Agenda FPP 25 avril

lundi 25 avril 2022

aujourd’hui, on écoutera le piratage sur les ondes de France Inter qui a été réalisé au moment des résultats électoraux

Agenda du 25/04/2022

RDV MILITANTS

Et on commence avec ce communiqué du comité de soutien au 6 de Pasteur
vendredi dernier, juste avant les vacances scolaires et 2 jours avant le 2ème tour des élections présidentielles, la direction académique de Bobigny (DSDEN) a acté les six mutations forcées des enseignant.e.s de l’école Pasteur de St-Denis, qui sont affecté·es dans plusieurs villes du département (Clichy-sous-Bois, Stains, Aubervilliers, Saint-Denis).
Ces nouvelles affectations prennent effet dès le 9 mai.
L’administration s’est donc appuyée sur les propos mensongers et diffamatoires relayés par l’extrême-droite pour prendre ces mesures contre des enseignant.e.s qui seraient responsables de ’dysfonctionnements’. Les dossiers administratifs des 6 de Pasteur sont pourtant vides et les conclusions de l’enquête administrative reprennent les éléments de langage et les diffamations de l’extrême-droite : ’le système [...] en autogestion [...] qui s’est installé aurait... conduit peu à peu l’école Pasteur à ne plus être une école de la République.’
La direction académique a même refusé d’entendre une directrice pourtant restée 7 ans dans l’école et a modifié le témoignage d’une autre directrice.
Le communiqué de ces deux anciennes directrices qui ont exercé à l’école de 2008 à 2020 ainsi que le courrier au ministre par tous les enseignant.es, tous les membre du RASED, les deux anciennes directrices, l’ancien directeur, des anciens membres de la circonscription et quatorze anciens collègues démontrent bien l’investissement des enseignant.e.s incriminé.e.s et les manœuvres manipulatrices de la direction académique.
Les 19 enseignant·es de l’école Pasteur de Saint-Denis se sont mis en grève reconductible depuis le 8 avril pour faire annuler cette procédure injuste. Ils et elles ont le soutien des parents d’élèves, des habitant·es, de la communauté éducative, des organisations syndicales, des élu·es, à Saint-Denis, dans le département et bien au-delà.
Depuis le début de la mobilisation, quatre rassemblements ont été organisés : deux devant la DSDEN , un devant la mairie de Saint-Denis et un devant le ministère de l’Éducation nationale. Ces rassemblements ont réuni, à chaque fois, plusieurs centaines de personnes dont beaucoup de familles de l’école mobilisées.
Malgré l’ampleur et la force de cette lutte, l’administration est restée sourde.
Macron, qui a été interpellé jeudi dernier à Saint-Denis, s’était pourtant engagé à intervenir. Manifestement, il a décidé de participer à la destruction de cette école et à la maltraitante des enseignant·es, des enfants et de leurs familles. Ainsi, le ministère qui prône la stabilité des équipes dans l’éducation prioritaire, détruit l’école Pasteur qui en était pourtant un exemple.
Quoiqu’il en soit, la mobilisation ne faiblit pas, et dores et déjà le comité de soutien annonce :
• grève reconductible dès le 9 mai avec un appel à une journée de grève nationale contre la répression dans l’Éducation nationale la semaine du 9 mai .
• action de soutien avec les familles du quartier le samedi 7 mai
• et un concert de soutien après les vacances

Le Collectif La Chapelle Debout lance un APPEL À SOUTIEN DE L’AMBASSADE DES IMMIGRÉS
Depuis une dizaine de jours les bureaux du 17 rue Saulnier sont occupés. C’est désormais un lieu politique où vivent une centaine de personnes immigrées. Avec le deuxième tour des élections présidentielles les occupants redoutent une expulsion et ont donc besoin de renfort pour assurer une présence continue sur place et minimiser le risque d’intervention policière
alors rdv au 17 rue Saulnier, métro Cadet

depuis 9h ce matin, un rassemblement de soutien à JB du DAL et Sophie d’ATTAc est organisé devant le commissariat du 13ème
Jean-Baptiste Eyraud, porte-parole de Droit au logement et Sophie, militante d’Attac, sont convoqué•e au commissariat du 13e arrondissement de Paris, suite à leur interpellation dimanche 3 avril dernier à la fin de l’action d’occupation de la Samaritaine, le temple du luxe de Bernard Arnault à Paris. Ce jour là, 70 militants et militantes d’Attac, de Droit Au Logement, du collectif Inter-Urgences et du syndicat Solidaires Finances publiques ont occupé pendant deux heures la Samaritaine pour pointer du doigt les véritables « assistés » : les plus riches et les multinationales.
Et si vous voulez les soutenir, c’est au Commissariat du 13eme, au 144 Boulevard de l’Hôpital, métro place d’Italie

