Agenda FPP 17 juin

vendredi 17 juin 2022
par  Julie

RDV MIMITANTS

AGENDA 17.06.2022

Jusqu’à 13h, la CGT Paris 18 ouvre sa Permanence pour accueillir les travailleurs privés d’emploi et précaires et les aider à résoudre leurs difficultés avec Pôle Emploi ou la CAF
Et si vous voulez vous rendre à la permanence, c’est ouvert jusqu’à 13h, à l’Union Locale CGT PARIS 18e, 42 Rue de Clignancourt, métro Château Rouge

à 14h, la coordination des sans papiers 75 organise son rassemblement hebdomadaire pour exiger la régularisation des sans-papiers et la fermeture des Centre de Rétention Administrative
et si vous voulez les soutenir, rdv à 14h sur la place de la république

à 14h cet aprem, la CGT Hôpital Beaujon organise une manifestation pour sauver l’hôpital Beaujon
Et le rdv est donné à 14h, devant l’hôpital, c’est au100 Bd du Général Leclerc, 92110 Clichy pour une marche jusqu’à la mairie de Clichy

à 17h, la permanence Santé et conditions de travail sera ouverte à la BdT de Paris
cette permanence qui est ouverte à tou.te.s, travailleuses et travailleurs de tous statuts, vous permet d’avoir des conseils et des outils pour vous défendre, auprès de médecins du travail, psychologues du travail, agents de l’inspection du travail
et si vous voulez vous rendre à cette permanence, rdv de 17h à 19h, à la BDT, 3 rue du château d’eau, métro République

De 17h30 à 19h, l’Union départementale CNT du Val de Marne tiendra sa permanence syndicale hebdo à la maison des syndicats de Choisy le ROI
Elle permet aux travailleuses et travailleurs, avec ou sans emploi, de l’éductation, des transports, de l’industrie, du commerce ou des services de venir échanger sur les conflits au sens large rencontrées sur le lieu de travail.
Et si vous voulez vous rendre à la permanence elle sera ouverte de 17h30 à 19h au 27 boulevard des alliés, à choisy le roi

de 18h à 23h30, Lez’Arts dans les murs organise une Soirée de soutien à l’association Les Bons Petits Légumes
Avec une Cantine, buvette, infokiosque, fanfares et DJ sets
et si vous voulez soutenir l’association Les Bons Petits Légumes, rdv à partir de 18h, à Lez’Arts dans les murs, 69 rue Pierre de Montreuil, à Montreuil (quartier des Murs à pêches)

de 18h30 à 21h30, Queer Education organise un atelier de préparation de pancartes pour la Pride Radicale de Paris qui aura lieu ce dimanche.
Et si vous voulez participer à l’atelier, rdv de 18h30 à 21h30, à La Station - Gare des Mines
29 avenue de la porte d’Aubervilliers, métro Porte d’Aubervilliers

de 18h30 à 19h30, le Cercle de silence de Paris se réunit devant le Conseil d’Etat pour dénoncer le sort réservé aux étrangers en France.
Et si vous voulez y participer, rdv à 18h30, sur la Place du Palais Royal, métro Palais royal

à partir de 19h, la maison ouverte organise une Soirée de soutien aux grévistes Chronopost, DPD et RSI pour leur régularisation
Les travailleurs qui trient les colis pour Chronopost à Alfortville (94) et pour DPD à Coudray-Montceaux (91), deux sous-traitants de la Poste, et les intérimaires du bâtiment de RSI Gennevilliers (92) sont en grève ensemble depuis début novembre, soutenus par Solidaires, pour obtenir des RDV des préfectures concernées en vue de leur régularisation. Même avec des CERFAs, ils n’obtiennent AUCUNE REPONSE, ce qui est illégal. Ils sont sans salaires, en grève jour et nuit sur des piquets, et ont besoin de soutien.
Et si vous voulez les soutenir, rdv à partir de 19h ce soir à La Maison Ouverte, 17 rue Hoche, à Montreuil, métro croix de Chavaux

