Agenda FPP 25 mai

mercredi 25 mai 2022
par  Julie

et on commence avec ce communiqué publié par Révolution permanente en soutien à jean-Marc Rouillan, victime d’acharnement judiciaire !
Alors que Jean-Marc Rouillan, militant antifranquiste et ancien membre d’Action Directe, emprisonné pendant 28 ans, se préparait à enfin vivre libre, l’État lui a en effet, révélé l’existence d’une condamnation vieille de 5 ans : s’il ne paye pas 18 000€ d’ici le 2 juin, il sera réincarcéré.
En 2017, le militant et écrivain avait en effet été condamné à payer à près d’une quarantaine de parties civiles la somme de 500 euros en réparation de leur « préjudice moral » dans le cadre d’un procès pour « apologie du terrorisme ».
Or, prononcé à l’issue d’une audience à laquelle ni lui, ni ses avocats n’étaient présents, jamais ce jugement ne lui avait été notifié depuis lors, et jamais cette somme ne lui avait été réclamée par l’avocat des parties civiles. Même le service de probation du Gers, chargé depuis des années du suivi de son dossier, n’avait pas connaissance de cette condamnation.
Aujourd’hui, son avocate Marie-Christine Etelin confirme que le Parquet demande sa réincarcération. Si Jean-Marc Rouillan ne parvient pas à payer 18 000 euros aux parties civiles avant le 2 juin, tout laisse à penser qu’il pourrait finir sa vie derrière les barreaux.
L’affaire apparaît ainsi comme une nouvelle étape dans l’acharnement judiciaire que subit Jean-Marc Rouillan depuis sa condamnation en 1987, victime d’un État en quête de tous les prétextes pour le réincarcérer. Ainsi, Rouillan a déjà été enfermé deux fois depuis sa première sortie en 2011.
La première fois, son régime de liberté conditionnelle avait été révoqué à la suite d’un entretien dans la presse où il refusait de se repentir. La seconde, en 2016 puis en 2018, lorsque la Cour d’appel de Paris l’a condamné à 18 mois d’emprisonnement pour « apologie du terrorisme » suite à des déclarations sur les attentats du Bataclan lors d’une interview.
Cette condamnation avait alors été l’occasion pour l’État de mener une offensive idéologique visant à opérer un rapprochement entre Daech et les positions politiques de Jean-Marc Rouillan. Mais elle a aussi permis de maintenir une énorme pression judiciaire, malgré le fait que le militant avait purgé sa peine pour ses activités politiques, sur le fondement beaucoup plus large de la prévention « anti-terroriste ».
En réalité, rien ne justifie un tel acharnement judiciaire qui ne vise qu’à se saisir du moindre prétexte pour relancer en permanence la menace de la détention.
Quoi que l’on pense de la stratégie qu’il a défendu et des actions d’Action Directe, ce que l’Etat fait payer à Jean-Marc Rouillan c’est de n’avoir jamais renié ses idées révolutionnaires ainsi que son activité littéraire et politique, qu’il n’a pas abandonnée malgré des années de « torture blanche » derrière les barreaux.
Auteur d’une vingtaine d’ouvrages, romans et essais, Rouillan a notamment dénoncé avec force la réalité de l’univers carcéral en France, notamment dans son premier ouvrage, Je hais les matins, qui plonge le lecteur dans le quotidien de ce véritable « eliminatorium ». La France est en effet l’un des pays les plus condamnés par la Cour Européenne des Droits de l’Homme pour « traitement inhumains et dégradants » en raison de l’état de ses prisons ainsi que l’un des pays où les prisonniers se suicident le plus en détention. C’est dans ces conditions que Jean-Marc Rouillan a vécu plus d’un quart de siècle en purgeant ses peines.
C’est donc bien une lutte à mort que l’État cherche à engager contre ce militant de 70 ans qui vit aujourd’hui du minimum vieillesse. Les jours qui s’annoncent seront déterminants pour empêcher que Jean-Marc Rouillan finisse sa vie derrière les barreaux.
Aujourd’hui plus que jamais il faut construire la solidarité la plus large et déterminée face à la répression d’Etat. Dans le contexte où les dispositifs liberticides s’enchainent et les dissolutions d’organisation se succèdent, l’ensemble de la gauche politique et syndicale doit faire front contre l’acharnement du régime.

