Agenda FPP 19 mai

jeudi 19 mai 2022
par  Julie

Aujourd’hui, on sera au téléphone avec Maurice, du collectif Plaque Commune pour parler des évènements organisés ce we autour des 151 ans de la Commune de Paris
programme de samedi : à partir de 10h rassemblement festif sur la place des fêtes avec les Brigades Louise Michel, le Théâtre des Vents, la Commune en chantant, la Fanfare Invisible et départ à 14h30 pour la montée au Mur des Fédérés ; et à 18h : concert de la Chorale populaire de Paris, peuple et Chansons de Brest et la Chorale populaire de Lyon : à la salle Olympe de Gouges, 15 rue Merlin, métro Père Lachaise
dimanche : à partir de 11h hommage, chants et apéro-café pour échanger et honorer les Commune et les communaurd.e.s au 1 rue de la solidarité, métro Ourcq ou Danube ; à 15h concert de chorales à la salle des fêtes de la mairie de Montreuil

AGENDA.19.05.22.

RDV MILITANTS

et on commence avec cette info publiée hier soir par Alternatiba Paris au sujet de la DECISION DE JUSTICE concernant les DECROCHEUR‧SES DE PORTRAITS
La Cour de cassation a rejeté le pourvoi des Décrocheur.ses de portraits de Macron, confirmant ainsi la décision des cours d’appel de Paris, Colmar et Grenoble de les condamner à des amendes avec sursis.
Selon la Cour, les poursuites n’étaient pas disproportionnées car les portraits n’ont pas été rendus, ils ont une valeur symbolique et les actions de décrochage étaient menées en groupe.
Prochaine étape : la Cour européenne des Droits de l’Homme. Alternatiba Paris affirme qu’ils iront aussi loin qu’il le faudra pour faire reconnaître que cette action était non seulement légitime, mais surtout nécessaire. L’inaction climatique d’E. Macron, sur le point d’entamer son second mandat de surcroît, est criminelle, et sa nomination d’Elisabeth Borne annonce déjà la couleur : aucune politique climatique ne sera menée sous son mandat.
Et si vous voulez soutenir Alternatiba paris, et les aider à financer leurs démarches juridiques, vous pouvez faire un don via : https://bit.ly/3Pt8pKl

Comme tous les jeudis, Le collectif solidarité migrants Wilson lance un appel à bénévoles et il y a toujours besoin de monde en cuisine et pour la distribution de ce soir
si vous voulez y participer, le rendez-vous est donné à 14h pour la cuisine, et à 18h30 pour la distribution, au théâtre de la belle étoile qui se trouve au 14 rue Saint-Just, à Saint-Denis, RER Stade de France

à 14h30, l’association Évry Palestine, l’UNEF d’Évry et SUD Éducation 91, avec le soutien de l’Olivier AFPS Corbeil-Essonnes, La Maison du Monde et RESF 91 organisent une rencontre avec la Jeunesse palestinienne en résistance à l’Université d’Évry
 Abeer, étudiante en Master à l’Université Américaine de Ramallah, cheffe du Conseil des Jeunes de Jérusalem Nord Est. Elle participe activement à de nombreux projets de résistance populaire : cultures d’oliviers devant le Mur, soutien à des familles bédouines et aux femmes qui vivent dans des zones où les attaques des colons sont régulières.
 Ansam vit dans le village de Beita qui est en résistance contre la construction d’une colonie sur les terres du village. Ansam est membre du comité des femmes de Beita qui joue un rôle central dans la résistance.
 Mohammed, journaliste, originaire de Al-Ma’sara, village résistant. Après des études en média à l’Université de Birzeit, il a créé « Al-Ma’sra press » sur les réseaux sociaux pour montrer à travers des photos et vidéos la vie, l’histoire et la résistance que mènent les habitants de son village
et si vous voulez discuter avec ces trois jeunes militant·es palestinien·nes de Cisjordanie, rdv de 14h30 à 17h30 à l’Université d’Evry Val d’Essonne, 3 rue du Père Jarlan, Bâtiment Maupertuis, amphi 300.