à 19h30 ce soir, les Éditions Libertalia lancent L’atelier « Psychanalyse et révolution », animé par le collectif « l’institut Ma Teigne »
La psychanalyse peut-elle être émancipatrice ? Pendant de nombreuses années, des discours réactionnaires ont été servis par les hérauts des psychanalyses orthodoxes. Cela n’a pas été sans impact sur sa réception contemporaine dans le milieu de la gauche radicale. Avec cet atelie, il s’agira de revenir à la diversité des pratiques de la psychanalyse et à leurs potentialités émancipatrices.
Et si vous voulez y participer, rdv ce soir à 19h30 aux éditions Libertalia, c’est au 12 rue Marcellin Berthelot à Montreuil, métro croix de Chavaux

demain de 10h à 12h, se tiendra la permanence juridique et sociale du BTP
Ouverte à tous les salariés du BTP (en formation, en activité, au chômage ou en retraite), le syndicat apporte des réponses sur les questions de droits (travail, logement, santé, régularisation, culture…).
Et si vous voulez vous rendre à la permanence, elle sera ouverte demain de 10h à 12h au local de la confédération nationale du travail, au 33 rue des Vignoles, métro Avron ou Buzenval

demain matin, de 10h à 12h, Solidaires Seine-Saint-Denis ouvre sa permanence dédiées aux travailleuses et travailleurs du 93, pour les aider à résoudre leurs problèmes au travail
et si vous voulez vous rendre à la permanence, elle sera ouverte demain de 10h à 12h à la BDT de St-Denis, 9 rue Genin, métro porte de Paris

demain matin, à partir de 10h30, et jusqu’à 12h30, Samidoun Région Parisienne tiendra un stand Palestine au marché du centre-ville d’Aubervilliers
Cette initiative a pour objectif d’appeler à la manifestation pour la libération de Georges Abdallah qui aura lieu le même jour au départ de place des Fêtes dès 15H. Celle-ci est organisée par la Campagne unitaire pour la libération de Georges Abdallah avec le soutien de 70 organisations. Communiste libanais et combattant de la résistance palestinienne, Georges Abdallah est emprisonné en France depuis 1984. Libérable depuis 1999, il est devenu le plus ancien prisonnier politique d’Europe et subit une vengeance d’État(s) parce qu’il demeure un révolutionnaire inébranlable. Par ailleurs, n’hésitez pas à venir pour écrire des lettres de soutien aux prisonnières palestiniennes et faire des photos de solidarité.
et si vous vouez vous rendre sur le stand de samidoun, rdv à partir de 10h30 demain matin, sur le marché d’Aubervilliers, au niveau du 25 rue Ferragus, métro Mairie d’Aubervilliers

