Mardi 31 octobre
Agenda politique

Réunion de la Coordination contre la répression et les violences policières Paris IDF

Le 31 octobre de 18h30 à 21h,
Bourse du Travail (Château d’Eau)
3 rue du Château d’Eau, 75010, Paris, France

La répression fait rage, elle n’a pas faibli durant l’été et elle continue de s’abattre sur tout.e.s les révolté.e.s
Réunion avec l’équipe de coordination contre les violences policières tous les mardis de 18h30 à 21h.
Ces réunions de la Coordination antirépression sont ouverte à tout.e.s.
La coordination n’est pas un collectif. Elle se veut une articulation de personnes et de groupes qui souhaitent lutter ensemble dans cette perspective.
La coordination se veut anticapitaliste, antipatriarcale, antiraciste, antiautoritaire, ancrée dans la lutte des classes, elle se bat contre toutes formes d’oppression.
La coordination tend à construire une chaîne de soutien de l’avant-interpellation jusqu’à la sortie de prison le cas échéant. Pour cela, elle souhaite bâtir une défense politique de manière collective afin que la question de la répression et des violences policières devienne l’affaire de tout·e·s. La défense contre la répression, le système judiciaire, la police se construit ensemble, elle ne doit pas rester une affaire de "spécialistes".
Les moyens :
* Le Groupe Légal : il est né fin 2016 de la volonté de la Coordination contre la répression et les violences policières Paris/IDF de s’organiser pour ne laisser personne isolé·e face à la police et la justice - en manif, lors d’actions de blocage ou d’occupation, dans les quartiers populaires comme en soutien aux personnes exilées, sans-papiers ou migrantes.
* Un collectif d’avocat·e·s permettant que chaque interpellé·e puisse avoir accès à une même défense, quelles que soient ses ressources.
* Une caisse de solidarité qui prend en charge les frais de ces avocat·e·s. Cette caisse est alimentée par des dons personnels et par des actions ou des fêtes de soutien organisées par des personnes, des groupes, des collectifs, ou par la coordination. Les personnes défendues y participent, si elles le peuvent, à hauteur de leurs moyens ou en fonction de ce qu’elles peuvent apporter au collectif.
Contact téléphonique 07 52 95 71 11

Agenda culturel mardi 31 octobre

Julia Cagé et Thomas Piketty convoqués chez le média "Au Poste". Débat public !

Le 31 octobre de 20h à 22h,
Césure
13 Rue Santeuil 75005 Paris
Rencontre débat pour la sortie de leur livre "Une histoire du conflit politique"
C’est une somme, un blockbuster, une référence, un puits à idées, et à critiques, un travail de titans qui redonne espoir à la gauche. Une histoire du conflit politique (Seuil), passe au peigne ultra-fin (864 pages), deux siècles de résultats électoraux dans 36 000 communes françaises.
Revenus, milieu social, habitat, les deux économistes Julia Cagé, et Thomas Piketty, analysent les rapports de force électorale.
Le débat se tiendra en public dans l’amphi B de Césure.

Mercredi 1er novembre
Agenda politique

Cantine des Gilets Jaunes

Le 1 novembre de 12h30 à 14h30,
AERI
57 Rue Étienne Marcel, 93100, Montreuil, France
La cantine des Gilets Jaunes de Montreuil vous accueille toujours les mercredis de 12h30 à 14h30 à AERI.

Manif 1er novembre : pour que vivent les squats, contre toutes les expulsions !

Le 1 novembre de 15h à 20h,
Place de la Mairie de Montreuil
Place Jean Jaurès 93100 Montreuil

