Agenda du 21 et 22/11/23

mercredi 22 novembre 2023
par  carole

Mardi 21 novembre
Agenda politique

Formation : "Animer ses réunions"
Du 14 novembre à 18h30 au 28 novembre à 21h30,
Mundo-M - 47, avenue Pasteur, 93100, Montreuil, France

Marre des réunions improductives qui n’en finissent plus, sans objectifs, sans animateur·rice ? Bureau, AG d’AMAP, réunions de groupe local, groupes de travail mais aussi dans la vie professionnelle... Les occasions de se réunir et d’échanger sur des sujets passionnants ne manquent pas, mais encore faut-il pouvoir créer les conditions qui donneront envie à chacun de participer, et de revenir !
Objectifs de la formation
Une formation ponctuée de mises en pratique pour aborder les fondamentaux de l’animation de réunion, la posture d’animateur·rice, les dynamiques de groupe et la gestion des cas conflictuels, avec en bonus quelques outils d’animation participative au fil des cas pratiques.
Les 14, 21 et 28 novembre 2023 de 18h30 à 21h30
Lieu : Montreuil
Organisateur : Réseau AMAP IdF
Conditions de participation : Inscription gratuite et nécessaire, ouverte aux adhérent·e·s des associations suivantes (à jour de cotisation pour l’année en cours) : Terre de Liens Île-de-France, Ami.e.s de la confédération paysanne, une AMAP membre du réseau AMAP IDF (il est très facile d’adhérer à une des deux premières associations et c’est à prix libre).

Le 21 novembre de 18h30 à 22h30,
Forum 104
104 Rue de Vaugirard, 75006, Paris, France

Dans le conflit colonial de Palestine, les chrétiens et les musulmans sont solidaires face aux contraintes et humiliations qu’ils subissent régime israélien, .
Conférence-débat « Citoyens palestiniens chrétiens et musulmans : quelles solidarités en Palestine et en France ? »
Rencontre-débat proposée par le Groupe d’amitié islamo-chrétienne (GAIC).

Chômeurs, vos papiers ! Rencontre en librairie
Le 21 novembre à 19h,
El Ghorba mon amour
148 Boulevard des Provinces Françaises, 92000, Nanterre, France

Rencontre à la librairie "El Ghorba mon amour" (Nanterre Université) autour du livre "Chômeurs vos papiers !", avec Jean-Marie Pillon, sociologue, et Claire Vivès, chercheuse au CNAM. Animée par Ludovic Simbille journaliste indépendant.
Plus les chômeurs et chômeuses sont nombreux·ses, plus ils et elles sont suspecté·es d’être la cause du chômage.
En replaçant les évolutions du contrôle dans l’histoire longue du chômage, ce livre montre comment son intensification dans la période récente a été pensée, mise en oeuvre et justifiée au nom de la « redynamisation » des chômeur·ses, au point d’être désormais présenté comme une nouvelle forme d’accompagnement.
Si le contrôle vise à adapter les comportements des chômeur·ses à des exigences institutionnelles, il s’agit aussi de satisfaire celles des entreprises. Mettre la pression sur les chômeur·ses, c’est ainsi perpétuer l’ascendant des employeur·ses dans le rapport de force qui les oppose aux salarié·es en matière de revenus et de conditions de travail. Aujourd’hui comme hier, la cause des chômeur·ses est bien celle des travailleur·ses.
— Editions Raisons d’Agir

Réunion de la Coordination contre la répression et les violences policières Paris IDF
Le 21 novembre de 18h30 à 21h,
Bourse du Travail (Château d’Eau)
3 rue du Château d’Eau, 75010, Paris, France

La répression fait rage, elle n’a pas faibli durant l’été et elle continue de s’abattre sur tout.e.s les révolté.e.s ; mais notre rage grandit, notre détermination à ne laisser personne isolé.e. aussi.

