Agenda FPP 9 juin

jeudi 9 juin 2022
par  Julie

RDV MILITANTS

AGENDA 09.06.2022

en ce moment, la CGT HPE organise un Rassemblement de soutien aux grévistes du Groupe LOUVRE HÖTEL Devant le Campanile et Première Classe
Depuis le 26 mai dernier, les salarié-e-s sont en grève reconductible dans plusieurs hôtels du groupe LOUVRE HÖTEL : au Campanile Gennevilliers Barbanniers, au Campanile et Première Classe du Pont de Suresnes, et à la Villa Massalia, Marseille
ils et elles exigent : AUGMENTATION DES SALAIRES DE BASE DE 300 € PAR MOIS, la MISE EN PLACE D’UNE PRIME D’ANCIENNETÉ MENSUELLE, la MISE EN PLACE DE LA SUBROGATION DES LE 1er JOUR d’ARRÊT DE TRAVAIL, l’ARRÊT DES COUPURES PENDANT LE SERVICE, et la GÉNÉRALISATION DE LA PRIME DE NUIT DANS TOUS LES HÔTELS DE 25 € PAR NUIT TRAVAILLÉE
Tous les jours tous les prix augmentent et l’inflation bat son plein alors que les salaires eux restent insuffisant. Aussi pour exiger que leurs revendications soient entendues, les grévistes du Groupe LOUVRE HÖTEL se rassemblent aujourd’hui, devant L’HOTEL CAMPANILE ET PREMIERE CLASSE DU PONT DE SURESNES qui se trouve au 15 Bd Henri Sellier, Arrêt Mont-Valérien

Les travailleurs sans-papiers de RSI, DPD et Chronopost manifestent encore aujourd’hui pour exiger leur régularisation.
Depuis fin octobre 2021, trois grèves de travailleurs sans-papiers ont démarré successivement, avec des piquets devant les entreprises : RSI, une société d’intérim, basée à Gennevilliers (92), DPD, filiale de La Poste pour le colis, au Coudray-Montceaux (91) et Chronopost à Alfortville (94), autre filiale colis de La Poste.
Ils réclament leur régularisation auprès des préfectures qui, depuis, font la sourde oreille. Aussi, pour exiger que les préfectures répondent à leur revendication, une nouvelle manif est organisée aujourd’hui ; et si vous voulez les soutenir le rdv est donné à 12h30, au métro La Défense pour une manif en direction de la préfecture de Nanterre.

À 12h30 aussi, l’Iremmo - Institut de Recherche et d’Études Méditerranée Moyen-Orient organise une visioconférence autour d’Inès Abdel Razek et Thomas Vescovi qui parleront de l’assassinat de la journaliste, Shireen Abu Akleh, comme crime colonial
et si vous voulez en discuter avec : Inès Abdel Razek, analyste franco-palestinienne, directrice du plaidoyer pour le Palestine Institute for Public Diplomacy, une ONG palestinienne de mobilisation et diplomatie citoyenne, basée à Ramallah ; et l’historien Thomas Vescovi, rdv à 12h30 sur :https://iremmo.org/.../shireen-abu-akleh-un-crime.../

à 13h30, un rassemblement de soutien à la street medic Willow Buffy, jugée pour outrage à agent et rébellion lors de la manif du 1er mai, est organisé devant le TGI
et Si vous voulez la soutenir, rdv dans la chambre 23.1 au TGI du métro Porte de Clichy : la salle sera affichée sur les écrans de l’accueil ( à côté du numéro de la chambre )

Comme tous les jeudis, Le collectif solidarité migrants Wilson lance un appel à bénévoles et il y a toujours besoin de monde en cuisine et pour la distribution de ce soir
si vous voulez y participer, le rendez-vous est donné à 14h pour la cuisine, et à 18h30 pour la distribution, au théâtre de la belle étoile qui se trouve au 14 rue Saint-Just, à Saint-Denis, RER Stade de France