Comme tous les ans, la période précédant la trêve hivernale est, pour l’État, le moment de se débarasser des squats ou des lieux qu’il préfère ne pas voir passer l’hiver ; C’est donc un moment de résistance, d’entraide et de lutte. A Montreuil par exemple, l’année dernière a été organisée une opération coordonnée pour mener deux expulsions le même jour, quelques jours seulement avant la trêve hivernale.
En ce moment, de nombreux lieux, foyers ou squats sont menacés d’expulsion.
Il s’agit donc d’occuper des batiments, pour y vivre comme on veut et pour avoir des espaces d’organisation.
* Pour info mise à jour état de la situation : Expulsion de nombreuses personnes du foyer Bara à Montreuil le mardi 24 octobre par plus d’une centaine de keufs, laissant de nombreuses personnes à la rue... témoignant qu’il est toujours nécessaire d’avoir des lieux occupés et autonomes pour se rencontrer et s’organiser.
A cela s’ajoutent les Jeux Olympiques et paralympiques qui agissent comme un accélérateur de gentrification et qui motive le saccage sur tout le territoire du 93 pour l’aseptiser.
Pendant que les sans-papiers sont exploités sur les chantiers des JO, la police nettoi la ville et expulse les gens qui vivent dans la rue et les suqats. Les JO, c’est aussi l’aménagement urbain bien rodé pour la répression, et c’est toujours une bonne excuse pour tuer dans l’oeuf tout espace qui pourrait être un nid de contestation ou de révolte face au spectacle nationaliste et pseudo-consensuel qu’ils incarnent.
Depuis la rentrée, plusieurs tentatives d’ouverture de squats se sont soldées par des expulsions dans les 3 jours, appuyées sur la nouvelle loi Kasbarian-Bergé qui les rend plus faciles et rapides.
Alors que de nos jours, partout où l’on va, il faut payer pour être là. Payer un loyer, payer une consommation, payer une cotisation, il est essentiel de rester acteurs et actrices de nos vies et de lutter, si possible loin des logiques marchandes. L’occupation est un de bon moyen pour ça !
Pour toutes ces raisons, Le 1 novembre de 15h à 20h, Place de la Mairie de Montreuil il faudra marquer le coup avec une manif, afin de ne pas accepter la politique mortifère, la police et la justice qui garantissent tout ça.
Solidarité avec les squats expulsés ou menacés d’expulsion !
Contre la propriété !

Mercredi 1er novembre
Agenda culturel

Conférence gesticulée "Un ours bipolaire en colère"

Le mercredi 1 novembre à 19h30,
Le bar commun
135 Rue des Poissonniers 75018 Paris

Cette conférence gesticulée "Un ours bipolaire en colère" vous propose un one-man-show pour la vie contre l’argent.

Prenez un utopiste, mettez-lui le nez dans le dérèglement climatique, puis trempez-le dans Extinction Rébellion, la décroissance, les gilets jaunes et les zapatistes. Vous obtenez un ours bipolaire en colère capable de vous refaire le monde en une heure à peu près.
Éteignez la télé et laissez Bisounours vous réveiller pour vous faire rêver d’un nouveau monde.

A signaler le Jeudi 2 novembre : Au Poste Ciné-Mutins Club #3 : « Les magnifiques sauvages » en avant première mondiale. L’épopée des Gilets Jaunes, 5 ans après.

Césure, 13 rue de santeuil 75005 Paris
Chaque premier jeudi de chaque mois, le média autonome Au Poste s’associe avec les francs-tireurs de la plateforme VODCiné-Mutins pour des rencontres grand écran à la Césure, 13 rue Santeuil (Paris).

Il y a cinq ans, ce fut une déferlante et une déflagration. Le mouvement des Gilets Jaunes, l’un des plus importants depuis le Front populaire, allait remettre les citoyens au cœur de la ville, des ronds-points et de la Politique. Au Poste et Ciné-Mutins Club propose un long métrage de cinéma, avec l’équipe du film, une projection et ensuite : un débat dinatoire retransmis live et en roue libre sur Au Poste depuis la cantine. En première partie, pour brasser les genres et les gens, un ou deux courts métrages.

18h : Court-métrage proposé par la fac cinéma de Nanterre Ravages
Rachel Rudloff (17 minutes)
19h : Premier documentaire Fiction-Documentaire d’Antonin Peretjatko (France, 2022, 52 minutes)
20h "Les Magnifiques sauvages" (Avant-première mondiale)
Documentaire de "Cerveaux non disponibles" - France - 2023 - Sortie nationale le 13 novembre 2023
"Que retiendra-t-on des Gilets Jaunes dans quelques décennies ? Si l’on laisse le pouvoir politico médiatique décider, les gilets jaunes resteront dans l’histoire comme un mouvement de sauvages ayant tout détruit pour pouvoir rouler moins cher. Un épiphénomène, certes spectaculaire, mais qui ne laissera aucune trace dans la société
21h30 : Débat en direct sur place

Conférence Mondiale de la Jeunesse, pour un internationalisme révolutionnaire !
Appel à rejoindre les organisations militantes venues du monde entier pour la conférence « Youth Writing History » les 3-4-5 novembre 2023 à Paris

