agenda Fpp 24 mars

jeudi 24 mars 2022

Agenda du 24/03/2022

invitation lancée par la radio Fréquence Paris Plurielle dans le cadre de la nuit blanche contre la guerre qui se déroulera ce samedi de 19h à 6h du mat :
dans cette perspective, Fpp vous invite à laisser vos messages sur le répondeur : un alors si vous avez un coup de gueule, un poème, un avis sur la guerre à partager : appelez nous au 09.72.46.82.84

à 14h, la CGT retraités, FO UCR, la CFTC retraités, la CFE CGC, la FSU, Solidaires retraités, la FCR Fonction publique retraités, la LSR et Ensemble et Solidaires organisent une Manifestation pour les retraites, les pensions, la santé et les services publics
Ces neuf organisations de retraité.e.s n’acceptent pas que les pensions baissent encore cette année au regard du coût de la vie, et elles n’acceptent pas la situation dans les EHPAD et la dégradation des services publics.
Elles exigent :

  • La prise en charge de l’autonomie par l’Assurance maladie
    de la Sécurité Sociale et la création d’un grand service public
    de l’autonomie.
  • La création de 300.000 postes dans le secteur médico-social, soit
    200 000 dans les EHPAD et 100 000 dans l’aide à domicile.
  • La création de lits d’EHPAD dans le secteur public pour
    faire face aux besoins et arriver à 1 soignant pour 1 résident
  • L’amélioration de la situation professionnelle des personnels médico-sociaux par une meilleure formation et de meilleures rémunérations.
    Et pour cela, les 9 orgnisations organisent donc une manif et le rdv est donné à 14h à bastille pour une manif en direction de République

Comme tous les jeudis, Le collectif solidarité migrants Wilson lance un appel à bénévoles et il y a toujours besoin de monde en cuisine et pour la distribution de ce soir
si vous voulez y participer, le rendez-vous est donné à 14h pour la cuisine, et à 18h30 pour la distribution, au théâtre de la belle étoile qui se trouve au 14 rue Saint-Just, à Saint-Denis, RER Stade de France

à partir de 16h, heure de paris, le CLES - Concertation des luttes contre l’exploitation sexuelle, le Regroupement québécois des centres d’aides et de lutte contre les agressions à caractère sexuelle, la fédération des maison d’hébergements des femmes, et le regroupement des maisons pour femmes au Québec organisent une visioconférence pour présenter leur étude sur les obstacles vécus par les femmes marginalisées victimes de violences sexospécifiques face à la justice.
Dans cette visioconférence, ces organisations exposeront les différents obstacles rencontrés par les femmes issues de l’immigration, racisées, autochtones, en situation de handicap, sourdes et/ou des minorités sexuelles et de genre, et elles proposeront des pistes de transformation pour mieux adapter le système aux besoins et réalités de ces femmes.

à 18h30, La Baudrière, squat anarcha queer feministe à Montreuil organise son AG hebdo, ouverte à toustes
et si vous voulez vous y rendre, le squat se trouve au 7 rue de la république à Montreuil, métro Robespierre

de 19h à 21h30, le collectif Résistance à l’agression publicitaire organise sa réunion hebdomadaire
et si vous voulez y participer, c’est à 19h au 24 rue de la Chine, métro Gambetta

à 19h, le RITIMO, réseau d’associations de solidarité internationale organise un Débat public ititulé : Pour résoudre la crise écologique, cliquez ici !
Alors que pour certains le numérique serait l’un des leviers de la transition environnementale, pour d’autre il est un facteur d’accélération de la crise climatique
Et si vous voulez en débattre avec Mathieu Wostyn, chargé du numérique à RITIMO, réseau d’associations de solidarité internationale, rdv à 19h, au Café Associatif ’La Commune’, 3 rue d’Aligre, métro Faidherbe-Chaligny

à 19h, le comité de mobilisation “Polytechnique n’est pas à vendre” et La Base organisent une soirée pour fêter la victoire contre Total à Polytechnique
En 2019, Total a décidé de s’implanter sur le campus de Polytechnique. Leur bâtiment devait se situer au cœur de la vie étudiante, à quelques pas des amphis et des logements étudiants.
Mais, Ce projet a suscité une mobilisation sans précédent, impliquant élèves et anciens élèves, mais aussi enseignants, chercheurs et de nombreuses associations, tous inquiets de l’influence grandissante de Total sur l’établissement. Ce combat a révélé plusieurs conflits d’intérêts et mis en lumière la stratégie d’influence de Total.
Après deux années de mobilisation, de nombreuses actions de protestation et plusieurs recours juridiques, Total a fini par renoncer définitivement à son projet en janvier dernier. Aussi, pour fêter ça le comité de mobilisation “Polytechnique n’est pas à vendre” et la Base organisent une soirée ; et si vous voulez y participer, rdv à 19h à la Base, 31 rue Bichat, métro Goncourt