à 18h, les ateliers "Travail, santé, écologie" organisés par l’association Henri Pézerat, les Ateliers Travail et Démocratie et l’UD CGT Paris Défenses proposent une séance consacrée à la forêt et aux enjeux écologiques du travail forestier
Comment les enjeux écologiques, notamment de préservation de la biodiversité et d’atténuation du réchauffement climatique, transforment-ils le travail forestier, et l’activité syndicale qui lui est liée ? Quelles alliances se construisent, aux niveaux local et national, entre associations écologistes et collectifs de travail, contre la logique gestionnaire et productiviste de l’État et les intérêts capitalistes ? De quelle manière peuvent s’articuler les défenses des conditions de travail des travailleurs et travailleuses et des mondes vivants de la forêt ?
C’est à ces questions que les intervenant.e.s tenteront de répondre, en partant notamment des enjeux de lutte autour de l’Office nationale des forêts, de SOS Forêt France et de l’Appel pour des forêts vivantes ; et si vous voulez en discuter avec :
Laurent Garrouste, syndicaliste, expert en sécurité du travail forestier ; Charlotte Glinel, du Centre de sociologie des organisations, qui travaille sur « Les forêts au service de la lutte contre le réchauffement climatique. Et propose une Sociologie du travail et de la gouvernance des forêts ; Régis Lindeperg, co-président d’ Adret Morvan et coordinateur de SOS Forêt France ; Ramuntcho Tellechea, forestier à l’ONF, syndicaliste au SNUPFEN Solidaires (Syndicat National Unifié des Personnels des Forêts et de l’Espace Naturel), Pyrénées-Atlantiques
rdv à 18h, dans la Salle Léon Jouhaux, de la Bourse du travail de Paris, c’est dans l’annexe Turbigo, dont l’entrée se fait par le 67 rue de Turbigo, métro République

à 18h aussi, l’École sociale Élisabeth Bruyère organise une table-ronde virtuelle avec Françoise Vergès, Elsa Dorlin et Judith Butler qui proposeront de Penser la violence au prisme de l’autodéfense, de la non-violence et de la protection
Les mouvements sociaux des dernières années tels que #metoo et Black Lives Matter ont forcé une réflexion sur les liens entre violences sexistes/sexuelles, raciales et étatiques et les façons d’y résister. De tels mouvements exigent de revoir la façon dont on pense la violence et les façons d’y faire face : Qui a droit à la protection et sous quelles conditions ? Qui a le droit de se défendre, comment et avec quelles conséquences ? Quelles stratégies sont plus à même de combattre ces violences et d’arrêter leur perpétuation ? Ces prises de parole/mouvements collectifs ramènent ainsi à l’avant-plan les débats philosophiques entourant la violence : Y a-t-il une différence entre la violence des opprimé.e.s qui se défendent de celle des dominant.e.s ? Comment alors définir la violence et avec quelles implications éthico-politiques ?
C’est à partir de ces questions qu’ Elsa Dorlin, Françoise Vergès et Judith Butler revisiteront dans une perspective féministe/anti-raciste, les notions de violence, non-violence, autodéfense et protection. Et si vous voulez en discuter avec elles, rdv à 18h sur : https://bit.ly/3wlDiaC

À 19h, A2C - Pour l’Autonomie de classe propose un débat public sur la Guerre en Ukraine : guerre impérialiste par procuration ou lutte de libération nationale ?
Et si vous voulez participer à la discussion, rdv à 19h au Foyer Bisson qui se trouve au 15 Rue Bisson, métro Couronnes, et avant le débat, A2C autonomie de classe suggère la lecture d’un article : https://www.autonomiedeclasse.org/.../ukraine-face-a.../

à 19h, Alternatiba Paris et La base organisent une discussion publique sur les mobilités et la pollution de l’air
et si vous voulez en discuter avec notamment Thibault QUERE, responsable du plaidoyer à la FUB (Fédération des Usagers de la Bicyclette), rdv à 19h à la Base, 31 rue Bichat, métro Goncourt

de 19h à 21h30, le collectif Résistance à l’agression publicitaire organise sa réunion hebdomadaire
et si vous voulez y participer, c’est à 19h au 24 rue de la Chine, métro Gambetta