« La Jeunesse Écrit l’Histoire » (Youth Writing History) est un réseau mondial naissant, une structure inter-organisations de jeunes militantes et militants radicaux, écologistes, féministes, anrchistes et socialistes, ayant pour but de se mettre en lien avec des mouvements de lutte partout autour du globe.
“En 2015 et 2019, les premières Conférences de la Jeunesse du Moyen-Orient ont été organisées dans les villes d’Amed et de Kobanê au Kurdistan, permettant des discussions et des échanges intenses entre les jeunes de la région pour surmonter les luttes locales de la jeunesse et la répression de l’État, ainsi que pour trouver des solutions aux questions de l’écologie, de la liberté des femmes et de la démocratie. Nous souhaitons poursuivre sur cette voie avec la Conférence Mondiale de la Jeunesse 2023.”
https://youthwritinghistory.com/en/welcome/ 1
Nos camarades internationalistes travaillent maintenant depuis des mois afin que la conférence puisse avoir lieu cette année le 3, 4 et 5 novembre en France, à Paris. Parmi les organisations qui participent, on compte déjà la RAJ (assemblée autonome des peuples indigènes Guarani et Kaiowa), les jeunes du Parti Communiste du Soudan, le mouvement de jeunesse indépendantiste basque Ernai, l’organisation écologiste et confédéraliste française PEPS, Trinacria pour le mouvement populaire d’indépendance Sicilien, la Liste Démocratique Étudiante slovène (LDŠ), plusieurs organisations du Moyen-Orient dont la jeunesse kurde, et bien d’autres encore 2
Il est nécessaire qu’en tant qu’organisations, syndicats, partis, associations, collectifs et groupes affinitaires de jeunes militantes et militants francophones, nous prenions part à cette conférence pour les accueillir, participer aux discussions et aux ateliers, renforcer ce réseau de jeunesse en lutte unique au monde, porteuse d’espoir pour un nouvel Internationalisme révolutionnaire !
Nous vous invitons à prendre conscience du caractère historique de cet évènement, et vous appelons à organiser des délégations pour le rejoindre, ainsi qu’à soutenir sa diffusion partout : réseaux sociaux, médias locaux et/ou alternatifs, affiches et tracts, canaux de discussions internes, bouche à oreille… La portée de cette Conférence dépend de chacune et chacun d’entre nous ! La participation est gratuite et sur inscription, il est même possible de faire une demande pour être hébergé à Paris. Voici l’invitation officielle pour la conférence, avec sa description détaillée et ses grandes thématiques. N’hésitez pas à la récupérer pour inviter des groupes ou des individus autour de vous ! :
Lire la suite sur : Invitation officielle Conférence Mondiale de la Jeunesse
En tant qu’intermédiaires francophones et comité de préparation local en France métropolitaine, nous nous tenons à votre disposition pour faciliter vos échanges avec le comité d’organisation international. Vous pouvez nous solliciter si vous avez des questions, mais également si vous souhaitez nous rencontrer, avoir des informations plus directement, rédiger un appel, un article, récupérer du matériel de diffusion, ou pour toute autre demande. Adresse mail : info@ronahi.eu
URGENT : Nous recherchons activement des associations officielles, partis et syndicats, qui pourraient fournir un soutien logistique et administratif pour permettre à nos camarades de rejoindre la conférence même si elles et ils viennent de particulièrement loin. Par exemple pour faire venir celles et ceux en difficulté économique, nous organisons un système de parrainage pour payer les billets d’avion et autres transports. Ecrivez-nous pour nous aider
https://youthwritinghistory.com/en/welcome/ Site internet officiel, à paraître prochainement en français. Un compte instagram est aussi à venir.
2 Liste complète (et évolutive !) des organisations participantes : https://youthwritinghistory.com/en/we/#pll_switcher

Samedi 4 novembre Agenda culturel

Projection du film "Bentalha : autopsie d’un massacre" de Jean-Baptiste Rivoire

Le samedi 4 novembre à 16h,
Librairie Le Monde libertaire - Publico
145 Rue Amelot 75011 Paris

