Agenda du 23-04-2024

mardi 23 avril 2024
par  carole

Agenda mardi 23 avril

Agenda politique

Assemblée générale des Gilets jaunes de Montreuil

Le 23 avril de 18h30 à 20h30,
AERI
57 Rue Étienne Marcel, 93100, Montreuil, France
Assemblée générale ouverte de Gilets jaunes de Montreuil tous les mardis !

Réunion hebdomadaire coordination anti-répression Paris IDF

Le 23 avril de 18h30 à 21h,
Bourse du Travail (Château d’Eau)
3 rue du Château d’Eau, 75010, Paris, France
Nous nous réunissons tous les mardis de 18h30 à 21h à la Bourse du travail de Paris. Cette réunion hebdomadaire a pour objectif de renforcer les solidarités et les soutiens contre la répression et les violences, dans les quartiers et les manifs.
Salle ANDRE TOLLET (26/12/23 + tous les mardis de janvier à juillet)
(Salles réservées au nom de Sud Éducation)
Bienvenue à la coordination contre la répression et les violences policières !
Coordination contre la répression et les violences policières Paris-IDF
La répression fait rage et votre rage grandit.
Vous voulez savoir qui nous sommes, ce que nous faisons, quand, comment et tant d’autres choses...
Les réunions de la coordination sont publiques et ouvertes à tou·te·s.
Toutefois, nous ne voulons être ni des sujets d’article ni des sujets de recherche scientifique, c’est pourquoi nous refusons que journalistes, chercheur·euse·s, étudiant·e·s viennent assister aux réunions pour leur travail en se plaçant de fait hors de l’implication nécessaire au fonctionnement de la coordination.

Expo « La lutte antinucléaire en affiches » jusqu’au 30 avril / Campagne Fédérale Antinucléaire

Du 15 avril à 13h00 au 30 avril à 19h00,
Librairie Le Monde libertaire - Publico
145 Rue Amelot 75011 Paris
Les combats antinucléaires sont aussi des luttes par l’image. Affiches, tracts et stickers contribuent à la mobilisation. Au travers plusieurs affiches, voyagez dans les archives de la FA et de ses militants pour retrouver des luttes anciennes ou plus récentes.
Semaine antinucléaire organisée dans le cadre de la Campagne Fédérale Antinucléaire de la Fédération Anarchiste car « Les États jouent sur les chiffres, déforment la réalité, modifient le vocabulaire en fabriquant une novlangue. Ainsi, comme l’alchimiste change le plomb en or, le nucléaire devient une énergie verte, bas carbone et neutre. Alors que c’est une énergie centralisée, reposant sur l’extractivisme mené notamment dans nos ex-colonies, polluant et gaspillant l’eau, engendrant des déchets pour des millénaires et imposant une société sécuritaire et militariste.

7e séance du séminaire "Accumulations et accélérations : Le totalitarisme informatique" : Centralisation et rigidification des rapports de pouvoirs

Le 23 avril de 18h à 20h,
Maison des Sciences de l’Homme
54 Boulevard Raspail, 75006, Paris, France
Avec Nicolas Alep, informaticien, co-auteur de "Contre l’alternumérisme. Pourquoi nous ne proposerons pas d’’écogestes numériques’ ni de solutions pour une ’démocratie numérique’, La Lenteur, 2e éd., 2023 (prix J. Ellul 2023).
Pour Hannah ARENDT, « le totalitarisme ne tend pas vers un règne despotique sur les hommes, mais vers un système dans lequel les hommes sont superflus, un monde de réflexes conditionnés, de marionnettes ne présentant pas la moindre trace de spontanéité. » Or, en externalisant de nombreuses facultés et activités humaines, l’informatique - faussement appelée numérique - tend précisément à rendre l’être humain et sa subjectivité superflus.
L’informatique exerce par ailleurs une emprise totale dans la mesure où les ambitions de rationaliser et d’automatiser la vie sociale débouchent sur sa pétrification ainsi que sur une double et vicieuse fuite en avant. Primo : dépossédé des vecteurs de sens que furent la religion et la vie familiale et communautaire, on cherche toujours plus le sens de la vie là où l’on ne peut en trouver, en l’occurrence dans la technique. Secundo : privé de la maîtrise du quotidien par la division sociale du travail, on compense cette impuissance par la promesse d’omnipotence qu’héberge le smartphone.
Il s’avère ainsi que l’informatique ne ravage pas tant par ses aspects ouvertement néfastes que par son énorme utilité individuelle : annulée par la concurrence mondialisée, cette attractivité se mue en facteur de désocialisation généralisée, au point que plus aucune sphère de la vie humaine ne sort indemne de l’accaparement de l’attention.
Inspiré d’une pédagogie interactive, le séminaire, gratuit et sans inscription, s’adresse à tous les intéressés et notamment aux étudiants et chercheurs en sciences humaines, en droit et en philosophie