Mardi 21 novembre
Agenda culturel

Projection-débat : Pour quelques bananes de plus, le scandale du chlordécone
Le 21 novembre de 18h30 à 22h,
CRIC
28, rue Westermeyer, 94200, Ivry-sur-Seine, France

La dignité au travail et le devoir de vigilance autour des plantations des Bananes : Projection-débat « Pour quelques bananes de plus, le scandale du chlordécone » de Bernard Crutzen, dans le cadre du Festival AlimenTerre (film de la sélection 2022).
Synopsis : Aux Antilles, tout le monde le connaît. 9 personnes sur 10 l’ont dans le sang. C’est un perturbateur endocrinien qui fait de la Martinique la championne du monde des cancers de la prostate. A cause de lui, le nombre de prématurés ne cesse d’augmenter. Il a contaminé un tiers des terres agricoles, les tubercules, la viande, les oeufs ; il a pollué les sources et les rivières, touché les poissons et les fruits de mer. Inventé en Amérique, on a perdu sa trace en Europe et personne ne semble pressé de la retrouver. C’est un pesticide toxique et persistant dont on ne se débarrassera pas avant plusieurs siècles. Pour quelques bananes de plus, il a tout contaminé... jusqu’à la politique.

Mercredi 22
Agenda politique

Projection-débat : "Lettre au Président : un combat pour l’école inclusive"
Le 22 novembre de 19h à 21h,
Maison pour Tous Gérard-Philipe
118 Rue Youri Gagarine, 94800, Villejuif , France

L’école inclusive avait été promise par Emmanuel Macron. Pourtant, aujourd’hui dans le Val-de-Marne, 32% des enfants en situation de handicap sont déscolarisés et contraints de rester à la maison.
Au coeur de ce documentaire, trois mères racontent leurs combats pour que leurs enfants soient scolarisés et bénéficient d’un accompagnement adapté. Autour d’elles, une lutte sans relâche d’enseignant·es, d’AESH et de collectifs de parents, qui se mobilisent pour défendre le droit à l’instruction de tous les enfants.
Un documentaire de Sophia Aït Kaci, Johanna Ohayon, Clotilde Pilot.
La projection sera suivie d’un débat avec des acteurs et actrices de ce combat.

Mercredi 22 novembre
Agenda culturel


L’Histoire à "La Fabrique" éditeur
Le 22 novembre à 19h30,
Librairie l’Atelier
2bis Rue du Jourdain 75020 Paris

À l’occasion de ses 25 ans, rencontre « L’histoire à La Fabrique » avec Marc Belissa ("La Révolution française et les colonies"), Yannick Bosc ("Le Consulat de Bonaparte"), Thomas Bouchet ("Chateaubriand et la révolution de 1830") et Kristin Ross ("La forme-Commune") mercredi 22 novembre 2023 à 19h30 à la librairie l’Atelier (2 bis, rue du Jourdain, 75020 Paris).

Le ciné de la Commune "Coopérative populaire Cecocesola"
Le 22 novembre de 20h à 21h30,
Librairie Le Monde libertaire - Publico
145 Rue Amelot, 75011, Paris, France

Une coopérative populaire
En 1967, quelques habitant•es de la ville de Barquisimeto au Venezuela s’associent pour enterrer dignement leurs morts.
La coopérative Cecosesola était née.
Malgré les pressions politiques, leur modèle autogestionnaire progresse et se diversifie. Cinquante ans plus tard, ce sont plus de 1200 travailleurs associés qui gèrent des supermarchés populaires, les "ferias", où affluent chaque semaine des milliers de consommateur•trices. Égalité des revenus, rotation des postes et absence de hiérarchie sont devenus les piliers de l’organisation. L’expérience Cecosesola illustre l’ingéniosité et la pérennité d’une expérience collective qui a choisi une voie indésirable pour les un•es, utopique pour les autres.
Un film réalisé par Ronan Kerneur et David Ferret.

60Adada - les héroïnes de l’ombre
du 22 au 26 novembre
T. 01 42 43 72 64 // P. 07 58 05 27 99
60 rue Gabriel Péri 93200 Saint-Denis
Exposition collective
proposée par les artistes du 60Adada

(autour de la journée de lutte contre les violences faites aux femmes du 25 novembre)

Vernissage mercredi 22 novembre à 19h
avec "la chorale du dimanche", chants en non mixité

De la femme de ménage à l’artiste de l’ombre, de la cuisinière à l’écrivaine, cette exposition collective est une ode à la femme oubliée, dans toute la complexité que cela suggère, parcourant les milieux sociaux où elles sont essentielles mais invisibilisées. Rendre hommage par une forme plastique et artistique, valoriser leur travail ou bien encore leur engagement social est une forme de revanche et de reconnaissance.
Que les unes soient, dans les faits, socialement valorisées, même quand on les dénonce, les autres socialement méprisées, même quand on les célèbre, et qu’il faille, par conséquent, porter remède à une dérive classique, en est une autre. Qui a inévitablement à voir avec la question de l’égalité hommes/femmes, dès lors que celle-ci est véritablement porteuse d’un enjeu de civilisation, et non d’un règlement de comptes ou d’un problème demathématiques. Qui passe aussi par le renoncement à l’exaspérante tautologie : “UNE FEMME EST UNE FEMME”. AH, TIENS ?

