Agenda FPP 14 décembre

mercredi 14 décembre 2022
par  Rosa

RDV MILITANTS

hier soir au métro la Chapelle, près de 350 demandeurs d’asile à la rue ont réclamé une solution d’hébergement d’urgence....alors que le thermomètre affichait -3 degré cette nuit...
et pour seule réponse à leur demande plus que légitime : le gouvernement a envoyé les CRS et la BAC les violenter

et comme la semaine s’annonce très froide et que trop de personnes n’ont pas de quoi se couvrir correctement : Les Marmoulins De Ménil lancent une collecte de vêtements chauds hommes, femmes, et enfants tout âges : manteaux , gants , gros pulls, bonnets etc...)
vous pouvez les déposer chez BMG cycles au 10 rue Sorbier métro Ménilmontant..

Aujourd’hui encore, se poursuit le procès en assise du CRS mutileur de Laurent au Tribunal de Paris métro Cité, et l’Union syndicale solidaires, l’Assemblée des blessé.e.s et le collectif Désarmons-les appellent à aller soutenir Laurent !
Le 15 septembre 2016, le CRS Alexandre Mathieu lance une grenade dans la foule. Au bout de son lancer criminel, Laurent Théron, syndiqué à Sud Santé-Sociaux, a l’oeil crevé par un projectile de la grenade. Il perd définitivement l’usage de la vue d’un oeil (...)
Malgré les tentatives du Parquet de Paris d’empêcher un jugement aux assises, y compris en minimisant les blessures subies par Laurent, ce procès permettra de montrer que les violences policières sont bien une réalité : oui, la police blesse, oui la police mutile, et Laurent en est un exemple parmi trop d’autres.
Pour l’Union syndicale Solidaires, cet indispensable procès sera l’occasion de dénoncer le comportement des « forces de l’ordre » durant les manifestations, mais aussi, plus largement, au quotidien, dans les quartiers populaires ou face au mouvement social sous ses différentes formes. Pour l’Union syndicale Solidaires, il ne s’agit pas seulement de juger le comportement d’un CRS lors d’une manifestation. Il s’agit bien, aussi, de montrer que cet acte s’inscrit dans une politique répressive décidée par les différents préfets et ministres de l’Intérieur.
L’Union syndicale Solidaires réaffirme que les grenades de désencerclement, qui sont des armes de guerre, comme les différents types de Lanceurs de balles de défense doivent être immédiatement interdites.
Et si vous voulez aller soutenir Laurent lors du procès, rdv aujourd’hui encore à la Cour d’assise de Paris, métro Cité

À 12h30, les Gilets jaunes de Montreuil proposent leur cantine solidaire
et c’est tjr de 12h30 à 14h30 à l’AERI, au 57 Rue Etienne Marcel, à Montreuil, métro Croix de Chavaux

jusqu’à 16h, l’UNEF-Tacle de Nanterre ouvre sa permanence pour accompagner les jeunes REFUSÉ·E EN LICENCE, EN MASTER
et si vous voulez vous rendre à la permanence, elle est ouverte du lundi au vendredi de 9h à 16h sur le site de la Fac de Nanterre

de 14h à 16h30, le séminaire « Autogestions : idées, pratiques, circulations, XIXe-XXIe siècle » organisé par l’Université d’Évry, se poursuit avec une séance autour de Mattia Gambilonghi (Fondazione Giuseppe di Vittorio, Rome) et Benedetto Zaccaria (Università di Padova) qui parleront de la réception et de la circulation du « modèle » autogestionnaire en Italie des années 1950 aux années 1980.
et si vous voulez en discuter avce eux, rdv de 14h à 16h30 dans la salle 408 au 4eme étage de l’Université d’Évry Paris-Saclay, dont l’entrée se fait par le 2 rue du Facteur Cheval à Évry, ou en ligne via : En ligne en suivant ce lien (Passcode : EURODEM22 ; Meeting ID : 933 8592 5286)

