résistantes, féministes, amantes libres, épouses courageuses, cheffes de tribu généreuses et altruistes mais aussi de sacrées emmerdeuses.
Et si vous voulez en discuter avec Lola Miesseroff, rdv demain à 19h30 à la BAM - Bibliothèque Associative de Malakoff, c’est au 14 Impasse Carnot à Malakoff, métro Etienne Dolet

dimanche à 17h, le Café-librairie Michèle Firk organise une rencontre avec Gwenola Ricordeau autour de son livre 1312 raisons d’abolir la police (aux éditions LUX).
D’où vient l’idée d’abolir la police et que recouvre-t-elle au juste ? Si la police ne nous protège pas, à quoi sert-elle ? Comment dépasser la simple critique de la police pour enfin en finir avec elle ?
1312 raisons d’abolir la police tente de répondre à ces questions, et propose de riches réflexions critiques sur les liens entre l’abolitionnisme pénal et la race, le handicap ou le travail sexuel notamment. L’ouvrage porte également sur les mobilisations contemporaines pour l’abolition de la police en Amérique du Nord, en retraçant leur généalogie et en explorant leurs propositions stratégiques, leurs expériences et les débats qui les traversent.
Les textes rassemblés dans cette anthologie commentée brossent un portrait vif et puissant du mouvement pour l’abolition de la police, dans toutes ses nuances et hors des clichés réducteurs.
Et si vous voulez discuter de son livre avec Gwenola Ricordeau qui est en ce moment en tournée en France pour sa sortie, rdv à 17h dimanche à la librairie Michele Firk, 9 rue François Debergue, à Montreuil, métro Croix de Chavaux

À 18h dimanche, le Doc et la Clef Revival poursuivent leur cycle de projection génération désenchantée, avec la projection de The Wall d’Alan Parker
Adaptation hallucinée de l’album éponyme du groupe Pink Floyd, The Wall suit les méandres mentaux d’une jeune star du rock, Pink.
Fresque rock psychédélique sans autre dialogue que les paroles des morceaux et suivant un montage non-chronologique, The Wall n’en raconte pas moins une histoire. Le père du héros est mort pendant la Seconde Guerre mondiale, avant que lui-même ne devienne une rock-star, dont on va suivre la déchéance. En toile de fond, les deux Guerres mondiales, le fascisme, la guerre du Viêt-Nam et ses mouvements contestataires, la répression policière, la morale conservatrice.
Avec ces thématiques, The Wall s’inscrit ainsi sous deux « parrainages » : celui du rock, de la libération sexuelle et de la contestation politique, et celui d’un certain nihilisme, que génère les guerres et les régimes fascistes. C’est un voyage musical, voyage à travers une histoire du vingtième siècle, voyage de l’innocence de l’enfance aux désillusions de l’adulte, servi par des scènes d’animation, confiées à Gerald Scarfe, célèbre dessinateur satirique britannique.
Et si vous voulez voir ou revoir ce film, rdv à 18h pour la projection qui sera suivie à 21h par un concert d’Oxytocine, ce sera au Doc, 26 rue du Docteur Potain, métro télégraphes

dimanche à 18h, le Théâtre Gérard Philipe propose son rdv régulier théâtre et droits, en partenariat avec le Centre de Recherche et d’Études sur les Droits Fondamentaux, avec au programme la rprésentation de la pièce 1983 d’Alice Carré et Margaux Eskenazi
Dans cette pièce qui revient sur la « marche des Beurs » de 1983, l’occasion est donné de revenir sur la double promesse d’égalité et de lutte contre le racisme qu’elle portait : qu’est elle devenue ? » c’est à cette question que tentera de répondre Danièle Lochak de l’Université Paris Nanterre,à l’issue de la représenation
et si vous voulez découvrir cette pièce et en discuter, rdv à 18h au TGP, c’est au 59 boulevard Jules Guesdes, à Saint-Denis, gare de St-Denis


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