Agenda FPP 3 janvier

mardi 3 janvier 2023
par  Rosa

RDV MILITANTS

en ce moment, la Brigade de Solidarité Populaire de Montreuil-Bagnolet propose une cantine solidaire
Et c’est en ce moment à l’AERI, 57 Rue Étienne Marcel, à Montreuil, métro Croix de Chavaux

jusqu’à 16h, l’UNEF-Tacle de Nanterre ouvre sa permanence pour accompagner les jeunes REFUSÉ·E EN LICENCE ou EN MASTER
et si vous voulez vous rendre à la permanence, elle est ouverte du lundi au vendredi de 9h à 16h sur le site de la Fac de Nanterre

Comme tous les mardis, Le collectif solidarité migrants Wilson lance un appel à bénévoles et il y a besoin de monde en cuisine et pour la distribution de ce soir
et si vous voulez y participer, le rendez-vous est donné à 14h pour la cuisine, et à 18h30 pour la distribution, au théâtre de la belle étoile qui se trouve au 14 rue Saint-Just, à Saint-Denis, RER Stade de France

De 17h à 19h, l’Union syndicale Solidaires des Yvelines propose sa permanence hebdomadaire ouverte à toutes les travailleuses et tous les travailleurs, et dédiée à se rencontrer, s’informer, se former, partager les expériences et lutter.
L’objectif n’est pas de tenir uniquement une permanence juridique avec des spécialistes du droit du travail, mais plutôt de construire collectivement des savoir-faire et des expériences sur les questions salariales, mais aussi sur des luttes féministes, écologistes, contre la société de surveillance...Et si vous voulez vous rendre à la permanence ça ouvre à 17h et jusqu’à 19h et c’est à la librairie La Nouvelle Réserve, au 5 rue Maréchal Foch à Limay

A 18h, l’organisation Riposte Collective propose son rendez-vous hebdomadaire sur le site de l’université Saint-Denis.
L’occasion de rencontrer le collectif qui forme à l’action militante indépendamment des syndicats et des partis, et le rdv est donné à 18h, dans le hall du bâtiment B2 de l’université de St-Denis, Métro St-Denis Université

à 18h30, les réunions hebdo de la Coordination contre la répression et les violences policières Paris IDF se poursuivent à la BDT de Paris.
Créée en 2016 lors du mouvement contre la loi Travail, la coordination vise à soutenir les manifestants avant leur potentielle interpellation jusqu’à leur sortie de prison. L’objectif est de combattre l’isolement de celles et ceux qui sont réprimés et judiciarisés. La coordination compte un Groupe Légal et d’un collectif d’avocat.e.s qui sont payé.e.s par une caisse de solidarité dont vous trouverez le lien sur le site de l’agenda : https://kutt.it/stoprep
chaque semaine, la coordination propose des réunions pour renforcer les solidarités et les soutiens contre la répression et les violences, dans les quartiers et les manifs ;
Et si vous voulez participer à la réunion de ce soir, rdv à 18h30 à la Bourse du Travail, 3 rue du Château d’eau, Métro République.

Rdv culturels

à partir d’aujourd’hui, à 18h30, et jusqu’au 7 mars, l’Iremmo - Institut de Recherche et d’Études Méditerranée Moyen-Orient propose un atelier de plusieurs séminaires sur le Maghreb
Ce séminaire de 20h de cours en dix séances traite des cinq pays membres de l’Union du Maghreb arabe (UMA) – mauritanie, maroc, algérie, tunisie, libye. “Education, chômage des jeunes et précariat au Maghreb” / “Les enjeux énergétiques au Maghreb” / “Insertion dans l’économie mondiale et investissements directs étrangers au Maghreb : perspectives post-Covid” / “Les enjeux politiques (et économiques) en Libye”, sont autant de sujets qui seront abordés dans ce cycle de séminaires, animé par le sociologue Nadji Safir
et si vous voulez suivre cet atelier, rdv à 18h30 ce soir pour le premier séminaire, ce sera dans les locaux de l’Iremmo, au 7 rue des carmes, métro Maubert-Mutualité