à 19h, Le collectif Dernière Rénovation poursuit ses rencontres publiques intitulées : Nos responsabilités à ce moment de l’Histoire et consacrées à promouvoir LA RÉSISTANCE CIVILE CLIMATIQUE EN 2022
et si vous voulez rencontrer des militant.e.s de Dernière Rénovation , rdv à 19h aux Amarres, 24 Quai d’Austerlitz, métro Quai de la Gare

19h aussi aux Les Amarres, le CRID organise une conférence sur la Guerre en Ukraine et solidarité européenne : quelles perspectives politiques en matière de migration
La guerre déclenchée par la Russie en Ukraine le 24 février dernier a fait des milliers de morts et provoqué le déplacement de 12,7 millions de personnes, dont 5 millions en exil . Un véritable élan de solidarité à l’égard de la population s’est exprimé à différents niveaux à travers l’Europe : déclarations politiques, organisation de collectes de dons et envoi d’aide humanitaire, mise en place de lieux d’orientation, hébergement citoyen, etc. Dès le 4 mars, le Conseil de l’Union européenne a décidé l’activation du dispositif de protection temporaire , créé en 2001 et jamais mis en place auparavant. Autant d’initiatives qui témoignent d’un volontarisme inédit pour accueillir et coordonner cet effort à travers l’Europe… et d’un double-standard dans l’accueil réservé aux différentes populations exilées. Quelles leçons tirer de ces expériences ? Quelles perspectives cet élan de solidarité transnationale ouvre-t-il dans la défense d’un accueil digne et du respect des droits des exilé.es, au-delà de cette guerre ?
Si vous voulez en discuter avec :
• Gérard Sadik - La Cimade
• Anouk Coqblin - SOS Refoulement Dijon
• Tania Bakshieva - exilée ukrainienne de Kharkiv
• Bchira Ben Nia - Coordination Sans-Papiers 75
• Brigitte Espuche - Migreurop
rdv aux amarres, 24 quai d’Austerlitz, métro Quai de la Gare

à 19h aussi, le Théâtre de l’Echangeur organise une rencontre autour de Fanny Lopez, Jean-Baptiste Vidalou et des membres de La Chose, qui proposeront de Démanteler les réseaux, refonder des liens techniques
L’infrastructure électrique est-elle un objet technique reconfigurable  ? Si changer de société revient à changer d’infrastructure, alors quel serait le réseau idéal  ?
Au-delà de la production énergétique, questionner la distribution et la transmission de l’électricité peut préfigurer de profondes restructurations. Éclairer la matérialité du grand système électrique, c’est tenter de recomposer une intelligibilité technique. Pourrait-on réorienter quelques portions de la matrice infrastructurelle, recycler quelques segments et câbles  ? Quelles seraient les formes, échelles et structures d’un réseau électrique radicalement autre et avec quels principes d’interconnexion pourrait-il fonctionner  ? L’enjeu  : réinventer des liens techniques sans forcer ou arraisonner le vivant  ; repenser les structures et la gouvernementalité des réseaux pour bâtir d’autres communs techniques.
Cette rencontre sera introduite par Fanny Lopez et poursuivie avec les récits de Jean Baptiste Vidalou et deux membres de La Chose.
Fanny Lopez est historienne de l’architecture et des techniques, maîtresse de conférences à l’ENSA Paris-Est à l’Université Gustave Eiffel. Ses activités de recherche et d’enseignement portent sur l’impact spatial, territorial et environnemental des infrastructures énergétiques et numériques, ainsi que sur les imaginaires techniques associés à leur transformation. Parmi ces ouvrages  : Le rêve d’une déconnexion. De la maison autonome à la cité auto-énergétique (Ed. La Villette 2014, traduit chez Manchester University Press 2021)  ; L’ordre électrique, infrastructures énergétiques et territoires (Ed.Métis Presses 2019)
Jean Baptiste Vidalou est tailleur de pierres et philosophe, auteur de Être forets. Habiter des territoires en lutte (Editions la Découverte/Zones, 2017).
et si vous voulez discuter démantèlement de réseaux et refondation des liens techniques avec elle et lui et des membres de La Chose : la Coordination Hétéroclite pour l’Obturation des Systèmes Electriques, rdv à 19h, au théâtre de l’échangeur, Avenue du Général de Gaulle, à Bagnolet, métro Galliéni