Réunion publique sur la grande manipulation de la dette

Le 23 avril à 19h,
Le Tapis rouge
9, rue de la Liberté, 92700, Colombes, France
L’état des finances publiques est un sujet brûlant.
Savez-vous que les réductions d’impôts depuis 2002 sont au moins égales à la dette publique cumulée depuis cette date ?
Savez-vous que les exonérations de contributions et cotisations sociales des entreprises pour soi-disant « favoriser l’emploi » sont de l’ordre de 60 à 70 milliards d’euros par an ?
Attac 92 et son groupe de proximité Nord vous invitent à échanger sur la grosse arnaque de la dette publique et du déficit des comptes publics. Avec Guillaume Duval, co-animateur du Festival des idées et ancien rédacteur en chef d’Alternatives économiques.
Refusons la peur sur laquelle surfe B. Le Maire et sa clique pour faire des coupes dans les dépenses des budgets publics et sociaux. Avec une autre politique publique, la France aurait des budgets publics excédentaires (État, Sécurité sociale, collectivités territoriales et hôpital).
Alors ? La dette est une question de recettes publiques, pas de dépenses sociales !

Écologie, luttes sociales et révolution

Le 23 avril à 19h,
Librairie la Brèche
27 Rue Taine, 75012, Paris, France
L’anticapitalisme et la lutte contre la dynamique infernale qui tue le vivant, les vivants et la planète, présentation de son livre par Daniel Tanuro, ingénieur agronome et environnementaliste.
Voir aussi l’Anticapitaliste
"Les catastrophes environnementales sont là, indubitables : face à elles, quelle écologie construire, quelles alliances mobiliser, quelle politique mettre en oeuvre ? Dans ce livre d’entretiens, Daniel Tanuro, ingénieur agronome et militant écosocialiste, auteur d’ouvrages à succès dans le domaine de l’écologie politique, répond aux questions d’Alexis Cukier et de Marina Garrisi pour développer un diagnostic limpide, des analyses tranchantes et des propositions radicales en vue d’une révolution écologique et sociale. Cette introduction à l’écologie et au marxisme contemporains, rend accessible et et prolonge les réflexions de l’auteur sur l’impossibilité d’un capitalisme vert et sur la stratégie de l’écosocialisme."
Librairie La Brèche
27 rue Taine
Paris 12e
(métro Daumesnil)

Rencontre - 193 explosions nucléaires en Polynésie

Le 23 avril de 19h à 21h,

Fondation Charles-Léopold Mayer pour le Progrès de l’Homme
38 Rue Saint-Sabin 75011 Paris
ICAN France - branche française de la campagne internationale pour abolir ls armes nucléaires - vous invite à une rencontre autour de Mme Hinamouera Cross-Morgant, jeune activiste polynésienne, représentante de l’Assemblée de Polynésie française et lauréate du Nuclear Free Future Award 2023, et de M. Jean-Marie Collin Directeur de ICAN France.
Cette rencontre permettra de revenir à travers ce témoignage fort sur cette page sombre de l’histoire de France, d’entendre la réalité de ce « fait nucléaire » et les perspectives d’avenir pour les victimes et l’environnement.
À partir de 18H00 présentation de l’exposition : « Témoins de la bombe » :
La photographe Marie-Hélène Villierme a su inscrire dans ses 33 portraits toute l’émotion de ces hommes et de ces femmes Témoins, entre 1966 et 1996, des explosions nucléaires. Des portraits étayés de quelques phrases où l’émotion transparaît pudiquement. Nous vous proposons de découvrir certaines de ces photos sur l’histoire et l’action de ces personnes.
À 19H, Rencontre – Débat « Faire avancer la vérité et la justice sur les conséquences des 193 explosions nucléaires en Polynésie » :
La France en 1998 ferme son Centre d’expérimentation du Pacifique, mais, l’histoire des conséquences humanitaires et environnementales des 193 explosions nucléaires ne fait que commencer. Cette histoire est complexe, car elle s’entremêle de tabous, de mensonges, de secrets d’État. La machinerie étatique mise en place pour affirmer et faire croire que ses « essais nucléaires étaient propres » a cessé il y a juste 14 années. La vérité sur les accidents, sur les contaminations, sur les déchets « balancés » dans l’océan n’a pu être obtenue que grâce à l’expertise apportée par des associations de la société civile.
Pour décrire ce travail, les difficultés et les victoires politiques, la réalité toujours présente du « fait nucléaire » sur le territoire de Polynésie, comme les moyens pour agir, cette rencontre-débat vous permettra d’entendre :
M. Patrice Bouveret directeur de l’Observatoire des armements, qui présentera le travail mis en place, dès 1984, par ce centre d’expertise basé à Lyon et dont les travaux ont concrètement pu faire avancer des étapes politiques importantes ;
Mme Hinamouera Cross-Morgant, jeune activiste polynésienne qui « porte le fait nucléaire à travers ses gènes » du fait de sa maladie radio-induite. Représentante de l’Assemblée de Polynésie française depuis avril 2023 et lauréate du Nuclear Free Future Award 2023 ;
M. Jean-Marie Collin, directeur de ICAN France, la branche française de la campagne internationale pour abolir les armes nucléaires (organisation prix Nobel de la paix 2017), qui réalise des actions de plaidoyer et de mobilisation citoyens pour obtenir la ratification par la France du Traité sur l’interdiction des armes nucléaires.
20H30 : échange convivial autour d’un verre
Renseignements :
Organisée par ICAN France et l’Observatoire des armements