Programme

mercredi 22/11 19h : vernissage et chorale

jeudi 23/11 18h30 : débat-rencontre avec Karine Vernière, juriste de formation : ce que le droit dit des agressions sexuelles, du viol, du harcèlement et du consentement.

vendredi 24/11 20h : conférence gesticulée "Que serais-je sans toi" de Coralie Pradet.
Devant chaque grande femme se tient un ou plusieurs hommes. Mêlant chants, lectures et saynètes, Coralie Pradet s’est interrogée sur l’impact des relations avec les hommes sur la carrière de femmes artistes, à la fois très célèbres mais cependant méconnues.

samedi 25/11 :
 11h à la Ligne 13 : restitution d’un travail théâtral, "Voix de femmes" avec Mariam, Ana, Karima, Sanda, Nadia, Sadia, Rezkia, Carole, et la Mission des droits des femmes.
 19h au 60Adada : projection "Au fond des pierres" de nicAmy et Tristan Felix (12 mn) suivie de La Fée d’Os- performance-marionnette extraite du Petit Théâtre des Pendus, Tristan Felix, et plus si affinités.

dimanche 26/11 17h : Amour et violences. Discussion autour du livre "Ne plus tomber (en amour)" de Majé.

Contes féministes : "La Pierre verte", de et par Alice Beaufort
Le 22 novembre à 20h30,
La BAM - Bibliothèque Associative de Malakoff
14 Impasse Carnot, 92240, Malakoff, France

"Contes et rencont’es" : La BAM accueille des conteurs et conteuses.
Il s’agit ici d’un spectacle conté offensif autour d’un personnage féministe guerrier (attention, une scène de viol est évoquée).
Voir aussi La BAM

Rencontre et discussion Cordistes en coleres, cordistes solidaires
Rencontre et discussion le Mercredi 22 Novembre bar el Zokalo. Rendez vous à 19h au bar El Zokalo 49 rue Pixérécourt dans le 20e.

Rencontre et discussion en partant du livre « Un jour, j’irais la haut » en présence de son auteur Eric Louis, cofondateur de l’association Cordistes en coleres, cordistes solidaires
Que ce soit sur les chantiers, dans l’accompagnement des accidenté.es du travail ou de leur famille, devant les tribunaux, le recensement des nombreux accidents mortels, la production d’outils d’autodefense face aux patrons... nous reviendrons sur 5 années de combats menés par l’association.
L’occasion aussi de faire un point sur les discussions entamées depuis 1 an auprès de la Direction Générale du Travail. Un moment aussi fait pour se rencontrer, échanger sur nos galères, se donner des tuyaux et continuer à s’organiser localement.
Pour plus d’informations sur l’association : https://cordistesencolere.fr/
Plus d’infos sur le processus de discussion entamé avec la Direction General du Travail ici : https://cordistesencolere.fr/2023/11/14/des-cordistes-revendiquent-plus-de-securite-aupres-de-la-dgt-bilan-detape-tournee-de-recueil-des-doleances/

Samedi 25 novembre

Campagne antimilitariste de la Fédération Anarchiste - Projection-débat contre le SNU
Le 25 novembre de 16h à 21h,
Librairie Le Monde libertaire - Publico
145 Rue Amelot, 75011, Paris, France

