Nouvel article N° 126

mardi 27 septembre 2022
par  Rosa

Interview réalisée par Mourjane et Rodrigo à la technique, avec au micro Paul Rocher, pour parler de son livre Que fait la police- Et comment s’en passer, paru aux éditions la fabrique

RDV MILITANTS

et on commence avec ce communiqué publié par l’Association France Palestine Solidarité : un communiqué pour annoncer le début d’une grève de la faim lancée dimanche par 30 prisonniers palestiniens détenus en Israël
Dimanche dernier en effet, trente prisonniers palestiniens emprisonnés sans accusation ni procès dans le cadre de la "détention administrative" israélienne, ont entamé une grève de la faim illimitée pour exiger la fin de cette politique, qui emprisonne actuellement plus de 740 prisonniers palestiniens en vertu de "preuves secrètes".
Les prisonniers palestiniens ont annoncé leur grève de la faim sous le slogan "Notre décision est la liberté", précisant qu’ils avaient rejeté une demande de l’administration pénitentiaire sioniste de reporter leur action à mercredi.
Et si vous voulez les soutenir, l’AFPS lance un appel à la mobilisation sur les réseaux sociaux avec les hasghtags #FreeThemAll #StopAD #LiberezSalah #EndAdministrativeDetention !

On en parlait depuis des semaines dans l’agenda : plus de 100 jours après son installation, le campement monté à bastille par l’association Utopia 56 Paris et Ile-de-France pour soutenir les jeunes mineurs isolés a été démantelé
Depuis le 28 mai en effet, l’association utopia 56 avait installé des tentes sur la place de la Bastille avec une soixantaine de mineurs isolés étrangers pour visibiliser la réalité que vivent ces jeunes au quotidien
Chaque nuit et depuis des années, des centaines de jeunes venus du Mali, du Bangladesh, de Côte d’Ivoire, d’Afghanistan et d’ailleurs et arrivés en France sans leurs parents, dorment à la rue faute d’hébergement. Pour eux, l’État fait le choix de ne pas reconnaître leur minorité.
119 jours et nuits après l’installation du campement, un arrêté de la préfecture de police a interdit cette manifestation sans délai, sans justification valable et sans possibilité de recours suspensif de la décision.
Jours et nuits, des centaines de bénévoles engagés pour la liberté, l’égalité et la solidarité, se sont relayés sur place. Ensemble, ils ont permis d’éviter d’incessantes situations d’errance, d’isolement et de violence en proposant un espace de premier accueil pour les mineurs à la rue. La solidarité des riverains a également participé au très bon déroulement de cette mobilisation.
Après une évaluation à charge et des mois à la rue, plus de 66 jeunes passés par le campement de place de la Bastille ont finalement été reconnus mineurs par le juge des enfants et orientés vers l’Aide Sociale à l’Enfance. Cette mobilisation a également permis la création de 40 places supplémentaires dédiées à des jeunes en période de recours à Paris.
La préfecture de région a orienté les jeunes présents place de la Bastille vers des solutions d’hébergements pour adultes en Ile-de-France. Alors que certains jeunes sont déjà scolarisés, la préfecture a refusé de confirmer la continuité de l’hébergement jusqu’à décision du juge des enfants. Et Aucune solution n’a été avancé pour les 130 jeunes à la rue dans un autre campement, à Ivry-sur-Seine.
C’est pourquoi l’association Utopia 56 Paris-Idf, soutenue par le DAL, fera suivre d’un recours juridique ces pratiques d’invisibilisation, d’entrave et de stigmatisation de la part du gouvernement. Alors que des centaines de jeunes isolés continuent de survivre à la rue dans toute la France, les associations rappellent à la France son devoir de respect de la présomption de minorité au travers de l’intérêt supérieur de ces enfants.