AGENDA 25.05.2022

RDV MILITANTS

en ce moment, près de 200 activistes pour le climat de Greenpeace, ANV Cop 21 et d’Alternatiba paris, bloquent l’AG des actionnaires de Total pour exiger l’arrêt total des projets de l’entreprise en Russie
et si vous voulez aller les soutenir, rdv devant la salle Pleyel au 252 Rue du Faubourg Saint-Honoré, métro ternes

Les agent.e.s de La BNF poursuivent LA GRÈVE lancée à l’appel de l’intersyndicale CGT-Sud-FSU pour préserver un service public digne de ses missions
et depuis 11h ce matin, iels tiennent leur piquet de grève dans le Hall Est , dont l’entrée se fait par le Quai François Mauriac, métro BNF
et si vous voulez les soutenir, une caisse de grève a été mise en ligne : https://www.lepotcommun.fr/pot/7qpwgjpn?fbclid=IwAR06hguCShFNrGYrJmoONj3qS2cl4zKt5QBbqOwkeeSUSBRjVizP-xGyrb0

entre 12h et 14h, la cantine solidaire à prix libre de la Flèche d’Or est ouverte !
Et c’est au 102 bis rue de Bagnolet, métro Alexandre Dumas

de 12h30 à 14h30, c’est la cantine des GJ de Montreuil qui sera ouverte
et c’est de 12h30 à 14h30 à l’Aeri, c’est au 57 rue Étienne Marcel, à Montreuil, métro Croix de Chavaux

à 14h cet aprem, le Collectif des mal logés du 18e sans frontières lance un appel à toutes celles et ceux qui sont dans la galère, à se rassembler sur la place Gambetta, devant la mairie du 20e, pour échanger toutes les misères que l’État, la Ville, les bailleurs, les gros bonnets du social, veulent imposer.
Paris Habitat menace d’expulsion un couple, M. et Mme C., la maman de Monsieur, âgée de 95 ans, qui habite avec eux depuis 7 ans. Entre parenthèses, Mme C. a vécu 60 ans dans ce logement, dont le bail était au nom de son papa, puis de son frère. Seulement depuis le décès de son frère, Paris Habitat refuse de mettre le bail à son nom !
Monsieur Y. D, devenu SDF suite à un divorce, reconnu prioritaire DALO, se retrouve dans un foyer du Secours Catholique où on lui prend 20% de ses revenus. Au lieu de lui trouver une solution afin qu’il puisse recevoir ses enfants, ils encaissent son argent pour une chambre partagée minable !
M. et Mme G., demandeurs de mutation (changement) depuis plus de 10 ans, habitent un taudis social de Paris Habitat, une passoire énergétique comme il en existe des milliers. Ils sont toujours dans l’attente d’une proposition d’un logement digne de ce nom !
Mme N. D. C., auxiliaire de vie, est expulsable. Le propriétaire veut récupérer son logement, pour lequel Madame paye un loyer exorbitant. Le bailleur Action Logement (ex 1% patronal) refuse de présenter son dossier en commission d’attribution au motif qu’elle n’a pas les ressources suffisantes !
Ces histoires sont légions, alors pour s’organiser entre SDF, hébergés, mal logés dans le privé, dans le social, le collectif des mal logés du 18ème organise ce moment d’échange, et le rdv est donné à 14h sur la place Gambetta devant la mairie du 20e , métro Gambetta