Expo - films - débats - chansons
Organisée en soutien à l’UPF et dans le cadre de la Campagne Fédérale antimilitariste contre la Guerre et la militarisation
La guerre : un crime contre l’humanité
La Fédération anarchiste continue sa lutte contre les marchands d’armes, les militaristes et les nationalistes, ici et partout ailleurs. Les conflits militaires à travers le monde, les tensions régionales, les menaces et agressions restent le mode privilégié des relations entre les États, le tout au profit des lobbies militaro-industriels.
Les peuples subissent ces violences et sont les jouets macabres des stratégies militaires et politiques : tueries, viols, enlèvements, séquestrations, humiliations et destructions systématiques des infrastructures civiles (eau, hôpitaux, écoles...). Les populations sont déplacées, maltraitées, prises en otage et réprimées dans toutes leurs tentatives de rébellions et de résistances.
Tous les États sont assassins ! Dès leur origine, les États se sont construits sur la constitution de forces armées, l’encadrement de leur population et le pillage des peuples environnants.
Du 11 novembre au 3 décembre prochain, plusieurs rendez-vous à la librairie Publico :
Samedi 25 novembre, 16h :
Projection-Débat contre le SNU et l’embrigadement des jeunes : « SNU et l’embrigadement des jeunes, Acte 16, octobre 2023 » (13 min). Suivie d’un débat avec Bernard Baissat (réalisateur et militant de l’Union Pacifiste), des enseignants très investis aujourd’hui contre le SNU et le collectif Non au SNU.

LE 25 NOVEMBRE, JOURNÉE INTERNATIONALE CONTRE LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES, MANIFESTONS CONTRE TOUTES LES VIOLENCES SEXISTES ET SEXUELLES !
25 novembre 2023

En cette journée internationale du 25 novembre, dans un contexte de guerres qui se multiplient, notre soutien va à toutes les femmes dans le monde, premières victimes avec les enfants des conflits armés. Nous manifestons particulièrement notre soutien aux femmes d’Ukraine, de Birmanie, de Palestine, d’Israël, du Haut-Karabakh.
Nous clamons haut et fort notre solidarité avec nos sœurs afghanes maintenues sous le joug d’une oppression effroyable où même aller à l’école devient un acte héroïque.
Nous réaffirmons notre sororité avec les femmes iraniennes et kurdes en révolte pour leur liberté.
FEMME, VIE, LIBERTÉ.
Nous apportons notre soutien aux femmes ouïghoures, persécutées, victimes de politique génocidaire.
Le 25 novembre nous marcherons pour rendre hommage à toutes les victimes de la violence machiste, les femmes, les personnes LGBTQIA+, à toutes celles qui souffrent et qui luttent. A toutes celles que nous avons perdues.
Les violences sexistes et sexuelles surviennent partout, et tout le temps : dans nos espaces familiaux, sur nos lieux de travail et d’études, dans l’espace public,dans les transports, dans les établissements de soin, les cabinets gynécologiques, dans les maternités, dans les milieux du théâtre, du cinéma, du sport, en politique ... Dans tous les milieux sociaux. Elles touchent les femmes comme les filles.
Elles trouvent racine dans le patriarcat et se situent aussi, souvent, au croisement d’autres discriminations. Ainsi les femmes les plus touchées par ces violences sont celles qui souffrent déjà de multiples oppressions : les femmes victimes de racisme, les femmes migrantes, sans papiers, les femmes précarisées, en situation de handicap, les femmes lesbiennes et bi, les femmes trans, les femmes en situation de prostitution et celles victimes de l’industrie pornocriminelle.
Une prise de conscience collective a eu lieu avec #MeToo. Elle n’est pas suffisante, les chiffres parlent d’eux-mêmes.
En France, depuis 2017 ce sont 844 féminicides ayant fait plus de 1000 enfants orphelin∙es qui ont été commis par un conjoint ou un ex conjoint. Le nombre de femmes victimes de violences dans le couple et les enfants qui en subissent les conséquences ne diminue pas (213 000 par an) tout comme les viols ou tentatives (94 000 par an). La quasi-totalité des agresseurs sont des hommes (97,3%).
Une femme en situation de handicap sur 5 a été victime de viol. 50% des lesbiennes et 75% des bi ont été confrontées à des violences dans l’espace public et 85 % des personnes trans ont déjà subi un acte transphobe.
La plupart du temps, encore, les victimes ne sont pas crues, les plaintes classées sans suite, l’impunité des agresseurs persiste. La justice reste encore largement sourde à reconnaître ces violences.
160 000 enfants sont victimes de violences sexuelles chaque année, en majorité au sein de la famille. Mais leur parole peine toujours à être reconnue. Bien plus, les mères qui cherchent à les protéger de l’inceste subi sont souvent elles-mêmes poursuivies et se voient retirer la résidence de leurs enfants. Au bout de 2ans, le gouvernement veut supprimer la Commission Indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants sous prétexte que son travail est terminé. Nous exigeons son maintien.
Les femmes demandeuses d’asile sont très vulnérables aux réseaux de prostitution, de proxénétisme et de traite des êtres humains. Ceux-ci sont déjà à pied d’œuvre pour satisfaire l’augmentation de la demande de marchandisation du corps des femmes et des filles avec les Jeux Olympiques et Paralympiques en France en 2024.
Le projet de loi « Asile et immigration » ne fera que dégrader encore plus la situation de ces femmes comme celle de toutes les femmes sans papiers.
Sur les lieux de travail plus de 8000 viols ou tentatives ont lieu chaque année et un tiers des femmes subissent du harcèlement sexuel. Les employeurs publics et privés doivent faire cesser les violences et protéger les victimes y compris de violences conjugales. Nous ne nous contentons pas de la ratification par le gouvernement de la convention 190 de l’Organisation Internationale du Travail à moyens constants. Nous exigeons la mise en place de nouvelles obligations pour renforcer la protection des victimes !
Toutes ces violences ne sont pas une fatalité.
Nous serons massivement dans la rue le 25 novembre pour faire valoir nos revendications, pour exiger la fin des violences machistes.
Nous exigeons l’application des lois existantes, un plan d’urgence national, des politiques publiques s’élevant contre la tolérance sociale, promouvant la prévention, la protection et la solidarité vis à vis des victimes et des co-victimes, mettant fin, enfin, à l’impunité des agresseurs !
Disons stop aux annonces du gouvernement non suivies d’effet et exigeons la mise en place d’une loi-cadre !
Le dernier rapport de la Fondation des femmes publié en septembre dernier estime que pour lutter efficacement contre les violences faites aux femmes, il faudrait au minimum 2,6 milliards d’euros. L’État en dépense aujourd’hui 184,4 millions. On est loin du compte.
C’est ainsi que des associations d’aide aux victimes, qui les soutiennent, les hébergent et leur permettent d’entamer leur reconstruction se retrouvent en grande difficulté. De qui se moque -t-on ?
Nous exigeons l’obtention immédiate de 3 milliards d’euros pour combattre enfin efficacement ces violences !