Depuis mardi dernier et pendant un mois, le Réseau AMAP Ile-de-France proposent un mois de portes ouvertes des AMAP et des fermes en AMAP
et pour retrouver le programme des AMAP les plus proches de chez vous, rdv sur le site internet qui recense toutes les activités proposées : https://amap-en-fetes.org/

Tous les jours à 12h et à 16 h l’association la table ouverte propose une distribution de repas
et c’est tous les jours à 12h et à 16h au 4 rue des Poissonniers, métro Barbès-rochechouart

jusqu’à 16h, l’UNEF-Tacle de Nanterre ouvre sa permanence pour accompagner les jeunes REFUSÉ·E EN LICENCE, EN MASTER
et si vous voulez vous rendre à la permanence, elle est ouverte du lundi au vendredi de 9h à 16h sur le site de la Fac de Nanterre

à partir de 13h, le festival des Solidarités et Alimenterre organisent une formation Festisol Ile-de-France
avec au programme : un atelier pour Découvrir et s’approprier les activités menées dans le cadre d’ALIMENTERRE et Festisol ; un atelier pour Travailler en collectif à la création de partenariats solides et constructifs ; un atelier de découverte d’un outil d’Education à la Citoyenneté et à la Solidarité Internationale ; et une discussion libre sur le thème : Prendre du recul sur sa posture d’animateur·rice
et si vous voulez suivre cette formation il faut vous inscrire via : https://framaforms.org/formation-ile-de-france-ecsi-et...
puis rdv de 13h à 19h à la Maison des Initiatives Etudiantes - MIE Labo 6, c’est au 76bis Rue de Rennes, métro Saint-Sulpice

Comme tous les mardis, Le collectif solidarité migrants Wilson lance un appel à bénévoles et il y a besoin de monde en cuisine et pour la distribution de ce soir
et si vous voulez y participer, le rendez-vous est donné à 14h pour la cuisine, et à 18h30 pour la distribution, au théâtre de la belle étoile qui se trouve au 14 rue Saint-Just, à Saint-Denis, RER Stade de France

De 17h à 19h, l’Union syndicale Solidaires des Yvelines reprend sa permanence hebdomadaire ouverte à toutes les travailleuses et tous les travailleurs, et dediée à se rencontrer, s’informer, se former, partager les expériences et lutter.
L’objectif n’est pas de tenir uniquement une permanence juridique avec des spécialistes du droit du travail, mais plutôt de construire collectivement des savoir-faire et des expériences sur les questions salariales, mais aussi sur des luttes féministes, écologistes, contre la société de surveillance...Et si vous voulez vous rendre à la permanence ça ouvre à 17h et jusqu’à 19h et c’est maintenant à la librairie La Nouvelle Réserve, au 5 rue Maréchal Foch à Limay

Tous les jours sauf le jeudi de 17h30 à 20h, l’association la Chorba distribue des repas chauds gratuits
Et si vous voulez en bénéficier, rdv tous les jours (sauf le jeudi) de 17h30 à 20h, au 7 avenue de la Porte de la Villette, 75019 Paris.

A 18h, l’organisation Riposte Collective propose son rendez-vous hebdomadaire sur le site de l’université Saint-Denis.
L’occasion de rencontrer le collectif qui forme à l’action militante indépendamment des syndicats et des partis, et le rdv est donné à 18h, dans le hall du bâtiment B2 de l’université de St-Denis, Métro St-Denis Université

à 18h30, les réunions hebdo de la Coordination contre la répression et les violences policières Paris IDF se poursuivent à la BDT de Paris.
Créée en 2016 lors du mouvement contre la loi Travail, la coordination vise à soutenir les manifestants avant leur potentielle interpellation jusqu’à leur sortie de prison. L’objectif est de combattre l’isolement de celles et ceux qui sont réprimés et judiciarisés. La coordination compte un Groupe Légal et d’un collectif d’avocat.e.s qui sont payé.e.s par une caisse de solidarité : https://kutt.it/stoprep
chaque semaine, la coordination propose des réunions pour objectif de renforcer les solidarités et les soutiens contre la répression et les violences, dans les quartiers et les manifs ; Et si vous voulez participer à celle d’aujourd’hui, rdv à 18h30 dans la salle ANDRÉ TOLLÉ (au rdc, après les escaliers du hall sur la droite), de la Bourse du Travail, 3 rue du Château d’eau, Métro République.