à 14h30 cet aprem, Un lieu pour respirer propose un atelier bricolage pour les mouflet.te.s pour réaliser des objets à partir de matériaux de récup
et si vous voulez y participer, c’est ouvert pour les marmot.te.s de 8-13 ans, et c’est à partir de 14h30 à Un lieu pour respirer, 15 rue Chassagnoles, aux Lilas

de 14h30 à 16h30, le séminaire sur l’Océanie organisé par l’EHESS se poursuit avec une séance autour de Benoît Trépied (Iris-CNRS) et Éric Wittersheim (Iiac-EHESS) qui reviendront sur "La décolonisation dans le Pacifique : perspectives générales et focus sur la Nouvelle-Calédonie"
et si vous voulez suivre cette séance, rdv de 14h30 à 16h30, sur le campus Condorcet, en salle 0.016 du bâtiment Recherche sud, c’est à Aubervilliers, métro front populaire

La friche et la recyclerie du Landy Kandy rouvrent tous les mercredis après-midis de 14h30 à 17h30
et si vous voulez y aller c’est au 3 rue du landy à la Plaine-St-denis

de 16h à 20h, l’association Astérya ouvre sa permanence hebdo envie d’agir
L’association Astérya conseille et oriente les personnes qui souhaitent contribuer à rendre notre société plus solidaire, écologique et démocratique ; et vous aide à trouver LA manière d’agir qui vous correspond : rejoindre un mouvement citoyen ou une association, adhérer à une coopérative, porter une initiative dans sa ville ou son quartier…
Et si vous voulez vous rendre à la perm envie d’agir de l’assoc astérya, rdv de 16h à 20h au 31-33 rue du Nord, métro Simplon

de 17h30 à 19h30, Le séminaire "Écologie politique et critique du travail" se poursuit, avec une séance autour de Daria Saburova qui parlera de "Marxisme et darwinisme, autour du concept anthropologique de travail".
Et si vous voulez assister à cette séance, rdv à 17h30 au campus Condorcet, dans la salle 3.01 du centre de colloques, Place du Front populaire, à Aubervilliers, métro Front populaire ; ou en visioconférence : via le lien zoom que vous retrouverez sur le site de l’agenda : https://us02web.zoom.us/my/alexis.cukier

De 18h à 22H30, l’AERI propose son Atelier d’artivisme contre la propagande publicitaire
Vous aurez la possibilité de mettre sur papier vos propres slogans contre l’envahissement de nos espaces public, contre l’agression publicitaire et de défendre notre commun
pour y participer, pas besoin d’être graphiste ou dessinateur, l’atelier est ouvert à toutes et tous et c’est à partir de 18h à l’AERI au 57 rue Étienne Marcel à Montreuil, métro croix de chavaux`

Suite à l’attaque menée par des fachos le we dernier, le collectif la Chapelle debout organise une soirée de soutien à l’ambassade des immigrés, à partir de 19h ce soir !
Il y a quelques semaines, des personnes exilées et solidaires, de toutes nationalités, ont ouvert un bâtiment vide dans les beaux quartiers parisiens et y ont installé l’ambassade des immigrés.
Le we dernier, de nuit, des militants d’extrême-droite, masqués, t-shirts blancs avec drapeau français, armés de matraques, l’ont attaqué en tentant d’y pénétrer de force.
Face à la résistance et la vigilance des habitants de l’Ambassade et des personnes solidaires, les fascistes n’ont pu que casser une vitre et utiliser du gaz (tout en se filmant) avant de s’enfuir.
et si vous voulez vous rendre sur place pour soutenir l’ambassade des immigrés c’est au 17 rue Saulnier, métro cadet
et pour la soirée de soutien organisée par le collectif la Chapelle debout, rdv à 19h ce soir au Bar chez Tony, c’est au 2 rue des petites écuries, métro Château d’eau
et il y a aussi Besoin de dons pour pouvoir réparer la vitre, et si vous voulez soutenir financièrement, rdv sur : https://www.okpal.com/cagnotte-de-soutien-a-l.../...

