Agenda FPP 16 décembre

vendredi 16 décembre 2022
par  Rosa

RDV MILITANTS

depuis 11h ce matin, la CGT Fédération commerces et services organise un rassemblement dans le cadre des "samedis de la colère", lancés il y a quelques semaines, pour exiger les hausses des salaires à la hauteur minimum de l’inflation
et après des rassemblements devant les Monoprix Montparnasse, Nation, Lecourbe, Meudon, c’est devant le Monoprix Gambetta d’Issy-les-Moulineaux, que se tient ce rassemblement et si vous voulez y participer, vous pouvez les retrouver au 22-24 boulevard Gambetta à Issy les Moulineaux, métro Corentin Celton

À 15h cet aprem, L’intersyndicale : CGT 93, FSU 93, Union syndicales solidaires du 93, CFE-CGC 93 et FO 93, CFDT seine-st-denis, et CFTC 93 organisent une conf de presse :
Les travailleurs migrants occupent une place importante dans l’actualité sociale et politique de cette fin d’année et singulièrement dans le département de Seine-Saint-Denis où les travailleurs et travailleuses sans papiers résident et travaillent. La situation des femmes est doublement fragile et insécure, puisqu’elles subissent une double discrimination liée à la précarité administrative et au genre. En premier lieu au travail, car les femmes travailleuses sans papiers sont souvent dans des secteurs économiques où le temps partiel imposé est légion, les horaires sur la journée d’une très grande amplitude, et le travail non déclaré répandu. Ce qui rend difficile voire impossible les possibilités de régularisation telles que fixées par la circulaire du 28 novembre 2012. A cela s’ajoute les réalités que connaissent beaucoup de femmes dans notre pays : la charge des enfants, l’accès difficile au soin, le logement et des situations de pression ou de violence sur les lieux de travail ou dans la société.
De fait, tous les dispositifs d’accueil, d’accompagnement et de protection sont conditionnés par la situation administrative des personnes qui viennent chercher de l’aide.
Le mouvement syndical a parmi ses premiers objectifs :l’émancipation des femmes et des hommes, d’où qu’ils viennent et quelque soit leur statut social et leur situation administrative. A ce titre, les organisations syndicales exigent la régularisation de tous les travailleurs (euses) sans papiers sur la base de la relation de travail et indépendamment de l’employeur.
Mais une attention particulière doit être accordée aux femmes travailleuses, dont l’éligibilité à un certain nombre de critère est plus difficile, pour qu’elles puissent vivre librement grâce à l’accès à une pleine autonomie que peut procurer le respect de leurs droits de travailleuses.
En Seine Saint Denis, l’activité syndicale de certains syndicats les a confronté à une réalité sociale concernant 4 femmes travailleuses sans papiers et les organisations syndicales veulent briser l’invisibilisation de ces femmes, qui rencontrent nombres d’obstacles de l’administration, et elles veulent créer les conditions pour qu’elles prennent la parole.
C’est pourquoi, CGT 93, FSU 93, Union syndicales solidaires du 93, CFE-CGC 93 et FO 93, CFDT Seine-Saint-Denis, et CFTC 93 organisent une Conférence de presse cet aprem pour donner la parole à ces 4 femmes actuellement sans papiers pour qu’elles témoignent de leur réalité professionnelle et des obstacles rencontrés auprès de l’administration. Ces femmes ont toutes travaillé pendant le confinement et font donc partie de ces travailleuses de première ligne, dont les autorités louaient l’engagement en 2020 : assistante médicale, agente de nettoyage, caissière. Or pour l’instant, leur situation est bloquée ! Les employeurs et les autorités ont la responsabilité de la perpétuation d’une telle situation de vulnérabilité.
Et si vous voulez suivre cette conférence de presse, elle se tiendra à 15h à la Bourse départementale du Travail. 1, place de la Libération - à Bobigny , et elle sera retransmise en direct sur les réseaux sociaux, via les pages Facebook des organisations syndicales

