Agenda FPP 11 juillet

lundi 11 juillet 2022
par  Julie

à partir d’aujourd’hui, l’agenda de FPP vous fait gagner, à l’occasion des 25 ans du Cabaret Sauvage, 3 fois 2 places pour le concert du groupe Cumpay secundo, vendredi soir à 19h30
et si vous voulez gagner des places il faut appeler le 01.40.05.06.01

Agenda du 11 07 2022

RDV MILITANTS

et on commence avec ce Communiqué commun publié, vendredi, par la CGT et l’Union syndicale Solidaires : POUR LES SALAIRES ! un communiqué qui annonce la date de la rentrée sociale
En raison des mesures gouvernementales annoncées sur le pouvoir d’achat qui sont en dessous de la situation de paupérisation de la population,
En raison de l’annonce de la poursuite d’une politique qui va à l’encontre du droit des travailleur-euses, de la possibilité d’avoir des indemnisations chômages justes,
En raison de l’annonce d’une poursuite d’une réforme des retraites injuste qui exige de travailler plus, ainsi que la poursuite d’une fiscalité qui assèche les comptes de l’Etat au profit des grandes entreprises et au détriment des services publics (santé, éducation...) et du financement de la transformation écologique,
La CGT et l’Union syndicale Solidaires appellent dès à présent à une journée de grève interprofessionnelle le jeudi 29 septembre, et qui doit s’inscrire dans une mobilisation large et dans la durée.

On poursuit avec ce Communiqué publié par de nombreuses Associations et Organisations tunisiennes parmi lesquelles : l’Association Tunisienne Des Femmes Démocrates, la Ligue Tunisienne Des Droits De l’Homme, le Syndicat National Des Journalistes Tunisiens, l’Organisation Contre La Torture En Tunisie, le Forum Tunisien Des Droits Economiques Et Sociaux, L’Observatoire Pour La Défense Du Caractère Civil De l’État, l’Association Tunisienne De Défense Des Libertés Individuelles, le Comité Pour Le Respect Des Libertés Et Des Droits De L’homme En Tunisie ou encore la Plate-forme Tunisienne Des alternatives et la Ligue des électrices Tunisienne, un communiqué pour dire Non à la Constitution de la concentration des pouvoirs en Tunisie
Après consultation du projet de la Constitution, soumis par le président de la République à referendum populaire le 25 juillet prochain, les Organisations et les associations tunisiennes, réunies le 5 juillet dernier, déclarent que :
1. Le projet de Constitution reflète, dans sa préparation, rédaction et soumission, le caractère unilatéral et individuel du président de la république, qui a, par ailleurs, confisqué le droit des tunisiennes et tunisiens de débattre et de disposer de leur destin et de leur avenir, et d’imposer ses choix et son programme en excluant les composantes de la société civile, politique, et académique.
2. Le projet de Constitution ne présente pas d’avancée majeure par rapport aux défaillances et lacunes de Constitution de 2014. Il représente une régression, notamment en matière du caractère civil de l’Etat couplée à l’abrogation de la référence aux principes universels des droits humains comme source constitutive et se dirige vers une direction opposée à ceux-ci. Il consacre un chevauchement entre religieux et politique en attribuant à l’Etat des prérogatives religieuses contradictoires avec le caractère civil d’un Etat qui fonde sa légitimité sur un contrat social conclut entre ses citoyennes et citoyens et non sur la base d’une légitimité religieuse.
3. Le projet de Constitution torpille les liens de citoyenneté qui unissent les tunisiennes et les tunisiens sans distinction ou discrimination basées sur l’opinion, la couleur ou le sexe.
4. Le projet de Constitution supprime les principes de souveraineté et de contrôle populaires sur le pouvoir. Il consacre, en revanche, la concentration des pouvoirs dans les mains du président de la République, au-dessus de toute responsabilité et redevabilité politique ou pénale, bénéficiant d’une immunité absolue et permet à ce dernier de perpétuer l’état d’urgence et les mesures exceptionnelles.
5. Le projet de Constitution porte atteinte au principe d’équilibre des pouvoirs en limitant les pouvoirs des autorités législatives et judiciaires et en les transformant en fonctions nommées et gérées par le chef de l’État. Il s’agit d’une dérive autoritaire non moins dangereuse que la précédente paralysie des institutions de l’État et reproduit les mêmes mécanismes de la décennie du règne d’Ennahdha et de ses alliés.
6. Le projet de Constitution a battu en brèche le principe de l’indépendance de la justice comme pilier de la démocratie et garantie des droits et libertés en dispersant le pouvoir juridictionnel en trois conseils indépendants et sans garantie quant à leur élection et représentation des juges.
7. Le projet de Constitution s’accompagne, dans le chapitre sur les droits et libertés, d’un certain nombre de restrictions, dont « les nécessités de la sécurité publique et de la moralité publique », qui sont des restrictions consacrées aux justifications habituelles de la répression, de la confiscation et des violations des libertés.
8. Le projet de Constitution a supprimé les instances constitutionnelles relatives aux médias, à la justice, à la lutte contre la corruption et aux droits de l’Homme en tant que référence de régulation indépendante. Cette suppression qui est en totale contradiction avec les acquis de la Révolution et des engagements de internationaux de l’État à respecter les règles et les standards internationaux prépare le chemin au retour du contrôle de l’exécutif sur ces domaines vitaux.
Sur la base de ce qui précède et de l’adhésion des organisations et associations tunisiennes aux principes de liberté, de dignité, de démocratie et de souveraineté populaire, portés par la Révolution tunisienne et incarnés par l’Etat civil qui se réfère aux droits et libertés universels,
Les associations signataires proclament leur rejet du projet de Constitution soumis à référendum et appellent à son retrait et à l’ouverture d’un véritable dialogue national participatif pour mener à bien des réformes constitutionnelles respectueuses de la dignité des tunisiennes et tunisiens et répondant à leurs aspirations à la liberté, l’égalité et la justice sociale.