à 19h, la Bibliothèque Vaclav Havel propose le vernissage de l’expo consacrée au manga culte de Yarô Abe "La cantine de minuit", une expo proposée dans le cadre de la Voie des Indés, par les éditions Lézard Noir.
Dans ce petit restaurant situé au fond d’une ruelle du quartier de Shinjuku, le patron vous accueille de minuit à sept heures du matin pour servir des petits plats typiques du Japon qui réveilleront les papilles et les souvenirs du temps passé. Car ici, chaque plat est lié aux souvenirs d’un personnage : yakuza, stripteaseuse, boxer…
Dans ce manga culte : Yarô Abe brosse des portraits drôles et émouvants de personnages touchants
et si vous voulez découvrir l’expo qui lui est consacré par les éditions Le Lézard Noir, rdv à 19h à la bibliothèque Vaclav Vavel, qui se trouve au 26 esplanade Nathalie Sarraute, métro Marx Dormoy

à 20h, ATTAC Val d’Orge organise un Ciné-débat autour du film "la très grande évasion" en présence du réalisateur Yannick Kergoat
Le capitalisme est-il devenu incontrôlable ? De révélations en scandales successifs, l’évasion fiscale est devenue un marronnier médiatique et l’objet d’un concours de déclarations vertueuses pour les politiques. Alors que les multinationales et les plus riches ont de moins en moins de scrupules et de plus en plus de moyens à leur disposition pour échapper à l’impôt, pour nous, simple citoyen, les politiques d’austérité s’intensifient et les inégalités explosent. On voudrait nous faire croire que les mécanismes de l’évasion fiscale sont incompréhensibles et qu’elle est impossible à endiguer... Il ne nous reste alors que nos bulletins de vote, notre déclinant pouvoir d’achat et nos yeux pour pleurer. À moins que l’on puisse en rire malgré tout.
et si vous voulez découvrir ce film et en discuter avec son réalisateur et des membres d’ATTAC Val d’Orge, rdv à 20h au ciné Agnès Varda qui se trouve au 37-39 Grande rue, à Juvisy-sur-Orge

à 20h30, le théâtre Artistic propose une représentation de la pièce L’ENTRÉE EN RÉSISTANCEDe et par Jean-Pierre Bodin, Alexandrine Brisson et Christophe Dejours
Sur scène, en s’appuyant sur le parcours d’un forestier, Christophe Dejours, chercheur, psychanalyste, fondateur de la psycho-dynamique du travail, le comédien Jean-Pierre Bodin et la réalisatrice Alexandrine Brisson s’interrogent : au sein de son entreprise, comment permettre à la pensée de se remettre en marche ? Comment reprendre la main sur l’aliénation ? Par l’union du théâtre et de la recherche critique en sciences du travail, L’Entrée en résistance pose la question de l’émancipation individuelle et collective. Et suggère qu’il n’y a pas de fatalité !
Et si vous voulez assister à la représentation de ce soir, c’est à 20h30 au théâtre Artistic qui se trouve au 45 rue richard lenoir, métro voltaire