de 16h à 19h, l’association Soie rouge organise un atelier de couture de serviettes hygiéniques lavables pour celles et ceux qui en ont besoin !
L’association Soie Rouge lutte quotidiennement contre la précarité menstruelle et permet à chacun·e de coudre des serviettes hygiéniques lavables de chez soi ou en atelier, pour ensuite les distribuer à des personnes en situation de précarité.
Et si vous voulez participer à l’atelier, le Matériel est fournis et aucune compétence en couture n’est requise, mais il faut s’inscrire en envoyant un mail à cadette@lapetiterockette.org
puis rdv de 16h à 19h à la Cadette, c’est au 8 rue Riesener, métro Montgallet

De 17h30 à 19h, l’Union départementale CNT du Val de Marne tiendra sa permanence syndicale hebdo à la maison des syndicats de Choisy le ROI
Et si vous voulez vous rendre à la permanence elle sera ouverte de 17h30 à 19h au 27 boulevard des alliés, à choisy le roi

à 18h30, une soirée de rencontres est organisée pour rendre hommage à l’historienne Sophie Bessis, après l’annulation de l’événement prévu le 9 décembre dernier, à la Maison de la Tunisie à paris
Plus de 40 organisations et plus de 320 personnalistes, de Tunisie, du Maghreb, d’Afrique subsaharienne, de France et d’Europe ont signé la pétition pour soutenir l’historienne tunisienne et militante féministe Sophie Bessis suite à l’annulation de l’Hommage prévu en son honneur le 9 décembre dernier à la Maison de Tunisie.
La censure dont l’historienne a été l’objet à travers l’annulation de cette soirée d’hommage, constitue une atteinte à la liberté d’expression. Cette décision semble en effet confirmer une inquiétante dérive vers l’interdiction de toute parole libre et critique à l’égard du pouvoir tunisien.
Sophie Bessis, femme de gauche et militante féministe qui s’exprime régulièrement pour la défense des droits et libertés et dont l’engagement démocratique n’est plus à démontrer, doit pouvoir s’exprimer librement au sein des institutions publiques tunisiennes.
Si la soirée prévue le 9 décembre dernier devait avant tout rendre hommage à son œuvre et à son parcours, et non traiter spécialement de l’actualité tunisienne, les points de vue critiques récemment formulés par l’historienne contre l’évolution anti-démocratique du pouvoir tunisien semblent clairement constituer la toile de fond de l’annulation de l’événement. Tout comme la présence de participants qui n’ont cessé de dénoncer ces derniers mois la dérive des institutions tunisiennes vers une présidence omnipotente.
La censure dont Sophie Bessis n’est pas la seule à faire aujourd’hui l’objet, est une manifestation supplémentaire et alarmante de la volonté des autorités tunisiennes de réduire au silence la société civile, les intellectuels et toutes les institutions indépendantes qui s’opposent au retour de pratiques que l’on croyait appartenir au passé.
C’est la raison pour laquelle les organisations et les personnalités signataires de la pétition, parmi lesquelles : APEL-Egalite ; Association Beity, Association Femmes Plurielles (France), Association Joussour de Citoyenneté, Association des travailleurs maghrébins en France, Association des Tunisiens en France (ATF) ou encore Association tunisienne des femmes démocrates (ATFD) , Ligue tunisienne des droits de l’Homme (LTDH) et la Fédération des Tunisiens citoyens des deux rives (FTCR) expriment leur solidarité avec Sophie Bessis en dénonçant cette atteinte inacceptable à la liberté d’expression et en exprimant leur inquiétude devant la volonté du pouvoir de censurer les intellectuels qui veulent continuer à s’exprimer librement.
Et pour rendre hommage aux travaux de l’historienne, elles organisent donc une soirée de rencontres et c’est à 18h30, à l’institut des cultures de l’islam, 19 rue Léon, métro Château rouge

À 18h30 aussi, la fédération des associations chiliennes en France organise un rassemblement pour les droits et la libération de toutes les prisonnières et tous les prisonniers politiques au Chili
et le rdv est donné à 18h30 sur la PLACE SALVADOR ALLENDE , MÉTRO LA TOUR MAUBOURG