à 19h, les sections locales d’Amnesty International du 17e, du 18e et du 19e arrondissement de Paris organisent une discussion publique en ligne sur les violences faites aux femmes
Les femmes voient leurs droits contestés, niés, leur échapper et font face à des violences. Droit à l’intégrité physique. Droit à l’éducation. Droit de s’exprimer. Droit à ce que leur parole soit entendue, à ce que leurs agresseurs/oppresseurs soient condamnés. Droit à la dignité.
Pour alerter sur ces violences faites aux femmes, les sections locales d’Amnesty International du 17e, du 18e et du 19e arrondissement invitent :
  l’association Le Filon qui parlera de l’accueil et de l’accompagnement des femmes sans-abri et en situation de grande précarité,
  les associations GAMS et La Maison des femmes de Saint Denis qui parleront de la lutte contre les mutilations sexuelles infligées aux femmes et de l’écoute et l’accompagnement des femmes pour faire valoir leurs droits,
  une colleuse du mouvement Collage Féminicide Paris qui combat les féminicides,
  et une militante Afghane pour parler des violations des droits des femmes en Afghanistan.
Et si vous voulez suivre cette visioconférence sur les violences faites aux femmes, rdv à 19h sur : https://us02web.zoom.us/j/81181191743

à 19h30, la section locale du PCF Paris 20 organise un débat-public sur le droit à la souveraineté alimentaire
Après la crise du COVID, la guerre en Ukraine et le risque de pénurie et de speculation sur le blé qui l’accompagne, viennent rappeler la centralité de la question de l’alimentation et de la souveraineté alimentaire.
Cette notion de souveraineté alimentaire, liée aux luttes paysannes qui se développent à travers le monde, est particulièrement analysée au Brésil, en Inde mais aussi en France...
et si vous voulez en discuter avec Silvia Pérez-Vitoria, économiste et sociologue, spécialiste des mouvements paysans, rdv à 19h30, dans les locaux du PCF Paris 20 qui se trouvent au 3 Place des Grès, métro Porte de bagnolet

à 20h, la Formation Léon Lesoil organise une visioconférence sur la Guerre en Ukraine : causes, conséquences, solidarité
La guerre fait rage en Ukraine. Villes encerclées, populations civiles bombardées. Deux millions de réfugié.e.s, et on en annonce jusqu’à cinq millions. Bien que plus puissante, l’armée d’invasion russe se heurte a une résistance farouche.
Quelles sont les causes du conflit ? Quelles sont les conséquences pour les populations, pour l’environnement ? Que veut Vladimir Poutine ? Comment expliquer la résistance ukrainienne ? Ou en est le mouvement anti-guerre en Russie ? Risquons-nous une nouvelle guerre mondiale ? Que pouvons-nous faire ?
C’est à ces questions que tentera de répondre : Hanna Perekhoda, doctorante en Histoire à l’Université de Lausanne, originaire de Donetsk, militante du comité suisse de solidarité Ukraine.
Et si vous voulez suivre cette visioconférence, rdv à 20h sur : https://www.facebook.com/LeonLesoilFormation

Comme tous les jeudis soirs, à 21h, le collectif Contre-pouvoir propose une réunion en ligne pour organiser le boycott des élections présidentielles à venir
et si vous voulez y participer, rdv à 21h sur : https://meet.jit.si/ateliers-strategie

demain matin, à partir de 10h, la CGT Paris 18 ouvre sa Permanence du comité des travailleurs privés d’emploi et précaires pour aider les travailleurs privés d’emploi et précaires à résoudre leurs difficultés avec Pôle Emploi ou la CAF (notifications de trop-perçus, radiations, problèmes d’indemnisation, etc.) et à s’organiser pour défendre leurs droits !
Et si vous voulez vous rendre à la permanence, c’est à partir de 10h demain matin, à l’Union Locale CGT PARIS 18e, 42 Rue de Clignancourt, métro Château Rouge