depuis 5h30 ce matin, les travaux de destruction de la Bergerie des Malassis ont commencé, alors il y a besoin de monde pour soutenir le collectif sur place !
La Bergerie des Malassis c’est une bergerie placée à côté de l’école de la Pêche d’or et gérée par l’association Sors de terre. Depuis 13 ans, elle a été construite avec les enfants du quartier et lors d’ateliers avec des enfants handicapés et des personnes en réinsertion.
Sur un terrain d’un peu plus de 5 600 mètres carrés, on trouve cinq classes de maternelle de plain-pied, une petite cour de récréation, beaucoup de végétation, une soixantaine d’arbres, la maison des gardiens, une vingtaine de chèvres et brebis, deux boucs, quelques poules et poussins, du foin, des abris pour les animaux et une terrasse pour les concerts en plein air… Le tout sur quatre parcelles communicantes.
En partenariat avec plusieurs écoles, et d’autres structures sociales ou thérapeutiques, l’endroit est devenu, au fil des années, une véritable ferme de quartier, et un lieu d’accueil, de rencontres, gratuit, ouvert à tous, fermé avec une simple ficelle et construit et paysagé avec la complicité des habitants de tous les âges.
L’association gère aussi un hectare d’espaces verts publics ou collectifs, selon le même principe d’inclusion des personnes et des autres espèces vivantes, domestiques et sauvages.
Mais depuis plusieurs mois, cette ferme-école est menacée car la mairie de Bagnolet prévoit en effet la construction d’un imposant groupe scolaire, immense bâtiment de béton, dont l’implantation condamnerait toute la partie la plus verte de l’îlot.
Malgré les projets alternatifs proposés par l’assoc sors de terre, malgré aussi la mobilisation des habitant.e.s du quartier et le soutien de nombreuses organisations écologistes, parmi lesquelles : Extinction Rébellion Ile de France/Paris, Youth for Climate Paris, Alternatiba Paris, ANV Action non-violente COP21, Collectif contre la ligne 18 et l’artificialisation des terres, Sauvons les jardins ouvriers d’Aubervilliers, Humeco, Reporterre, le quotidien de l’écologie, la bergerie des Malassis va être détruite.
Pour bloquer cette destruction, une action de protection commence dès aujourd’hui et durera au maximum jusqu’à la mi-aout, après quoi la mairie n’aura plus le temps de réaliser les travaux avant la rentrée des classes , et si vous voulez participer à cette action de protection, il faut vous inscrire via : https://framaforms.org/sauvons-les-arbres-les-chevres-et-le-vivant-mobilisation-pour-lilot-peche-dor-bergerie-a-bagnolet
et pour soutenir aussi la bergerie, vous pouvez encore signer la pétition pour interpeler les élus : https://agir.risefor.org/s/sauvons-la-bergerie-les-arbres-le-vivant-a-bagnolet-!-1533