Cette année, le mercredi aussi, le collectif solidarité migrants Wilson lance un appel à bénévoles en cuisine et pour la distribution de ce soir
et si vous voulez y participer, le rendez-vous est donné jusqu’à 14h pour la cuisine au Laboratoire écologique Ødéchet de Pantin qui se trouve au 20 avenue Édouard Vaillant, métro 4 Chemins , et pour la distribution le rdv est donné à 18h30, au théâtre de la belle étoile qui se trouve au 14 rue Saint-Just, à Saint-Denis, RER Stade de France

de 17h à 19h, le séminaire « Conflits, crises et ruptures sociales » se poursuit avce une séance autour de Julien Brachet (Université Paris 1) qui reviendra sur : « Le “développement” contre la société : conflits de valeurs dans le Sahara tchadien ».
et si vous voulez en discuter avec lui, rdv de 17h à 19h dans la salle B duCentre Broca, 21 rue Broca, métro Censier-Daubenton

de 18h30 à 20h30, l’atelier "Historiciser les propagandes" se poursuit avec une séance autour d’Olivier Peria qui reviendra sur "La production culturelle et idéologique de l’extrême-droite contemporaine sur Internet : propagande, guerre culturelle ou métapolitique ?".
et si vous voulez discuter avec lui de mèmes, et d’autres stratégies et tactiques déployées par la mouvance pour diffuser des messages politiques, recruter et radicaliser des individus, subvertir le débat public ou encore produire des identités et altérités, rdv de 18h30 à 20h30 dans la salle 50 du centre des colloques au campus Condorcet à Aubervilliers, métro Front Populaire ; ou en ligne via : https://sciencespo.zoom.us/j/93196804981

à 19h, A bas les CRA organise une Assemblée publique contre les CRA
L’assemblée contre les CRA cherche à visibiliser et soutenir les luttes des personnes qui y sont enfermées. L’assemblée relaye les paroles, les révoltes et les revendications des personnes enfermées en CRA. Elle organise aussi des formes d’actions en solidarité et en coordination avec l’intérieur, notamment lors des moments de lutte. En parallèle, elle publie des conseils juridiques à destination des personnes qui n’ont pas les bons papiers, des personnes enfermées et de leurs proches, et apporte également un éclairage sur le fonctionnement des CRA et les acteurs qui les créent et les font tourner.
Et ce soir, A bas les CRA organise donc son assemblée, et c’est à 19h au CICP au 21 ter rue Voltaire, métro rue des Boulets ou Nation

à 19h encore, le Lieu-dit organise une Rencontre-discussion avec Edwy Plenel de Mediapart sur l’Ukraine
Et si vous voulez discuter impérialismes (avec un s) et internationalisme, avce le fondateur de Médiapart, rdv à 19h au Lieu-Dit, c’est au 6 rue Sorbier, métro Ménilmontant

à 19h30, Osez le féminisme ! Et la Cité Audacieuse organisent une table ronde autour de Yasmin Morais, féministe afrobrésilienne, autrice et fondatrice du projet Vulva Negra.
Elle reviendra sur les apports de l’afroféminisme brésilien et de ses théoriciennes et activistes majeures de Lelia Gonzales à Djamila Ribeiro, et abordera aussi les collaborations possibles entre les féministes du Sud Global et/ou racisées.
Et si vous voulez en discuter avec Yasmin Morais, rdv à 19h30 à la Cité audacieuse, c’est au 9 rue de Vaugirard, RER Luxembourg

à 19h30 aussi, A2C - Pour l’Autonomie de classe propose une discussion collective autour de la révolution iranienne
La mort de Mahsa Amini aux mains de la police des moeurs a déclenché un soulèvement féministe qui a embrasé la société iranienne. Désobéissance civile, grèves et manifestations ont mis au jour de nouvelles solidarités et plongé le régime dans une des crises les plus graves de son histoire. Se dirige-t-on vers une nouvelle révolution iranienne après les espoirs trahis de 1979 ? C’est autour de cette question, qu’A2C pour l’autonomie de classe propose de discuter collectivement de la situation en Iran, et si vous voulez en discuter avc elles et eux, rdv à 19h30 au Bar le Monde de Léa qui se trouve au 9 rue de l’Olive, métro Marx Dormoy