‌Tous les jours à 12h et à 16 h l’association la table ouverte propose une distribution de repas
et c’est tous les jours de 12h à 16h au 4 rue des Poissonniers, métro Barbès-rochechouart

de 13h à 17h, le syndicat sud commerces et services Francilien-Solidaires ouvre sa permanence juridique hebdomadaire pour aider les travailleuses et travailleurs à faire face aux problèmes qu’ielles rencontrent sur leur lieu de travail
et si vous voulez vous rendre à la permanence, c’est ouverte de 13h à 17h au 7 rue Vicq d’Azir, métro colonel Fabien

à partir de 17h la permanence santé et conditions de travail est ouverte à la BDT de paris
et si vous voulez vous y rendre, rdv de 17h à 19h à la BDT, 3 rue du château d’eau, métro république

à partir de 17h30, tous les jours, le centre socio-culturel musulman propose une distribution alimentaire
et c’est tous les jours à partir de 17h30 au 1 avenue des Poissonniers, métro porte de clignancourt

à partir de 18h, la Permanence syndicale pour les travailleur.se.s associatifs en Ile de France sera ouverte
La permanence syndicale d’ASSO- Ile de France est gratuite et ouverte pour tous les salarié.e.s, volontaires en service civique, stagiaire et apprenti.e du secteur associatif.
Si vous avez besoin de conseils en matière de salaire, de congés, de formation professionnelle, de santé au travail, de licenciement, de représentation du personnel, de mobilisation collective, d’accompagnement à la grève, de défense prud’homale, il faut prendre rdv en envoyant un mail à : permanenceidf@syndicat-asso.fr
puis rdv de 18H à 20H à Solidaires, 31 Rue de la Grange aux Belles, métro Colonel Fabien

A 18h30, l’UL CGT Paris 18 organise son AG hebdomadaire
et c’est à 18h30 au 42 rue de clignancourt, métro Château rouge

à 19h, les Gilets Jaunes de Belleville tiennent leur Assemblée hebdomadaire
Et le rdv est donné à 19h , au café Le Côte d’Azur, 6 Rue du Château d’Eau, métro république

De 19h30 à 21h30, l’association Autremonde tient sa permanence administrative hebdomadaire
Cette permanence assure l’ouverture de certains droits : PUMA, CSS, AME, ou encore Solidarité transport.
Et si vous voulez savoir les documents nécessaires à l’ouverture de ces droits, vous devez contacter en amont le : 0143147780.
et pour vous rendre à la permanence, sans rendez-vous, c’est ouvert de 19h30 à 21h30 au Dorothy qui se trouve au 85 bis rue de Ménilmontant, métro

à 19h30 aussi, la Flèche d’Or et le collectif Divagations organisent une soirée de soutien aux Midis du Mie
depuis 2016, ce Collectif solidaire avec les Mineurs Isolés Étrangers à Paris, apportent repas, orientation et soutien aux ados en exil – et pour le soutenir, la Flèche d’Or et le collectif Divagations organisent donc une soirée de solidarité avec au programme un spectacle musical intitulé « Pas un Pas ne se Perd » et mis en scène par le Collectif Divagations…
et si vous voulez participer à cette Soirée solidaire avec les Midis du Mie, rdv à 19h3à à la Flèche d’Or, c’est au 102 bis rue de Bagnolet, métro Alexandre Dumas

à 20h, Bi’Cause propose sa Bi’Causerie hebdomadaire, et cette semaine l’association reçoit le centre LGBT+ de San Francisco
contrairement aux idées reçues, la première émeute revendiquant les droits des personnes LGBT+, n’est pas celle de Stonwall à New York, mais celle de la cafeteria Compton, à San Francisco en 1966, qui la précède de 3 ans.
Très active et militante, San Francisco est la ville que l’on considère aujourd’hui comme le cœur de la culture LGBT+.
Pour en apprendre plus sur l’histoire du militantisme LGBT+ à San Francisco : de l’émeute de la cafeteria Compton à aujourd’hui, l’association bicause reçoit donc des membres du centre LGBT+ de san Francisco.
Et si vous voulez discuter avec elleux, en anglais mais avec une traduction en français simultanée, rdv à 20h au centre LGBT de paris qui se trouve au 63 rue Beaubourg, métro Rambuteau
et vous pouvez aussi participer à la rencontre en ligne, via : https://discord.gg/Y9ETk2Rb

Demain matin, à partir de 10h, Le Syndicat Gilets Jaunes propose une permanence sans rendez-vous
Et si vous voulez y aller c’est ouvert demain à partir de 10h au 21 Bd Haussmann, dans l’immeuble actualis 2ème étage.