alors que le parquet de Paris a annoncé qu’il allait se pourvoir en cassation après le refus de la chambre de l’instruction que dix anciens militants d’extrême gauche soient extradés vers l’Italie, les avocats de la défense, Irène Terrel et Antoine Comte, organisent une conférence de presse depuis 11h ce matin
Depuis les années 80, la France avait accordé l’asile aux réfugiés italiens, à condition d’abandonner la lutte armée et de s’insérer dans la société française. Mais En 2021, Emmanuel Macron reniait la parole de la France et donnait suite aux demandes d’extradition de l’Italie.
Le 29 juin dernier, la chambre de l’instruction de la Cour d’appel de Paris a refusé ces extraditions sur la base du respect des principes fondamentaux du droit. Emmanuel Macron ayant pris aussitôt position sur les dix arrêts de la Cour d’appel, le parquet général vient de se pourvoir en cassation. En matière d’extradition, les pourvois en cassation sont pourtant très rares. Ils sont ici uniquement motivés par des considérations politiques. Cette décision du parquet traduit en effet un acharnement inadmissible à l’encontre de personnes intégrées dans la société française depuis quarante ans.
pour dénoncer cette ingérence scandaleuse de l’exécutif et du politique dans la justice, les avocats de la défense, Irène Terrel et Antoine Comte organisent donc une conférence de presse qui réunira aussi : le psychiatre Paul Brétecher, le politologue Jean-Paul Chagnollaud, et les écrivains Pierre Lemaître et Éric Vuillard ; et si vous voulez suivre cette conférence de presse, elle se tient en ce moment dans les locaux des Éditions Actes Sud, 60-62 avenue de Saxe, métro Duroc
Et pour suivre l’actu sur cette affaire, vous pouvez consulter le site mémoires et présence :https://memoires-et-presences.fr/Un-acharnement-politique-inadmissible-contre-les-refugies-italiens

l’occupation lancée place de la Bastille, le 28 mai dernier, par l’association Utopia 56 pour soutenir les mineurs isolés étrangers tient toujours !
Depuis le 28 mai en effet, l’association Utopia 56 a installé des tentes sur la place de la Bastille avec une soixantaine de mineurs isolés étrangers pour visibiliser la réalité que vivent ces jeunes au quotidien
Chaque nuit et depuis des années, des centaines de jeunes venus du Mali, du Bangladesh, de Côte d’Ivoire, d’Afghanistan et d’ailleurs et arrivés en France sans leurs parents, dorment à la rue faute d’hébergement. Pour eux, l’État fait le choix de ne pas reconnaître leur minorité.
Pour mettre fin à l’errance de ces jeunes, partout en France, l’association demande la création de structures d’accompagnement et d’hébergement adaptées.
Et Pour porter ce message au travers de la voix et du quotidien de ces jeunes, l’association a donc installé un campement avec une trentaine de jeunes sur la Place de la Bastille à Paris, et ce, pour une durée illimitée.
Malgré une rencontre avec les élus de la mairie de paris et avec la secrétaire d’Etat à l’enfance, Charlotte Caubel, à ce jour la seule réponse concrète des autorités a été une tentative d’entrave de l’occupation par le ministère de l’Intérieur qui a voulu l’interdire.
Après près de 40 jours d’occupation, seuls 8 jeunes sur les 60 ont été reconnus comme mineurs , reconnaissance qui leur ouvre le droit au logement et à la scolarisation, d’après la convention internationale des droits de l’enfant.
Et si vous voulez aller soutenir les jeunes mineurs étrangers isolés avec l’assoc Utopia 56, rdv tous les jours, jour et nuit, sur la place de la Bastille