rdv culturels
à partir de 17h, le squat le Marbré propose son ciné-club avec la projection du documentaire ’Maryflo’ réalisé en 1997 pour l’émission Strip-Tease.
En janvier 1997, un conflit social très dur faisait la une des journaux. Dans une usine de confection du Morbihan, « Maryflo », se déroulait une grève d’ouvrières réclamant le départ du directeur de l’usine. Il était accusé par les syndicats de régner avec des méthodes dignes d’un roman de Zola tout en les traitant de « pétasses », « bandes de putes », « tas de merde », etc. « Strip-tease » avait filmé dans cette usine, un mois avant le conflit, l’ambiance qui régnait entre les principaux protagonistes : les ouvrières et le directeur. Quand, un mois plus tard, le conflit a éclaté, l’équipe était sur place, slalomant entre les grévistes, le directeur et le PDG. C’est ce regard multiple, cette approche des protagonistes que tout oppose et qui ne se parlent parfois que par caméra interposée qui fait l’originalité du traitement cinématographique de ce conflit.
Et si vous voulez découvrir ou redécouvrir ce documentaire, rdv à partir de 17h, la porjo sera à 19h, et c’est au Marbré, 39 Rue des Deux Communes, à Montreuil, métro Robsepierre

à partir de 18h, les éditions La Découverte organisent une Soirée de présentation du livre de Ya-Han Chuang : ’Une minorité modèle ? Chinois de France et racisme anti-Asiatiques’, publié aux Editions La Découverte.
Depuis l’assassinat du couturier chinois Chaolin Zhang en 2016 à Aubervilliers, les médias et les pouvoirs publics ont pris conscience de l’existence du phénomène de racisme antiasiatiques au sein de la société française. L’expression de ces préjugés atteint son apogée en 2020 lorsque la pandémie de Covid 19 frappe le monde. La révélation décomplexée des sentiments antichinois en France dévoile un mécanisme d’essentialisation encore peu étudié.
À l’aide de matériaux ethnographiques collectés depuis 2009 à nos jours, cet ouvrage livre un portrait fin des trajectoires migratoires et politiques des populations asiatiques en France. En suivant les parcours de Qian, Pierre, Alexandre, Ailing et Lin Chong, le lecteur arpentera tantôt les rayons des épiceries du quartier de Belleville, tantôt les allées des marchés grossistes d’Aubervilliers, en passant par les sous-sols qui abritent les ateliers de confection et les salons de manucure. Dans ces lieux méconnus s’élève la voix d’une nouvelle génération qui refuse de rester silencieuse. Ces jeunes français.es se mobilisent dans la rue comme sur les réseaux sociaux pour dénoncer le racisme et n’hésitent pas à mettre en avant leur couleur de peau en soulignant une identité « jaune ». En suivant leur parcours, ce livre invite à regarder en face la réalité mosaïque de la société française à travers les expériences des Asiatiques en France. »
et si vous voulez en discuter avec la sociologue Ya-Han Chuang, rdv à 18h à la Résidence Condorcet, qui se trouve au 1 Rue des 21 Morts Appelés Pour la France, à Aubervilliers, métro Front Populaire

le sample et amour général proposent, dans le cadre de l’exposition DÉFAIRECORPS, une CONFÉRENCE sur : Corps marginalisés, se représenter à travers l’art
Comment dépasser les stéréotypes de représentation dans l’art ? Quelle responsabilité ont les artistes dans la représentation des communautés marginalisées ? Quelle nécessité y a t-il de contourner les stéréotypes par l’auto-représentation et comment peuvent-il se rejouer ?
C’est à ces questions que tenteront de répondre : Zineb Kharroubi, de l’Université d’Aix Marseille, qui travaille sur “La place des femmes dites orientales dans l’art occidental”, et sur le décolonialisme de l’art et de la culture ; le photographe Nanténé Traoré, documentariste de l’intime, qui se concentre notamment sur les milieux trans ; et Hanneli Victoire : Journaliste chez Têtu, rdv à 18h au Sample, 18 Avenue de la République, à Bagnolet, Métro Porte de Bagnolet ou Galliéni