À 18h30 aussi, le CRID, centre de recherche internationale sur le développement, et la marche vers Bruxelles organisent un meeting DES DROITS, PAS DES MORT·E·S à la BOURSE DU TRAVAIL
cette Réunion publique qui se fait lors de l’étape parisienne de la Marche vers Bruxelles venue d’Espagne et du Pays Basque, se fera en présence de 60 personnes parties de Bilbao et qui viennent à Paris pour :
> présenter la Marche vers Bruxelles, ses objectifs et l’Assemblée des Peuples qui se tiendra à Bruxelles les 30 septembre et 1er octobre (https://rights.nodeaths.eu/fr/),
> partager des témoignages sur la lutte des sans-papiers et des migrant·e·s en Espagne et au Pays Basque et de mieux comprendre les régularisations annoncées récemment en Espagne
> rendre un nouvel hommage à nos frères et sœurs mort·e·s à Melilla
Cette réunion publique se fera aussi en présence de collectifs de sans-papiers de région parisienne qui viendront parler de leur combat pour la régularisation, de la campagne pour la liberté des 5 de Montpellier, des collectifs qui luttent pour la fermeture des CRA, des associations et des syndicats qui préparent les grèves et mobilisation du 29 septembre et qui luttent pour faire vivre la solidarité avec tou·te·s les immigré·e·s, tou·te·s les migrant·e· et les sans-papiers !
Et si vous voulez participer à ce meeting, rdv à 18h30 dans la salle Henaff de la BDT, dont l’entrée se fait par le 85 rue Charlot - Métros République

De 18h30 à 21h, un collectif contre les violences policières à Saint-Denis propose une réunion publique pour son lancement
Cette année, de nombreux cas de violences policières commises contre des dionysien·ne·es ont été révélées. Certains seulement ont donné lieu à des images partagées sur les réseaux sociaux et dans les médias : coup de tête d’un agent de la police municipale, charge contre des supporters pacifiques, tabassage au Franc Moisin, etc. Afin de lutter contre l’accroissement des violences policières et l’impunité de leurs auteurs, le collectif se donne pour objectifs : de rendre publiques et visibles les violences et manquements aux règles déontologique commis par la police présente sur le territoire, d’aider les victimes, de sensibiliser et d’informer de leurs droits les habitants et personnes concernées ainsi que de dénoncer les logiques et les choix politiques qui sous-tendent et confortent cette situation d’impunité.
Et si vous voulez en savoir plus sur a création de ce collectif dionysien cntre les violences policières, rdv à 18h30 à la Bourse du travail de Saint Denis, 9-11 rue Génin, Métro Porte de Paris.

à 19h, l’Ecole du logiciel libre propose un atelier « Comment installer rapidement du logiciel libre sur son PC ? »
Cet atelier ouvert à toutes et à tous sera l’occasion de répondre à toutes vos questions : Quelle est la différence entre logiciels propriétaires et logiciels libres ? Comment s’y prendre pour ne pas perdre la garantie de son matériel ? Quelles sont les différentes méthodes pour installer du logiciel libre ?
Et si vous voulez participer à cet atelier, rdv à 19h à l’Espace Gérard Philipe rue Raspail à Ivry-sur-Seine

à 19h30, le nouveau collectif les Inverti.e.s organise sa soirée de lancement
et si vous voulez rencontrer des militant.e.s de ce nouveau collectif LGBTQIA+ qui se’ définit comme marxiste révolutionnaire, Rdv ce soir à 19h30 à l’Autorail Voltaire 160 Boulevard Voltaire Métro Charonne