A 18h se tiendra une Assemblée Générale Populaire des Luttes du 93.
Souvenez vous, étudiantes et étudiants, travailleuses et travailleurs précaires ont occupé le campus Condorcet d’Aubervilliers dans le contexte de l’entre-deux-tours des présidentielles. L’occupation de ce bâtiment s’est inscrite dans les mobilisations nées d’une volonté de contester le non-choix entre Le Pen et Macron. Le Pen a été écartée du pouvoir mais nos peurs se sont concrétisées à l’issue des résultats électoraux puisque la candidate a obtenu 41,5%, score alarmant révélateur d’une fascisation au temps long. Macron est réélu après un quinquennat marqué par une répression brutale des mouvements sociaux, des violences policières, un saccage écologique, un renforcement des inégalités sociales et économiques. L’occupation avait également pour vocation de lutter plus généralement contre less politiques racistes, sexistes, néoliberales, autoritaires et impérialistes en créant des liens avec les habitant.es, collectifs et militant.es de la Seine-Saint-Denis et ainsi organiser organiser la résistance. L’assemblée Générale de ce soir réunira une quinzaine du collectif du 93, et comme ces derniers ne peuvent séparer lutte sociale de la lutte écologiste, féministe et antiraciste, ils ont besoin de rencontrer le plus de monde possible afin de s’unir pour lutter.
Rdv 18h sur le campus de Condorcet à Aubervilliers, métro Front Populaire !

à 18h, le Cercle Universitaire d’Études Marxistes et les ÉDITIONS DELGA proposent une CONFÉRENCE autour de Nils ANDERSSON qui parlera de l’Ukraine une guerre impérialiste
Dans les années 1950 à Lausanne, Nils Andersson a édité des livres saisis et interdits en France dénonçant la guerre d’Algérie (comme par exemple la question d’Henri Alleg). Il a milité dans les réseaux de soutien aux Algériens et aux déserteurs français. Il a travaillé en Albanie pendant 5 ans à Radio Tirana puis depuis le début des années 1990, il est en France où il milite dans des organisations anticolonialistes et contre les guerres impérialistes. Nils a écrit de nombreux articles et a publié Mémoires éclatées : De la décolonisation au déclin de l’occident , éditions d’En bas, 2016 et Le capitalisme c’est la guerre, éditions Terrasses, 2021.
et si vous voulez revenir avec lui sur la guerre impérialiste en Ukraine, rdv à 18h à la Sorbonne-Université, campus P. et M. Curie, tour 66, 5ème étage, couloir 66/65, salle 504, Métro Jussieu
et vous pouvez aussi la suivre sur ZOOM via : cliquez ici
TAPEZ ID de réunion 4547755605,
code secret VIVE 10 19 17

De 19h à 21h, l’association Survival Internationnal organise un atelier-débat sur la question des droits des peuples autochtones et du colonialisme vert
Les droits humains et la justice sociale doivent être au cœur de la lutte contre le changement climatique. Sans cela, la crise climatique et la perte de biodiversité ne peuvent être résolues. Au contraire, certaines prétendues “solutions" au changement climatique risquent d’être aussi désastreuses pour les droits humains que le changement climatique lui-même.
C’est le cas des Aires protégées, soutenues par les grandes ONG de la conservation de la nature, qui en Afrique et en Asie, mènent à l’expulsion des peuples autochtones de leurs territoires et à des violences massives allant jusqu’au meurtre et à la torture. C’est aussi le cas des prétendues “Solutions fondées sur la Nature”, qui reposent sur des mécanismes de compensation carbone et ont un effet dévastateur sur les terres et la vie des peuples autochtones.
Pour échanger sur ces questions, partager les expériences, et réfléchir à la manière de lier ces luttes, rendez-vous à partir de 19h au Pavillon des canaux, c’est 39 Quai de la Loire métro Laumière

de 19h à 21h30, le collectif Résistance à l’agression publicitaire organise sa réunion hebdomadaire
et si vous voulez y participer, c’est à 19h au 24 rue de la Chine, métro Gambetta