Le musée d’art et d’histoire Paul Éluard de Saint-Denis, propose l’exposition Insurgé·es– Regards sur celles et ceux de la Commune de 1871, une expo qui « entend faire la part belle aux nouvelles approches historiques de la Commune de 1871 » en s’appuyant sur les témoignages de celles et ceux « qui ont vécu les événements, et ont transmis leur mémoire ».
Avec plus de 15 000 œuvres, archives, et autres documents relatifs à l’expérience révolutionnaire du printemps 1871, l’institution dionysienne conserve l’un des fonds les plus importants dédiés à cet événement qui inspire toujours les mémoires politiques et artistiques.Le musée Paul Éluard présente une nouvelle exposition temporaire retraçant cette histoire « à hauteur d’hommes, de femmes, et d’enfants – qu’ils soient célèbres ou moins connus, identifiés ou anonymes, individus ou collectifs ».
L’événement met en lumière autant de regards sur les différentes thématiques qui font de la Commune de 1871 l’un des événements les plus marquants de l’histoire révolutionnaire, de la représentation de figures du peuple jusqu’alors ignorées au rôle sans précédent des femmes dans la vie de la cité.
Dans la continuité du cent cinquantenaire de l’insurrection, Insurgé·es s’attache à évoquer les représentations qui ont depuis immortalisé la « grande fédération des douleurs » dépeinte par Jules Vallès. L’implication des artistes, qu’ils soient partisans des symboles du printemps 1871 ou au contraire propagandistes des discours anti-communards, apparaît ainsi comme l’un des fils rouges de l’exposition. Les illustrations contemporaines de cette mémoire aussi douloureuse que synonyme d’espoirs sont également à l’honneur, comme à travers ces collages de street art qui animent encore aujourd’hui les murs de la capitale, « bivouac de la Révolution » célébré par le fondateur du Cri du peuple dans son éditorial du numéro du 27 mars 1871 – dont l’un des exemplaires est d’ailleurs présenté en vitrine.
Au-delà des récits des événements et des témoignages de ses protagonistes, ce sont en effet les œuvres remarquables rassemblées en un seul lieu qui font la grande force de l’exposition : affiches d’origine, célèbres clichés de barricades, croquis préparatoires, ou pièces d’exception, comme le drapeau du 143e bataillon de la Garde nationale ou les partitions du Temps des Cerises ou de L’Internationale, viennent ainsi illustrer la trentaine de contributions d’horizons divers réunies ici. Autant d’évocations « de celles et ceux qui avaient le rouge qui coulait dans leurs veines et dont les pavés se teintèrent, de celles et ceux qui furent, en appropriation du mot, des Insurgé·es ».
et si vous voulez découvrir cette expo, rdv demain marin à partir de 10h au Musée Paul Eluard de Saint-Denis qui se trouve au 22 bis rue Gabriel Péri, métro Porte de Paris

parutions :
le nouveau numéro de la revue Champ Pénal vient de sortir et il est consacré à "Résister aux pratiques policières et violences d’État", sous la direction de Magda Boutros, Paul Le Derff et Anthony Pregnolato
Les années 2010 ont été marquées par une plus grande mise en visibilité des mobilisations contre les violences policières à travers le monde, des révolutions arabes contre des États policiers, au mouvement Black Lives Matter, en passant par les manifestations contre les violences policières en France, au Brésil, au Nigeria, ou à Hong Kong. Si la notion de « violences policières » semble avoir connu un certain succès, ainsi que son lot de controverses dans le débat public ces dernières années, la question des résistances aux pratiques policières et violences d’État a finalement été relativement peu posée comme énigme de recherche en sciences sociales. C’est pourquoi, l’ambition de ce numéro est de comprendre ce qui se joue dans la remise en question de l’autorité policière. Il invite à articuler divers sous-champs disciplinaires (sociologie de la police, du droit, des inégalités, des mobilisations collectives, des médias, etc.) afin de comprendre au mieux les logiques de légitimation et de délégitimation de l’autorité policière, à travers la valorisation de trois axes de recherche : les enjeux de définition de la cause, la mobilisation du droit, et les questions d’opacité et de mise en visibilité de l’action policière. En s’intéressant à divers modes de résistances aux pratiques policières, dans des contextes différents, les articles et l’entretien qui composent ce numéro rendent compte des enjeux, conflits, et contraintes qui traversent la résistance aux violences policières et violences d’État, que ce soit dans l’espace des mobilisations, ou dans les arènes médiatique, politique, et judiciaire. Ils donnent ainsi à voir les logiques sociales menant à la remise en question des rapports de domination, et à la dénonciation publique de leur reproduction. Le numéro contribue également à la construction de connaissances et d’analyses critiques de l’institution policière à travers l’examen des discours et des pratiques de celles et ceux qui y résistent.
Dans ce numéro, vous trouverez une Introduction proposée par Magda Boutros, Paul Le Derff et Anthony Pregnolato pour : Comprendre les mobilisations contre les violences policières ; un article de Foued Nasri sur La dénonciation des pratiques policières à Lyon à la fin des années 1970 : socio-histoire locale de la formation d’une cause ; un article de Pablo Corroyer intitulé Embuer l’État, Une épreuve de lisibilité au sein d’un territoire contestataire (Bure, France) ; un article d’Aline Daillère intitulé : L’amende forfaitaire, arme du (non-)droit ; un article d’Anne Le Huérou sur Les paradoxes du recours au droit dans les mobilisations contre les violences policières en Russie ; et un Entretien avec des membres du Réseau d’Entraide Vérité et Justice : Awa Gueye, Mélanie Ngoye-Gaham et Hadja Bah ,réalisé par Magda Boutros, Anthony Pregnolato, Paul Le Derff
et si vous voulez retrouver le numéro complet de la revue Champ pénal, il est accessible via OpenEdition sur : https://journals.openedition.org/champpenal/13483