à 19h30, l’Union Syndicale Solidaires et Solidaires Paris proposent une Soirée débat autour du numéro "Syndicalisme & extrême droite" des Utopiques, paru aux éditions Syllepses
Pour lutter efficacement contre l’extrême droite et ses idées, il est nécessaire de la (re)connaître. Dans cette optique, Les Utopiques dressent, dans ce 20ème numéro, un portrait de la situation actuelle en France.
Loin de se limiter à sa dimension électorale, au Front national/Rassemblement national du clan Le Pen, ou encore à Zemmour, l’extrême droite est plurielle et active dans de nombreux champs.
Elle est ainsi aujourd’hui omniprésente dans plusieurs médias grand public. Un article de l’Observatoire des médias (Acrimed) analyse les relations ambivalentes de l’extrême droite avec les médias. Un autre présente un phénomène en pleine expansion : les youtubeurs d’extrême droite. Grégory Chambat analyse l’action des « réac-publicains » dans le domaine de l’éducation.
Le traitement par l’extrême droite des questions environnementales, ce qu’on peut qualifier d’écofascisme, est aussi au sommaire. On y lira également comment les extrêmes droites tentent de s’infiltrer dans les mouvements sociaux, comme les Gilets jaunes, et les formes que prend son implantation dans la police.
Le racisme, où l’antisémitisme occupe une place particulière, est évidemment une donnée centrale de la pensée des extrêmes droite et donne lieu à plusieurs textes.
Il en est de même de l’approche néofasciste du rôle des femmes, ramenées au traditionnel rôle maternel et soumises au chef naturel.
Au sommaire aussi, un tour d’horizon mondial des fascismes de notre temps et des résistances antifascistes : Espagne, Italie, Brésil, États-Unis…
et si vous voulez discuter de ce 20ème numéro des Utopiques consacré à l’extrême droite, rdv à 19h30 ce soir au Lieu-Dit, 6 Rue Sorbier, métro Ménilmontant

demain matin, à partir de 9h30, le collectif S’Allier et Agir pour une éducation populaire, l’association Ressources Alternatives et la maison ouverte proposent une formation sur 3 jours pour découvrir l’éducation populaire et ses outils d’animation
Cette formation s’adresse à toute personnes (particulier.e.s, professionnel.le.s, militant.e.s…) désireuse d’en apprendre plus sur l’éducation populaire et faire l’expérience concrète de ses outils.
A travers cette formation de 3 jours, il s’agira de :
• Découvrir l’histoire des mouvements d’éducation populaire et des pédagogies critiques.
• Expérimenter les outils pour comprendre ce qu’est l’éducation populaire, ses applications et sa portée comme pratique de transformation sociale.
• Co-construire du savoir en partant de l’expérience de chacun.e, analyser les freins et les leviers de chaque activité.
• Réfléchir collectivement aux techniques d’animation : méthodes de distribution de la parole, prise en compte des rapports de domination, dynamique de groupe…
et si vous voulez suivre cette formation, il faut vous inscrire en envoyant un mail à : formation@ressources-alternatives.org
et rdv à partir de 9h30 demain matin à la Maison ouverte, c’est au 17 rue Hoche, à Montreuil, métro croix de Chavaux

enfin, dimanche prochain, la radio Fréquence paris Plurielle organise une brocante pour renflouer ses caisses
il y aura du matos son, des cd, dvd, des livres en veux tu en voilà, des vêtements, de la vaisselle et des bibelots
et si vous voulez venir chiner, et renflouer les caisses de la radio, rdv dimanche de 10h à 18h30 au 1 rue de la solidarité, métro Ourcq ou Danube