à 19h30 toujours, XR Yvelines organise une réunion d’accueil des nouvelles militantes et nouveaux militants
et si vous voulez rencontrer les militant.e.s d’XR Yvelines et éventuellement les rejoindre, rdv à 19h30 à la maison des associations qui se trouve 2bis place de Touraine, à Versailles

demain de 12h à 14h, le séminaire "Mémoires et patrimonialisations des migrations" organisé par l’EHESS, se poursuit avec une séance autour de Marie-Claire Lavabre (Centre d’études européennes et de politique comparée) qui parlera des : « Mémoires de la famille, mémoires familiales »
Elle présentera l’histoire d’une famille saisie sur trois générations, précédemment exposée dans un ouvrage imaginé et coécrit avec Florence Haegel, intitulé : « Destins ordinaires. Identité singulière et mémoire partagée ». Cet ouvrage est fondé sur deux cas, l’un et l’autre issus d’enquêtes collectives de sociologie politique auxquelles avaient participé l’une ou l’autre des auteures. Ces deux études se différencient donc par les programmes de recherche et les interrogations posées en amont, par les contextes sociaux dans lesquelles elles s’inscrivent, et ce d’autant qu’il s’agit dans un cas de l’histoire d’un individu, d’une femme identifiée au sein d’un vaste corpus d’entretiens diversifiés, de l’autre d’une famille, là encore choisie parmi d’autres possibles. Dès lors, était-il pertinent de les isoler pour les rassembler ? L’ouvrage s’était fixé l’objectif de mettre à l’épreuve la « pensée par cas » en mobilisant des précédents notamment issus de l’histoire et de la psychanalyse et dans le même mouvement d’interroger les notions d’« identité » et de « mémoire » ; et si vous voulez en discuter avec marie-Claire Lavabre, rdv demain de 12h à 14h dans la salle 25.1 du Bâtiment de l’EHESS, sur le Campus Condorcet, à Aubervilliers, métro Front populaire

Rdv CULTURELS

Le musée d’art et d’histoire Paul Éluard de Saint-Denis, propose l’exposition Insurgé·es– Regards sur celles et ceux de la Commune de 1871, une expo qui « entend faire la part belle aux nouvelles approches historiques de la Commune de 1871 » en s’appuyant sur les témoignages de celles et ceux « qui ont vécu les événements, et ont transmis leur mémoire ».
Avec plus de 15 000 œuvres, archives, et autres documents relatifs à l’expérience révolutionnaire du printemps 1871, l’institution dionysienne conserve l’un des fonds les plus importants dédiés à cet événement qui inspire toujours les mémoires politiques et artistiques.Le musée Paul Éluard présente une nouvelle exposition temporaire retraçant cette histoire « à hauteur d’hommes, de femmes, et d’enfants – qu’ils soient célèbres ou moins connus, identifiés ou anonymes, individus ou collectifs ».
L’événement met en lumière autant de regards sur les différentes thématiques qui font de la Commune de 1871 l’un des événements les plus marquants de l’histoire révolutionnaire, de la représentation de figures du peuple jusqu’alors ignorées au rôle sans précédent des femmes dans la vie de la cité.
Dans la continuité du cent cinquantenaire de l’insurrection, Insurgé·es s’attache à évoquer les représentations qui ont depuis immortalisé la « grande fédération des douleurs » dépeinte par Jules Vallès. L’implication des artistes, qu’ils soient partisans des symboles du printemps 1871 ou au contraire propagandistes des discours anti-communards, apparaît ainsi comme l’un des fils rouges de l’exposition. Les illustrations contemporaines de cette mémoire aussi douloureuse que synonyme d’espoirs sont également à l’honneur, comme à travers ces collages de street art qui animent encore aujourd’hui les murs de la capitale, « bivouac de la Révolution » célébré par le fondateur du Cri du peuple dans son éditorial du numéro du 27 mars 1871 – dont l’un des exemplaires est d’ailleurs présenté en vitrine.
Au-delà des récits des événements et des témoignages de ses protagonistes, ce sont en effet les œuvres remarquables rassemblées en un seul lieu qui font la grande force de l’exposition : affiches d’origine, célèbres clichés de barricades, croquis préparatoires, ou pièces d’exception, comme le drapeau du 143e bataillon de la Garde nationale ou les partitions du Temps des Cerises ou de L’Internationale, viennent ainsi illustrer la trentaine de contributions d’horizons divers réunies ici. Autant d’évocations « de celles et ceux qui avaient le rouge qui coulait dans leurs veines et dont les pavés se teintèrent, de celles et ceux qui furent, en appropriation du mot, des Insurgé·es ».
et si vous voulez découvrir cette expo, rdv Lundi, mercredi, et vendredi : 10h-17h30 – Jeudi : 10h-20h – Samedi & dimanche : 14h-18h30, jusqu’au 6 mars, au Musée Paul Eluard de Saint-Denis qui se trouve au 22 bis rue Gabriel Péri, métro Porte de Paris