À 18h30 aussi, le cercle de silence de Paris propose son cercle de résistance mensuelle devant le Conseil d’Etat pour dénoncer le sort des etranger.e.s en France
Et c’est de 18h30 à 19h30 devant le Conseil d’Etat, sur la place du Palais Royal, métro palais Royal

à 19h, la Quadrature du Net organise son quadrapéro, un rdv mensuel pour discuter technopolice, algorithmes et surveillance généralisée
et si vous voulez y participer, rdv à 19h dans le local de la Quadrature du Net au 115 Rue de Ménilmontant, métro Ménilmontant

à 19h aussi, à l’occasion de la journée internationale des migrants, le Dissident Club organise une table-ronde sur les femmes en Exil pour mettre en avant les voix et les histoires des femmes exilées, ainsi que la question du genre dans la problématique migratoire.
Une table-ronde qui réunira :
– Francesca Rosati de France Terre d’asile, une association de solidarité française dont le principal objet est le soutien aux demandeurs d’asile et la défense du droit d’asile en France.
– Carol Mann, sociologue spécialisée dans la problématique du genre et conflits armés (en particulier l’Afghanistan, les Balkans, la RDC et le Moyen-Orient), chercheuse associée au LEGS de Paris 8 et directrice de Women in War.
– Nazila Golestan, militante iranienne en exil, investigatrice-journaliste, signataire de la coalition nationale pour un Iran démocratique et laïque.
– La Cimade, association loi de 1901 de solidarité active et de soutien politique aux migrants, aux réfugiés et aux déplacés, aux demandeurs d’asile et aux étrangers en situation irrégulière
– Rajfire, collectif féministe d’action et de solidarité avec les femmes migrantes, exilées, réfugiées
et si vous voulez assister à cette table-ronde, rdv de 19h à 21h au Dissident Club, c’est au 58 rue Richer, métro lepelletier

à 19h aussi, des personnes mobilisées contre les prisons et le FLAP proposent une discussion collective autour de l’enfermement en psychiatrie
Pour discuter de l’enfermement et de la privation de liberté en psychiatrie, le FLAP propose de partir d’extraits du documentaire "12 jours" de Raymond Depardon (2017), qui montre les audiences de personnes enfermées en hôpital psychiatrique face au juge des libertés et de la détention. Ces audiences sont censées encadrer l’enfermement et empêcher les abus, mais se contentent de valider quasi systématiquement la décision de l’autorité médicale.
Et si vous voulez discuter de l’arbitraire et de la violence des privations de liberté en psychiatrie, du lien entre institutions psychiatrique et judiciaire et réfléchir à des méthodes d’autodéfense à développer pour y faire face, avce le FLAP, rdv à 19h à La Kunda - 48, rue Jules Lagaisse, à Vitry-sur-Seine

à 19h30, une Assemblée-débat sur les retraites se tiendra à la salle des fêtes de Taverny
et si vous voulez discuter de la réforme à venir et de la résistance à organiser, avec Nicole Bernard, syndicaliste CGT, rdv de 19h30 à 23h, à la Salle des Fêtes de Taverny qui se trouve sur la Place Charles de Gaulle, à Taverny

demain matin, de 10h à 12h, Solidaires Seine-Saint-Denis rouvre sa permanence dédiées aux travailleuses et travailleurs du 93, pour les aider à résoudre leurs problèmes au travail
et si vous voulez vous rendre à la permanence, elle sera ouverte demain de 10h à 12h à la BDT de St-denis, 9 rue génin, métro Porte de Paris