à 19h aussi, Mouvement Colibris, l’assoc Astérya et Extinction Rebellion France proposent un webinaire sur les engagements écologistes
Comment vivre engagé et en accord avec ses convictions ? Comment construire une société de l’engagement, pour que l’action soit tournée directement en faveur de l’intérêt général ? Il existe une multitude de possibilités pour faire sa part de citoyen.ne, et si vous voulez en discuter avec
 Floriane Hamon, coordinatrice engagement au Mouvement Colibris
 Adélie Tirel, membre d’Extinction Rebellion et chargée de communication au Mouvement Colibris
 Maryline Neergaard, Bénévole Astérya
rdv à 19h sur : https://colibris.link/grQ1v

à 19h30, les rencontres Jeudi Rouge proposent une discussion autour de deux historiens pour aborder l’histoire de la Seconde Guerre mondiale et de l’après-guerre dans le 20ème arrondissement en suivant notamment le parcours de Madeleine Marzin, résistante, membre du comité locale de Libération du 20e et élue communiste dans le 20e.
Et si vous voulez en discuter avec
 Louis Poulhès, auteur de Un camp d’internement en plein Paris : les Tourelles et de L’Etat contre les communistes (1938-1944)
 Alain Prigent, auteur de Madeleine Marzin (1908-1998). Bretonne, résistante et élue communiste de Paris (à paraître)
rdv à 19h30 au 3 Place des Grès, métro porte de Bagnolet

à partir de 19h30, le Collectif Intersexe Activiste - OII France organise une rencontre en ligne pour permettre aux personnes intersexes de se rencontrer, discuter, partager ou simplement écouter
Ces réunions se déroulent en non-mixité intersexe, c’est-à-dire que seules les personnes concernées ou qui sont en questionnement sur une possible intersexuation peuvent y participer. Les allié-e-s et les parents ne peuvent pas s’inscrire.
Ces rencontres sont encadrées par une psychologue alliée qui a été formée par le Collectif Intersexes et Allié-e-s-OII France.
NB : Les participant-e-s sur cet évènement facebook sont par défaut masqué.e.s pour des raisons de confidentialité : chacun-e peut choisir si sa participation est visible de ses propres contacts ou d’une liste personnalisée de contacts.
Et si vous voulez y participer, rdv sur : https://docs.google.com/.../1FAIpQLSdUsmNFSKPhh8.../viewform si tu es intéressé-e et si c’est la 1 ère fois que tu participes. Seules les personnes inscrites recevront le lien de connexion.

À 19h30 aussi, la dernière rénovation et Les Amarres organisent une réunion publique pour débattre de Nos responsabilités à ce moment de l’Histoire
Alors que se profile un nouveau quinquennat en France dans lequel l’environnement et la justice sociale seront encore absents, la résistance civile est notre dernière chance pour éviter les pires conséquences du réchauffement climatique.
Déclaré hors la loi par ses propres tribunaux, c’est le devoir moral de ses citoyens d’entrer en résistance et de faire appliquer les engagements auxquels l’État français refuse de se plier.
Dans cette perspective, Dernière Rénovation fait campagne pour que le gouvernement soit enfin à la hauteur des enjeux et objectifs qui sont les nôtres en commençant avec la mesure la plus évidente et populaire auprès des Français, la plus juste socialement, créatrice d’emploi et bénéfique pour la santé des ménages les plus précaires : qu’il implémente le plan de rénovation thermique proposé par la Convention Citoyenne pour le Climat.
Et si vous voulez en discuter avec Dernière rénovation, rdv à 19h30 aux Amarres, 24 Quai d’Austerlitz, métro Quai de la gare

de 20h à 23h, le Centre lgbtqi+ Paris-ÎdF propose un Apéro-trans ouvert à toutes les personnes transidentitaires et à leurs proches
et si vous voulez participer à cet apéro trans participatif, rdv à partir de 20h au centre LGBT de paris, c’est au 63 rue Beaubourg, métro Rambuteau

