Agenda FPP 4 janvier

mercredi 4 janvier 2023
par  Rosa

RDV MILITANTS

À 12h30, les Gilets jaunes de Montreuil proposent leur cantine solidaire
et c’est tjr de 12h30 à 14h30 à l’AERI, au 57 Rue Etienne Marcel, à Montreuil, métro Croix de Chavaux

jusqu’à 16h, l’UNEF-Tacle de Nanterre ouvre sa permanence pour accompagner les jeunes REFUSÉ·E EN LICENCE, EN MASTER
et si vous voulez vous rendre à la permanence, elle est ouverte du lundi au vendredi de 9h à 16h sur le site de la Fac de Nanterre

Cette année, le mercredi aussi, le collectif solidarité migrants Wilson lance un appel à bénévoles en cuisine et pour la distribution de ce soir
et si vous voulez y participer, le rendez-vous est donné jusqu’à 14h pour la cuisine au Laboratoire écologique Ødéchet de Pantin qui se trouve au 20 avenue Édouard Vaillant, métro 4 Chemins , et pour la distribution le rdv est donné à 18h30, au théâtre de la belle étoile qui se trouve au 14 rue Saint-Just, à Saint-Denis, RER Stade de France

à 18h, l’association CycloCube propose un atelier participatif et solidaire d’auto-réparation vélo.
Et si vous voulez y participer, c’est à partir de 18h et jusqu’à 23h aux Amarres, 24 quai d’Austerlitz, métro Quai de la Gare

à 18h30, l’Iremmo - Institut de Recherche et d’Études Méditerranée Moyen-Orient propose une rencontre avec deux chercheurs de retour du nord syrien, et qui proposeront leur témoignage
Patrick Haenni est docteur en sociologie, chercheur à l’Institut universitaire européen de Florence, conseiller spécial pour la région Moyen-Orient et Afrique du Nord au Centre pour le dialogue humanitaire, et Arthur Quesnay est docteur en science politique à l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne, spécialiste de l’Irak et de la Syrie, où il travaille régulièrement depuis 2009 (Irak) et 2012 (Syrie).
Tous deux spécialistes de la région et de retour de missions dans le nord de la Syrie, ils livreront un témoignage appuyé sur des observations récentes dans cette région où de nombreux acteurs s’affrontent (Forces Démocratiques syriennes dominées par des Kurdes, régime de Damas, Turquie, Iran, Etat Islamique, soldats américains et russes…).
Et si vous voulez les rencontrer, rdv à 18h30 dans les locaux de l’Iremmo, c’est au 7 rue des Carmes, métro Maubert-Mutualité

à 19h, l’Académie du Climat propose un Cycle de conférences intitulé : Conversations autour du Vivant , avec une première conférence autour de Fabienne Brugère intitulée : Humain/non-humain : paroles de femmes
Fabienne Brugère, philosophe, professeur à l’Université Paris VIII, et auteure de nombreux ouvrages, dont : L’expérience de la beauté (2006), Le sexe de la sollicitude (2008), L’éthique du care (2011), La fin de l’hospitalité (2017) et L’écoféminisme (2022), reveindra en particulier sur ce dernier ouvrage.
Le mot d’écoféminisme a été forgé par Françoise d’Eaubonne en 1974 pour associer le combat des écologistes à celui des féministes, car l’oppression des femmes par le système patriarcal est comparable à la destruction de la nature par les activités masculines (guerre, économie de la croissance, surconsommation, productivisme...). Plusieurs sensibilités se manifestent derrière cette qualification : l’écoféminisme est pluriel, c’est ce qu’il faut accepter et comprendre. Et si vous voulez en discuter avec Fabienne Brugère, rdv à 19h à l’académie du Climat, sur la place Baudoyer, métro Saint-Paul

à 19h30, Le Bar commun propose une discussion publique sur la situation révolutionnaire en Iran
Depuis l’assassinat le 16 septembre dernier de Mahsa Amini, étudiante iranienne d’origine kurde âgée de 22 ans, le mouvement massif pour renverser la dictature islamique s’intensifie dans tout le pays, malgré une répression toujours plus brutale exercée par le régime des mollahs.
Partout dans le monde démocratique, la diaspora iranienne soutient unanimement et inlassablement la révolution iranienne qui aspire à une transition vers une république laïque et démocratique.
Didier Idjadi sociologue franco-iranien analysera la situation en cours en Iran, et si vous voulez en discuter avec lui, rdv à 19h30 au Bar Commun, c’est au 135 rue des Poissonniers, métro simplon