Dans la nuit du 22 au 23 septembre 1997 se déroule à Bentalha près d’Alger le massacre de dizaines d’habitantes et habitants, théoriquement par le Groupe Islamique Armé (GIA). Le bilan officiel est de 85 morts mais d’autres sources en indiquent bien plus.
Durant l’assaut, des témoins affirment aussi que des ambulances et blindés militaires stationnaient devant le quartier Haï el-Djilali. La grande difficulté d’enquêter pour les journalistes pose enfin la question du rôle de l’État algérien.
En effet, la présence permanente de policiers, gendarmes et faux témoins gêne beaucoup le travail de recherche. La caution de la délégation parlementaire européenne en visite dans le pays après la boucherie montre également une réaction confuse des autorités.
Quelle responsabilité de l’armée dans cette attaque ? Quel lien avec les mêmes faits de l’été 1997 dans les localités de Raïs et Sidi-Youcef ? D’où venait ce GIA dont la presse et le gouvernement parlaient tant ?
Le film "Bentalha : autopsie d’un massacre" de Jean-Baptiste Rivoire nous éclaire sur ces tueries et la possible implication des généraux Mohamed Lamari, Mohamed Médiène et Smaïl Lamari, que l’auteur cite dans son livre "Françalgérie : crimes et mensonges d’État". Il s’agirait d’une entreprise visant à "retourner" les civils contre les islamistes en les poussant à rejoindre les "groupes de légitime défense" et "gardes communales" montés par le pouvoir.
26 ans après, ce contexte perdure sous la présidence d’Abdelmajid Tebboune, ancien premier ministre d’Abdelaziz Bouteflika placé à la tête du pays en 1999. La loi de "concorde civile" et la tentative d’indemniser les familles de disparus empêche aujourd’hui encore d’accéder à la vérité sur la "décennie noire" d’Algérie.
Accès libre

Permanence de la BAM (Bibliothèque Associative de Malakoff)

Le samedi 4 novembre de 16h à 19h,
La BAM - Bibliothèque Associative de Malakoff
14 Impasse Carnot, 92240, Malakoff, France
La BAM est ouverte chaque samedi après-midi de 16h à 19h environ. C’est l’occasion de découvrir le lieu, de fureter dans les étagères, d’emprunter de bons bouquins et de discuter un brin.
La bibliothèque dispose de près de 7000 documents répertoriés (livres, mais aussi BD, journaux, brochures). La possibilité d’emprunt est simplement soumise à l’acquisition d’une carte de lecture (10 euros à vie).

La métropole insatiable : ceux qui partent et ceux qui restent.

Le samedi 4 novembre à 17h, Rencontre et débat avec Guillaume Faburel, géographe, promoteur des états-généraux du Post Urbain,
et Sébastien Goelzer, urbanisme, responsable de l’association Vergers Urbains.

la Pépinière
62 Rue du Moutier, 93300, Aubervilliers, France
La réalité de notre époque, c’est celle de la métropolisation, de l’urbanisation généralisée avec tous ses travers. Face à cela, certaines et certains se proposent d’abandonner définitivement le milieu urbain.
L’épidémie de Covid aurait révélé à nombre de Franciliens leur souhait de vivre à la campagne. L’exode urbain serait en route.
S’échapper de la ville, la proposition est séduisante. Mais pour aller où, et surtout pour y faire quoi ?
Dans le même temps, d’autres ne renoncent pas à tenter de changer la situation de l’intérieur, à ne pas abandonner les citadins à leur sort. Des positions inconciliables ? Et si urbains résistants et exodeurs militants, souffrant des mêmes maux, faisaient plutôt cause commune ?

Organisateur : le Chiffon, journal papier d’information consacré à Paris et à l’Île-de-France, le seul à ce jour. Trimestriel de vingt pages, il nourrit à travers ses reportages, enquêtes et portraits une approche critique de l’actualité francilienne.Dernier dossier, n°10 : "L’Insatiable Métropole".