RDV CULTURELS
à partir d’aujourd’hui, et pendant 4 jours, c’est la 13ème édition du Festival Sur Les Pointes, un festival de musique 100% associatif avec au programme aujourd’hui, les concerts de :
Danakil / Davodka / Smokey Joe & The Kid / Chalart58 & Women Soldier / Le Clash des Titans
Vendredi : Les Wampas / Ludwig Von 88 / Les Sheriff / Brigada Flores Magon / Madam / Irnini Mons / Foune Curry
Samedi : Yasiin Bey (Mos Def) / Ez3kiel / Arnaud Rebotini / Gargantua / Sofiane Saidi / Ouai Stéphane / Lass / Calling Marian / Radio Nova Soundsystem
Dimanche : Chinese Man (dj set) / Sanseverino / Vaudou Game / Marina Satti / Techno Brass / Biguine Biguine…
et si vous voulez participer au festival sur les Pointes, c’est à partir de ce soir et jusqu’ dimanche au Kilowat et c’est au 18 rue des fusillés, à Vitry-sur-Seine

Dès 14h se tiendra la permanence de la bibliothèque des Fleurs Arctiques.
Pour faire court, ce rassemblement offre des espaces de réflexions et d’échanges, ainsi que des outils pour permettre la composition d’un mouvement révolutionnaire autour de valeurs et perspectives communes. Luttant contre la forme actuelle de l’Etat, et les notions de travail et de marchandise, les permanences de la bibliothèque des Fleurs Arctiques sont des moments de discussions et de proposition, où chacune et chacun est convié à emprunter des livres de la bibliothèque, ou simplement s’intéresser aux publications diffusées. C’est de 14h à 17H, au 45 rue du Prés Saint-Gervais, Paris 19 métro Pré saint Gervais

à 18h, La librairie La brèche organise une rencontre avec Alexander Neumann, autour de son livre La Révolution et nous : la formation de la théorie critique de 1789 à nos jours, paru chez les éditions la Brèche
Un livre qui a pour titre La révolution et nous a tout pour plaire : La maison d’édition la Brèche, issue de l’expérience collective de Mai 68, en a intuitivement saisi l’intérêt. Le rapport à l’histoire des révolutions se précise dans le sous-titre du livre, puisque le point de départ est la Grande Révolution de 1789, qui se révèle comme un modèle critique éclairant les révolutions des conseils (ou soviets) du début du 20e siècle : russe, allemande, autrichienne et hongroise, avec leurs extensions turque et chinoise. Puis, les élans révolutionnaires de la libération du fascisme en 1945, le mouvement international de 1968 et la crise actuelle avec ses renversements et révolutions régionales sont analysés au fil des pages. Mais La révolution et nous n’est pas un livre d’histoire. C’est un livre qui expose la Théorie critique de l’École de Francfort, un courant qu’Alexander Neumann considère comme nommant le plus clairement les enjeux d’émancipation présents dans ces révolutions qui ont marqué l’histoire mondiale.
Et si vous voulez en discuter avec Alexander Neumann , rdv à 18h à la librairie la Brèche, 27 rue Taine, métro Daumesnil

à 19h, la librairie petite Egypte organise une Rencontre avec Isabelle Clair et Alban Jacquemart autour du livre collectif Photo de famille. Penser des vies intellectuelles d’un point de vue féministe, paru aux éditions de l’EHESS.
La critique de la famille est au coeur de la pensée féministe. Pourtant, dans les études de genre, comme dans bien d’autres domaines de recherche, la métaphore familiale est souvent mobilisée pour exprimer l’entremêlement du biographique et du bibliographique, du personnel et du politique, des idées et des affects.
Composé d’articles, d’entretiens, de récits et de cartes mentales, proposés notamment par Judith Butler, Sonia Dayan-Herzbrun, Leyla Dakhli, ou encore Elsa Dorlin, cet ouvrage déplie la métaphore pour saisir ce que l’on considère d’ordinaire comme étranger à la sphère professionnelle et intellectuelle.
Des AG enfumées du MLF aux bancs de l’université et aux mobilisations actuelles, comment comprendre de manière réflexive les héritages, les liens, les ruptures, les griefs ou les passages de relais entre les générations ? En retraçant l’histoire d’un engagement collectif qui a transformé la pratique des sciences humaines et sociales, ce livre révèle aussi la matière même des vies intellectuelles.
Et vous voulez en discuter avec deux des contributeurices du livre, rdv à 19h à la librairie petite Egypte, c’est au 35 rue des petits carreaux, métro Sentier