Demain matin, à 10h, le comité de Soutien au Comité Action Palestine et au Collectif Palestine Vaincra !, la Campagne unitaire Pour la Libération de Georges Abdallah et Samidoun Région Parisienne Organisent un rassemblement devant le Conseil d’État pour dénoncer les récentes dissolutions d’organisations pro-palestiniennes qui passent devant le Conseil d’État demain donc
et le rdv est donné à 10h demain matin, devant le Conseil d’État, c’est au métro Palais Royal

demain matin aussi, à partir de 10h, Non à Europa City, OUI aux terres de Gonesse, Alternatiba Paris, Collectif Contre la Ligne 18 et les occupant.e.s de Zaclay, avec l’appui de la Coordination des Luttes Locales d’île-de-France, organisent une grande mobilisation festive et funèbre sur le plateau de Saclay, dans le cadre de la journée nationale d’actions décentralisées pour un ’Retour sur Terres’ :
deux jours après le second tour d’une élection présidentielle complètement déconnectée des urgences planétaires, des actions locales de résistances sont organisées partout en France par de nombreuses associations et collectifs sous la même bannière d’un « Retour sur Terres ».
En Île-de-France, le plateau de Saclay a été choisi comme lieu d’action par la Coordination des luttes locales (Collectif pour le Triangle de Gonesse, Sauvons les Jardins d’Aubervilliers…) avec le soutien d’Alternatiba et d’Attac.
Pourquoi Saclay ? Car il s’y déroule un écocide massif, perpétré dans le cadre de l’un des plus grands chantiers du Grand Paris. Qu’ils soient écologiques, sociaux ou économiques, les impacts destructeurs sont innombrables :

  • saccage de centaines d’hectares de terres agricoles fertiles, affectant la sécurité alimentaire future des populations
  • bétonnage irrémédiable des sols, entraînant pollutions, destructions d’espèces et inondations
  • construction au milieu des champs d’un métro de prestige au détriment des vrais besoins de transport
  • fermeture d’hôpitaux et de classes dans les quartiers, au profit d’un hôpital high tech et d’un lycée d’élite
  • déménagements absurdes, abandon et vente à l’encan de sites historiques comme Grignon
  • marchandisation, précarisation et mise au pas de la recherche et de l’université
    Le Collectif pour le Triangle de Gonesse, Sauvons les Jardins d’Aubervilliers…) avec le soutien d’Alternatiba et d’Attac vous proposent de venir inspecter la scène de ces crimes lors d’une grande marche « festive et funèbre » : musique, chants, masques, poèmes et actions symboliques rythmeront la marche. Les victimes humaines et non-humaines (mésanges, écureuils roux, crapauds, tritons, vers de terre et autres étoiles d’eau) des pelleteuses du Grand Paris Saclay sont toutes invitées à se joindre à l’enquête.
    Et le rdv est donné à 10h, demain matin, devant le lycée Camille Claudel de Palaiseau qui se trouve au 17 rue Maximilien Robespierre à Palaiseau

RDV CULTURELS

à 19h, le Dissident Club organise, à l’occasion de la journée internationale du souvenir de la catastrophe de Tchernobyl, une rencontre Galia Ackerman autour de son livre Traverser Tchernobyl, paru aux éditions Premiers Parallèles
Le 26 avril 1986, le réacteur numéro 4 de la centrale de Tchernobyl explosait. Sur une catastrophe dont on croit avoir épuisé les récits, des secrets peuvent encore être mis au jour. Pendant vingt ans, Galia Ackerman a fréquenté ceux qui sont la mémoire de Tchernobyl. Quelle vie après la catastrophe ? Traverser Tchernobyl compose un tableau intime du désastre et de ses conséquences. Mais aussi, en creux, de l’ex-URSS et de ce qu’elle est devenue. Loin des images d’Épinal, l’auteure nous emmène dans des lieux inattendus : la plage ensoleillée du bord de la rivière Pripiat, les forêts habitées par une faune sauvage, le cimetière juif abandonné, les alentours du plus grand radar de détection de missiles intercontinentaux de toute l’URSS, les décharges nucléaires. Elle raconte le vieil homme heureux de sa pêche radioactive, les orphelins irradiés, les vrais et les faux héros de Tchernobyl. Un voyage sur une terre fantomatique. Dans le monde d’après.
Et si vous voulez en discuter avec l’autrice, Galia Ackerman, qui a aussi publié Le Régiment immortel. La guerre sacrée de Poutine, (Premier Parallèle, 2019), rdv à 19h au Dissident Club, c’est au 58 rue Richer, métro lepelletier

à 20h, la cinémathèque de la BPI et la revue images documentaires proposent la projection du film d’Artemio Benki, ’Solo’,
un film qui met en scène une trajectoire sur le fil, celle de Martin, enfant prodige du piano devenu schizophrène, qui parvient à quitter les lieux clos et familiers de l’hôpital psychiatrique de la Borda à Buenos Aires, pour se risquer à nouveau dans l’inconnu du dehors.
Et si vous voulez découvrir ce film qui s’inscrit dans cette frange fragile entre folie et création, entre normalité et anormalité, rdv à 20h au Centre Pompidou, métro Rambuteau