à partir de 13h demain, le Réseau d’Entraide Vérité et Justice, Collectif Vies Volees et le comité vérité et justice pour Lamine Dieng organisent une Journée d’hommage à Lamine Dieng : 15 ans de lutte contre l’État : vérité rétablie, dignité rendue et mémoire gardée
Il y a 15 ans, Lamine Dieng mourait à quelques pas de sa maison familiale, des mains de 8 policiers parisiens.
Lamine avait 25 ans et venait d’acheter une moto neuve pour démarrer le lundi un nouveau travail. La police a saisi la moto et ne l’a jamais restituée.
Dans la nuit du samedi 16 au dimanche 17 juin 2007, il a perdu la vie dans des conditions inhumaines, sous l’acharnement de 8 policiers, appelés pour tapage nocturne.
Lamine a été plaqué face contre terre, chevilles et mains attachées, traîné, plié et écrasé sous le poids cumulé des policiers agenouillés sur son dos, soit environ 300 kg.
Son calvaire a duré 30 minutes, il a rendu son dernier souffle, respirant son vomi, avec un agent appuyé sur sa tête et deux autres pesant sur le torse et les épaules et un quatrième sur les jambes repliées.
Le décès de Lamine est constaté par le médecin du SAMU à 05h15, 1 heure et 15 minutes après le début de l’opération policière (03h59).
Et l’autopsie a précisé que Lamine était déjà mort à 04h29, donc 45 minutes avant que le médecin ne l’examine.
Le 18 juin 2007, la police des polices a conclu son enquête préliminaire par une « mort naturelle d’un arrêt cardiaque, qui pourrait être dû à une overdose de cocaïne, cannabis et alcool ». La calomnie venant s’ajouter au meurtre.
Le 22 juin 2007, la famille a déposé une plainte avec constitution de partie civile, conduisant à l’ouverture d’une information judiciaire le 10 juillet 2007.
Et en 2008, les conclusions de la contre-expertise médicale ne laissent planer aucun doute : « mort d’une asphyxie mécanique due à l’appui facial contre le sol avec pression du sommet de la tête dans un contexte toxique. »
Elle a également relevé plus de 30 hématomes profonds sur le corps de Lamine, dont un de 7 cm, sur le cuir chevelu, la tempe, la pommette, le menton, les coudes, les poignets, le dos, le ventre, le bassin, le creux des genoux et les pieds. Des vaisseaux sanguins éclatés dans les yeux (pétéchies conjonctivales), à cause de la clé d’étranglement faite avec la matraque. Une morsure profonde de la langue. Un œdème cérébral important qui a provoqué un engagement cérébelleux (le cerveau qui sort du crâne). La lèvre éclatée et de multiples éraflures, une cyanose des ongles des doigts et des orteils (par manque d’oxygène à cause de la pression sur les poumons et la tête).
Dix ans d’instruction pour s’entendre dire qu’il ne s’est rien passé, qu’il n’y a pas d’éléments matériels suffisants pour poursuivre les tueurs de Lamine.
Selon le magistrat instructeur du dossier, Patrick Gachon, il n’y a rien à reprocher au policier Jean-Wolf Mertens qui a étranglé Lamine avec sa matraque.
Ni à Jean-Benoit Christiaens, Mathieu Escande et Christophe Goblet qui ont pesé de tous leurs poids sur son buste.
Ni à Charly Catalan qui a pesé sur ses jambes repliées jusqu’au bassin. Ni à Morgane Rouxel qui a pressé ses tendons d’Achille.
Ni à Laurence Petiaux qui a assisté à toute la scène sans réagir, pas plus qu’à Julien Parsol qui a simulé un bouche-à-bouche en faisant un tuyau avec ses mains gantées.
Le juge a justifié sa décision par le fait que la technique du plaquage ventral n’est pas interdite en France et que les policiers se voyaient en situation de rébellion face à un homme pourtant déjà à terre à leur arrivée et bien vivant car ils disent qu’il leur a parlé. Rébellion d’un homme dont les quatre membres ont été entravés pendant toute leur intervention.
Après la mort de Lamine, ses parents, amis et soutiens ont affronté 10 longues années de procédures judiciaires afin de faire reconnaître la culpabilité de ces 8 agents pour le lynchage de Lamine.
Dix ans qui ont débouché sur un non-lieu définitif par la juridiction française en 2017, ceci alors même que les expertises médicales concluaient à l’asphyxie mécanique par ces policiers en tant que cause du décès.
En 2018, la famille a poursuivi son combat pour la vérité et la justice en amenant le dossier devant la Cour européenne des droits de l’Homme.
Et en juin 2020, après 13 ans de confrontation judiciaire, l’État français a été obligé de reconnaître la torture infligée à Lamine et le crime :
Oui, ses policiers ont violé l’art. 2 de la Convention sur le droit à la vie.
Oui, ses policiers ont violé l’art. 3 sur les traitements inhumains et dégradants.
Un Aveu qui a été suivi du versement des indemnités fixées par la Cour à la famille de Lamine. La République française a, par cet acte, admis publiquement que : plusieurs de ses agents, en groupe, ont infligé la mort à un homme non armé qui ne les menaçait pas, et que, pendant 10 ans, plusieurs de ses magistrats ont failli à leur devoir qui était de conduire un procès équitable.
Et dans les faits, ses magistrats ont violé l’art. 6 de la Convention européenne car il n’y a pas eu de procès (violation non retenue par la CEDH).
En parallèle, la République française a aussi publiquement démontré qu’elle n’entend pas punir ses agents meurtriers et défaillants.
Lamine a été lynché par la police, déshumanisé par l’appareil judiciaire, et l’État couvre ses agents : telle est la norme sur le sol français en 2020. Et encore en 2022, car les non-lieux s’accumulent.
Cette règle qui persiste du régime d’exception envers certaines catégories de la population, a une histoire, une dérogation législative démarrée en 1685 avec le Code noir pensé par Colbert, puis avec les Codes de l’indigénat.
Après 15 ans de combat, le comité vérité et justice pour Lamine Dieng organise donc cette journée d’hommage, de débats et de formation, et c’est demain à partir de 13h sur la Place Carmen, métro Ménilmontant

de 13h à 14h30 demain, le collectif Piscine nucléaire Stop organise un Rassemblement contre une nouvelle piscine de déchets EDF à La Hague
et si vous voulez protester contre les projets de poursuite de cette énergie mortifère et soutenir le rassemblement des habitants et des salariés du Centre de retraitement de déchets nucléaires à Cherbourg organisé demain, rdv à 13h demain à la gare Saint-Lazare, Cour de Rome (devant la statue "Valises").