à partir de 10h30 demain matin, Samidoun Paris Banlieue tiendra un stand Palestine au marché du centre-ville d’Aubervilliers
En soutien à la résistance palestinienne, le boycott d’Israël est un outil utile et efficace pour lutter contre la colonisation sioniste de la Palestine. En cette période de fin d’année, Samidoun paris Banlieue souhaite sensibiliser largement sur les marques et les produits à boycotter en raison de leur complicité dans l’oppression du peuple palestinien parmi lesquels : Puma, Sodastream, Hewlett-et si vous voulez rencontrer les militant.e.s de Samidoun Pari Banlieue et discuter boycott, rdv de 10h30 à 12h30 sur leur stand qui sera installé au niveau du 25 rue Ferragus, sur le marché du centre-ville d’Aubervilliers, métro Mairie d’Aubervilliers

demain à 12h, La SNAM CGT, la Fédération Internationale des Musiciens, la Fédération Nationale des Syndicats du Spectacle, du Cinéma, de l’Audiovisuel et de l’Action Culturelle, la fédération d’acteurs et actrices des musiques et danses traditionnelles, la fédération des ensembles vocaux et instrumentaux spécialisés, la fédération d’artistes pour la musique en grand formats, le syndicat des musiques actuelles, le syndicat professionnel des producteurs, festivals, ensembles, diffuseurs indépendants de musique et le réseau national de la création musicale organiseront des Concerts d’instruments encombrants dans plusieurs gares de France pour protester contre les amendes reçues par les muscien.ne.s qui transportent leurs instruments volumineux dans les TGV
Il ne se passe pas un jour en France sans qu’un·e contrebassiste, un·e harpiste, un·e violoncelliste, un·e tubiste, ne reçoive une amende pour avoir eu l’outrecuidance de vouloir emmener son instrument dans un train, pour un concert. Il ne se passe pas un jour sans qu’un·e musicien·ne professionnel·le soit tout simplement expulsé·e d’un TGV, ou que l’accès à bord lui soit refusé.
Ce sont des centaines d’instrumentistes professionnel·les qui sont empêché·es d’exercer convenablement leur métier, condamné·es soit à utiliser un véhicule personnel ou de location, avec les conséquences que l’on connaît en termes de budget, de fatigue et d’impact écologique, soit en acceptant de payer les amendes systématiques, forme de taxe inédite pour exercer son métier.
Dans un pays qui se gargarise de son "exception culturelle", dont le réseau ferroviaire à grande vitesse est un des plus avancés au monde, et qui prétend s’engager pour la transition écologique, cette situation est totalement inacceptable.
Le gouvernement et la direction de la SNCF doivent dès aujourd’hui proposer des solutions, pour que les artistes puissent travailler sereinement.
Pour manifester contre cette injustice, le SNAM-CGT invite tous·tes les musicien·nes de France à organiser dans les gares de grands concerts d’instruments encombrants, pour accompagner joyeusement et pacifiquement les départs en vacances de Noël, et à Paris un rdv est donné demain à 12h à la gare de Lyon, dans le Hall 1

Demain à 13h, la cantine des Pyrénées organise une cantine solidaire pour aider votre radio préférée, Fréquence Paris Plurielle, a organiser une belle fête pour ses 30 ans au printemps prochain !
30 ans de radio « locale et sans frontières » au service des luttes et des cultures.

Mais émettre 24h/24 sans publicité ne rapporte pas et nous avons besoin de soutien pour continuer !
C’est pourquoi la Cantine des Pyrénées propose cette cantine solidaire pour Fpp, avec à l’issue du repas, une projection-discussion sur la radio et les médias libres, autour du film « Fréquence Paris Plurielle » de Manon Lary (1999).
Et si vous voulez aller aider en cuisine, rdv à partir de 9-10h demain matin, et pour la cantine c’est à 13h, au 77 rue de la Mare, métro Pyrénées