Gwenola Ricordeau vient de signer le livre intitulé : 1312 raisons d’abolir la police, à paraitre le 6 janvier aux éditions Lux
D’où vient l’idée d’abolir la police et que recouvre-t-elle au juste ? Si la police ne nous protège pas, à quoi sert-elle ? Comment dépasser la simple critique de la police pour enfin en finir avec elle ?
1312 raisons d’abolir la police tente de répondre à ces questions, et propose de riches réflexions critiques sur les liens entre l’abolitionnisme pénal et la race, le handicap ou le travail sexuel notamment. L’ouvrage porte également sur les mobilisations contemporaines pour l’abolition de la police en Amérique du Nord, en retraçant leur généalogie et en explorant leurs propositions stratégiques, leurs expériences et les débats qui les traversent.
Les textes rassemblés dans cette anthologie commentée brossent un portrait vif et puissant du mouvement pour l’abolition de la police, dans toutes ses nuances et hors des clichés réducteurs.
L’autrice, Gwenola Ricordeau sera en tournée en France pour la sortie du livre, en janvier, et on vous tiendra bien sûr informé des rencontres organisées autour de son bouquin !

l’Université de Liège vient de publier le numéro 8 des Cahiers Mémoire et politiques, un numéro consacré aux « Mémoires, résistances et droits »
dans ce dernier numéro disponible en libre accès sur Internet, vous trouverez notamment un article de : Léa Antonicelli sur : Le rôle du droit dans la résistance des « inutiles au monde » : les ambiguïtés d’un outil éminemment politique
Lucie Drechselová, sur les : Contestations féminines de la mémoire générationnelle en Turquie
Emmanuelle Comtat, sur les : Résistances coloniales et mémorielles de collectifs militants partisans de l’Algérie française face à la politique de réconciliation des mémoires algériennes du président Macron
Nicolas Prognon sur La justice transitionnelle, outil juridique de résistance ou de résilience dans le Chili post-Pinochet (1989-2013)
et si vous voulez retrouver ces articles, ils sont dispo en libre accès sur : https://popups.uliege.be/2295-0311/index.php?id=277

Chloé Nicolas-Artero, Sébastien Velut, Franck Poupeau, Graciela Schneier-Madanes et Carine Chavarochette viennent de signer l’ouvrage collectif intitulé  Luttes pour l’eau dans les Amériques. Mésusages, arrangements et changements sociaux, dans la nouvelle collection Colectivo des Éditions de l’IHEAL.
L’eau constitue une ressource à la fois vitale pour les populations et stratégique pour les économies des Amériques. Dans un contexte de changement climatique et d’accroissement des pressions d’usage, accéder à l’eau n’est plus garanti, ce qui avive les conflits et conduit les États à modifier leurs politiques hydriques. Si les villes américaines constituent des scènes pertinentes pour inventer des modes de gestion plus attentifs à l’environnement, les rapports de forces entre groupes sociaux et les inerties institutionnelles semblent cependant entraver la consolidation de tout processus de changement. Les contributions interdisciplinaires et internationales réunies dans cet ouvrage présentent les enjeux de la conservation et du juste partage des eaux dans les sociétés américaines contemporaines. Elles entendent contribuer à l’analyse des conditions d’émergence de nouveaux paradigmes en matière de politiques hydriques.
Et si vous voulez retrouver le livre, il est disponible en open edition via : https://books.openedition.org/iheal/9702


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