à 19h toujours, la caisse de solidarité Kaliméro organise son Assemblée ouverte en plein-air
« Kalimero » c’est une caisse de solidarité qui envoie des mandats aux prisonnièr.e.s de la guerre sociale, c’est à dire à des personnes qui sont en prison accusées d’actes d’insoumission et de révolte.
L’assemblée ouverte de « Kalimero » qui se tient tous les deuxièmes jeudi du mois, est notamment l’occasion de discuter des rapports antagonistes à l’institution judiciaire, de faire le point sur les situations des personnes et de réfléchir aux pratiques de solidarité.
Et si vous voulez participer à l’Assemblée ouverte de Kaliméro, rdv à 19h, au parc des Buttes Chaumont, devant l’entrée à l’angle des rues Manin et Secrétan, métro Laumière

à 19h30, Extinction Rébellion Ile de France/Paris organise une réunion d’accueil des nouvelles militantes et nouveaux militants
et si vous voulez discuter avec les militant.e.s d’XR Paris IDF et éventuellement les rejoindre, rdv à 19h au centre culturel Les 5 toits, 51 boulevard Exelmans, M° Exelmans

à 19h30, le collectif Saccage2024 organise une Réunion pour faire le point sur les rencontres internationales anti-olympiques des 21-22 mai dernier et préparer la suite
et si vous voulez y participer, rdv à 19h30, à la Bourse du travail de Saint-Denis
9 rue Génin, métro Porte de Paris

demain à 8h30, la CGT SDIS 91 organise un RASSEMBLEMENT SPP ET PATS DU Service départemental d’incendie et de secours de l’Essonne POUR DE MEILLEURES CONDITIONS DE TRAVAIL
Dans le cadre du préavis de grève déposé sur le mois de juin, et suite aux discussions infructueuses avec la Direction, la CGT SDIS 91 organise ce rassemblement pour maintenir le rapport de force alors que de plus en plus d’agents et services sont en souffrance.
Et le RDV est donné demain matin, à 8h30 SUR LE PARKING DE LA DIRECTION DU SDIS 91, c’est au rond-point de l’Espace à Evry

demain matin, à 11h La Mutinerie propose ses cours d’autodéfense féministe
Le cours abordera notamment les problématiques liées aux lieux festifs et les stratégies d’autodéfense dans la rue.
Et si vous voulez y participer, il faut vous inscrire en envoyant un mail à : autodefensemutinerie@gmail.com
puis rdv demain de 11h à 13h à la Mutinerie, c’est au 176 rue Saint Martin, métro Rambuteau

à partir de 11h demain, Le squat de la Baudrière organise les Digitales : les rencontres d’écologies vénéneuses qui se tiendront jusqu’à dimanche
Les Digitales - ou « gants des sorcières et des fées » pour leurs formes - portent les traces des doigts des elfes de la forêt, destinées à nous prévenir de la toxicité de cette plante d’Europe du Nord. Seulement quarante grammes des ses feuilles peuvent entraîner la mort, et les sorcières les utilisaient pour protéger leurs maisons.
À l’image de cette plante, ce week-end participatif et autogéré entend asphyxier ceux et celles qui organisent la mort et porter une écologie émancipatrice qui résiste à l’enfumage et à la réappropriation des questions environnementales par les forces dominantes et réactionnaires.
Avec ce festival de rencontres et de discussions, il s’agira d’envisager nos habitats comme des perspectives écologiques radicales : le squat, la ZAD, l’occupation collective… en opposition à la propriété privée, à la ville quadrillée et métropolisée, aux espaces marchands, pour faire exister d’autres manières d’habiter et de se projeter dans un monde toujours plus invivable. Face aux dynamiques urbaines d’embourgeoisement qui ségréguent, et qui justifient aussi la bétonisation des banlieues franciliennes, il s’agira de dresser d’autres perspectives, d’autres façons de faire.
Il s’agira aussi de considérer l’écologie politique comme perspective émancipatrice pour les communautés précaires, qu’elles soient TransPédéGouines, handix, fol*s non-blanc·he·s pour revendiquer des écologies déviantes qui refusent de se soumettre à une écologie infestée de cis-héténormativité, de validisme, de colonialisme et de racisme qui néglige nos expériences de vies, nos désirs et souhaite notre mort. La Baudrière est une zone à défendre, une zone d’expérimentation, de vies collectives contre la métropole et contre l’habitation violente de nos milieux.
Et si vous voulez discuter de tout ça, rdv à partir de demain 11h et jusqu’à dimanche au squat anarchaféministe et TransPédéGouine de la Baudrière, c’est au 65 bis rue voltaire à Montreuil, métro Robespierre