à 15h demain, la CGT organise un Rassemblement contre la sous-traitance devant la Philharmonie de Paris pour soutenir les salarié·es grévistes de City One-Events, société prestataire de services spécialisée dans l’accueil et sous-traitante de la Philharmonie.
Depuis le mois d’octobre, ces salarié·es sont en conflit. A l’origine de celui-ci, des conditions salariales et de travail calamiteuses, le licenciement brutal d’un salarié CDI, et aujourd’hui la non-reconduction de contrat CDD de 3 salarié·es grévistes.
L’éviction des 3 grévistes- des jeunes entre 18 et 26 ans pour la plupart étudiant·es réalisant leur première grève - est clairement une tentative d’intimidation et un message fort envoyé aux 300 salarié·es en CDD.
Et si vous voulez soutenir les salariés grévistes de City One Events, rdv demain à 15h devant la philharmonie de Paris, au 221 Avenue Jean Jaurès, porte de Pantin

à 15h aussi demain, « Ensemble contre la peine de mort », les collectifs « Iran Justice », « Femme Azadi », « Avocats ZZA », « Azadi4iran », « Actions for Iran », « Neda d’Iran », « Soutien à la lutte du peuple iranien », l’association Homa, Le Barreau de Paris, l’Union Internationale des avocats, la Fédération Nationale des Unions de Jeunes Avocats, Ace-Avocats, et le Syndicat des Avocats de France et Femmes et Droit organisent un rassemblement de tous les avocat.e.s parisien.ne.s en robes, pour demander l’arrêt immédiat des exécutions perpétrées par le régime iranien.
Et le rdv est donné demain à 15h sur la Place de la Bastille

demain, à l’occasion de la journée internationale visant à lutter contre les violences faites aux travailleurs et travailleuses du sexe, le Strass - Syndicat du Travail Sexuel organise un rassemblement en mémoire des TDS qui sont décédé.e.s cette année
Organisée depuis 2003 en mémoire des travailleur·SE.s du sexe assassinées et pour la lutte contre la stigmatisation engendrant ces violences, cette journée internationale a été lancée par Annie Sprinkle, une travailleuse du sexe qui milite contre la stigmatisation des femmes qui exercent le travail du sexe. La première journée de lutte contre les violence faites aux travailleuses du sexe fut organisée sous l’égide de Sex workers outreach project (un réseau américain d’organisations de travailleuses du sexe), et se donnait pour objectif alors de transmettre la mémoire des victimes de Gary Ridgway, tueur en série qui avait assassiné plus de 70 femmes, pour la plupart des adolescentes fugueuses ou des travailleuses sexuelles, ciblées en sachant que leur disparition provoquerait peu de réactions. L’idée était alors que cesse l’invisibilisation des violences que subissent les TravailleurSEs du sexe.
Cette journée s’est depuis pérennisée. Elle est commémorée chaque année partout dans le monde afin de rendre visible ces violences multiples et quotidiennes que vivent les travailleurSEs du sexe et résister aux agressions et aux meurtres causés par des individus isolés comme par des systèmes politiques.
De nombreux rassemblements auront lieux demain partout en France et à Paris, le rdv est donné à 17h sur la place Pigalle

dimanche à l’occasion de la Journée internationale des migrant·e·s, la Marche des Solidarités et des Collectifs de sans-papiers organisent une marche pour la Solidarité, Liberté, Égalité, Papiers !CONTRE DARMANIN ET SON MONDE
Le monde aujourd’hui incarné par Darmanin chasse, agresse, tue, expulse, discrimine, surexploite et divise sur la base de l’origine, la couleur de peau, la nationalité, la religion.
Ce monde qui brise les solidarités détruit aussi la planète, développe toutes les inégalités et s’attaque à tous les droits. Ce monde porte la guerre et le fascisme.
Ensemble : Sans-Papier, migrante, migrant, étranger, étrangère, racisé·e, musulmane, musulman, syndicaliste, féministe, écologiste, habitant·e des quartiers, organisons-nous, et mobilisons-nous.
Si nous ne ripostons pas quand l’un·e d’entre nous est discriminé·e, humilié, réprimé, exploité ce sont toutes nos luttes qui sont affaiblies.
Des centaines de milliers de Sans-Papiers vivent et travaillent aujourd’hui en France, cotisent, déclarent et paient des impôts sans aucun droit. Au moment où même certains patrons demandent des régularisations, l’unité est plus que jamais cruciale pour gagner la régularisation de toutes et tous les sans-papiers, l’égalité des droits et des revenus et des conditions de travail décents pour toutes et tous, français·e·s comme étranger·ère·s.
Dans le monde incarné par Darmanin, l’étranger, l’étrangère, est le problème, l’ennemi. Mais nous sommes des millions d’étrangers, d’étrangères à son monde. Ensemble, devenons le problème de Darmanin.
Et pour cela, la marche des solidarités et des collectifs de sans-papiers organisent donc une marche dimanche à l’occasion de la journée internationale des migrant.e.s ; et le rdv est donné dimanche à 11h à la Porte de la Chapelle pour une manifestation en direction de République, via la rue de la Chapelle, rue Marx Dormoy, rue du Faubourg St Denis, rue de Dunkerque, boulevard Magenta
Plus d’informations : Campagne Antiracisme et Solidarité
Pour récupérer les visuels et voir les autres manifestations organisées partout sur le territoire : https://antiracisme-solidarite.org/
Pour voir la liste des signataires de l’appel : https://blogs.mediapart.fr/marche-des-solidarites/blog/171022/contre-darmanin-et-son-monde-appel-manifester-partout-le-18-decembre-2022