Rdv CULTURELS

Le musée d’art et d’histoire Paul Éluard de Saint-Denis, propose l’exposition Insurgé·es– Regards sur celles et ceux de la Commune de 1871, une expo qui « entend faire la part belle aux nouvelles approches historiques de la Commune de 1871 » en s’appuyant sur les témoignages de celles et ceux « qui ont vécu les événements, et ont transmis leur mémoire ».
Avec plus de 15 000 œuvres, archives, et autres documents relatifs à l’expérience révolutionnaire du printemps 1871, l’institution dionysienne conserve l’un des fonds les plus importants dédiés à cet événement qui inspire toujours les mémoires politiques et artistiques.Le musée Paul Éluard présente une nouvelle exposition temporaire retraçant cette histoire « à hauteur d’hommes, de femmes, et d’enfants – qu’ils soient célèbres ou moins connus, identifiés ou anonymes, individus ou collectifs ».
L’événement met en lumière autant de regards sur les différentes thématiques qui font de la Commune de 1871 l’un des événements les plus marquants de l’histoire révolutionnaire, de la représentation de figures du peuple jusqu’alors ignorées au rôle sans précédent des femmes dans la vie de la cité.
Dans la continuité du cent cinquantenaire de l’insurrection, Insurgé·es s’attache à évoquer les représentations qui ont depuis immortalisé la « grande fédération des douleurs » dépeinte par Jules Vallès. L’implication des artistes, qu’ils soient partisans des symboles du printemps 1871 ou au contraire propagandistes des discours anti-communards, apparaît ainsi comme l’un des fils rouges de l’exposition. Les illustrations contemporaines de cette mémoire aussi douloureuse que synonyme d’espoirs sont également à l’honneur, comme à travers ces collages de street art qui animent encore aujourd’hui les murs de la capitale, « bivouac de la Révolution » célébré par le fondateur du Cri du peuple dans son éditorial du numéro du 27 mars 1871 – dont l’un des exemplaires est d’ailleurs présenté en vitrine.
Au-delà des récits des événements et des témoignages de ses protagonistes, ce sont en effet les œuvres remarquables rassemblées en un seul lieu qui font la grande force de l’exposition : affiches d’origine, célèbres clichés de barricades, croquis préparatoires, ou pièces d’exception, comme le drapeau du 143e bataillon de la Garde nationale ou les partitions du Temps des Cerises ou de L’Internationale, viennent ainsi illustrer la trentaine de contributions d’horizons divers réunies ici. Autant d’évocations « de celles et ceux qui avaient le rouge qui coulait dans leurs veines et dont les pavés se teintèrent, de celles et ceux qui furent, en appropriation du mot, des Insurgé·es ».
et si vous voulez découvrir cette expo, rdv Lundi, mercredi, et vendredi : 10h-17h30 – Jeudi : 10h-20h – Samedi & dimanche : 14h-18h30, jusqu’au 6 mars, au Musée Paul Eluard de Saint-Denis qui se trouve au 22 bis rue Gabriel Péri, métro Porte de Paris

à 14h, le théâtre Essaïon propose une représentation du spectacle Qui a coupé l’eau ? une véritable enquête écologique et ludique, au rythme de chansons poétiques et engagées !
Kimo, une petite fille intrépide et curieuse, découvre un matin qu’il n’y a plus d’eau dans les robinets. Elle parcourt le monde et rencontre un ours polaire, un poisson ou encore « un ingénieur des eaux ». La situation est alarmante : il y a de moins en moins d’eau potable sur la planète !
Et si vous voulez découvrir ce spectacle accessible dès 6 ans, rdv à 14h au théâtre Essaïon, c’est au 6 rue Pierre au Lard, métro Rambuteau

De 18h à 22h30, l’AERI propose son atelier hebdomadaire Artivisme contre la propagande publicitaire
Et si vous voulez y participer, c’est au 57 Rue Étienne Marcel, Montreuil, Métro Croix de Chavaux

à 18h, L’Orange Bleue - Espace Culturel d’Eaubonne organise une projection débat autour du film Annie Colère, réalisé par Blandine Lenoir
Février 1974. Parce qu’elle se retrouve enceinte accidentellement, Annie, ouvrière et mère de deux enfants, rencontre le MLAC – Mouvement pour la Liberté de l’Avortement et de la Contraception qui pratique les avortements illégaux aux yeux de tous. Accueillie par ce mouvement unique, fondé sur l’aide concrète aux femmes et le partage des savoirs, elle va trouver dans la bataille pour l’adoption de la loi sur l’avortement un nouveau sens à sa vie. Et si vous voulez découvrir ce film et en discuter, rdv à 18h à l’espace culturel l’Orange bleue qui se trouve au 7 rue Jean Mermoz, à Eaubonne

de 19h à 21h, le Bureau d’Accueil et d’Accompagnement des Migrants, le BAAM, poursuit ses ateliers théâtre hebdo
C’est gratuit, ouvert à toutes et tous, sans aucun niveau de français exigé
et c’est tous les mercredis, de 19h à 21h au FGO Barbara, 1 rue Fleury , métro La Chapelle