Premières signataires :
Action contre les violences masculines subies par les femmes et les filles de la Maison des femmes de Paris, Allié.e.s du Soulèvement Femme Vie Liberté, Amicale du Nid, APEL-Égalité, Assemblée des Femmes, Association des Tunisiens en France, Association Grigny Solidarité Palestine, Association Nationale des études féministes, ATTAC France, Bienvenue Clandestin·e·s !, CGT, Collectif Bas les Masques, Collectif enfantiste, Collectif féministe contre le viol, Collectif IVG Tenon, Collectif national pour les droits des femmes, Coordination des associations pour le droit à l’avortement et la contraception, Coordination des Sans Papiers de Paris, Coordination Française pour le Lobby Européen des Femmes, Élu/es contre les violences faites aux femmes, Ensemble contre le sexisme, Fédération des associations générales étudiantes (FAGE), Fédération nationale des Centres d’information sur les droits des femmes et des familles, Fédération nationale solidarité femmes, FEMEN, Femmes contre les précarités, le chômage et les discriminations, Femmes égalité, Femmes plurielles, Femmes solidaires, Fondation Copernic, FSU, IFCDU- WICUR Initiative de Femmes pour la Citoyenneté et les Droits Universels, JuntanzaFem de mujeres Colombianas en Paris, Las Rojas, LDH, Les Effrontées, Ligue des femmes iraniennes pour la démocratie, Maison des Femmes de Paris, Marche Mondiale des Femmes, Mémoire traumatique et victimologie, Mouvement des femmes kurdes, Mouvement Le Cri, Mouvement du Nid, Negar, Osez le Féminisme, Planning familial 94, Réseau féministe Ruptures, Réseau pour l’autonomie des femmes immigrées et réfugiées, SKB (Union des femmes socialistes, Turquie), Solidarités Asie France, Stop aux violences obstétricales et gynécologiques France, Union étudiante, Union nationale des familles de féminicides, Union syndicale Solidaires, Vigilance et initiatives syndicales antifascistes, Voix Lycéenne.
En soutien :
Ensemble !, Gauche Démocratique et Sociale, Gauche écosocialiste, Génération.s, Jeunes génération.s, Jeunes Socialistes, Les Écologistes, Mouvement Jeunes Communistes de France, Nouveau Parti Anticapitaliste, Parti Communiste des Ouvriers de France, Parti Communiste Français, Parti Socialiste, Rejoignons-nous, Révolution Écologique pour le Vivant, Union communiste libertaire.