à 19h ce soir, l’association Survie organise sa réunion mensuelle
et c’est à partir de 19h au CICP, 21 ter rue Voltaire, métro Rue des Boulets ou Nation

à 19h aussi ce soir, la dernière rénovation et la Base poursuivent leur rencontres publiques pour penser à Nos responsabilités à ce moment de l’Histoire, avec ce soir une réflexion autour de la nécessité de la désobéissance civile
Alors que se profile un nouveau quinquennat en France dans lequel l’environnement et la justice sociale seront encore absents, la résistance civile est notre dernière chance pour éviter les pires conséquences du réchauffement climatique.
Déclaré hors la loi par ses propres tribunaux, c’est le devoir moral de ses citoyens d’entrer en résistance et de faire appliquer les engagements auxquels l’État français refuse de se plier.
Et si vous voulez discuter de la nécessité de recourir à la désobéissance civile avec la dernière rénovation qui milite pour que soient prises en compte les propositions formulées par la Convention citoyenne pour le Climat, rdv à 19h ce soir à la Base, c’est au 31 rue Bichat, métro Goncourt

à 19h encore ce soir, le mouvement Boycott Désinvestissement Sanction Paris-Région Parisienne propose une formation #BDS en ligne
et si vous voulez y participer, il faut vous inscrire avant 19h en envoyant un mail à : bdsparisrp@gmail.com

à 19h30, l’Initiative des étudiant-e-s, travailleurs et travailleuses grecques à Paris organise une Assemblée Ouverte avec à l’ordre du jour :
 Organisation d’un concert de solidarité et de soutien financier pour les frais de justice de la famille de Vassilis Mangos, le 26 juin avec comme invités Krav Boca.
 Participation a la manif antifasciste du 6 juin pour Clément Méric.
 et un retour sur la projection du documentaire "Nous ne vendrons pas notre avenir" le samedi 21 mai à la Petite Roquette
et si vous voulez participer à cette AG de l’initiative des étudiant.e.s, travailleureuses grec.que.s à paris, c’est à partir de 19h30 à la Librairie Publico,145 Rue Amelot, métro Oberkampf

à partir de 10h demain et jusqu’à dimanche, le squat la Kunda organise un festival d’auto-défense à Vitry-sur-Seine
Et pour sortir des cadres militants classiques (squat, anarchiste, autonome, antifasciste), qui reproduisent toujours une forme d’entre-soi, la Kunda invite plusieurs collectifs et/ou personnes de région parisienne et d’ailleurs autour de thématique large qui touche à l’autonomie et l’auto-défense.L’idée est de confronter et de faire circuler les différentes stratégies et tactique mise en place par les collectifs invités en ouvrant à tous.tes, les discussions et en gardant à l’idée que les premièr.es concerné.es en soit les protagonistes.
Au programme de ce festival d’auto-défense, il y aura demain un focus sur l’auto-défense physique et la pratique du sport avec des collectifs de sport autogérées et un collectif anti-JO ; Vendredi, un focus sur l’auto-médication et lutte TPG avec le Front de Libération Intersectionnel Radical Transfem et Samedi un focus sur l’autodéfense juridique des immigrées et sur luttes des personnes sans-papiers avec A bas les CRA, Campagne in lotta, les Gilets Noirs, des CSP, FLIRT
enfin dimanche, il y aura des ateliers, des projections et des surprises.
Tout le festival sera rythmé par des cantines vegan à prix libre midi et soir en soutien à des collectifs. Le festival est autogéré, il y aura donc un point tout les matins pour se répartir les taches de la journée (cantine, accueil, nettoyage...)
et si vous voulez participer au festival d’auto-défense de la Kunda, rdv à partir de 10h demain et jusqu’à dimanche à la Kunda, c’est au La Kunda au 51 Boulevard de Stalingrad, à Vitry-sur-Seine, métro Villejuif-paul Vaillant-Couturier