à 20h aussi, le st-andré-des-arts propose une soirée de projection de moyen-métrages avec au programme, la projo de :
 Basses de Félix Imbert - 2018 - 23’ :
C’est la fin de l’été, il est 18h. Logan rejoint son meilleur ami à la sortie de la clinique psychiatrique. Théo a été enfermé quinze jours après un accident. Avant que la mère de Théo n’arrive, les deux garçons s’enfuient vers la plus grosse rave party de leur vie. Logan sent que Théo a changé, une vérité que Logan pressent mais qu’il refuse de voir. Les deux garçons continuent leur course à travers la montagne, vers une fête qui reste invisible.
 midnight kids, de Maxence Vassilyevitch - 2019 - 50 ans du GREC -23’ :
À 550 kilomètres au nord du cercle polaire, accessible uniquement par avion, Utqiagvik, anciennement Barrow, est la localité d’Alaska la plus septentrionale des Etats-Unis. Midnight Kids y dessine le portrait de jeunes inuits qui face à la banquise et son horizon claustrophobique, jaillissent sous le soleil de minuit pour faire de leur ville un terrain de jeu.
 coleum , de Coralie Seignard - 2020 - 30’ - co-prod. Trois cochons sont emmenés à l’abattoir par un homme. Une fois morts, leur chair est charcutée par l’homme et son fils. Le petit fils les observe.
Et si vous voulez découvrir ces moyens-métrages, rdv à partir de 20h au Cinéma Saint-André des Arts, 30 rue Saint-André des Arts, métro St-Michel

Parutions

L’ouvrage collectif, L’ancrage politique, sous la direction de Jean-Louis Briquet et Laurent Godmer, vient de sortir aux Presses universitaires du Septentrion
Peut-il y avoir de la politique sans ancrage territorial, sans présence continue dans un espace restreint et sans lien durable entre acteurs politiques, groupes sociaux locaux, et les espaces où s’organisent la vie sociale et les intérêts collectifs ? Ce n’est pas parce qu’il y a une tendance à la déterritorialisation, comme l’attestent les cas de Silvio Berlusconi, Donald Trump ou Emmanuel Macron, qu’il y a déracinement de la politique ; il y a plutôt tension entre territorialisation de l’action politique et pratiques d’ancrage différenciées. La question de l’ancrage politique témoigne des tendances contradictoires qui affectent les activités politiques dans les démocraties contemporaines, entre affranchissement des contraintes inhérentes à une activité territorialisée et permanence des enracinements. Les formes individuelles d’incarnation et les instruments collectifs de l’ancrage donnent à voir sa fragilisation, mais montrent qu’il demeure une composante essentielle de la politique.
Cet ouvrage collectif interroge l’ancrage politique, d’abord à travers ses incarnations, et la pluralité des figures du leadership et de la notabilité : en intéressant aux mécanismes de fidélisation de l’entourage politique dans un fief : à travers une étude de cas de la mairie de Pau (1971-2006) proposée par Johanna Edelbloude ; à l’à l’ action publique et ancrage politique à Nice de 1995 à 2008, avec un article de Stéphane Cadiou et à L’implantation d’une élue de droite en milieu populaire : à travers une étude de cas de Dominique Estrosi-Sassone dans le quartier des Moulins à Nice proposée par Laura Giraud. Toujours du point de vue de l’incarnation de l’ancrage politique : Christian Le Bart interroge L’ancrage à distance à travers la figure de Jean-Yves Le Drian, « ministre de la Bretagne » , et Rémi Lefebvre revient sur la transformation d’une hégémonie locale : Lille, du bastion socialiste au fief « aubryste ».
Dans une deuxième partie, cet ouvrage collectif s’intéresse, au-delà des cas français, aux instruments de l’ancrage politique : partis, machines politiques et intermédiaires
Alfio Mastropaolo montre Comment se fabrique un parti politique : communistes et paysans en Sicile entre 1943 et 1948 ; Antonio Vesco revient sur le clientélisme et autochtonie dans un parti post-démocrate chrétien en Sicile orientale ; Julie Chapuis montre comment Un fief politique se met au service du parti libanais, Hezbollah : à travers l’étude de cas de Nabatiyeh, Sud-Liban ; Camille Floderer s’intéresse à l’ancrage local et au lien partisan dans un quartier populaire de San José au Costa Rica ; et Gayatri Jai Singh Rathore aux entrepreneurs politiques et à la médiation au niveau municipal en Inde : avec une étude de cas de brokers dans trois quartiers musulmans de Jaipur

Musique : Arno – Je veux vivre