Rencontre-débat : "Du taudis au Airb’n’b" avec Victor Collet

Le 23 avril à 19h,
Librairie Envie de lire
16, rue Gabriel Péri 94200 Ivry-sur-Seine
Dans la deuxième ville la plus peuplée de France, là où les faits-divers nous rappellent que des immeubles sont en si piteux état qu’ils s’effondrent parfois littéralement sur leurs habitants... Il y a le soleil, la mer, et un potentiel touristique exploité par une plateforme (trop) bien connue.
Une opportunité pour certains marchands de sommeil, qui peuvent reconvertir les taudis dans lesquels ils logeaient les plus pauvres en meublés pour touristes, après avoir chassé les premiers. Le tout avec la complicité des pouvoirs publics. Mais, ici comme ailleurs, les gens se bougent et résistent. On en causera, vous, nous et Victor !
Une rencontre autour du livre "Du taudis au Airbnb" de Victor Collet, paru aux éditions Agone
Résumé éditeur : "Enquête sur les dysfonctionnements de la gestion urbanistique marseillaise. La frénésie de rénovation visant à rendre la ville plus attractive et rentable a pour conséquence la gentrification et la touristification, soutenue par Airbnb, et laisse ainsi l’insalubrité être transformée en profit capitaliste. Mais tout cela ne se fait pas sans une certaine résistance populaire."

Tapis rouge et lutte des classes - Rencontre avec Tangui Perron

Le 23 avril à 19h30,
Le Monte en l’Air
2 Rue de la Mare 75020 Paris
Le festival de Cannes, le tapis rouge, son défilé de stars et le crépitement des flashs... Qui pourrait se douter que derrière la clinquante vitrine de la manifestation la plus prestigieuse du septième art se cache une tout autre histoire ?
Pour la comprendre, il faut remonter le temps jusqu’à l’origine même du festival. Initialement prévue en étroite collaboration avec les États-Unis en 1939 pour concurrencer la Mostra de Venise de l’Italie fasciste, mais annulée à cause du déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, sa première édition eut véritablement lieu en 1946 au lendemain du conflit. Le souffle et les espoirs de la Libération se ressentent jusque dans le palmarès où figure en haute place "La Bataille du rail" de René Clément, hymne à la Résistance cheminote produit par une coopérative ouvrière fondée par la CGT.
Dans cette histoire populaire et syndicale du festival de Cannes, l’historien Tangui Perron montre que la bataille pour l’existence d’un cinéma français et la pérennisation de la diversité culturelle commence par la construction d’un palais, suivie d’une importante manifestation de rue à Paris en janvier 1948. Les lois d’aide, qui expliquent pour partie la vivacité du cinéma hexagonal et de belles et nombreuses coproductions, y trouvent leur source. Ce livre met ainsi en lumière le lien étroit et méconnu qui unit le cinéma et le mouvement ouvrier.

Mardi 23 avril
Agenda Culturel

Tapis rouge et lutte des classes - Rencontre avec Tangui Perron

Le 23 avril à 19h30,
Le Monte en l’Air
2 Rue de la Mare 75020 Paris
Le festival de Cannes, le tapis rouge, son défilé de stars et le crépitement des flashs... Qui pourrait se douter que derrière la clinquante vitrine de la manifestation la plus prestigieuse du septième art se cache une tout autre histoire ?
Pour la comprendre, il faut remonter le temps jusqu’à l’origine même du festival. Initialement prévue en étroite collaboration avec les États-Unis en 1939 pour concurrencer la Mostra de Venise de l’Italie fasciste, mais annulée à cause du déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, sa première édition eut véritablement lieu en 1946 au lendemain du conflit. Le souffle et les espoirs de la Libération se ressentent jusque dans le palmarès où figure en haute place "La Bataille du rail" de René Clément, hymne à la Résistance cheminote produit par une coopérative ouvrière fondée par la CGT.
Dans cette histoire populaire et syndicale du festival de Cannes, l’historien Tangui Perron montre que la bataille pour l’existence d’un cinéma français et la pérennisation de la diversité culturelle commence par la construction d’un palais, suivie d’une importante manifestation de rue à Paris en janvier 1948. Les lois d’aide, qui expliquent pour partie la vivacité du cinéma hexagonal et de belles et nombreuses coproductions, y trouvent leur source. Ce livre met ainsi en lumière le lien étroit et méconnu qui unit le cinéma et le mouvement ouvrier.