RDV CULTURELS

de 14h à 16h30, Le Poulpe propose une permanence hebdo avec une Écrivaine Publique
Vous avez besoin d’aide pour remplir un dossier, rédiger un CV ou une lettre de motivation, écrire une lettre d’amour : Jessica, écrivaine publique, vous aide sur rendez-vous tous les mardis.
Et si vous voulez prendre rdv, il faut appeler le : 06 74 56 76 07 ; ou envoyer un mail à : moufida.sedkaoui@yahoo.fr
et la permanence sera donc ouverte de 14h à 16h30 au Poulpe, 4 bis rue d’Oran, métro Marcadet-Poissonnier

de 14h à 18h le Centre d’études de l’emploi et du travail du CNAM propose un Séminaire transversal sur l’emploi et le travail
avec au programme, une première discussion autour du Genre et de la trajectoire, avec Sophie Dessein (Cnam) qui reviendra sur les « Trajectoires vers l’emploi associatif à l’angle du genre » ; et Elsa Favier (Cnam) qui parlera de « La mobilité de genre. Une proposition pour compléter l’analyse de la mobilité sociale » ; puis une discussion suivra sur Le travail en 1ère ligne ; avec Samuel Zarka (Cnam) qui parlera de « La biologie médicale durant la crise sanitaire : les conditions de travail comme révélateur de la recomposition des jeux de pouvoir » ; et Elsa Boulet (Cnam) qui reviendra sur « Les trajectoires de salariées des EHPAD au regard de l’articulation emploi/famille » ; et enfin une troisième discussion portera sur les Espaces et échanges organisationnels ; avec Jennifer Laussu (Cnam) qui proposera une « Ethnographie d’un dispositif de prévention collective : les espaces de discussion sur le travail » ; et Sophie Louey (Cnam-CEET) qui interrogera l’idée de « "Travailler seul mais ensemble" : à travers une ethnographie comparative de deux espaces de coworking »
et si vous voulez suivre ce séminaire transversal du Centre d’études de l’emploi et du travail du CNAM, rdv de 14h à 18h, au Cnam dans l’Amphithéâtre Fabry Pérot –dont l’entrée se fait par le 292, rue Saint-Martin, métro Arts-et-Métiers

De 17h30 à 19h, l’Association française de Sciences Politiques reprend ses WEBINAIRE Poli(cri)tique, avce une séance qui sera consacrée à la Santé publique : quelles politiques pour quelles crises ?
La crise du COVID-19, en France, a frappé l’hôpital public alors qu’il connaissait déjà de fortes tensions. Il était même secoué par un mouvement social suscité par des réformes managériales en cascade et réclamant plus de moyens tant humains, que financiers.
L’administration sanitaire a également été particulièrement marquée par cette crise, comme l’atteste la mise en cause des ARS, des bureaucraties dont il faut maintenant examiner le fonctionnement et les tensions qui les traversent entre politiques nationales et ancrage local, entre contrôle et financement, entre rationalisation de l’offre de soins et lutte contre les inégalités sociales de santé.
Et si vous voulez en discuter avec : la sociologue Magalie Robelet, et le politologue Patrick Castel, rdv à 17h30 sur : https://sciencespo.zoom.us/webinar/register/WN_mGbn4vGbQAq4VGWijqAGFw

à 18h30, le centre arabe de recherches et d’études politique de paris organise une conférence autour de Jalel Harchaoui qui reviendra sur "La Libye dix ans après Kadhafi".
Depuis la mort de Mouammar Kadhafi, le 20 octobre 2011, la Libye traverse une profonde crise politique et économique. En pleine euphorie post-révolutionnaire, le pays élit sa première Assemblée nationale en juillet 2012, mais le scrutin émaillé de luttes de pouvoir et de conflits autour du partage du territoire ouvre un nouveau cycle de violences. Depuis, les tentatives de former un gouvernement se succèdent, mais les intérêts antagonistes des différents acteurs politiques à l’échelle internationale, régionale et locale rendent toute sortie de crise difficile, voire illusoire.
Dans cette conférence, Jalel Harchaoui, reviendra sur les étapes qui ont structuré la Libye post-Kadhafi tout en déconstruisant le mythe du chaos libyen généralisé. Il privilégiera ainsi une démarche articulée autour des temporalités et des jeux d’acteurs, seule à même de dépasser les biais déterministes.
Et si vous vouez en discuter avec le politologue Jalel Harchaoui, rdv à 18h30 dans les locaux du CAREP qui se trouvent au 12 rue Raymond Aron, métro Quai de la gare