À partir de 14h demain, l’AERI organise une Journée "joie militante et organisation collective"
Avec au programme :

 14h-17h : atelier "qu’est-ce que la joie militante et que peut-elle apporter à nos luttes" (places limitées) !
 17h30-19h : table ronde "joie militante, quelle place dans notre organisation collective ?" avec Alioune Traoré, délégué du Collectif des Sans Papiers 75, et des membres du collectif lesbo trans féministe racisé RaiZes Arrechas. D’autres invité.es sont en cours de confirmation (accès libre)
 19h : apéro-repas partagé avec celleux qui le souhaitent
et si vus voulez participer à cette journée qui s’inscrit dans le cadre de l’Université populaire des luttes, un espace de recherche et d’éducation populaire autour des récits de lutte, sous l’angle de l’organisation collective, porté par des bénévoles de l’association Organisez-Vous, depuis 2022. rdv demain de 14h à 20h30 , àl’ AERI, 57 Rue Étienne Marcel à Montreuil, métro croix de chavaux

demain à partir de 15h, la base organise un Forum de l’engagement, la "Dernière des dernières fêtes à la Base !"
La base est le QG de la mobilisation citoyenne pour la justice sociale et climatique. Lieu d’organisation des marches climat, espace de préparation d’actions de désobéissance civile non-violentes, bar événementiel de formation et d’engagement, atelier de fabrication de matériel (banderoles, pancartes...), espace de travail et de rencontre pour des organisations engagées, adresse pour faire la fête… la base a de nombreuses portes d’entrée mais un seul véritable objectif : accélérer la mobilisation citoyenne.
La Base ferme mais l’énergie initiée par la base et tout ce qui y a été construit collectivement pendant 3 ans et demi ne disparaissent pas. Et pour continuer la lutte, les militants d ela Base propose une journée d’ateliers sur l’engagement avec un moment nostalgie, Prise de Parole et annonce des mobilisations futures et un dj set avec le collectif Hanabi
et si vous voulez faire la dernière fête à la base, rdv demain à partir de 15h au 31 rue Bichat, métro Goncourt

demain à 15h, la Campagne Unitaire pour la Libération de Georges Abdallah organise la Manifestation nationale pour exiger la libération de Georges Abdallah
Le 19 juin sera célébrée la journée internationale des prisonniers révolutionnaires – d’hommes et de femmes qui partout dans le monde ont décidé de refuser l’inadmissible et de se battre pour un autre possible.
Parmi ces combattants, l’un d’entre eux est, en France, emblématique de cet engagement dans la lutte et la résistance : c’est Georges Abdallah, combattant de toute une vie pour une Palestine libérée de l’occupant sioniste mais aussi pleinement révolutionnaire par son soutien indéfectible aux luttes des peuples contre l’impérialisme, le capitalisme, le fascisme.
Depuis cette petite éternité que représente la prison à vie, Georges Abdallah signe et persiste et jour après jour, il contribue à délimiter les contours des antagonismes qui s’expriment au quotidien dans cette guerre de classe. Ainsi, comment soutenir Georges Abdallah et ne pas, avec lui, dénoncer « les guerres des agresseurs impérialistes et de leurs affidés régionaux », « leurs guerres de pillage et de domination » ? Comment ne pas, avec lui, soutenir le prolétariat et les masses populaires en lutte « contre la régression sociale, le terrorisme managérial du patronat et le chômage » ? Comment soutenir Georges Abdallah et ne pas comprendre que ce qui se joue dans cet approfondissement de la crise actuelle – économique, sociale et écologique – est bien avant tout la crise d’un système « moribond dans sa phase de putréfaction avancée » : celle du système capitaliste.
Comment soutenir Georges Abdallah et ne pas, avec lui, depuis ses 38 années de détention arbitraire, dénoncer la criminalisation des luttes en cours et la répression d’État ? Comment enfin soutenir Georges Abdallah et ne pas démasquer l’hypocrisie de ce soi-disant « capitalisme démocratique à visage humain » qui fait fi des décisions de sa propre justice et ce maintenant depuis plus de 22 ans dans le cas de notre camarade.
Depuis ce 24 octobre 1984, le chemin pour exiger la libération de Georges Abdallah a été long et plein d’embuches mais malgré tout, le soutien s’est amplifié. Le 24 octobre dernier, plus d’un millier de personnes à converger de partout en France vers Lannemezan où Georges Abdallah est détenu. Et pour exiger à nouveau sa libération, et alors que l’État tente par tous les moyens de bâillonner les voix dissidentes soutenant la résistance palestinienne, une manifestation nationale est donc organisée demain, et le rdv est donné à 15h, au départ de la Place des Fêtes.
Et Après la manifestation, un repas solidaire est organisé à partir de 18h au local de la CNT, avec le groupe Yorum ; et c’est à partir de 18h demain soir dans le local de la CNT au 33 rue des vignoles, métro Avron ou Buzenval