SAMEDI 25 NOVEMBRE, Dans le cadre de la JOURNÉE INTERNATIONALE DE LUTTE CONTRE LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES, MOBILISONS NOUS CONTRE TOUTES LES VIOLENCES PATRIARCALES, SEXISTES ET SEXUELLES.
25 novembre 2023

Les chiffres, édifiants, nous montrent combien il est nécessaire de se mobiliser partout, dans l’unité, contre les violences sexistes et sexuelles envers les femmes et les minorités de genre. 844 féminicides ont été recensées depuis 2017. 213 000 femmes par an sont victimes de violences dans le couple. 87% de femmes ont déjà été victimes de harcèlement, d’agressions sexuelles ou de viols dans les transports. En moyenne, 94 000 viols ou tentatives sont perpétrés par an.
Les violences sont partout : dans le couple, au travail, dans l’espace public, à l’école, à l’université, dans les transports, dans les établissements de soin, les cabinets gynécologiques, dans les maternités, dans les milieux du théâtre, du cinéma, du sport, en politique, sur nos lieux de travail évidemment et malheureusement aussi dans nos cercles militants, qui sont à l’image de cette société patriarcale.
Sur nos lieux de travail, nous les côtoyons doublement. En tant que victimes puisque nous y constatons plus de 20 viols ou tentatives par jour, et où 20% de femmes salariées sont victimes de harcèlement sexuel, 25% du total étant des agressions sexuelles. Ces faits sont majoritairement commis par des hommes, le plus souvent des collègues et des usagers. Nous les côtoyons également en tant que salariées des établissements de la santé, du social et du médicosocial, puisque nous y accompagnons celles qui sont les plus touchées par ces violences, celles qui souffrent déjà de multiples oppressions : les femmes racisées, les femmes migrantes, les femmes précarisées, en situation de handicap, les femmes lesbiennes et bi, les femmes trans, les femmes en situation de prostitution et celles victimes de l’industrie pornocriminelle.
Lutter contre les violences sexistes et sexuelles, accompagner les personnels et permettre que les usagères soient accueilles dans les meilleurs conditions, c’est aussi le rôle du syndicat. Chaque salariée ou usagère victime doit pouvoir s’exprimer et voir ses droits appliqués. Alors que les moyens budgétaires alloués à nos établissements et associations ne font que diminuer de la part du gouvernement et des tutelles, entravant ainsi nos conditions de travail et d’accueil, c’est le rôle du syndicat de se mobiliser dans l’unité pour inverser la vapeur et retrouver des moyens à la hauteur des besoins.
Ces violences ne sont pas une fatalité ! Partout, dans la rue, au travail et à la maison elles doivent cesser ! Nous exigeons l’application des lois existantes, un plan d’urgence national, des politiques publiques s’élevant contre la tolérance sociale, promouvant la prévention, la protection et la solidarité vis à vis des victimes et des co-victimes, mettant fin, enfin, à l’impunité des agresseurs !
Le 25 novembre, mobilisons nous pour obtenir des mesures ambitieuses !
SUD Santé Sociaux exige des mesures ambitieuses et des moyens financiers pour que la lutte contre les violences faites aux femmes soit une priorité. Nous exigeons :

Des moyens humains et financiers pour pouvoir accueillir dignement les femmes qui portent plainte, les écouter et mettre en œuvre des moyens de protection,
L’application de l’ordonnance de protection,
L’augmentation des moyens pour les associations qui accueillent les femmes victimes de violences,
Une éducation non sexiste dès le plus jeune âge,
Des formations obligatoires pour les professionnel.les de santé, du médico-social et du social, à la fois pour les référent-es harcèlement sexuel mais plus largement sur les violences sexistes et sexuelles.
La revalorisation de 400€/mois des métiers de notre secteur que ce soit dans le sanitaire, le social, ou le médico-social, sans oublier l’animation et l’aide à domicile.
La reconnaissance des qualifications, des responsabilités et de leur pénibilité (horaires, amplitudes, rythmes de travail),
À travail égal, salaire égal !
De véritables mesures contre les ambiances sexistes et le harcèlement sexuel au travail.