à 12h30, la CGT HPE organise un rassemblement-BARBECUE AU 45ème JOUR DE GREVE AU CAMPANILE GENNEVILLIERS
Depuis le 26 mai dernier, les salarié-e-s sont en grève reconductible dans quatre hôtels de LOUVRE HÔTELS GROUP :
 Campanile Gennevilliers Barbanniers
 Campanile et Première Classe du Pont de Suresnes
 Campanile Bussy Saint Georges
 Villa Massalia, Marseille
a travers cette grève, ils et elles exigent :
1) AUGMENTATION DES SALAIRES DE BASE DE 300 € PAR MOIS.
2) MISE EN PLACE D’UNE PRIME D’ANCIENNETÉ MENSUELLE
3) MISE EN PLACE DE LA SUBROGATION DES LE 1 et JOUR d’arrêt DE
TRAVAIL.
4) ARRÊT DES COUPURES PENDANT LE SERVICE.
5) GÉNÉRALISATION DE LA PRIME DE NUIT DANS TOUS LES HÔTELS DE 25 € PAR
NUIT TRAVAILLÉE
et après 45 jour de grève des salariés du groupe Louvres Hôtel group, la CGT HPE qui accompagnait les femmes de chambre de l’hôtel IBIS des Batignolles dans leur lutte victorieuse, organise donc un rassemblement-barbecue ce midi, et le rdv est donné à 12h30 au Parc d’Activités Barbanniers, 1 Av. Marcel Paul, à Gennevilliers, RER C Gennevilliers

Tous les jours à 12h et à 16 h l’association la table ouverte propose une distribution de repas
et c’est tous les jours à 12h et à 16h au 4 rue des Poissonniers, métro Barbès-Rochechouart

de 13h à 17h, le syndicat sud commerces et services Francilien-Solidaires ouvre sa permanence juridique hebdomadaire pour aider les travailleuses et travailleurs à faire face aux problèmes qu’iels rencontrent sur leur lieu de travail
et si vous voulez vous rendre à la permanence, c’est ouverte de 13h à 17h au 7 rue Vicq d’Azir, métro colonel fabien

de 14h à 17h, c’est la Permanence syndicale de la CNT Région parisienne qui sera ouverte
et si vous voulez vous y rendre, c’est ouvert de 14h à 17h au 33 rue des Vignoles, métro Avron ou Buzenval

de 15h à 17h30, la Recyclerie propose son atelier de conversation avec l’association Français langue d’accueil
l’association a pour objet d’organiser des ateliers d’apprentissage du français pour les demandeurs d’asile et les réfugiés récents, dans les quartiers autour des gares du Nord et de l’Est.
Et si vous voulez participer à cet atelier, rdv à 15h à la recyclerie qui se trouve au 83 bvd d’Ornano, métro Porte de Clignancourt

à 19h, les Gilets Jaunes de Belleville tiennent leur Assemblée hebdomadaire
Et le rdv est donné à 19h , au café Le Côte d’Azur, 6 Rue du Château d’Eau, métro république

De 19h30 à 21h30, l’association Autremonde tient sa permanence administrative hebdomadaire
Cette permanence assure l’ouverture de certains droits : PUMA, CSS, AME, ou encore Solidarité transport.
Et si vous voulez savoir les documents nécessaires à l’ouverture de ces droits, vous devez contacter en amont le : 0143147780.
et pour vous rendre à la permanence, sans rendez-vous, c’est ouvert de 19h30 à 21h30 au Dorothy qui se trouve au 85 bis rue de Ménilmontant, métro Ménilmontant