dimanche à 14h, les petites cantines organisent un Atelier : Création d’une boîte solidaire de Noël pour des personnes en situation précaire.
Pour concocter ces boites solidaires, vous pouvez apporter ce que vous voulez y mettre : > des accessoires chauds (gants, bonnets, moufles...)
> des douceurs (non entamées)
> des produits d’hygiène (neufs)
> des cartes de Noël à écrire tous.tes ensemble !
> un livre ou un jeu à faire découvrir ?
Et si vous voulez participer à cet atelier, rdv dimanche de 14h à 18h aux petites cantines qui se trouvent au 94 Boulevard Vincent Auriol, métro Nationale

enfin dimanche à 19h, le Babel Café organise une soirée No Qataran !
Du sinistre Mondial qui s’achève aux Jeux olympiques à venir à Paris, l’amour du sport est malmené... Exploitation sur les chantiers, aménagements urbains ravageurs, logiques capitalistes implacables : le sport-business est-il le seul horizon ? Un autre sport est-il possible ? Venez en débattre avec Jade Lindgaard (journaliste à Mediapart) et des collectifs investis sur la question.
Et après la discussion, des membres de la Clef revival proposeront leur Ciné-boycott : Un montage d’archives, de films, de clips, de reportages télé, de dessins animés, pour disséquer le football sous toutes les coutures, pour en appréhender les évolutions et les contradictions, et pour l’aimer autrement ou le détester encore plus !
Et si vous voulez participer à cette soirée No Qataran, rdv à 19h dimanche au Babel Café, c’est au 109 boulevard de Ménilmontant, métro Ménilmontant

MUSIQUE :Kae Tempest – Hold Your Own
ce soir à 20h et demain à 18h, le studio l’esca propose deux représentations de la pièce "Wasted - Fracassé.e.s" écrite par Kae Tempest et mise en scène par Martin Jobert
Sismographe d’une génération à la dérive, Fracassés oscille avec rage entre lutte et renoncement. Esclaves de jobs insatisfaisants et de vies étriquées, Danny, Charlotte et Ted se battent pour donner un sens à leur existence. Emprisonnés dans un purgatoire où nul ne peut s’évader sans perdre la raison, ils se consument dans une fuite infinie. Le jour de l’anniversaire de la mort de leur ami Tony, survenue dix ans plus tôt, ils décident de se donner un nouvel élan. Voix intérieures, scènes dialoguées, partitions chorales et slams au réalisme brut s’entremêlent et confèrent à ce texte une puissance incantatoire.
Et si vous voulez voir cette pièce mise en scène par Martin Jobert d’après le texte de kae Tempest, c’est ce soir à 20h et demain à 18h au studio l’Esca qui se trouve 3, rue Edmond Fantin à Asnières-sur-Seine

RDV CULTURELS

aujourd’hui et ce we, c’est la 3e édition du (petit) Marché de l’image engagée à l’Atelier Dugudus à Belleville.
le moment de dénicher des affiches, carnets, cartes postales ou totebags militants pour mettre un peu d’engagement au pied du sapin de Noël.