Manifestation contre les violences faites aux femmes

En cette journée internationale du 25 novembre, dans un contexte de guerres qui se multiplient, notre soutien va à toutes les femmes dans le monde, premières victimes avec les enfants des conflits armés. Nous manifestons particulièrement notre soutien aux femmes d’Ukraine, de Birmanie, de Palestine, d’Israël, du Haut-Karabakh.
Nous clamons haut et fort notre solidarité avec nos sœurs afghanes maintenues sous le joug d’une oppression effroyable où même aller à l’école devient un acte héroïque.
Nous réaffirmons notre sororité avec les femmes iraniennes et kurdes en révolte pour leur liberté. Femme, Vie, Liberté.
Nous apportons notre soutien aux femmes ouïghoures, persécutées, victimes de politique génocidaire.Le 25 novembre nous marcherons pour rendre hommage à toutes les victimes de la violence machiste, les femmes, les personnes LGBTQIA+, à toutes celles qui souffrent et qui luttent. A toutes celles que nous avons perdues.
Les violences sexistes et sexuelles surviennent partout, et tout le temps : dans nos espaces familiaux, sur nos lieux de travail et d’études, dans l’espace public,dans les transports, dans les établissements de soin, les cabinets gynécologiques, dans les maternités, dans les milieux du théâtre, du cinéma, du sport, en politique … Dans tous les milieux sociaux.
Elles touchent les femmes comme les filles. Elles trouvent racine dans le patriarcat et se situent aussi, souvent, au croisement d’autres discriminations. Ainsi les femmes les plus touchées par ces violences sont celles qui souffrent déjà de multiples oppressions : les femmes victimes de racisme, les femmes migrantes, sans papiers, les femmes précarisées, en situation de handicap, les femmes lesbiennes et bi, les femmes trans, les femmes en situation de prostitution et celles victimes de l’industrie pornocriminelle.
Une prise de conscience collective a eu lieu avec #MeToo. Elle n’est pas suffisante, les chiffres parlent d’eux-mêmes.En France, depuis 2017 ce sont 844 féminicides ayant fait plus de 1000 enfants orphelin∙es qui ont été commis par un conjoint ou un ex-conjoint. Le nombre de femmes victimes de violences dans le couple et les enfants qui en subissent les conséquences ne diminue pas (213 000 par an) tout comme les viols ou tentatives (94 000 par an). La quasi-totalité des agresseurs sont des hommes (97,3%).
Une femme en situation de handicap sur 5 a été victime de viol. 50% des lesbiennes et 75% des bi ont été confrontées à des violences dans l’espace public et 85% des personnes trans ont déjà subi un acte transphobe.
La plupart du temps, encore, les victimes ne sont pas crues, les plaintes classées sans suite, l’impunité des agresseurs persiste. La justice reste encore largement sourde à reconnaître ces violences. 160 000 enfants sont victimes de violences sexuelles chaque année, en majorité au sein de la famille. Mais leur parole peine toujours à être reconnue.
Bien plus, les mères qui cherchent à les protéger de l’inceste subi sont souvent elles-mêmes poursuivies et se voient retirer la résidence de leurs enfants. Au bout de 2 ans, le gouvernement veut supprimer la Commission Indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants sous prétexte que son travail est terminé. Nous exigeons son maintien.
25 novembre pour toutes !
Les femmes demandeuses d’asile sont très vulnérables aux réseaux de prostitution, de proxénétisme et de traite des êtres humains. Ceux-ci sont déjà à pied d’œuvre pour satisfaire l’augmentation de la demande de marchandisation du corps des femmes et des filles avec les Jeux Olympiques et Paralympiques en France en 2024.
Le projet de loi « Asile et immigration » ne fera que dégrader encore plus la situation de ces femmes comme celle de toutes les femmes sans papiers. Sur les lieux de travail plus de 8000 viols ou tentatives ont lieu chaque année et un tiers des femmes subissent du harcèlement sexuel. Les employeurs publics et privés doivent faire cesser les violences et protéger les victimes y compris de violences conjugales.
Nous ne nous contentons pas de la ratification par le gouvernement de la convention 190 de l’Organisation Internationale du Travail à moyens constants. Nous exigeons la mise en place de nouvelles obligations pour renforcer la protection des victimes ! Toutes ces violences ne sont pas une fatalité.
Nous serons massivement dans la rue le 25 novembre pour faire valoir nos revendications, pour exiger la fin des violences machistes. Nous exigeons l’application des lois existantes, un plan d’urgence national, des politiques publiques s’élevant contre la tolérance sociale, promouvant la prévention, la protection et la solidarité vis à vis des victimes et des co-victimes, mettant fin, enfin, à l’impunité des agresseurs !
Disons stop aux annonces du gouvernement non suivies d’effet et exigeons la mise en place d’une loi-cadre ! Le dernier rapport de la Fondation des femmes publié en septembre dernier estime que pour lutter efficacement contre les violences faites aux femmes, il faudrait au minimum 2,6 milliards d’euros. L’État en dépense aujourd’hui 184,4 millions. On est loin du compte.
C’est ainsi que des associations d’aide aux victimes, qui les soutiennent, les hébergent et leur permettent d’entamer leur reconstruction se retrouvent en grande difficulté. De qui se moque-t-on ? Nous exigeons l’obtention immédiate de 3 milliards d’euros pour combattre enfin efficacement ces violences !
Retrouvez l’ensemble des signataires dans le flyer ci-dessous et sur le site https://www.grevefeministe.fr/