demain à 19h, A2C - Pour l’Autonomie de classe propose une discussion publique sur Les votes pour l’extrême droite dans le 20ème à Paris
Il s’agira de réfléchir ensemble à ce qu’il est possible de conclure des résultats des votes pour l’extrême droite aux 1er et 2nd tours des élections présidentielles en 2022 (en ayant une analyse à l’échelle du bureau de vote) dans le 20ème arrondissement de Paris, dans le cadre d’une stratégie antifasciste dans le 20ème.
Pour entamer cette réflexion, A2C pour l’autonomie de classe propose un texte à lire en amont,sur la nature du fascisme et sur le danger qu’il représente en France aujourd’hui : https://www.autonomiedeclasse.org/.../existe-t-il-un.../
1ère analyse après le 1er tour des élections en 2022 : https://www.autonomiedeclasse.org/antifascisme/et-apres/
et pour participer à la discussion, rdv demain à 19h au Foyer Bisson qui se trouve au 15 Rue Bisson, métro Couronnes

RDV CULTURELS

à partir de 18h, La Cassette et la librairie Les Mots Passants organisent une Rencontre avec Adèle Blasquez autour de son ouvrage L’aube s’est levée sur un mort-Violence armée et culture du pavot au Mexique, paru aux éditions CNRS
Comment les habitant.es d’un village mexicain vivent au quotidien avec le narcotrafic, la violence, la répression militaire ?
L’autrice de "L’aube s’est levée sur un mort", Adèle Blasquez, anthropologue et albertivillarienne, a passé un an et demi dans le village de Badiraguato et ses environs, dans l’Etat du Sinaloa au Mexique. Lors de cette rencontre, elle reviendra sur l’envers du décor d’un trafic bien trop souvent mystifié voire mythifié.
Et si vous voulez assister à cette rencontre qui sera enregistrée en vue d’une adaptation sonore du livre, rdv à partir de 18h à la Cassette, c’est au 4 rue lécuyer, à Aubervilliers, métro 4 chemins

à 19h, le Bar 61 organise une soirée de lancement du livre de Jean-Baptiste Naudet Seul pour tuer Hitler, paru aux éditions Novice.
Munich 1938. Un homme seul va tenter de tuer Hitler. Pendant des semaines, il va traquer le dictateur dans une Allemagne nazie quadrillée par la Gestapo. Son improbable complot n’échouera que de très peu.
Lors de ses douze années au pouvoir, Hitler fut la cible d’une quarantaine de tentatives d’assassinat. Parmi elles, deux seulement furent l’œuvre de loups solitaires. C’est la première de celles-ci, née dans un séminaire en Bretagne, que Jean-Baptiste Naudet dévoile dans ce livre."
et si vous voulez revenir sur ce livre avec le reporter, Jean-Baptiste Naudet, rdv à 19h au Bar 61, c’est au 3 rue de l’oise, métro Crimée

à 19h aussi, La Flèche d’or propose un Ciné Club autour du film Femmes Rurales En Mouvement – en présence de la réalisatrice Héloïse Prévost
Femmes Rurales en Mouvement est un documentaire participatif co-construit et co-réalisé par trente femmes du « Mouvement de la femme travailleuse rurale du Nordeste » et une sociologue, au Brésil. Véritable projet collectif sur le quotidien de quatre militantes en lutte contre le patriarcat, l’homophobie, l’agriculture intensive et polluante. Elles conjuguent féminisme et agro-écologie, tant dans leur vie de tous les jours que sur la scène politique. Elles transforment espoir en réalité.
Et si vous voulez découvrir ce film, et en discuter avec sa réalisatrice, Héloise Prévost, rdv à 19h, à la Flèche d’Or, c’est au 102 bis rue de Bagnolet, métro Alexandre Dumas ou porte de Bagnolet