Dimanche à 13h, c’est la Pride radicale, la Marche des fiertés anti-raciste et anti-impérialiste organisée par de nombreux collectifs parmi lesquels : 1001 Lesbiennes et Queer, Association pour la Visibilité Asexuelle , le Bureau d’Accompagnement et d’Accueil des Migrants (BAAM), Collages Judéité Queer, Décolonisons Le Féminisme (DLF), Dévalideuses, Diivineslgbtqi+, le Front de Libération Transfem, les Militants pour l’Interdiction des Frontières (MIF), Nta Rajel ?, Paris Queer Antifa (PQA), Queer Education, Queer Racisé·e·s Autonomes (QRA), Requeer, Syndicat du Travail Sexuel (STRASS) et- XY Media
En juin 2021, près de 30 000 personnes se sont réunies lors de la Pride radicale à Paris pour porter les enjeux antiracistes et anticapitalistes sans lesquels il est impossible de faire valoir les droits de toutes les personnes LGBTQIA+.
Des personnes LGBTQIA+ aux identités diverses et issues des différentes communautés, ont en effet lancé l’année dernière le mouvement de la Pride radicale, une Marche des fiertés indépendante de l’Inter-LGBT, loin des représentations superficielles et de l’instrumentalisation des luttes.
Au vu du contexte politique actuel, la Pirde radicale a choisi, cette année, de plus particulièrement mettre en avant les revendications antiracistes et anti-impérialistes pour les droits des personnes migrantes. C’est donc le dimanche 19 juin que nous marcherons à Paris pour la deuxième édition de la Pride radicale.
et le rdv est donné non plus à Opéra, mais sur la Place de la nation pour une marche en direction de République
et à 20h la lutte se poursuit en fête radicale à la flèche d’Or, 102 bis rue de Bagnolet métro Alexandre Dumas

À partir de 14h dimanche, Campagne Unitaire pour la Libération de Georges Abdallah, Front Uni des Immigrations et des Quartiers Populaires, International Solidarity Movement, Association Nationale des Communistes, UL CGT Paris 18, Collectif La Chapelle Debout, Collectif Ivryens pour la Palestine, Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives, Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie, Association des Palestiniens en Île-de-France, Collectif Boycott Apartheid Israël - Paris Banlieue, BDS France Paris Région Parisienne, Samidoun Région Parisienne, et l’Association des Travailleurs Maghrébins de France organisent une Balade décoloniale : hommage à la résistance palestinienne
Par cette initiative, les organisations solidaires du peuple palestinien souhaitent ainsi œuvrer concrètement au rapprochement entre les habitants des quartiers populaires en France et le peuple palestinien, qu’il se trouve dans les territoires de 1948, en Cisjordanie ou à Gaza, ou en exil.
Et si vous voulez y participer, rdv dimanche à 14h devant l’Église Saint-Bernard, au 11 rue Affre, 75018

Dimanche à 16h30, Les Fleurs Arctiques proposent une Discussion à propos de surveillance policière
Suite à la découverte ces dernières années de plusieurs dispositifs de surveillance dans des lieux de discussion et d’organisation, des véhicules, des squats et autres lieux de vie, on partagera des infos et on discutera de ce qu’on peut faire face à cette situation qui n’a rien ni de très étonnant ni de très nouveau.
Et si vous voulez en discuter avec l’équipe des fleurs arctiques, rdv dimanche à 16h30 45 Rue du Pré Saint-Gervais, métro Hoche