Et c’est ouvert aujourd’hui de 14h à 19h, et ce we de 11h à 19h à l’Atelier Dugudus, qui se trouve au 43 rue de la Mare, Métro Ménilmontant

de 13h à 19h aujourd’hui et ce week-end et de 17h à 20h lundi, la Maison des femmes Thérèse Clerc de Montreuil propose un marché des créatrices artisanales
et c’est au 24 rue de l’église, à Montreuil, métro Mairie de Montreuil

à 19h30 ce soir, la Bibliothèque les Fleurs Arctiques propose une Discussion collective sur la Contre culture
Depuis les années 50, et plus particulièrement autour des années 70, on ne compte pas le nombre de mouvements contestataires allant des hippies aux punks en passant par les blousons noirs qui ont contribué à ce que l’époque post Mai 68 charriait de remise en question et de subversion de l’ordre bourgeois et de la domination culturelle établie. Ces mouvements culturels accompagnant les épisodes subversifs (parfois y survivant) ont formé ce qu’on appelle des contre-cultures.
Des codes, des normes, des musiques, des styles, faits pour faire des doigts d’honneur plus pour moins prononcés selon les cas au rigorisme et au puritanisme ambiant, à la bienséance et aux codes moraux de la bourgeoisie. Devant ce fait sortent les habituelles mille et une questions impliquées par la perspective révolutionnaire, qui pourraient peut-être avoir comme fondement la suivante, pour la faire simple : le terrain culturel et contre-culturel est-il un terrain sur lequel l’intervention est judicieuse, dans la perspective de contribuer à l’existence et à l’épanouissement émancipateur de la révolution ?
La question de ce qui fait consensus et de ce qui ne le fait pas, de ce qui est majoritaire et de ce qui est marginal, attire à elle comme un aimant toutes les tendances politiques qui s’en emparent chacune avec leur angle d’attaque. On voudra chez certains intégrer la culture à la lutte, pour la remplacer et faire de la Révolution la nouvelle culture de l’époque. Ailleurs, on se penchera plutôt vers une optique contestataire, relevant un par un des défauts de la culture, afin de réussir à la réformer et la faire correspondre à telle ou telle chapelle idéologique.
Ailleurs encore, on refusera le sujet en bloc, décrétant que musique et autres arts sont dissociés du terrain de la politique. Ces différents angles et leurs oppositions sont importants à traiter, puisqu’ils impliquent des lectures historiques des épisodes de luttes parfois contradictoires, et des manières d’intervenir potentiellement en conflit les unes avec les autres. De la manière de comprendre l’influence du mouvement punk ou des radios pirates sur les années 70, découlera aussi, les questionnements actuels, les analyses politiques et les axes d’attaque contre ce monde. En effet, il est possible de voir ces mouvements contre culturels comme partie prenante d’une subversion diffuse, comme il est aussi possible de les envisager comme les germes de la culture dominante future, ce qui change beaucoup de choses dans la lecture des forces de subversion actuelles et de leur importance.
Et si vous voulez discuter de tout ça avec l’équipe de la bibliothèque des Fleurs arctiques, rdv à 19h30 au 45 rue du Pré Saint-Gervais, métro Hoche

de 19h00 à 20h30 ce soir, Lafayette Anticipations, une fondation dédiée à la production d’œuvres, propose un arpentage avec Françoise Vergès et Seumboy Vrainom autour de leur livre De la violence coloniale dans l’espace public publié en 2021 (Shed publishing)
L’arpentage, qui est une méthode de lecture collective issue de l’éducation populaire qui permet de créer une culture commune autour d’un sujet en articulant théorie, pratique et approche sensible, sera ici mené par les auteur·ices du livre, et l’éditrice, Lydia Amarouche.
Et si vous voulez y participer, il faut vous inscrire via : https://billetterie.lafayetteanticipations.com
puis rdv à 19h au 9 rue du plâtre, métro Rambuteau