à 19h encore ce soir, les Éditions Sans soleil chez After 8 Books organisent une Rencontre autour de l’Internationale noire de George S. Schuyler, en présence de Julien Guazzini (traducteur) et de Jean-Baptiste Naudy.
L’occasion de parler du livre et des thématiques qui lui sont liées, d’esquisser une possible archéologie de l’afrofuturisme, et aussi de présenter le projet plus global des éditions Sans soleil.
Et si vous voulez assister à cette rencontre, rdv à 19h aux éditions sans soleil, c’est au 7 rue Jarry, métro Château d’eau

à 19h30 ce soir, le monte-en-l’air organise une rencontre autour du dernier numéro de la Revue Z / Montagne limousine - Forêts désenchantées
Depuis les plantations d’arbres qui quadrillent la Montagne limousine, la revue Z s’attaque à la sylviculture industrielle qui détruit les sols comme les corps des personnes qui y travaillent. Avec celles et ceux qui se battent pour des usages populaires et collectifs des forêts, ce numéro tente de faire entendre des voix trop souvent recouvertes par le vacarme des machines.
Et si vous voulez discuter autour de ce numéro de la Revue Z, rdv à 19h30 ce soir au monte-en-l’air, c’est au 71 rue de Ménilmontant, métro Ménilmontant

à 19h30 ce soir, et même heure demain, la coupe du monde de slam se poursuit
avec au programme ce soir, deux scènes réunissant des slameuses et slameurs d’Italie, du Japon, de Madagascar ou encore du Portugal et d’Espagne, et ce sera au Cirque Électrique - Place du Maquis du Vercors, métro Porte des Lilas ; et demain à partir de 19h30, la 1ère Demi-finale de la Coupe du Monde fera concourir 6 des 12 poét(èss)es préféré(e)s par le public au cours des scènes précédentes, et ça se passera demain à 19h30 au Théâtre Clavel - 3 rue Clavel, 75019 Paris

à 20h ce soir, la librairie l’Atelier organise une rencontre virtuelle avec Kamel Daoudi pour la parution de Je suis libre... dans le périmètre qu’on m’assigne, paru aux éditions du bout de la ville
Kamel Daoudi est coincé dans le château de Franz Kafka ; la vengeance d’État, camouflée en principe de précaution ubuesque, a fait de lui le plus ancien assigné à résidence de France.
De décision administrative en décision administrative, en dépit des textes de loi censés limiter cette mesure dans le temps, les gouvernements successifs renouvellent en effet, depuis 2008 son maintien en résidence surveillée, loin de sa compagne et de ses enfants.
Soupçonné d’être à la tête d’un groupe terroriste qui voulait s’en prendre à des intérêts américains sur le sol français, Kamel Daoudi a été interpellé le 25 septembre 2001, alors qu’il avait 26 ans. En ce début de millénaire post 11 septembre, la guerre au terrorisme doit trouver ses coupables. En 2005, Kamel Daoudi est d’abord condamné à neuf ans de prison, puis à six en appel, pour des intentions supposées qu’il a toujours contestées. Libéré en 2008, il est directement conduit en centre de rétention administrative ; déchu de sa nationalité française, interdit de territoire, il ne peut pourtant pas être expulsé en Algérie à cause des risques de mauvais traitements qu’il y encourt. Après ce séjour en CRA – dont il écrira dix ans plus tard un récit bouleversant –, il débute son interminable carrière d’assigné à résidence, déplacé d’une commune à une autre, pointant quotidiennement jusqu’à quatre fois au commissariat. Cet « éternel suspect » a donc arpenté les différents territoires de la mise au banc ; la prison d’abord, la rétention ensuite, puis l’assignation dans un non-temps à durée indéterminée.
Dans son blog, Sentiers battants, il revient sur ces diverses expériences carcérales ; surtout, il explore ce nouvel espace-temps qu’invente l’assignation à résidence sine die.
Alors que son dossier doit passer devant la Cour européenne des droits de l’homme au cours de l’année 2022, certains de ses textes publiés sur son blog depuis 2019 ont été rassemblés par les éditions du bout de la ville. Lettres ouvertes, chroniques de l’actualité, hommages, souvenirs décrivent avec une ironie acerbe son quotidien dément, et pensent une condition amenée à se généraliser, constituant ainsi un puissant document adressé depuis le « Truman show de la place Beauvau ».
et si vous voulez en discuter avec Kamel Daoudi qui sera en visioconférence, rdv à 20h à la librairie l’Atelier, c’est au 2 bis rue du Jourdain, métro Jourdain