dimanche soir, à partir de 17h, l’AERI propose une Contre-soirée électorale "Comment organiser nos luttes face à la configuration politique actuelle ?"
Cette année électorale se termine de manière un peu paradoxale. La dynamique de la gauche, bien réelle, est la traduction de l’envie d’une part grandissante de la population de mettre fin aux politiques antisociales et au désastre écologique. Mais la campagne a été rude. ... l’occasion d’un déchaînement du racisme faisant craindre a tous.tes le pire. Et face à une montée des idées réactionnaires, la réponse de notre camp a été, c’est peu de le dire, plutôt faible.
Pourtant des gens se bougent. Des facs parisiennes aux banlieues, en passant par les milieux ruraux, de multiples initiatives donnent encore l’espoir de l’émergence d’un monde meilleur.
Quoi qu’il arrive, quelque soit le résultat, il faudra continuer a agir, et pour s’organiser dès dimanche soir, l’AERI propose donc une contre-soirée électorale, ave au programme : 2 tables rondes : "Combattre le fascisme, vaincre le racisme !" et "Lutter depuis son quartier".
Et si vous voulez y participer, ça commence à 17h à l’AERI, 57 Rue Étienne Marcel, à Montreuil, métro croix de chauvaux

RDV CULTURELS
à partir de 14h30 cet aprem, le collectif Editer en féministes organise des Assises de l’édition féministe
Avec au programme plusieurs tables-rondes, une sur La diffusion d’une édition féministe indépendante ? Qui réunira notamment Eva Sinanian, de la libraire Les Mots à la bouche et Michaëla Danjé, du collectif Cases Rebelles ; une autre tabel-ronde sur le Féminisme et la bibliodiversité qui réunira Assia El kasmi, PMN Editions, Maud Leroy, éditions Les Lisières, Noémie Grunenwald, des éditions Hystériques & Associées, et Anaïs et Mélanie Mazan, L’association pour l’écologie du livre et le rideau rouge ; et une autre table-ronde qui sera consacrée au Commun, et à la mémoire des textes, avec Rina Nissim, éditions Mamamélis et Romeo Isarte, Collectif Mémoires minoritaires
Et si vous voulez participer aux assises de l’édition féministe, rdv à partir de 14h30, à la Bibliothèque Robert Desnos : 14 Bd Rouget de Lisle, à Montreuil, métro Mairie de Montreuil

de 18h à 21h ce soir, l’Institut d’études de l’Islam et des sociétés du monde musulman, et GIS Moyen-Orient et mondes musulmans organisent une soirée de Lancement de la revue "Mondes arabes"
A l’occasion du lancement de la revue aux Editions La Découverte et de la parution de son premier numéro intitulé « Faire des sciences sociales du politique », le comité de rédaction de la revue, présentera la ligne éditoriale et le projet scientifique de la revue ainsi que le propos du premier numéro.
Cette revue est le fruit d’un ambitieux projet de refonte de la revue Maghreb Machrek, fondée en 1964. Elle publie les articles de chercheur·es de différentes disciplines (anthropologie, géographie, histoire, science politique, sociologie, etc.) tout en valorisant le décloisonnement des interrogations et des approches. Elle privilégie les recherches attentives aux pratiques et interactions sociales et politiques, ainsi qu’à leurs historicités sur la base d’une méthodologie explicite.
Les principales thématiques sont les systèmes et institutions politiques, les formes de participation, les mobilisations sociales, les institutions et rôles sociaux, l’économie politique, les pratiques culturelles et du quotidien, les dynamiques transnationales et les relations internationales.
Les articles reposent sur une connaissance fine des terrains explorés, fondée sur des sources et des matériaux originaux dont l’analyse s’arrime à une solide littérature internationale en sciences sociales. Motivée par la volonté de comprendre les transformations passées et en cours, elle rassemble des contributions qui traitent des problématiques contemporaines du Maghreb et du Machrek, en s’autorisant des ouvertures vers les pays limitrophes de la zone.
Et si vous voulez en savoir plus sur cette revue, rdv à 18h ce soir sur le Campus Condorcet : dont l’entrée se fait par la cours des Humanités, à Aubervilliers Métro Front Populaire