A partir de 19, le café associatif la commune organise une projection-Débat autour du documentaire "Un peuple" d’Emmanuel Gras (2022), suivie d’un moment de restauration gustative
En octobre 2018 les mesures du gouvernement Macron soulève une vague de protestations dans toute la France , début du mouvement des Gilets jaunes .À Chartres, un groupe d’hommes et de femmes se rassemble quotidiennement. Parmi eux, Agnès, Benoît, Nathalie et Allan s’engagent à corps perdu dans la lutte collective. Comme tout un peuple, ils découvrent qu’ils ont une voix à faire entendre.
Pour assister à la projection du film et débattre en présence de son réalisateur, rdv au café associatif la commune, c’est au 3 rue d’Aligre métro Ledru Rollin

A 19h, la librairie les nouveautés organise RENCONTRE ET DÉDICACE avec Valérie REY-ROBERT pour son ouvrage « Télé-réalité : La Fabrique du sexisme » paru aux éditions Les Insolentes.
Valérie Rey-Robert, qui s’est déjà illustrée avec son essai sur La Culture du viol à la française chez Libertalia, revient avec cet essai brillant et divertissant. Comment les émissions de télé-réalité véhiculent-elles une certaine image de la femme et du corps féminin ? Comment assimilons-nous une culture sexiste et sexuelle à travers les écrans ? Valérie Rey-Robert décrypte le boom de la télé-réalité du XXIème siècle. Elle analyse la façon dont ces émissions construisent un sexisme latent sous couvert de divertissement.
Pour venir en discuter avec l’autrice Valérie Rey Robert 45 BIS RUE DU FAUBOURG DU TEMPLE, métro Goncourt

à 19h30, le Monte-en-l’air organise une rencontre avec Guillaume Jan autour de son livre intitulé : Alias Lejean, paru chez Stock
Il a cartographié les Balkans, est parti chercher la source du Nil en 1860, a été
légèrement diplomate sur la mer Rouge, s’est aventuré jusqu’aux contreforts de l’Himalaya, sur les traces d’Alexandre Le Grand. Guillaume Lejean, né Guillaume Jean en 1824, a passé son adolescence à pérégriner en Bretagne avant de devenir journaliste à Paris, puis cartographe réputé. Mais, touche-à-tout et désordonné, il est mort à 47 ans avant d’avoir eu le temps de terminer la plupart de ses travaux. L’écrivain Guillaume Jan, son presque homonyme, découvre une ribambelle de points communs avec cet aïeul bohémien, rêveur, libre et sauvage. Surtout, la même humeur vagabonde les a conduits aux mêmes endroits sur la carte du monde : ils ont dormi dans les mêmes criques au bord de l’Adriatique, longé les mêmes rivières en Bulgarie ou en Perse, escaladé les mêmes montagnes. Et une même passion pour l’Afrique les anime. Alias Lejean nous fait voyager sur ces mêmes terres à 150 ans d’intervalle. Et si vous voulez en discuter avec Guillaume Jan, rdv à 19h30 au Monte-en-l’air, c’est au 71 rue de Ménilmontant, métro Ménilmontant

à 19h30 aussi, le CAREP organise une soirée-ciné Témoigner au cinéma : avec la projection du film documentaire "Palmyre" de Monika Borgmann et Lokman Slim, suivie d’un débat avec Frédérik Detue et Vincent Jacques
Le film "Palmyre" frappe par son dispositif testimonial inédit et par sa mémoire multidirectionnelle, libanaise et syrienne.
Il est réalisé durant la révolution syrienne avec des Libanais qui ont été détenus dans la prison de Palmyre à l’époque d’Hafez al-Assad. Or, ces rescapés témoignant de leur expérience en décrivant mais aussi en rejouant des scènes vécues, il tend à abolir la distance entre le passé et le présent. Grâce à un travail de contextualisation du film, Frédérik Detue tâche de montrer la force d’interpellation de l’image dialectique ainsi produite à l’écran.
Frédérik Detue est maître de conférences en littérature comparée à l’Université Côte d’Azur et membre du Comité Syrie-Europe, après Alep. Spécialiste du témoignage en littérature et au cinéma, il a codirigé le numéro de la revue "Europe : témoigner en littérature" (janvier-février 2016) et co-anime le séminaire sur les « Savoirs du témoignage » à l’EHESS à Paris.
Consacré au film "Palmyre", son essai "Témoigner au cinéma : une action dans l’histoire" est son premier livre, publié en 2022.
Vincent Jacques est maître de conférences en philosophie à l’ENSA Versailles et directeur de programme au Collège International de Philosophie dont il est l’un des coprésidents.
Son livre "Le revers de l’histoire contemporaine. Chris Marker, les médias et le XXe siècle" est paru en mai 2018. Il mène actuellement un programme de recherche sur Harun Farocki, son rapport à l’histoire et à la technique.
Et si vous voulez revenir sur le film avec eux, rdv à 19h30 dans les locaux du CAREP, au 12 rue Raymond-Aron, métro Quai de la gare