à 20h30, le Forum des images poursuit son cycle de projections Fenêtres sur le Japon, avce au programme ce soir la projection de Yama – Coup pour coup de SATŌ Mitsuo et YAMAOKA Kyōichi (1985).
En décembre 1984, le réalisateur SATŌ Mitsuo entreprend le tournage d’un documentaire décrivant la vie des ouvriers journaliers dans le quartier de San’ya à Tokyo. Le 22 décembre il est assassiné par un membre du groupe yakuza qui contrôle le marché de l’emploi des journaliers. YAMAOKA Kyōichi, membre de la Sōgidan, le syndicat des ouvriers journaliers de San’ya, prend sa suite. Il sera également assassiné le 13 janvier 1986.
Prenant pour point de départ un conflit entre le syndicat des journaliers et le groupe yakuza qui les exploite, Yama – Coup pour coup se veut un film de combat, dénonçant les mécanismes d’exploitation dans les « yoseba », ces ghettos regroupant une réserve de main d’œuvre ouvrière à bas coût sur le dos de laquelle s’est forgée la prospérité du pays. Pensé et réalisé comme une arme de lutte et un outil de conscientisation, le film est une radioscopie brutale et sans concession d’un capitalisme japonais prisonnier de ses racines colonialistes, de sa pègre et de son idéologie impérialiste.
Et si vous voulez voir ou revoir ce film et en discuter avec Dimitri Ianni et Nicolas Pinet, rdv à 20h30 au Forum des Images qui se trouve au Forum des Halles, niveau -3, métro ou RER Châtelet

demain de 12h à 14h, l’EHESS poursuit son séminaire "Mémoires et patrimonialisations des migrations", avec une séance autour d’Yves Denéchère (de l’Université d’Angers) qui parlera de : « Mémoire et transmission dans les familles d’enfants métis d’Indochine déplacés en France (1947-1980)
Il décryptera de quelles manières des mémoires plurielles du déplacement postcolonial de 5000 enfants métis d’Indochine se sont construites chez les personnes concernées (enfants déplacés et leurs ascendants et adelphies) et comment celles-ci se transmettent aux deux générations suivantes, celle des enfants et celles des petits enfants. Après avoir précisé l’objet, le contexte et l’histoire, il présentera diverses mémoires collectives et individuelles, puis les canaux de la transmission intergénérationnelle, ainsi que les interactions entre les personnes concernées et l’historien.
Et si vous voulez en discuter avec lui, rdv demain de 12h à 14h dans la salle 25.A, du Bâtiment de l’EHESS sur le Campus Condorcet, à Aubervilliers, métro Front populaire
parution :

aujourd’hui : Stéphane Dufoix publie un ouvrage intitulé : Décolonial dans la collection Le mot est faible aux éditions Anamosa
« Décolonial » ou « décolonialisme » : des mots omniprésents dans le débat public français, mais dont le sens réel et la portée heuristique semblent ignorés ou instrumentalisés. Ce nouvel opus de la collection Le mot est faible permet d’y voir plus clair.
Depuis quelques années, les mots « décolonial » et « décolonialisme » ont fait leur apparition dans le débat public français : dans les tribunes, discours, essais ou encore éditoriaux divers. Ils y occupent une place très particulière, celle du mot qui divise en prétendant défendre l’unité, celle du mot qui agit en prétendant se contenter de décrire, celle de la victime contre l’ennemi qui menace.
Comme nombre de titres de la collection Le mot est faible, l’objectif de l’ouvrage est d’explorer les transformations de certaines approches épistémiques contre-hégémoniques à l’échelle mondiale. Si le mouvement décolonial n’est pas le seul existant, il est sans doute l’un des plus repris.
Et si vous voulez discuter de ce livre avec l’auteur, une présentation aura lieu le mercredi 11 janvier à 19h30 à la librairie Le Monte en l’air, dans le 20ème arrondissement de Paris