RDV CULTURELS

à 18h, La Filmothèque du Quartier Latin propose la projo de HITCH, UNE HISTOIRE IRANIENNE, en présence de la réalisatrice, Chowra Makaremi, et d’un membre de l’Institut d’Histoire du Temps Présent
Iran, 1988. Des milliers de prisonniers politiques, enfermés depuis les lendemains de la révolution de 1979, sont massacrés. Ces derniers des révolutionnaires opposés à Khomeini sont liquidés dans le plus grand secret. Parmi elles et eux, Fatemeh Zarei, ma mère. Tandis que l’État iranien nie toujours ses crimes et s’efforce encore aujourd’hui d’en effacer les traces, le film part en quête des lieux, des objets et des gestes qui permettront de dénouer le silence, là où seul l’intime reste en témoignage d’une politique
et si vous voulez découvrir ce film et en discuter avec sa réalisatrice, Chowra Makaremi, et d’un membre de l’Institut d’Histoire du Temps Présent, rdv à 18h à la filmothèque du quartier latin, c’est au 9 rue Champollion, métro Cluny-la-sorbonne

à 18h aussi, l’Inalco - Langues O’ propose une projection-débat autour du film CHACO, qui suit en 1934, alors que la Bolivie est en guerre contre le Paraguay pour prendre possession de la région du Chaco, une troupe de soldats boliviens composée de soldats quechuas et aymaras.
et si vous voulez découvrir ce film et en discuter avec l’historienne Maria Elvira Alvarez Gimenez, spécialiste de la période, l’anthropologue David Jabin, spécialiste des groupes autochtones de la région, et Joaquín Ruiz Zubizarreta, professeur de guarani à l’Inalco, rdv à 18h dans l’auditorium de l’Inalco, dont l’entrée se fait par le 65 rue des grands moulins, Métro BNF

à 19h, Le Saint Sauveur organise une rencontre avec Colin Robineau autour de son livre : Devenir révolutionnaire. Sociologie de l’engagement autonome, paru aux éditions La Découverte.
À partir d’une vingtaine de récits de vie, l’ouvrage entendait répondre à une question à la fois simple et ambitieuse : comment devient-on autonome ? De la petite enfance des militants jusqu’à aujourd’hui, se dessinent ainsi, au fil des pages, des propriétés, des expériences et des trajectoires communes qui donnent à voir, loin des fantasmes que suscite le lexique de la radicalité, la fabrique sociale des autonomes.
Et si vous voulez en discuter avec Colin Robineau, rdv à 19h au Saint-Sauveur, 11 rue des Panoyaux, métro Ménilmontant