à 19h ce soir, Le collectif 18e en lutte organise une Projection-débat autour du film "Les sans-voix. On vit ici, on vote ici" de Frédérique Menant
Qui vote ? Qui décide ? Dans certaines communes, moins de 20% de la population est représentée, principalement du fait que de nombreux habitants n’ont pas la nationalité qui leur permette de voter. Pourtant, certains vivent là depuis 20 ans, leurs enfants vont à l’école, ils travaillent dans leur quartier, payent leurs impôts.
Ce film raconte une aventure politique, aventure vécue de l’intérieur par une cinéaste, témoignant au plus près de l’enthousiasme qu’elle a suscité. L’action se situe dans le 18e arrondissement de Paris où cohabitent des résidents de plus de cent nationalités différentes, lors des élections municipales de 2014.
En 2014 alors qu’elle avait été une promesse du Président Hollande, un collectif de Français et d’étrangers s’est constitué pour construire une liste électorale à l’image des quartiers les plus populaires de l’arrondissement : la liste des Sans Voix.
Et si vous voulez découvrir ce film et en discuter avec des membres de la liste des sans-voix, rdv à 19h ce soir, à l’UL CGT Paris 18, 42 Rue de Clignancourt, métro Château rouge

à 19h aussi ce soir, la librairie Publico propose une Projection-Débat "Ce monde n’est pas fait pour nous" de et avec Marine Habert
Et si vous voulez découvrir ce documentaire choral sur le mouvement écoféministe tel qu’il est incarné aujourd’hui dans Voix Déterres, rdv à 19h Ce soir, à la Librairie Le Monde libertaire – Publico, 145 Rue Amelot, métro Oberkampf

à partir de ce soir à 19h et tout le we, le squat du Malaqueen fête ses 1 an
Au programme de ces trois jours : performances, spectacles, cabarets, drag, cantines, barbecues, expositions, ateliers, discussions, DJ set, rencontres etc
et si vous voulez feter les 1 an du Malaqueen, rdv à partir de ce soir et tout le we au 70 Rue Gallieni, à, Malakoff

À 19h30 ce soir, Bibliothèque La Rue propose la Projection d’un court métrage d’Alberto Marquardt ( ancien détenu politique résistant) et présentation de l’ouvrage "Ni fous, ni morts" prisonniers politiques sous la dictature argentine ; Coronda 1974-1979 du collectif de résistance El Periscopio.
Et c’est à 19h30, à la Bibliothèque La Rue, 10 Rue Robert Planquette, métro Pigalle

à 19h30 aussi ce soir, Les Fleurs Arctiques proposent une projection-Discussion autour du film-poème-documentaire Le Moindre Geste réalisé par Fernand Deligny en 1971 dans les Cévennes, région où, sur une proposition de Félix Guattari, il menait avec plusieurs enfants autistes et mutiques une tentative de vie commune
et si vous voulez voir ou revoir ce film et en discuter, rdv à 19h30 à la bibliothèque des Fleurs Arctiques, 45 Rue du Pré Saint-Gervais, métro Hoche

Demain à 15h, la Bibliothèque La Rue organise une rencontre-Discussion autour du livre de Carl Cederström et André Spicer, "Le syndrome du bien-être"(Éditions l’Échappée)
L’injonction au bien-être qui nous est faite depuis quelques années n’a rien d’étonnant dans nos sociétés néolibérales, elle en est même l’aboutissement logique pour les pouvoirs politiques : le message dominant dans ces sociétés, si on le décrypte, est le suivant : "Vous ne vous sentez pas bien physiquement et mentalement ? C’est votre problème - voire votre faute - et c’est à vous d’y remédier. Les conditions de travail et de vie qui vous sont infligées avec une inhumanité grandissante ne sont en rien responsables, inutile par conséquent de lutter pour y changer quoi que ce soit. Vous risqueriez de (re)découvrir la solidarité de classe et de vouloir changer la société, alors que nous avons besoin de vous atomiser, de vous isoler pour mieux vous presser comme des citrons, garantir votre docilité, et donc nos profits et notre domination."
et si vous voulez discuter de comment contrer cette propagande dominante pour affirmer haut et fort nos raisons d’être en colère au vu des conditions qui nous sont faites, rdv demain à 15h à la Bibliothèque La Rue, 10 Paris Rue Robert Planquette, métro Pigalle