Agenda culturel dimanche 5 novembre

Groupe de lecture des Fleurs Arctiques

Le dimanche 5 novembre à 16h,
Les Fleurs Arctiques
45 Rue du Pré Saint-Gervais, 75019, Paris, France
#LectureCollective
Lire des textes ensemble, vraiment ?
Pourquoi ?
La lecture se définit la plupart du temps comme une activité solitaire et silencieuse. Lire des textes ensemble, c’est ouvrir la possibilité d’un autre rapport aux écrits qui permette de les comprendre de manière peut-être plus riche et imprévisible, de mettre à profit autour des textes le regard et l’expérience des participants ; faut-il préciser que la seule exigence est l’intérêt de chacun pour y participer, avec son rapport à la lecture, plus ou moins simple ou compliqué, plus ou moins régulier ou exceptionnel ?
On n’est même pas strictement obligé de tous lire : c’est aussi une façon de réfléchir ensemble en invitant d’autres manière de voir les choses et le monde, le plus souvent inactuelles, que l’écrit rend accessibles. Aussi ne s’agira-t-il pas de sacraliser les textes lus en commun et ce ne sont pas des réponses gravées dans l’airain qu’on y cherchera. Il s’agira plutôt d’essayer de mettre les textes au travail aujourd’hui en fonction de nos enjeux et perspectives actuelles. D’ailleurs on ne choisira pas forcément des textes qu’on admire et qu’on lirait comme d’autres lisent la Bible. Il nous arrivera souvent au contraire d’aiguiser notre esprit critique commun autour de productions d’intérêts variés, parfois contestables.
On pourra aussi s’écarter des chemins balisés de la « théorie politique » ou de l’histoire pour aller piocher dans des régions moins évidemment liées à notre objet, et si on lira sans doute les productions de quelques vieux barbus, on ne s’interdira pas de préférer parfois l’actualité, la fiction ou la poésie aux classiques et à l’argumentation raisonnée. L’objectif étant toujours d’ouvrir la réflexion et de faire circuler la pensée et la théorie hors des musées et des cercles savants de l’université où les ennemis de la praxis s’acharnent à les emmurer.
Comment ?
On propose un rendez-vous régulier le dimanche à 16h30, qui peut éventuellement s’étendre dans le temps. Des propositions précises et suivies dans la durée pourront se mettre en place, mais on pourra aussi papillonner à l’occasion dans la bibliothèque ou autour de textes proposés pour l’occasion : il ne s’agit pas de se donner des devoirs du soir ni de produire des thèses spécialisées sur les grands auteurs du programme révolutionnaire. Si on propose sur ce site des idées ou quelque chose qui ressemble à un programme, ce sera toujours sous une forme indicative, à rediscuter avec les participants du jour ou du moment.
Toutes les formes de lecture commune sont possibles, à expérimenter et choisir en fonction des textes. On pourra lire ensemble un court texte à haute voix et en parler, on pourra aussi se répartir différents textes et en discuter la fois suivante, ou bien fonctionner avec quelques extraits que l’un d’entre nous aura sélectionnés...
Alors ?
Bienvenue aux dilettantes comme aux assidus, aux érudits comme aux rêveurs, aux lecteurs passionnés comme à ceux que se retrouver seul avec un texte rebute, retrouvons-nous le dimanche à partir de 16h30.

Ateliers d’artivisme de la BAM

Le dimanche 5 novembre à 19h,
La BAM - Bibliothèque Associative de Malakoff
14 Impasse Carnot, 92240, Malakoff, France

Les ateliers d’artivisme de la BAM reprennent cet automne et vous accueillent en soirée, chaque premier dimanche du mois à partir de 19h. Pas besoin d’être artiste ou graphiste de haut niveau, ni même de savoir dessiner, il suffit de vouloir agir concrètement et graphiquement.

Three Days of Forest A.E.R.I. Montreuil, 5 novembre 2023, Montreuil.

16h00 A.E.R.I. entrée libre
Une forme musicale atypique : alto, batterie et voix augmentés d’effets électroniques. Un trio à l’énergie rock qui rend hommage aux poétesses afro-américaines et anglophones engagées : Rita Dove, Gwendolyn Brooks, Charlotte Perkins Pilman, Charlotte Mew…
Le groupe revisite ces poèmes sous forme de « protests songs » électriques, et crée un folklore imaginaire, onirique et halluciné. Leur musique vole ainsi d’un possible chant de manifestants au free jazz, d’une chanson à une frénésie de transe.
Angela Flahaut voix, compositions – Séverine Morfin alto, composition – Blanche Lafuente batterie, effets – Lucci Claviers – Céline Grangey ingénieure du son
Lauréat Jazz migration 2018

Lundi 6 novembre pour l’agenda politique

Manifestation - Non à la fin de l’Aide médicale d’État

Le 6 novembre à 17h30,
Sénat
15 Rue de Vaugirard, 75006, Paris, France

La semaine du 6 novembre, dans le cadre de l’examen du projet de loi "Contrôler l’immigration, améliorer l’intégration", les sénateurs débattront de plusieurs amendement visant à remplacer l’Aide médicale d’État de droit commun, dispositif qui ouvre aux étrangers en situation irrégulière le droit de bénéficier de soins primaires et de prévention gratuitement, par une "Aide médicale d’urgence", qui dans le pire des scénarios ne couvrira plus que les soins prodigués en réanimation et aux urgences et ceux qui couvrent les dépistages de maladies transmissibles.
Le collectif "les étudiant.e.s en santé et leurs allié.e.s contre la fin de l’Aide médicale d’État" s’inquiète de ce tournant et de ses conséquence sur l’exercice des futurs soignants, obligés de travailler dans des conditions déontologiques et matérielles dégradées, et de voir les patients en situation irrégulière non plus comme des humains à soigner mais des corps réduits à leur simple dimension démographique qu’il faut maintenir en vie sans guérir ou alors des vecteurs de pathogènes.
La fin de l’AME représente une dégradation brutale des conditions déontologique de notre exercice soignant futur, et la consolidation d’un paradigme dans lequel il faut soigner certains patients et en ignorer d’autres.