19h, les Mains d’Œuvres organise le vernissage de l’Exposition : CORPS ET ÂMES proposée par Atelier +1 et FPC, réunis sous le nom d’A+C², en partenariat avec Cycle-Up
Prendre soin des lieux, c’est prendre soin des gens. Mains d’Œuvres est un bâtiment vivant, mais fatigué. Le lieu a besoin de réparations, de transformations, d’attention. Observer la peau, le squelette, les organes, le système nerveux de Mains d’Œuvres, c’est faire un pas de côté pour mieux comprendre son architecture.
Cette exposition retrace le travail de la résidence d’architectes en cours depuis janvier 2021 au sein de Mains d’Œuvres : comment réhabiliter un bâtiment de manière sobre et écologique ? Comment intégrer et généraliser le réemploi dans un maximum de lots ? Comment la commande publique peut-elle concilier innovation technique et dimension artistique ? Comment faire du chantier un temps habité, festif, culturel ?
L’exposition présente études sensibles, diagnostics techniques et propositions d’aménagement, afin d’imaginer quel pourrait être l’avenir du bâtiment et de ses usages.
et si vous voulez participer au vernissage de l’expo, rdv à 19h aux Mains d’Œuvre, c’est au 1 rue Charles Garnier, à Saint-Ouen, métro Garibaldi

19h aussi, La maison de la Conversation organise une rencontre avec Mathilde Viot autour de son livre : L’homme politique, moi j’en fais du compost, paru aux éditions Stock
Machisme, violence, silence, rapports de domination : le Parlement reproduit les hiérarchies qui écrasent les femmes et les minorités. En tant que collaboratrice d’élus, Mathilde Viot était aux premières loges pour voir le pouvoir masculin à l’œuvre. Son livre propose un récit de l’intérieur, nourri d’anecdotes, de scènes vues… et de colère. Elle y décortique cette masculinité hégémonique et toxique pour notre démocratie et analyse la façon dont l’institution tout entière est tournée vers la dissimulation de la violence qu’elle génère.
Alors, autant s’en débarrasser ! Car la politique a tout à gagner à une redéfinition féministe et écologiste de ses codes.
Et si vous voulez en discuter avec Mathilde Viot, rdv à 19h au 10 rue Maurice Grimaud, métro porte de Clignancourt

à 19h tjr, La Librairie de Paris invite la revue La Déferlante, première revue trimestrielle post #metoo consacrée aux féminismes et au genre !
Et si vous voulez discuter avec des membres de la revue la Déferlante, rdv à 19h à la Librairie de Paris, c’est au 7 place de Clichy, métro Clichy

à 19h, la Librairie El Ghorba mon amour organise une rencontre avec l’autrice camerounaise Djaïli Amadou Amal pour la sortie de son nouveau roman COEUR DE SAHEL (ed. Emmanuelle Collas).
Faydé est originaire des montagnes au nord du Cameroun. Elle quitte son village pour trouver du travail en ville afin de subvenir aux besoins de sa famille après la disparition de son beau-père à la suite d’une attaque de Boko Haram. Elle trouve un emploi de domestique à Maroua, où les jeunes filles des campagnes subissent le mépris de classe et les mauvais traitements. Comment Faydé parviendra-t-elle à se frayer son chemin dans un environnement où son destin semble tracé à l’avance ?
Djaïli Amadou Amal signe, avec Cœur du Sahel, un nouveau roman sur les conditions des femmes dans le Sahel à travers la vie non plus des "Impatientes" mais de leurs domestiques, marquant encore plus son engagement contre les injustices faites aux femmes.
Et si vous voulez discuter de ce roman avec son autrice, Djaïli Amadou Amal, rdv à 19h à la librairie el Ghorba mon amour, c’est au 148 bvd des provinces françaises à Nanterre

à 19h30, Libre Ere organise une rencontre avec Malika Rahal autour de son livre Algérie 1962, une histoire populaire, éd. La Découverte
Dans cet ouvrage, l’historienne décrit des expériences collectives fondatrices pour le pays qui naît à l’Indépendance : la démobilisation et la reconversion de l’Armée de libération nationale, la recherche des morts et disparus par leurs proches, l’occupation des logements et terres laissés par ceux qui ont fui le pays.
Et si vous voulez en discuter avec Malika Rahal, rdv à 19h30 à la librairie Libre Ere, c’est au 111 bvd Ménilmontant, métro Ménilmontant