A 19H30 Viktor Kopp organise la Conférence gesticulée : Qui a tué le militant ? Une histoire ludique de la gestion des ressources bénévoles dans notre société contemporaine
Après être tombé dans le milieu associatif à 17 ans, Viktor en est devenu accro. Tellement accro que qu’il est passé de bénévole à salarié, d’animateur à coordinateur, de membre actif à responsable.
Une quinzaine d’années plus tard, il en a eu assez. C’est cette histoire que cette conférence gesticulée vous raconte.
Avec le militantisme, les contradictions se pointent. Comment peut-on militer en échange d’un salaire ? Comment un bénévole peut-il être un patron ? Une association professionnalisée peut-elle laisser une place au politique et au subversif ?
Et qu’est-ce que ça cache, la “gestion des ressources humaines bénévoles” ? On traite les bénévoles comme des salariés, ou on traite les salariés comme des bénévoles ? Et si on s’interrogeait un peu sur la place du management et de la gestion ?
Entre poker, jeu de rôle et jeu de stratégie, une partie de Cluedo grandeur nature tente de répondre à cette question : qui a tué le militant ?
Pour assister à cette conférence gesticulée, rdv au Centre Social Le Picoulet à 19h30, c’est au 59 rue Fontaine au roi, métro Goncourt !

A 19h30 la librairie le Pied à terre organise une Rencontre et discussion avec Aboubakar Soumahoro, Rachel Kéké et Anzoumane Sissoko autour du livre « L’humanité en révolte, notre lutte pour le travail et le droit au bonheur »
Dans cet essai mêlant réflexion politique et récit biographique, Aboubakar Soumahoro analyse son époque depuis son expérience de travailleur agricole immigré.
Alors que l’emploi est de plus en plus précaire, les travailleurs migrants apparaissent comme les plus vulnérables. Souvent invisibilisées, leurs luttes se déroulent dans l’indifférence générale. L’auteur nous invite à les voir avec leurs spécificités, mais surtout à les envisager comme faisant partie d’un combat global contre toutes les formes d’oppression, à la croisée des questions de classe, de race et de genre. Arrivé de Côte d’Ivoire à 19 ans, Aboubakar Soumahoro est devenu un acteur de premier plan du paysage politique Italien. Il compte parmi les fondateurs de la coalition internationale des sans papiers et des migrants. La présentation du livre sera suivie d’une discussion avec Rachel Kéké, porte-parole des femmes de chambre de l’hôtel Ibis-Batignolles lors de leur grève finalement victorieuse de 22 mois ; et Anzoumane Sissoko, porte-parole de la Coordination des sans-papiers de Paris. L’occasion de revenir sur les constats et propositions soulevés par le livre ainsi que sur l’actualité des luttes pour la dignité et le droit au bonheur.
rdv à 19h30 au pied-à-terre, 9 rue Custine, métro Château rouge