Dans la même collection aux éditions Anamosa, Olivier Martin publie un livre intitulé : Chiffre
Les chiffres, omniprésents, posés comme donnés, semblent imposer une vérité laquelle nous devrions nous soumettre. Or il est temps de (re)trouver une capacité de les discuter, d’en déchiffrer les significations. Il est temps de se ressaisir de ces objets sociaux, pour retrouver une capacité d’en débattre, un droit de les critiquer et une liberté de les redéfinir.
Chiffres de contamination, mesure de l’intelligence, nombre de chômeurs, score de popularité, montant de la dette publique, indicateurs de performance... Si les chiffres sont omniprésents dans nos sociétés, que nous disent-ils réellement ? De quoi parlent-ils exactement ? Davantage qu’une vérité sur le monde, ils révèlent nos besoins de nous coordonner, de trouver des manières de faire des choix et de disposer de conventions pour nous entendre. Ils nous parlent d’une multitude de choses qu’ils contribuent en permanence à créer. Fruits de l’activité humaine, ils expriment et matérialisent nos choix, nos valeurs, nos conventions : les chiffres sont des objets sociaux et humains, et non des données naturelles s’imposant à nous. Tout l’objet de cet ouvrage est ainsi de prendre la mesure des dimensions conventionnelles, sociales et politiques des chiffres, en identifiant les enjeux de pouvoirs auxquels ils sont associés. Ce déchiffrage permet de reprendre conscience des choix qui les fondent, de mieux comprendre leurs portées réelles et qu’ils doivent redevenir les objets politiques qu’ils sont en réalité, objets politiques qui doivent être aussi accessibles au débat démocratique. Il faut donc retrouver une capacité à déchiffrer les chiffres, en ne se laissant pas intimider par l’autorité que leur confère leur apparente naturalité ou les pouvoirs qui les promeuvent.

Pierre Rouxel vient de publier : LE SYNDICALISME EN RESTRUCTURATIONS-engagements et pratiques de délégués d’entreprises multinationales en Argentine et en France, aux éditions l’Harmattan
Qu’est devenu le syndicalisme après la « fin de la classe ouvrière » ? Lorsqu’on évoque les grandes entreprises industrielles qui l’ont vu naître, on pense aujourd’hui avant tout aux délocalisations, aux plans « sociaux » et à l’impuissance des salariés à s’y opposer. On oublie toutefois que l’industrie demeure aujourd’hui encore, dans de nombreux pays, l’un des secteurs où les conflits du travail sont les plus fréquents et où l’implantation syndicale résiste. Pourquoi et comment des délégués syndicaux continuent-ils à militer dans un contexte rendu difficile, sinon hostile, par les restructurations ? Pour aborder cette question, Pierre Rouxel a multiplié pendant plusieurs années les entretiens et les observations auprès de syndicalistes d’entreprises multinationales de l’industrie en Argentine et en France. Il expose ainsi de quelles façons des équipes syndicales se (re)construisent, maintiennent leur activité, attirent de nouveaux adhérents et adaptent leurs modalités d’action pour faire valoir les intérêts des salariés dans une économie dominée par des entreprises internationalisées et financiarisées.

Le site Paris-Lutte.info vient de mettre en ligne des textes traduits d’Alfredo Cospito, prisonnier révolutionnaire en Italie, une parution sous format brochure, dans le cadre de la mobilisation autour de sa grève de la faim illimitée contre le régime d’isolement 41bis et la prison à perpétuité.
Depuis le 20 octobre dernier, Alfredo Cospito est en grève de la faim dans la prison de Bancali, en Sardaigne (Italie) contre le régime d’isolement 41bis et la prison à vie. Le 5 décembre, l’appel du procès Scripta Manent contre Alfredo Cospito et Anna Beniamino a eu lieu. Le procureur a demandé 27 ans et un mois pour Anna et la prison à vie avec 12 mois d’isolement de jour pour Alfredo. Ce dernier a réitéré qu’il poursuivra sa grève de la faim jusqu’à son dernier souffle contre le 41 bis et la prison à vie.
Dans le cadre de la mobilisation internationale qui soutien sa grève de la faim, certains de ses textes ont été traduits et mis en brochure par paris-lutte.info, parmi lesquels : Aux origines de la victimisation, été 2015 ; Une contribution individuelle au débat ouvert par les frères et sœurs de la Conspiration des Cellules de Feu- Guérilla urbaine / FAI, juillet 2016 ; L’autisme des insurgés, juin 2018 ; Quelle internationale ? Entretien avec Alfredo Cospito depuis la prison de Ferrara par le journal Vetriolo, 2018/2020 ; Une contribution pour l’assemblée de Bologne du 9 juin, 21 juin 2019 ; ou encore une Contribution à l’occasion des 3es journées anti-carcérales à Bure, du 2 au 8 mars 2020
et si vous voulez retrouver ces textes traduits en pdf, rdv sur : https://paris-luttes.info/


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