Dimanche 26 novembre

Campagne antimilitariste de la Fédération Anarchiste - Concert de soutien au journal de l’Union Pacifiste
Le 26 novembre de 16h à 21h,
Librairie Le Monde libertaire - Publico
145 Rue Amelot, 75011, Paris, France

Expo - films - débats - chansons
Organisée en soutien à l’UPF et dans le cadre de la Campagne Fédérale antimilitariste contre la Guerre et la militarisation
La guerre : un crime contre l’humanité
La Fédération anarchiste continue sa lutte contre les marchands d’armes, les militaristes et les nationalistes, ici et partout ailleurs. Les conflits militaires à travers le monde, les tensions régionales, les menaces et agressions restent le mode privilégié des relations entre les États, le tout au profit des lobbies militaro-industriels.
Les peuples subissent ces violences et sont les jouets macabres des stratégies militaires et politiques : tueries, viols, enlèvements, séquestrations, humiliations et destructions systématiques des infrastructures civiles (eau, hôpitaux, écoles...). Les populations sont déplacées, maltraitées, prises en otage et réprimées dans toutes leurs tentatives de rébellions et de résistances.
Tous les États sont assassins ! Dès leur origine, les États se sont construits sur la constitution de forces armées, l’encadrement de leur population et le pillage des peuples environnants.

Du 11 novembre au 3 décembre, plusieurs rendez-vous à la librairie Publico :
Dimanche 26 novembre, 16h Librairie Publico, 145, rue Amelot, 75011 Paris
Concert de soutien au journal de l’Union Pacifiste avec Pedro Fidalgo, Nathalie Solence, Philippe Altayrac, Rémy Tarrier et Fabienne Elkoubi

Campagne antimilitariste de la Fédération Anarchiste Temps forts à la librairie Publico Expo – films – débats – chansons
La guerre : un crime contre l’humanité ! La Fédération anarchiste continue sa lutte contre les marchands d’armes,les militaristes et les nationalistes ici et partout ailleurs. Rendez-vous à la librairie Publico du 11 novembre au 3 décembre pour diverses rencontres. Au programme : expo, films, débats, chansons !
La guerre : un crime contre l’humanité
Campagne antimilitariste de la Fédération Anarchiste. Temps forts à la librairie Publico : Expo – films – débats – chansons. Organisé en soutien à l’UPF et dans le cadre de la Campagne Fédérale antimilitariste contre la Guerre et la militarisation
La Fédération anarchiste continue sa lutte contre les marchands d’armes,les militaristes et les nationalistes ici et partout ailleurs. Les conflits militaires à travers le monde, les tensions régionales, les menaces et agressions restent le mode privilégié des relations entre les États ; le tout au profit des lobbys militaro-industriels.
Les peuples subissent ces violences et sont les jouets macabres des stratégies militaires et
politiques : tueries, viols, enlèvements, séquestrations, humiliations et destructions systématiques des infrastructures civiles (eau, hôpitaux, écoles...). Les populations sont déplacées, maltraitées, prises en otage et réprimées dans toutes leurs tentatives de rébellions et de résistances.
Tous les États sont assassins !
Dès leur origine, les États se sont construits sur la constitution de forces armées, l’encadrement de leur population et le pillage des peuples environnants.