à 19h30, le Théâtre L’échangeur Cie Public Chéri organise une rencontre croisée sur les HOSPITALITÉS / AVONS-NOUS UN MONDE POUR ACCUEILLIR D’AUTRES MONDES ?
La « gestion » des migrations est au cœur du gouvernement du corps social. Il s’agit alors de fabriquer des identités dans un espace d’appartenance dont le « nous » de l’inclusion est inséparable de l’exclusion des « autres ». Combattre cette séparation est indissociable des politiques d’émancipation.
Karine Parrot, juriste, membre du GISTI, autrice de Carte blanche. L’État contre les étrangers (Éditions La Fabrique, 2019), parlera de la généalogie du droit contre les étrangers et de la création de la fiction de l’identité nationale.
Océane Marache et Pierre Mathurin présenteront les actions d’Utopia 56 où se nouent des pratiques de solidarité concrètes avec des migrants et des formes d’effraction dans l’espace public autour d’occupations.
Camille Louis, philosophe, autrice de La conspiration des enfants (PUF, 2021), active sur les terrains de l’exil (à Calais, Athènes et Lesbos) fera retour sur la manière dont, dans ces zones fabriquées par les politiques migratoires, des expériences s’inventent au croisement des gestes d’entraide entre locaux et étrangers.
À partir de leurs expériences d’accueil et de solidarités, d’autres collectifs nourriront les échanges de cette rencontre qui entre en résonance avec la création Obsession(s Remix) de l’artiste Soeuf Elbadawi qui sera présentée à L’Échangeur les 20 et 21 mai.
Et si vous voulez participer à cette rencontre, rdv à 19h30 au théâtre l’Echangeur qui se trouve au 59 avenue du général de Gaulle, à Bagnolet, métro Galliéni

à 20h, le ciné St-André-des-Arts propose une Séance-Spéciale du film UN VISA POUR LA LIBERTÉ : MR. GAY SYRIA de Ayse Toprak suivie d’un débat
En présence de Husein et Wissam, protagonistes du film, et avec l’association Shams France.
Syrien, réfugié et homosexuel, Husein, 24 ans vit exilé en Turquie en ayant dû laisser sa fille derrière lui afin d’échapper à une mort certaine. Entre survie et peur, une opportunité s’offre à lui : participer au concours Mr Gay World en Europe afin de sensibiliser le monde à la situation des personnes LGBT en Syrie. Mais pour aspirer à la liberté, il lui faudra d’abord une chose : obtenir un visa.
Et si vous voulez découvrir ce film et en discuter, rdv à 20h au ciné St-André-des-Arts, au 30 de a rue St-André-des-Arts, métro St-Michel

à 20h aussi, la Librairie Quilombo et la Coalition Internationale pour l’Abolition de la maternité de substitution organisent une rencontre avec Ana-Luana Stoicea-Deram et Marie-Josèphe Devillers, autour du livre Ventres à louer : une critique féministe de la GPA, paru aux éditions L’échappée
Alors que les violences faites aux femmes sont enfin reconnues comme un fléau mondial à combattre, les influents et riches promoteurs du marché de la reproduction humaine œuvrent sans relâche à valoriser et à faire légaliser la vente d’enfants par des mères porteuses. Pourtant, la gestation pour autrui, produit de la technicisation et de l’artificialisation des rapports humains affublé d’un ersatz de terminologie féministe, implique un triple sacrifice : celui que la mère fait d’elle-même, celui de l’enfant et celui de l’égale dignité des êtres humains.
Si l’idéologie ultralibérale considère la vente de leurs capacités de reproduction comme un droit des femmes, ce livre montre qu’il s’agit plutôt d’une déshumanisation relevant du néopatriarcat. Celui-ci donne aux femmes le choix de subir des violences médicales, psychologiques et économiques, et transforme l’enfant en objet de fabrication et de transaction marchande, lui niant ainsi le statut de sujet.
Cette conviction anime l’ensemble des contributrices et contributeurs : universitaires, journalistes, pionnières et militantes de la lutte pour les droits des femmes, des lesbiennes et des homosexuels. La diversité des approches – théorique, historique, politique, scientifique et linguistique –, et la variété des origines géographiques – nécessaire car il s’agit d’un commerce mondial –, permettent une appréhension critique globale et approfondie de la GPA, faisant de ce livre une référence pour comprendre l’industrialisation de la fertilité humaine et le danger des forces du marché.
Et si vous voulez en discuter avec deux contributrices, rdv à 20h à la librairie Quilombo, 23 rue Voltaire, m° Rue des boulets ou Nation