Conférence gesticulée : "La culture de la minceur : Nous ne sommes pas ce que nous mangeons"

Le 23 avril à 19h30,
Bourse du Travail (Château d’Eau)
3 rue du Château d’Eau 75010 Paris
Cette conférence gesticulée de Léa Sansonetti est une prise de parole publique visant à rendre visibles les rouages des rapports de domination, à partager une analyse radicale, anticapitaliste en mêlant le témoignage de la conférencière et des apports théoriques.
Léa Sansonetti parle de culte de la minceur, ce système de croyance qui nous donne l’impression que nous devrions contrôler notre alimentation et nos corps pour être minces et en bonne santé. La culture de la minceur nous imprègne toutes et tous sans même qu’on s’en rende vraiment compte. Nous banalisons l’injonction à acheter divers produits et services afin de correspondre à la norme, être validé.es et accepté.es par la société. On intègre la hiérarchisation des corps et donc des individus. Hiérarchisation si chère et utile au système capitaliste pour légitimer son fonctionnement intrinsèquement inégalitaire : le cumul des richesses par un petit nombre grâce au plus grand nombre et à ses dépends.

Conférence suivie d’un temps d’échange avec le public et d’un buffet à partager.

Durée : 1h30
Salle Jean Jaurès
La culture de la minceur. Nous ne sommes pas ce que nous mangeons
Nos croyances sur l’alimentation, nos corps, le poids, prennent leurs racines dans des périodes de l’Histoire qui précèdent les avancées de la science. Les résultats de la science sur ces sujets changent beaucoup depuis les années 90. Et pourtant, les croyances véhiculées par la culture dominante bougent à peine. Et ce n’est pas un hasard.
Cette impression qu’il faudrait contrôler notre alimentation et nos corps pour être mince à tout prix et en bonne santé, c’est le fruit d’un système de croyances qu’on appelle la culture de la minceur.
Elle nous imprègne toutes et tous, sans même qu’on s’en rende vraiment compte. On est enjoint à acheter divers produits et services pour correspondre à la norme, être validé et accepté par la société. On intègre la hiérarchisation des corps et donc des individus. Hiérarchisation si chère et utile au système capitaliste, pour légitimer son fonctionnement intrinsèquement inégalitaire : le cumul des richesses par un petit nombre grâce et aux dépends du plus grand nombre.

"Vide à la demande. Critique des séries" : Rencontre avec Bertrand Cochard

Le 23 avril de 20h à 22h30,
librairie Quilombo
23 Rue Voltaire 75011 Paris
Bertrand Cochard présentera son livre "Vide à la demande. Critique des séries" (Éditions L’échappée)
Dès 20h à la librairie (23 rue Voltaire, Paris XIe, M° Rue des boulets ou Nation).
Depuis qu’elles sont disponibles « à la demande » sur tous les écrans, les séries ont colonisé nos vies. Accessibles tout le temps et partout, elles remplissent les moindres temps morts et nous permettent de « déconnecter » après une journée de travail tout en s’invitant dans nos conversations et en construisant nos imaginaires.
Ce phénomène, qui touche toutes les classes sociales, tous les âges, tous les niveaux culturels et toutes les sensibilités politiques, est indissociable d’une infrastructure numérique qui dégrade nos manières de vivre et de penser : diminution de l’attention et du temps de sommeil, surcharge informationnelle, surexcitation, consumérisme, etc.
Si les séries sont, à ce titre, l’objet et la forme de notre époque, elles sont pourtant restées sous le radar de la critique,les « intellectuels » préférant réhabiliter ce genre supposé mineur, le parant de toutes les vertus, et non des moindres : instrument d’émancipation politique, refuge de la création esthétique et même outil thérapeutique.
Cet essai prend l’exact contrepoint de ces discours et développe une critique radicale des séries. En croisant réflexions sur le temps libre, la fiction, l’imaginaire, l’histoire et l’économie de l’attention, il rend compte des effets délétères de ce « passe-temps » sur nos existences, trop pleines, ou plus exactement vides à craquer.