à 20h aussi ce soir, le Dissident Club propose un Ciné-Débat avec la Projection du documentaire “Forte” de Salim Saab
Pour “Forte”, le rappeur Salim Saab a filmé des femmes artistes dans plusieurs pays du monde Arabe, le Liban mais aussi le Koweït, l’Arabie Saoudite et la Tunisie. Elles s’expriment par le biais de domaines artistiques comme la danse, le graffiti, le tatouage mais également les sports de combats. Elles parlent de leur passion, leur quotidien, de la place de la femme au sein de la société dans laquelle elles vivent et reviennent sur leur perception du féminisme.
Et si vous voulez découvrir ce film et en discuter avec Salim Saab, rappeur, journaliste, cinéaste et animateur radio, rdv à 20h au dissident Club, c’est au 58 rue Richer, métro lepeletier

à 20h toujours ce soir, la Revue Images documentaires et La Cinémathèque du documentaire à la Bpi proposent la projection de "Marseille contre Marseille", un film réalisé en 1996 par Jean-Louis Comolli
Quatrième épisode de la saga politique marseillaise filmée par Jean-Louis Comolli de 1989 à 2015. Marseille contre Marseille se déroule pendant les élections municipales de juin 1995. Dans les quartiers nord, l’association « Nord Ambition » regroupait les supporters de Bernard Tapie qu’ils voulaient aider à conquérir la mairie de Marseille. En échange, ils comptaient sur l’appui de Tapie pour obtenir la mairie des quartiers nord. Rien ne se passera comme prévu.
La série marseillaise de Jean-Louis Comolli constitue un document précieux sur l’évolution de la vie politique française. Elle permet d’observer aujourd’hui, avec le recul, à travers 25 ans de campagnes électorales, le processus qui a conduit à la crise actuelle de la représentation politique.
Et si vous voulez découvrir ce film et en discuter avec Gérald Collas, membre du comité de rédaction de la revue Images documentaires, rdv à 20h ce soir à la cinémathèque du documentaire à la BPI, c’est au centre Pompidou, métro Rambuteau

à 21h ce soir, la moquette propose une Projection-debat autour du film : Renault 12 – en présence du réalisateur, dramaturge et sociologue, Mohamed El Khatib
et si vous voulez découvrir ce road movie pensé autour du deuil, de l’héritage et des racines et en discuter avec son réalisateur, rdv à 21h au 15 Rue Gay-Lussac, RER Luxembourg