A 20h à la librairie l’Atelier, l’historien de la pensée politique Thomas Bouchet va présenter son ouvrage intitulé "Chateaubriand et la révolution de 1830", paru aux éditions la fabrique.
Voici un texte étrange dans le flot d’une œuvre monstre : le livre 32 des Mémoires d’outre-tombe, consacré par Chateaubriand aux trois journées révolutionnaires de juillet 1830 et à leurs effets politiques immédiats. L’écrivain n’a vécu l’événement que de loin et dans l’impuissance. Il s’emploie ensuite à le ressaisir par les mots et là, il le représente comme personne. L’été 1830, point de bascule dans son existence et dans l’histoire de France, est la source vive de ces pages intenses ou évanescentes, légères ou profondes, qui invitent à la réflexion et à la rêverie. Porte d’entrée pour un monument littéraire réputé écrasant, le livre 32 apporte un éclairage unique sur le cours d’une révolution. On y circule entre barricades sanglantes et conversations de salons. On suit les faits et gestes d’une famille politique à l’agonie, d’insurgés privés de leur victoire, d’un duc bien entouré qui en tire des bénéfices
Pour venir discuter de ce sujet avec l’auteur de l’ouvrage « Chateaubriand et la révolution de 1830 », rdv à la librairie l’atelier, c’est au 2 BIS RUE JOURDAIN métro jourdain

A 20h30 au centre dramatique national de Saint denis, Alice Carré met en scène sa pièce intitulée Brazza- Ouidah – Saint-Denis
La dramaturge poursuit un travail entre documentaire et fiction avec un texte d’une grande force poétique. Cette double enquête sur le passé met en scène deux personnages : Melika, d’origine béninoise, qui recueille le récit de son grand-père, tirailleur engagé dans l’armée française lors de la seconde guerre mondiale, et Luz, partie faire des recherches à Brazzaville, capitale du Congo, autrefois celle de la France Libre, qui découvre les implications de sa famille dans les conflits. Des deux côtés, la résurgence d’une mémoire enfouie interroge les zones d’ombre des familles, d’autant plus que les anciens parlent peu et que les archives portent les stigmates des injustices coloniales.
En interrogeant l’histoire des tirailleurs africains, dont l’épisode méconnu du massacre de Thiaroye, Brazza – Ouidah – Saint-Denis éclaire l’histoire de la décolonisation en Afrique, son long effacement dans l’enseignement français, le mythe de la seconde guerre mondiale comme la vision idéalisée du général de Gaulle, et nous place devant une « Histoire orientée » aux nombreuses conséquences sur la société française contemporaine.
Pour assister à la pièce, c’est à 20h30 au centre dramatique national de saint denis, c’est au 59 boulevard Jules Guesde rer saint denis !

à 21h, Nouveau Gare au Théâtre et la Cie Koeko proposent la représentation de la pièce Le gars / la dormeuse de Marina Tsvetaeva
A la lisière de formes poétiques et narratives, Marina Tsvetaeva avec « Le Gars », s’inspire d’un conte slave et questionne la relation amoureuse en s’appropriant très librement le récit traditionnel pour écrire une ode puissante et incandescente à un amour conduisant à la perdition. « La Dormeuse », deuxième volet du texte, nous conte l’histoire d’une femme qui préféra perdre ses proches et sa vie plutôt que de perdre son amour. Renaissant sous la forme d’une fleur puis d’une femme, elle pose ses conditions pour s’engager dans une vie nouvelle.
Depuis 2003, la Compagnie Koeko développe une recherche théâtrale contemporaine où le conte, la danse et la musique se trouvent intimement liés. Ses créations s’inspirent de littérature orale, de poésie, de formes artistiques modernes (musique actuelle et danse contemporaine) et de techniques théâtrales et dansées indienne (Kathak) et japonaise (butô). Leur travail tend à créer sur scène un espace magique où les matières artistiques prennent toute leur dimension poétique.
Et si vous voulez découvrir le texte de Marina Tsvetaeva mis en scène par la Cie Koeko, rdv à 21h au Nouveau Gare au Théâtre, c’est au 13 rue Pierre Sémard, à Vitry-sur-Seine ; et la représentation sera suivie d’un Repas solidaire proposé par l’association Union Caraïbéen Vitriots.

MUSIQUE : José Afonso - Cantar alentejano