De 19h à 21h, le cercle Manouchian (Association nationale d’éducation politique populaire) fait sa rentrée avec trois conférences sur la relation particulier-général ou "Comment penser le monde dans sa complexité pour mieux le transformer".
Et cette Première rencontre ce soir portera sur : "Capitalisme, immigration, racisme : une autre histoire de France" avec Saïd Bouamama, autour de son livre "Des classes dangereuses à l’ennemi intérieur" et du racisme structurel comme stratégie du capital pour maintenir l’exploitation de la classe ouvrière.
Et si vous voulez en discuer avec Saïd Bouamama, Rdv ce soir à 19h à l’Union Locale CGT du 18eme, 42 rue de Clignancourt métro Château Rouge

à 19h30, Le Monte-en-l’air organise une rencontre Olivier Marbœuf / Suites décoloniales – S’enfuir de la plantation / paru aux Editions du commun
Entre fables, interpellations et récits spéculatifs, Conteur nous entraîne, nuit après nuit, dans sa fuite de la plantation. Africain par détour, le personnage d’Olivier Marboeuf a l’œil grand ouvert et la langue bien pendue. Il a les Antilles banlieusardes et déparlantes. De la cale à la cave, il tisse des histoires de bouleversement et perce avec malice les écrans de fumée de la fiction coloniale. Son chant dessine des chemins fragiles vers des parcelles habitables.
Au travers de ce travail, l’auteur nous plonge dans les ressorts d’une décolonisation de façade qui trouvent une prise particulière dans les institutions culturelles françaises. Pratiques de contrebande et d’errance, collections de gestes de refus et de ruse, grève d’une peau qui ne veut pas être le nouvel habit de l’économie néolibérale, « Suites décoloniales » est un manifeste pour des nouvelles scènes politiques de l’art.
et si vous voulez discuter de transmission intergénérationnelle, de défaire et refaire l’histoire et des figures fugitives d’un imaginaire afro-descendant décolonial, avec l’auteur Olivier Marboeuf, rvd à 19h30 au Monte-en-L’Air, c’est au 71 rue de Ménilmontant, métro Ménilmontant

à 20h, dans le cadre du festival Images Mouvementées, le festival Cinéma d’Attac dont FPP est partenaire, il y aura ce soir la projection du film LES ARBRES MEURENT DEBOUT de Ronan Kerneur et Fany Fulchiron
Au Mexique, la ville de Cherán est menacée par des trafiquants de bois qui pillent ses forêts et terrorisent ses habitants. Des villageois disparaissent, des arbres sacrés sont abattus, l’État reste silencieux. Un petit groupe de femmes décide de se rebeller...
la projection sera suivie d’un débat avec Martin Léna, de l’association Survival International qui reviendra sur L’exploitation anarchique des espaces forestiers à travers le monde, ce qui engage l’humanité dans une crise écologique toujours plus grande. Cette entreprise destructrice impose sa loi hégémonique de la marchandisation et du profit à des territoires et des écosystèmes désormais en danger de mort. En plus de la catastrophe écologique, nous assistons à un désastre humain, politique et culturel : les autres victimes de ces pratiques néocoloniales voire guerrières étant les peuples autochtones dont le mode de vie repose sur une relation harmonieuse avec la nature.
Et si vous voulez participer à cette soirée-débat organisée dans le cadre du festival Images mouvementées, le festival cinéma d’Attac, rdv à 20h au ciné havre Caumartin qui est au 101 rue Saint-Lazare, métro St-Lazare