de 14h à 17h, le séminaire Genre, Travail, Mobilités se poursuit avce une séance autour de Cornelia Möser, Judit Takács, et Jennifer Ramme qui parleront de leur ouvrage collectif intitulé Politique sexuelle paradoxale de droite en Europe
Comment les idéologies d’extrême-droite, haineuses et anti-démocratiques ont-elles connu un tel succès dans de nombreuses sociétés en Europe ? Le livre présenté analyse les rôles paradoxaux que la politique sexuelle a joué dans ce processus et révèle que l’incohérence et le mensonge des rhétoriques populistes de droite, ultraconservatrices et d’extrême droite de la peur ne sont pas nécessairement des signes de faiblesse. Au lieu de cela, les auteurs montrent comment l’extrême droite peut profiter de sa propre incohérence en générant la peur et en créant des discours de crise pour lesquels ils sont prêts à proposer des solutions simples. Dans des études sur la Pologne, la Hongrie, l’Espagne, l’Italie, l’Autriche, l’Irlande, l’Irlande du Nord, le Portugal, la France, la Suède et la Russie, les façons dont les idéologies d’extrême droite voyagent et s’enracinent sont analysées dans une perspective multidisciplinaire, y compris les réactions féministes et LGBTQI. . Comprendre comment les idéologies haineuses et antidémocratiques pénètrent au cœur même des sociétés européennes est une prémisse nécessaire pour développer des contre-stratégies efficaces.
Et si vous voulez discuter de ce livre avec ses autrices, rdv de 14h à 17h au CNRS, sur le site Pouchet, dont l’entrée se fait par le 59 rue Pouchet, métro Porte de Clichy

à 16h, le théâtre Essaïon propose la représentation de la pièce Eutrot, proposée par la Compagnie Tout de Go, un spectacle musical jeune public adapté d’ Esio Trot (Un Amour de Tortue) de Roald Dahl
Eutrot (“Tortue” à l’envers) c’est l’histoire d’un homme très timide, d’une femme très gentille et d’une petite tortue appelée Alf. Amateur fleuriste, M.Toupie tombe fou amoureux de sa voisine Mme. Sylvestre, qui ne vit que pour sa tortue Alf et voudrait qu’Alf grandisse rapidement. M.Toupie de son côté voudrait inviter sa voisine à prendre un thé mais il n’ose jamais passer le cap. Est-il possible qu’Alf, la petite tortue passionnée de salades et de tomates soit la clef de la porte qui s’ouvrirait vers le cœur de Mme Sylvestre ? M.Toupie essaierait tous les moyens, parfois absurdes et parfois « magiques » pour pouvoir aider Mme. Sylvestre, et finalement deux personnages se rejoignant autour d’un projet commun : faire grandir Alf. Mais quel projet ! Des chansons, des fleurs, des formules magiques, une attrape tortue et une centaine de tortues… suffiraient-ils pour une fin heureuse ?
Et si vous voulez découvrir ce spectacle adapaté du livre de Roald Dahl, rdv à 16h au théâtre Essaïon, c’est au 6 rue Pierre-au-Lard, métro Rambuteau

à 18h, le média Orient XXI organise une rencontre avec Nada Yafi et de son livre Plaidoyer pour la langue arabe, paru aux éditions Libertalia
Pourquoi la langue arabe suscite-t-elle à ce point la controverse en France ? Dans Plaidoyer pour la langue arabe, Nada Yafi remonte aux origines de la présence de l’arabe en France, explore ses multiples fonctions, analyse ses liens supposés ou réels avec la religion, ses connotations identitaires, son instrumentalisation idéologique dans les enjeux de pouvoir et son rapport à la question coloniale. L’occasion de déconstruire nombre d’amalgames et de clichés, et de proposer enfin une explication à un paradoxe bien français.
Et si vous voulez ne discuter avec l’autrice, Nada Yafi et Alain Gresh, directeur d’Orient XXI, rdv à 18h dans l’auditorium de l’institut du monde arabe dont l’entrée se fait par le 1 rue des Foossé Saint-Bernard, métro Jussieu

De 18h à 22h30, l’AERI propose son atelier hebdomadaire Artivisme contre la propagande publicitaire
Et si vous voulez y participer, c’est au 57 Rue Étienne Marcel, Montreuil, Métro Croix de Chavaux