à 19h30, The Dissident Club propose un Ciné-débat : Mulheres Uma Outra História//une programmation de courts métrages féministes brésiliens imaginée par Another Screen.
La projection des films sera suivi d’une discussion avec Daniella Shreir, programmatrice chez Another Screen, une plateforme de streaming qui diffuse de manière irrégulière des films réalisés par des femmes ; et Liciade Mamede, programmatrice indépendante et chercheuse spécialiste du cinéma expérimental brésilien.
Et si vous voulez y participer, rdv à 19h30 au Dissident Club, c’est au 58 rue Richer, métro lepelletier

à 20h, Le Genre urbain - Librairie organise une Rencontre - débat avec Damien Darcis autour de son livre : Pour une écologie libertaire. Penser la nature, réinventer des mondes, paru aux éditions Eterotopia
Ce livre raconte une histoire, celle de la disparition des communautés paysannes avec l’avènement de la modernité. Auto-gouvernées et auto-subsistantes, celles-ci entretenaient avec leurs territoires une relation de co-construction impensable au départ des catégories modernes, en particulier celles d’industrie, de patrimoine et de nature. Damien Darcis défend une hypothèse : l’industrialisation des territoires, indissociable de l’invention de zones à valeur patrimoniale (historique ou naturelle), s’inscrit dans une logique de gouvernement des vivants. Une fois séparés le monde des humains et celui de la nature, une fois rompues les puissances qui les lient ou les attachent l’un à l’autre, une fois que chacun a son monde, sa zone, sa place et son rôle bien à soi, les interactions entre ces mondes peuvent être soigneusement contrôlées, chacun d’eux peut être plus facilement gouverné. Autrement dit, Damien Darcis pose que l’enjeu, à la fois politique et écologique, est d’expérimenter des manières d’hybrider les espaces et de faire cohabiter les vivants que la modernité a séparés.
Et si vous voulez en discuter avec lui, rdv à 20h à la librairie le genre urbain, c’est au 60 rue de Belleville, métro Belleville

à 20h aussi, le Cinéma Saint-André des Arts propose la projection de LA CITÉ DE L’ORDRE, en présence du réalisateur Antoine Dubos, du producteur Jean-Baptiste Fribourg de la société des Apaches et de la journaliste Sophie Dufau de Mediapart.
Un centre-ville la nuit. Des cris dans un appartement. Un groupe de trois policiers force la porte et fait irruption dans la pièce. Un homme est maîtrisé, menotté, interpellé. En sortant, la patrouille se retrouve dans une rue en lino bordée par les décors de devantures de commerces et d’un faux commissariat.
Sur le site de simulation de l’école de police de Oissel, les élèves gardiens de la paix s’entraînent dans une ville recréée de toutes pièces. Par ses mises en scène de situations de la vie ordinaire, la police y révèle sa vision de l’ordre social.
Et si vous voulez découvrir ce film qui est aussi en ligne sur Tenk, rdv à 20h au ciné le St-André des arts, au 30 rue st andré des arts, métro St michel

à 20h toujours, le Centre Culturel Canadien / Canadian Cultural Centre propose, Dans le cadre du Mois national de l’histoire autochtone, une soirée de projection sous l’intitulé : DIRE, AFFIRMER, RÉVÉLER : CINQ FILMS DE (RÉ)APPROPRIATION CULTURELLE
Depuis quelques années, des réalisateurs et des producteurs autochtones investissent le cinéma d’animation pour transmettre leurs valeurs, leurs préoccupations, leur imaginaire. De surcroît, les conséquences désastreuses du colonialisme sont de plus en plus souvent, et ce avec raison, dénoncées dans des films remarquables.
Cette programmation de cinq courts métrages d’animation permet de prendre la mesure de ce nouveau courant qui accroît le spectre du cinéma d’animation à l’aide de voix fortes, singulières et engagées.
Et si vous voulez découvrir ces films, rdv à 20h au CENTRE CULTUREL CANADIEN, c’est au 130, rue du Faubourg Saint-Honoré, METRO Saint Philippe-du-Roule ou Miromesnil

Musique : Soapkills - Tango (BO du film "Intervention divine" d’Elia Suleiman qui sera projeté demain par la cantine syrienne de Montreuil à l’AERI)


Documents joints

AGENDA 09.06.2022