à partir de 14h demain, le collectif de la Parole Errante Demain organise une fête de fin d’année
avec au programme : du sport, un bal, un concert et tout le long des stands de livres d’occasions à prix libre avec Jef Klak, Panthère Première, les Éditions Nous, Niet éditions, l’Oie de Cravan, Zélium, Éditions Entremonde, les cahiers Armand Gatti et les éditions de la Parole Errante, la revue Z, PD la revue, Femmes Photographes, les éditions Sans Soleil et d’autres.

Et si vous voulez participer à la fête de fin d’année de la parole errante, rdv demain à partir de 14h au 9 rue François Debergue, à Montreuil, métro croix de Chavaux

à partir de 19h demain, La Compagnie des Autres propose une soirée Nouvelle Plume Itinérante au Poulpe !
Une scène ouverte pour lire, dire, chanter, slammer... vos textes ou ceux des autres, ou tout simplement s’écouter

et si vous voulez y participer, c’est demain soir à partir de 19h au Poulpe - 4bis rue d’Oran, Métro Marcadet

à 20h demain, à l’occasion de la Journée Internationale des Migrants, le Cinéma Saint-André des Arts, en partenariat avec SOS Mediterranée, et Parcours d’Exil, un centre de santé pour les exilé.e.s souffrant de traumatismes, proposent une projection-débat autour du film TILO KOTO, réalisé par Sophie Bachelier et Valérie Malek
Pour le Casamançais Yancouba Badji, le voyage vers l’Europe s’arrête brutalement dans le Sud tunisien, après avoir tenté quatre fois de traverser la Méditerranée depuis les côtes libyennes.
Un an et demi sur les routes clandestines où il a failli maintes fois perdre la vie. TILO KOTO, c’est l’histoire d’un homme brûlé dans sa chair et son âme par la traversée d’un enfer qu’il sublimera par la peinture.
Et si vous voulez découvrir ce film et en discuter avec Sophie Bachelier, réalisatrice, Rima Hassan, juriste, présidente-fondatrice de l’Observatoire des Camps de Réfugiés, SOS MEDITERRANEE France, association civile et européenne de sauvetage en mer et Utopia 56 - Océane Marache, association française d’aide aux personnes exilées, rdv demain à 20h00 au Cinéma Saint-André des Arts, 30, rue Saint-André des Arts, métro Saint-Michel

dimanche à partir de 15h, le Doc propose un arpentage autour du livre de Grégoire Chamayou, La Société ingouvernable, paru aux éditions la Fabrique
Qu’est-ce que le néolibéralisme ? Y a t-il vraiment une cohérence entre les stratégies des entreprises et les préconisations des théoriciens de ce mouvement ? En quoi le néolibéralisme est-il une riposte aux mouvements sociaux et écologiques des années 1970 ?
Pour répondre à ces questions et mener une enquête archéologique, historique et philosophique, le Doc propose d’arpenter ensemble La société ingouvernable de Chamayou.
Et si vous voulez participer à cet arpentage, rdv dimanche à 15h au doc, 26 rue du docteur Potain, métro Télégraphes

dimanche à 15h30, le Cinéma Le Méliès propose la projection du film d’animation Tokyo Godfathers, de Satoshi Kon
A Tokyo, dans le quartier populaire de Shinjuku, pendant les fêtes de Noël. Alors que le froid a envahi la ville, Gin, Miyuki et Hana, trois amis sans-abri, à la recherche de nourriture, trouvent un bébé abandonné dans une poubelle. Dans ses langes, une clef dont les comparses ne savent que faire...
et si vous voulez voir ou revoir ce film d’animation, avec ou sans vos marmot.te.s, rdv dimanche à 15h30 au Cinéma Méliès le Montreuil, c’est au 12, place Jean-Jaurès, à Montreuil, métro Mairie de Montreuil


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