à 19h30 demain soir, le Monte-en-l’air organise une rencontre avec Colin Robineau autour de Devenir révolutionnaire – sociologie de l’engagement autonome / paru à La Découverte
Composé de quelques milliers de personnes en France, le milieu autonome rassemble des groupes aux pratiques diverses et aux influences idéologiques hétérogènes, dont les « zadistes » et le « black-bloc » ne sont que les fractions les plus médiatisées. Parfois désigné sous les catégories d’« ultragauche » ou de « mouvance anarcho-autonome », fédéré autour d’une critique anticapitaliste et antiétatique, ce microcosme politique reste, en dépit d’une visibilité accrue dans les mouvements sociaux, difficilement accessible. Qui sont ces activistes ? Que pensent-ils ? Comment se sont constituées leurs dispositions à l’action contestataire ? Quels sont leurs parcours et leurs motivations ?
À partir d’une vingtaine de récits de vie, cet ouvrage invite le lecteur à se plonger dans un jeu de piste qui, depuis la petite enfance des militants jusqu’à aujourd’hui, cherche à comprendre la genèse de leurs révoltes, les formes de leur socialisation politique et les ressorts de leurs engagements, pour répondre à une question à la fois simple et ambitieuse : comment devient-on révolutionnaire ?
Se dessinent ainsi, au fil des pages, des propriétés, des expériences et des trajectoires communes qui donnent à voir, loin des fantasmes que suscite le lexique de la radicalité, la fabrique des militants autonomes. Car on ne conteste l’ordre social ni par hasard ni sous le coup d’une illumination politique. Ici comme ailleurs, les individus agissent autant qu’ils sont agis. Et c’est précisément ce qui les pousse à agir dont ce livre entend rendre compte.
Et si vous voulez en discuter avec Colin Robineau, rdv demain à 19h30 au monte-en-l’air, au 71 rue de Ménilmontant, métro Ménilmontant

à partir de demain et jusqu’au 9 juin, c’est la 8e édition du Festival Ciné-Palestine qui met cette année à l’honneur, les réalisatrices palestiniennes.
La programmation invitera les spectateurs.trices à poser leur regard sur le rôle de ces femmes dans la création cinématographique, ainsi que dans la lutte pour leurs droits en tant que femmes et Palestiniennes
Le festival donnera aussi une place importante dans sa programmation aux archives du cinéma palestinien. Et pour commémorer le travail politique, littéraire et militant de Ghassan Kanafani, mort assassiné par le Mossad il y a 50 ans, la pluralité de son œuvre sera mise en avant.
Au programme de l’ouverture de cette 8ème édition du FCP, il y aura la projection d’AS I WANT- réalisé par Samaher Alqadi, un film qui revient sur la série d’agressions sexuelles qui a lieu sur la place Tahrir au Caire, le jour du deuxième anniversaire de la révolution, le 25 janvier 2013. En réponse, des femmes prennent les rues sous la caméra de Samaher Alqadi qui documente cette contestation en cours.
Et si vous voulez découvrir ce film, rdv demain à 20h au cinéma Luminor qui se trouve au 20 rue du Temple, métro Hôtel de Ville

Parution :
Les éditions Premiers matins de Novembre viennent de rééditer le livre de Mathieu Rigouste, Un seul héros le Peuple, la contre-insurrection mise en échec par les soulèvements algériens de décembre 1960, avec une préface de Kaoutar Harchi, une postface d’Elsa Dorlin et une superbe couverture signée par Hélios Figuerola Garcia !
Cette étude historique inédite et d’ampleur sur le sujet, nourrie d’archives militaires, administratives, journalistiques mais aussi d’entretiens, nous plonge au cœur d’une lutte de libération et retrace l’histoire d’une victoire populaire sur la contre-insurrection.
En décembre 1960, des manifestations gigantesques surgissent depuis les quartiers les plus ségrégués des villes algériennes. Durant plusieurs semaines des cortèges organisés d’ouvriers en guenilles, de paysans déracinés, de maquisards blessés, de prisonniers à peine libérés, certains composés de femmes et d’enfants, affrontent les forces de l’ordre et repoussent les frontières de l’ordre colonial. La répression sera impitoyable mais cet événement marque un tournant de la Révolution algérienne.
Et si vous voulez vous procurer la nouvelle édition du bouquin, qui sortira en juin, il est dispo en précommande sur le site des éditions Premiers matins de novembre : https://www.pmneditions.com/product/un-seul-heros-le-peuple-rigouste?fbclid=IwAR0AUUZLO6TmXmJECT7e8F72l6EXcSXy_XhO_L0wS6mqeZj6U15VNK8dIvk

Musique : Marcel Khalife - Taqsim