à 18h30, l’Inalco - Langues O’ propose une projection-débat autour du film "Sangharsh, le temps de la lutte" de Nicolas Jaoul
Ce film nous replonge dans l’univers des militants Dalit Panthers, les Black Panthers de l’Inde, à la fin des années 1990. A partir d’images tournées par le réalisateur à cette époque, le spectateur se laisse embarquer par trois militants qui propagent le message d’émancipation à travers les bidonvilles et les villages d’une région en effervescence, au rythme d’un vaste mouvement de conscientisation. Leurs mots, leurs gestes, ainsi que les attentes et les contrariétés qu’ils suscitent en s’adressant aux leurs, révèlent le combat délicat des Dalits pour leur droit à vivre dignement, tandis que les humiliations, l’exploitation et la violence de caste restent omniprésentes.
Et si vous voulez découvrir ce film-docu et en discuter avec son réalisateur, avec Jaoul (Anthropologue, CNRS, EHESS, spécialiste des populations Dalits et réalisateur) et Alexandra de Heering (Université de Namur/Belgique, spécialiste en histoire sociale et visuelle de l’Inde).
Rdv à 18h30, dans l’Auditorium du Pôle des langues et civilisations, dont l’entrée se fait par le 65 rue des Grands Moulins, métro BNF

à 18h30 aussi, l’Université Paris Nanterre propose la projection du 3ème volet de la série documentaire "Ni Dieu Ni Maître, Une histoire de l’anarchisme", suivi d’un débat avec le réalisateur Tancrède Ramonet
Ni Dieu Ni Maître est une série documentaire réalisée par Tancrède Ramonet, à partir d’images d’archives inédites ou méconnues et d’entretiens avec des historiens du mouvement social.
Dans le Volet 3 : il revient sur l’anarchisme qui, moribond au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, renaît peu à peu de ses cendres. Il parvient à toucher les nouvelles générations qui refusent de choisir entre l’est et l’ouest et qui, au travers d’un vaste mouvement contestataire, s’engagent alors dans la bataille culturelle. C’est ainsi qu’au cœur des années 60, l’anarchisme réoccupe peu à peu le devant de la scène. Partout, après des décennies de silence, on redécouvre son histoire, on le dote de nouveaux symboles et on élargit le champ de sa critique. On passe aussi à l’action comme le font les Provos qui mènent aux Pays Bas une véritable révolte ludique et libertaire. L’effervescence et les espoirs sont tels que, quand survient mai 68 en France, un mouvement qui cumule libération des mœurs, grève générale sauvage et stratégie émeutière et insurrectionnelle, on croit à nouveau que la Révolution va bientôt commencer. Mais la brutalité de la répression douche bientôt les espoirs des révolutionnaires.
Et si vous voulez voir ou revoir ce 3ème volet de la série documentaire Ni Dieu, ni maître, une histoire de l’anarchisme, et en discuter avec son réalisateur Tancrède Ramonet, rdv à 18h30 dans l’Amphithéâtre D1, bâtiment D-Lefebvre, de l’université de Nanterre

à 18h30 encore, le café librairie Michèle Firk et la Parole Errante Demain proposent une discussion avec Alyssa Battistoni, théoricienne et militante américaine, qui parlera De l’autonomie locale à la coordination planétaire : quelles stratégies pour l’écologie politique ?
Plus de deux ans après le début de la pandémie, les crises socio-écologiques s’enchainent à une vitesse inédite - territoires rendus inhabitables par les inondations et vagues de chaleurs au Pakistan, les pénuries d’eau obligeant à l’arrêt de centrales nucléaires en France, l’explosion des prix à l’échelle mondiale, la destruction de l’infrastructure énergétique en Ukraine à l’approche de l’hiver, etc.
Comme l’a confirmé la création purement performative d’un fonds sans moyens « lost and damage » destiné à fournir une aide matérielle aux populations les plus vulnérables lors de la COP27, la stratégie d’une adaptation capitaliste à la crise, par le double prisme du renforcement sécuritaire et de la profitabilité verte, semble poursuivre sa marche triomphale. Comment, dès lors, tracer des voies de résistance entre impératifs d’autonomie territoriale et nécessité de coordination translocale, voire planétaire, sans tomber dans l’opposition stérile entre localisme autonome et centralisme planificateur de l’État ? Comment naviguer entre le nécessaire démantèlement luddiste de certaines infrastructures techniques et la volonté de leur réappropriation collective : quels moyens de production faut-il communiser, lesquels faut-il détruire ?
A partir d’un échange avec la théoricienne et militante américaine Alyssa Battistoni sur l’état des lieux de l’écologie politique aux USA et en France, nous aimerions discuter collectivement des échelles et instances pertinentes pour sortir du chaos climatique, en posant également la question des stratégies (autonomie locale, prise de pouvoir), tactiques (désobéissance, sabotage, manifestation, occupation de territoires, grèves ouvrières et pour le climat), imaginaires (techno-utopies ou alliances interspécifiques), et subjectivités collectives (travailleueuses « eds and meds », les ouvrier·eres des industries fossiles, ...) dont nous avons besoin aujourd’hui. Battistoni est chercheuse en théorie politique aux États Unis, et elle mobilise des outils marxistes et féministes pour penser le ravage écologique.
Et si vous voulez en discuter avec la théoricienne et militante américaine, Alyssa Battistoni, rdv à 18h30 à la librairie Michele Firk, 9 rue François debergue, à Montreuil, métro Croix de Chavaux