RDV CULTURELS

toute la journée aujourd’hui et jusqu’au 14 juillet, Printemps Ukrainien, l’ArtEast Gallery Berlin-Kyiv et le Centre Culturel d’Ukraine en France proposent l’exposition ”Point de départ - Etchingroom 1” de Kristina Yarosh et Anna Khodkova.
L’exposition a été conçue pendant la guerre. Le 24 février 2022 marque la fin d’une ère et le début d’une autre, jetant des millions d’Ukrainiens sur les routes dans des bus et des trains bondés, qui devaient les emmener vers des horizons plus sûrs, mais inconnus. Cette date marque le point de départ d’un exode, ponctué de peur, de tristesse, de rage mais aussi d’espoir, de fierté et d’amour, autant d’émotions se succédant au gré des paysages défilant par la fenêtre. Un exode collectif, mais aussi intérieur.
Les œuvres exposées évoquent des cartes postales ou des esquisses de carnets de voyage qui mettent en dialogue l’espace et le temps.
Kristina Yarosh et Anna Khodkova ont fondé leur atelier à Kyiv en 2016, sous le nom d’etchingroom1. Contraintes de quitter leur atelier, elles ont réussi à sauver une partie de leurs œuvres et à rejoindre la capitale française pour inaugurer leur exposition, et si vous voulez découvrir leur travail, rdv toute la journée aujourd’hui et jusqu’au 14 juillet au centre culturel ukrainien qui se trouve au 22 avenue de Messine, métro Miromesnil

jusqu’au 27 août, la Bibliothèque Robert Desnos de Montreuil, accueille une exposition d’affiches retraçant le trajet d’Armand Gatti / une expo intitulée « L’homme de Montreuil / écrivain public/ Matricule 771/088/A »
Pourquoi et comment, dans le livre La Parole Errante, Armand Gatti choisit-il – parmi les douze identités qui le composent – comme identité finale : L’homme de Montreuil/écrivain public Matricule 771/088/A ?
cette exposition d’affiches retrace le trajet d’Armand Gatti, journaliste, poète, écrivain, réalisateur, dramaturge, metteur en scène.
Cette exposition d’affiches montre la fulgurante ascension d’Armand Gatti dans le théâtre public, le cinéaste aussitôt apparu aussitôt remercié, le rare auteur de théâtre français interdit à cause d’un dictateur, puis accueilli en Allemagne et, en suivant, celui qui n’accepta d’écrire la parole théâtrale qu’avec les plus démunis.
Et si vous voulez découvrir cette expo, rdv jusqu’au 27 aout à la bibliothèque Robert Desnos, qui se trouve 14 Bd Rouget de Lisle, à Montreuil, métro mairie de Montreuil

à 15h, Les Cinémas Indépendants Parisiens et le Cinémas Chaplin proposent pour les marmot.te.s, la projection en AVANT PREMIERE de Grosse colère & Fantaisies, un Programme de 5 courts métrages proposé par La Chouette du cinéma
Que ferions-nous sans notre imaginaire qui nous donne le pouvoir d’échapper aux monstres, de calmer nos colères ou de retrouver un être cher ?
Avec Grosse Colère & fantaisies, La Chouette du cinéma offre cinq histoires, entre espiègleries et émotions, qui nous démontrent que le bonheur découle simplement de notre fantaisie et de notre imagination !
Et si vous voulez découvrir ces courts-métrages, qui seront suivis d’un atelier "sensations", rdv à 15h au ciné Chaplin qui se trouve 24 Place Denfert-Rochereau, métro St-Jacques

à 20h, le Cinéma Saint-André des Arts propose une séance spéciale du film L’hypothèse démocratique – Une histoire basque, en présence du réalisateur Thomas Lacoste ; de Jacques Gaillot, évêque de Partenia, engagé dans la défense des prisonniers, des sans-papiers et des droits humains ; et de Pablo Vivanco, ancien réfugié politique et prisonnier politique torturé
L’hypothèse démocratique – Une histoire basque propose pour la première fois au cinéma le récit sensible de la sortie politique du plus vieux conflit armé d’Europe occidentale.
Acteurs, victimes et négociateurs de la paix nous plongent dans l’histoire d’un peuple qui, face aux violences à l’œuvre, a su inventer une nouvelle voie et agir sur sa propre destinée.
Et si vous voulez découvrir ce film et en discuter avec son réalisateur Thomas Lacoste ; Jacques Gaillot, évêque de Partenia, engagé dans la défense des prisonniers, des sans-papiers et des droits humains ; et Pablo Vivanco, ancien réfugié politique et prisonnier politique torturé, rdv à 20h au ciné le Saint-André-des-Arts, 30 Rue Saint-André des Arts, métro St-Michel