à 20h, la Librairie l ’Atelier organise une rencontre avec David Todd, autour de son livre Un Empire de velours, l’impérialisme informel français au XIXè siècle, paru aux éditions La Découverte
Contrairement à ce que les historiens ont longtemps laissé entendre, la France ne s’est pas recroquevillée sur elle-même après la perte de ses colonies nord-américaines et caribéennes au tournant du XIXe siècle. L’impérialisme français a pris de nouvelles formes, moins visibles, et s’est déployé dans de nouvelles régions, notamment au Moyen-Orient et en Amérique latine.
C’est l’histoire de cet « empire de velours » que retrace David Todd, depuis la chute de l’Empire napoléonien en 1815, jusqu’à l’avènement de l’empire colonial de la IIIe République. Cet empire informel a mobilisé divers instruments d’influence, aussi discrets qu’efficaces. Pendant que l’industrie du luxe convertissait une partie des élites étrangères à l’« art de vivre à la française », des dispositifs commerciaux, financiers ou juridiques sophistiqués plaçaient des pays entiers sous la tutelle silencieuse de la France.
Cette enquête montre aussi que cet empire de velours fut moins le concurrent que le partenaire de l’impérialisme britannique dans le processus de « mondialisation » du XIXe siècle, c’est-à-dire l’intégration de la planète au profit de l’Europe occidentale.
Enfin, en rappelant que l’impérialisme ne se limite pas aux conquêtes territoriales, ce livre nous invite à réfléchir aux étonnants parallèles que l’on peut établir entre l’empire de velours français du XIXe siècle et les empires informels contemporains, notamment celui des États-Unis depuis le milieu du XXe siècle ou celui de la France en Afrique subsaharienne depuis 1960.
et si vous voulez en discuter avce David Todd, rdv à 20h à la librairie l’Atelier, c’est au 2 bis rue du Jourdain, métro Pyrénées

à 20h aussi, la Librairie Jonas organise une Rencontre avec Thomas Coutrot et Coralie Perez autour de leur ouvrage Redonner du sens au travail- Une aspiration révolutionnaire, paru aux Éditions du Seuil
Démissions en chaîne, refus des bullshit jobs, méfiance vis-à-vis des grandes entreprises, préférence pour le télétravail, réhabilitation des activités manuelles, réorientations en milieu de carrière : les questionnements sur le sens du travail n’ont jamais été aussi nombreux.
La pandémie a provoqué un débat sur les travailleurs « essentiels », qui sont pourtant moins payés et considérés que les « premiers de cordée ». Quant à la crise écologique, elle impose de réorienter nos emplois. À l’heure où le management par les chiffres a envahi le secteur privé comme la fonction publique, il est crucial de s’interroger sur le contenu et la finalité de nos activités professionnelles. Il fut un temps où l’on cherchait avant tout à occuper un emploi. Aujourd’hui, il se pourrait bien que la priorité soit donnée au sens du travail. C’est là que se produit actuellement une révolution, guidée par les nouvelles exigences sociales et les défis écologiques.
Et si vous voulez en discuter avec Coralie Perez qui est socio-économiste à l’université de Paris 1 et avec l’économiste Thomas Coutrot, rdv à 20h à la librairie Jonas, elle se trouve au 14 rue de la Maison Blanche, métro Tolbiac

à 20h, le Ciné Saint-André-des-Arts, en partenariat avec France terre d’asile, propose une séance spéciale EN SOLIDARITÉ AVEC L’UKRAINE, avec la projection du film-documentaire « The Earth is Blue as an Orange », réalisé par Iryna Tsilyk, une projection au profit de l’association Voices of Children pour les enfants ukrainiens réfugiés.
Anna et ses quatre enfants vivent dans une petite ville de la "zone rouge" du Donbass, en Ukraine. Pour affronter une vie perturbée par la guerre, où il est impossible pour les enfants d’aller à l’école et où la famille se voit obligée de dormir dans la cave, ils décident de faire des films sur leur quotidien, et leurs mésaventures bien réelles prennent des allures de fiction.
Et si vous voulez découvrir ce film, rdv à 20h au Cinéma Le Saint-André des Arts, c’est au 30, rue Saint-André des Arts, métro St-Michel


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