à 19h, la librairie La Régulière organise une rencontre croisée avce Diaty Diallo et Laurence Potte-Bonneville autour de leurs livres respectifs : « Deux secondes d’air qui brûle » (Seuil) et « Jean-Luc et Jean-Claude » (verdier)
Récits de lieux et de corps qui les habitent et les traversent, de savoirs sorciers et de sollicitudes, ces deux ouvrages racontent, dans une langue unique, l’éclatement soudain d’un système sclérosé.
Et si vous voulez en discuter avce les autrices Diaty Dialo et Laurence Potte-Bonneville, rdv à 19h à la librairie la Régulière qui se trouve au 43 rue Myrha, métro Château rouge

à 19h aussi, le Centre Pompidou propose, dans le cadre de son cycle « Où est-ce qu’on se mai ? Vidéo militante des années 1970 en France", la projection du film Accouche ! (1977) de Ioana Wieder, et de le faire dialoguer avec une œuvre documentaire récente, le ciné-tract Depuis la nuit des temps (2020) de Jeanne Delafosse et Clary Demangeon.
En 1978, dans un article paru dans Libération à l’occasion d’une programmation féministe de « bandes de femmes » au cinéma L’Action République à Paris, Ioana Wieder expliquait ainsi ce qui l’avait amenée à réaliser Accouche ! au cœur du Mouvement de libération des femmes : « Je me suis interrogée sur la fonction de la maternité, qui est toujours magnifiée dans notre société. Je me suis aperçue que c’était un sujet qui avait été rarement abordé, sauf par quelques Américaines. […] Toute l’histoire de l’obstétrique retrace l’histoire de la médicalisation de l’accouchement par les hommes. Ils ont inventé des instruments de métal qui sont des instruments de torture... Les sages-femmes n’utilisaient que leurs mains. Ils ont volé aux femmes cette chose qui leur appartenait en propre. »
ce Film-collage mêle des témoignages de femmes, qui évoquent leur expérience de l’accouchement et la dépossession de leur corps par un pouvoir médical masculin
et si vous voulez décuvrir ou redécouvrir ce film qui sera mis en résonnance avec le film Depuis la nuit des temps de Jeanne Delafosse et Clary Demangeon, rdv à 19h au Centre Pompidou, métro Rambuteau

de 19h à 21h, le Bureau d’Accueil et d’Accompagnement des Migrants, le BAAM, poursuit ses ateliers théâtre hebdo
C’est gratuit, ouvert à toutes et tous, sans aucun niveau de français exigé
et c’est tous les mercredis, de 19h à 21h au FGO Barbara, 1 rue Fleury , métro La Chapelle

à partir de 19h encore, la Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives, le Collectif 3C, et les association de l’immigration algérienne et marocaines proposent une soirée conviviale et politique autour du match historique FRANCE-MAROC pour rendre hommage au football magrébin dans l’immigration depuis plus d’un siècle
et si vous voulez fêter la victoire du Maroc avec eux, rdv à 19h dans les locaux de la fédération des tunisiens pour une citoyenneté des deux rives, c’est au 23 Rue du Maroc, métro Stalingrad