à 20h aussi, le Cinéma l’ECRAN et les Passeurs d’images en Île-de-France proposent la projection de NOS PORTRAITS – un Film collectif réalisé par des apprenants en association d’alphabétisation
et si vous voulez découvrir ce film collectif qui propose un Un regard sur Saint-Denis et ses habitants par des apprenants en français de différentes associations d’alphabétisation, et en discuter avec le collectif passeur d’images, rdv à 20h ce soir au ciné l’Ecran qui se trouve passage de l’aqueduc à st-Denis, métro basilique

parutions :

Virginie Despentes vient de signer Cher connard, aux éditions Grasset
« Cher connard,
J’ai lu ce que tu as publié sur ton compte Insta. Tu es comme un pigeon qui m’aurait chié sur l’épaule en passant. C’est salissant, et très désagréable. Ouin ouin ouin je suis une petite baltringue qui n’intéresse personne et je couine comme un chihuahua parce que je rêve qu’on me remarque. Gloire aux réseaux sociaux : tu l’as eu, ton quart d’heure de gloire. La preuve : je t’écris."
Après le triomphe de sa trilogie Vernon Subutex, le grand retour de Virginie Despentes avec ces Liaisons dangereuses ultra-contemporaines.
Un Roman de rage et de consolation, de colère et d’acceptation, où l’amitié se révèle plus forte que les faiblesses humaines...
et le bouquin sort en librairie le 17 août, mais il est déjà dispo en précommande via : https://bit.ly/3AaQpzk

Manon-Nour TANNOUS vient de signer, La Syrie au-delà de la guerre, Histoire, politique, société, aux éditions du cavalier Bleu
Au cœur de l’actualité depuis plus d’une décennie, la Syrie offre un visage meurtri par une guerre interminable qui occulte sa puissance et sa richesse passées.
Focalisé sur cette guerre, on en oublie la Syrie « d’avant », celle de l’Antiquité, d’Alep, de Damas, de Palmyre et, plus récemment, la Syrie des accords Sykes-Picot qui devient le cœur du nationalisme arabe. Passée en coupe réglée sous le régime Assad, les images qui nous parviennent depuis, sont souvent caricaturales : État laïc, mosaïque communautaire, présidence modernisatrice de Bachar, collusion avec l’Iran et lutte sans merci contre Israël… et pour finir, l’alternative du « soit Bachar, soit Daech ».
S’appuyant sur une analyse précise de l’histoire et la société syriennes, Manon-Nour Tannous nous invite à dépasser les idées reçues et les raccourcis sur cet acteur majeur du Moyen-Orient.

Vincent Djinda et Frédéric Paronuzzi signent la BD, De sel et de sang, aux Éditions Les Arènes
Ce mois d’août 1893 aurait pu disparaître des mémoires. La ville d’Aigues-Mortes gronde d’une colère folle. L’étranger devient un animal à abattre, sans état d’âme.
Saura-t-on jamais ce qui a déclenché une telle folie ?
Les auteurs de De sel et de sang s’emparent librement de ces faits réels (qui ont une troublante résonance avec le monde d’aujourd’hui) et racontent ces moments de démence, qu’un journaliste du Journal du Midi a décrit comme « indignes d’un peuple civilisé » (édition du 18 août 1893).
On y découvre comment les discours nationalistes et cocardiers, les fantasmes xénophobes et la vieille rengaine « fiers d’être français », ont incité des laissés-pour-compte à se déchaîner contre leurs frères de misère avec une effrayante sauvagerie. Cette bande dessinée permet de comprendre le conflit qui a divisé les italiens et les français dans les marais salants.

Musique : Bérurier Noir – On a faim