Demain à 16h, la librairie Utopia organise une rencontre avec Jeanne Burgart-Goutal, Isabelle Cambourakis et Aurore Chapon pour une discussion autour des livres "Etre écoféministe, théories et pratiques , ReSisters et Retour à la Hague, féminisme et nucléaire".
Et si vous voulez en discuter avec elles, Rdv demain à 16h, à la Librairie Utopia, 1 Rue Frédéric Sauton, métro maubert-Mutualité ; vous pouvez aussi suivre la rencontre à distance via :
https://us02web.zoom.us/j/86426977288?pwd=bno4Nlcyc3RvdTlPOGhoUkIvY1UrQT09
ID de réunion : 864 2697 7288
Code secret : 293689

demain à 16h30, la librairie Publico organise une Rencontre-Débat autour de la bd de Laure Sirieix et Lauri Fernandez " Ruptures : les bébés volés du Franquisme " paru aux éditions Bang
Des années 40 à la foin des années 90, on estime que 30 000 à 300 000 enfants ont été arrachés à leurs parents pour être donnés ou vendus à des familles adhérant aux valeurs du national catholicisme de Franco. Une estimation parce que la justice reste discrète, tenue par la loi d’amnistie de 1977. ce roman graphique propose de revenir sur cette histoire : une fiction contre l’oubli, contre la prescription, et contre l’impunité.
Et si vous voulez en discuter avec Laure Sirieix et Lauri Fernandez , rdv demain à 16h30 à la Librairie Publico, 145 Rue Amelot, métro Oberkampf

demain à 18h30, la BAM propose une Projection/Discussion autour de ""SNU, embrigadement des jeunes ?" de et avec Benard Baissat
Instauré en 2019 sur la base du volontariat, le Service national universel (SNU) offre à un certain nombre de jeunes de 16 ans (garçons et filles) de participer à une période de « cohésion » avec encadrement militaire, puis d’effectuer une mission d’intérêt général auprès d’une association ou d’une collectivité, chez les pompiers, dans la police ou la gendarmerie.
Chaque année, les financements publics du SNU augmentent afin de pouvoir accueillir plus de volontaires… même si ceux-ci ne se bousculent pas au portillon (4000 jeunes attendus en février 2022 mais seulement 3000 inscrits) et que beaucoup d’encadrants manquent de formation quand ce n’est pas de salaires. Il est prévu en 2026 de rendre le SNU obligatoire pour tous les jeunes de 16 ans, sous peine de sanctions pour les individus réticents.
Depuis la mise en place du SNU, de nombreuses associations dénoncent le retour à un embrigadement militariste et nationaliste de la jeunesse. Alors qu’en juin-juillet s’ouvre une nouvelle phase de cohésion, la BAM propose la projection du film documentaire "SNU, embrigadement des jeunes ?" et une discussion avec son réalisateur Bernard Baissat (Union pacifiste) et si vous voulez y participer, Rdv demain à 18h30, à La BAM - Bibliothèque Associative de Malakoff, 14 Impasse Carnot à Malakoff, métro Etienne Dolet

dimanche à 16h, le petit ailleurs propose une représentation de la Conférence gesticulée "Théâtre service public : fin de partie ?" de Gisèle Katchenco
Au moment où la page du théâtre considéré comme service public semble bien se tourner, dans la confusion des genres et l’entrée progressive du théâtre public dans l’économie de marché, cette conférence gesticulée s’interroge sur cette histoire, et pose la question de ce désir aujourd’hui.
Et si vous voulez découvrir cette conf gesticulée, rdv dimanche à 16h au restau Le Petit Ailleurs, 99, rue de Charenton, Métro Gare de Lyon

dimanche à partir de 17h, le CICP organise une Soirée de soutien pour la Coordination contre la répression et les violences policières
Avec au programme : une discussion et mise en situation avec un atelier-jeu-théâtre sur les gardes à vue animé par la « coordination anti répression Paris Idf ». Infos, tables de presse, et musiques avec
JULIE COLERE ( punk folk punk )
THE RED RIDING ( garage punk ska mods )
OSCAR NIP (electro punk core)
et si vous voulez participer à cette soirée de soutien à la Coordination contre la répression et les violences policières, rdv dimanche soir, à partir de 17h au CICP, 21t Rue Voltaire, métro Rue des Boulets ou Nation et la soirée sera retransmise EN DIRECT DANS L"EMISSION KONSTROY sur la radio Fréquence paris Plurielle !
Et si vous voulez soutenir financièrement la coordination, le lien vers la cagnotte : http://kutt.it/stoprep

MUSIQUE : Sueur – Rage 2 qui vient de sortir un clip réalisé par Laurie Lassalle dont le film Boum Boum vient de sortir en salle : https://www.youtube.com/watch?v=L9hcJeWDFKI