à 19h30, dans le cadre du festival Africolor, La Marbrerie propose la représentation du spectacle Duo théâtre-musique - sur Le Mali
Entre résistances et indépendances, ce feuilleton en cinq épisodes est une visite dans le passé, une plongée musicale en duo, contée par ceux/celle qui ont marqué la période des luttes et des indépendances africaines. Comme un écho venu des décennies passées, leurs récits se mêlent aux notes d’une guitare ou d’une kora pour nous raconter l’Histoire et ses histoires.
Modibo Keita nous raconte sa version de l’éclatement de la Fédération du Mali, dont le Soudan français -séparé du Sénégal- conserva le nom en proclamant son indépendance le 22 septembre 1960. A travers lui, c’est le volontarisme de ces premières années d’indépendance qui refait surface, car il s’agissait d’abord et avant tout – comme ailleurs en Afrique, de bâtir une nation avec l’ensemble des peuples réunis dans des frontières tracées par les colonisateurs. Modibo voulait aussi bâtir un socialisme adapté à l’Afrique, en harmonie avec les traditions communautaires maliennes. Ce volontarisme, au fil des ans devenu autoritaire, lui valut bien des ennemis. Le 19 novembre 1968, il était déposé par un coup d’état militaire et emprisonné au milieu des sables du Sahara, avant de mourir en détention. Il faudra attendre longtemps avant qu’on ne réhabilite ce président dont l’intégrité n’aura sans doute pas trouvé d’égal au Mali.
Et si vous vulez découvrir ce spectacle liant théâtre et musique, rdv à 19h30 à La Marbrerie, c’est au 21 rue Alexis Lepère, à Montreuil, métro Mairie de Montreuil

à 20h, Le Genre urbain – Librairie organise une Rencontre - débat avec Elise Thiébaut pour le lancement du 2e numéro de la revue "Un texte à soi : l’écoféminisme" (Le comptoir des mots éditions)
Vous vous demandez ce que c’est, ce N° machin dont tout le monde parle, qui sent la sorcière et la fin du monde, le yoga sur Insta et le buddha bowl. L’écoféminisme est bien plus qu’une lubie de foldingues ébouriffées, qui exhibent leur chevelure arc-en-ciel et des tatouages de vulves ou de lune croissante. il n’y a pas un mais des écoféminismes, comme il n’y a pas la femme mais des femmes, un grand réchauffement climatique mais des crises multiples, systémiques, entrecroisées qui mettent notre existence même en péril.
Et si vous voulez en discuter avec Elise Thiébaut, rdv à 20h à la librairie le Genre Urbain, c’est au 60 rue de Belleville, métro Belleville

à 20h aussi, le Cinéma Saint André des Arts propose une Séance spéciale de La (très) grande évasion, réalisé par Yannick Kergoat, suivie d’une discussion avec l’équipe de rédaction du média indépendant Disclose
Le capitalisme est-il devenu incontrôlable ? De révélations en scandales successifs, l’évasion fiscale est devenue un marronnier médiatique et l’objet d’un concours de déclarations vertueuses pour les politiques. Alors que les multinationales et les plus riches ont de moins en moins de scrupules et de plus en plus de moyens à leur disposition pour échapper à l’impôt, pour nous, simple citoyen, les politiques d’austérité s’intensifient et les inégalités explosent. On voudrait nous faire croire que les mécanismes de l’évasion fiscale sont incompréhensibles et qu’elle est impossible à endiguer… Il ne nous reste alors que nos bulletins de vote, notre déclinant pouvoir d’achat et nos yeux pour pleurer. À moins que l’on puisse en rire malgré tout.
Et si vous voulez découvrir ce film et discuter avec l’équipe de rédaction du média indépendant Disclose sur comment les médias enquêtent sur les scandales financiers ?
Et si vous voulez découvrir ce film et en discuter avec les journalistes de Disclose, rdv à 20h au ciné Saint-André-des-Arts, qui se trouve au 30 de la rue Saint-André-des-Arts, métro Sant-Michel

à 20h encore, l’académie du Climat pour suit son cycle sur les musiques en danger, avec une soirée de concert autour du :
chilien, Pablo Trova, des colombiennes de Herencia Latina et des mexicaines Mariachi ArieraSomos
et si vous voulez y participer, rdv à 20h à l’Académie du Climat, sur la place Baudoyer, métro Saint-Paul

Musique : Toomaj -سوراخ موش از توماج


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