à 18h30, la Bibliothèque Goutte d’Or, les Editions du Seuil et La Régulière organisent, à l’occasion de la commémoration des soixante ans des accords d’Evian, une table ronde intitulée : ’Répression, domination, violences coloniales : parler aujourd’hui de la Guerre d’Algérie
Il importe de parler des réalités d’hier encore brûlantes aujourd’hui, particulièrement dans ce quartier Barbès - Goutte d’Or, où la tradition d’accueil des immigrations est historique, aujourd’hui encore incarnée par la présence de nombreuses personnes de nationalité ou d’origine algérienne. La résistance contre l’oppression coloniale, la lutte pour l’indépendance, leur répression brutale par les forces de l’ordre ont durablement marqué le quartier et restent vivaces dans les mémoires.
Cette table ronde permettra de saisir la réalité coloniale caractérisée par les inégalités, la violence et le racisme et de comprendre par quels mécanismes les Algérien.ne.s sont passés de la révolte contre cette oppression au désir politique de l’indépendance. Et si vous voulez en discuter avec : Emmanuel Blanchard, historien et politiste à l’Université de Versailles-Saint-Quentin et à Sciences Po Saint-Germain-en-Laye.
Christelle Taraud, historienne, de l’université paris 4, spécialiste de l’histoire des femmes, du genre et des sexualités en contexte colonial, tout particulièrement au Maghreb.
Et Sylvie Thénault, historienne, spécialiste de la colonisation en Algérie et de la guerre d’indépendance algérienne, qui vient de publier au Seuil : ’ Les Ratonnades d’Alger, 1956 : une histoire du racisme colonial ’
rdv à 18h30 à la Bibliothèque de la Goutte d’or qui se trouve au 2 rue Fleury, métro La Chapelle

à 18h30, le Centre Arabe de Recherches et d’Etudes Politiques de Paris organise une projection-débat autour du film documentaire « Le territoire d’exil – Ouzaï/Beyrouth », avec la réalisatrice Rouba Kaedbey et le géographe Éric Verdeil
Comment les exilés contribuent-ils à la fabrication de la ville ? C’est la question qui constitue le fil conducteur de ce film documentaire Le territoire d’exil : Ouzai-Beyrouth, des deux jeunes réalisatrices, Rouba Kaedbey et Hania Khoury. Le film prend pour scène le quartier d’Ouzai, un quartier populaire et informel de la banlieue sud de Beyrouth. Celui-ci est façonné par les différentes migrations, conséquences des guerres et conflits régionaux, et par la multiplication des constructions illégales en période d’instabilité. Ce phénomène induit ainsi la coexistence de plusieurs populations de nationalités, religions et ethnies différentes. Les trajectoires bouleversantes d’Abou Reda, Abou Mohamad, Abou A’rab, Santo, Amira, A’lya, et Ibrahim sont représentatives de cette réalité. Leurs histoires d’exil, depuis l’exode palestinien de 1948, en passant par la guerre civile libanaise (1975-1990) jusqu’à la migration syrienne depuis 2011 sont motrices dans la fabrique de l’informalité urbaine à Beyrouth.
Et si vous voulez découvrir ce film et en discuter avce la réalisatrice Rouba Kaedbey et le géographe Éric Verdeil, co-auteur de l’excellent Atlas du Liban. Territoires et société (2007) , rdv à 18h30 dan sles locaux du CAREP qui se trouvent au 12 rue Raymond-Aron, métro Quai de la gare

À 18h30 aussi, le Centre Culturel Algérien organise, dans le cadre de la Journée de la Terre en Palestine et du Printemps des poètes, le vernissage de l’exposition « La MÉMOIRE DE LA TERRE », proposée par Mohamed QRAIQEA et Sara AL RAMAHI, suivi de la projection de ’L’avant dernier discours de l’homme rouge’, un film de la réalisatrice palestinienne Raba Hammo
et si vous voulez découvrir cette expo qui sera visible jusqu’au 31 mars ; et ce film poétique qui propose un parallèle entre les Indiens d’Amérique dans le passé et les Palestiniens dans le temps présent, rdv à 18h30 au Centre Culturel Algérien , c’est au 171 rue de la Croix Nivert, métro Boucicault

à 18h30 encore, la Librairie Utopia organise une RENCONTRE avec Nathalie Coutinet, David Flacher, Esther Jeffers et Dominique Plihon, autour de leur livre : De quoi avons-nous vraiment besoin ? Pour une alternative sociale, écologique au capitalisme néoliberal , paru aux éd. liens libèrent
et si vous voulez y participer, rdv à 18h30 à la Librairie Utopia qui se trouve au 1 rue Frédéric Sauton, métro Maubert-Mutualité

à 19h, la Librairie Eva Pritsky organise une rencontre avec Fabien Lebrun autour de son livre : On achève bien les enfants, écrans et barbarie numérique, paru aux éditions du Bord de l’eau
Cet ouvrage propose une critique inédite des écrans de façon systémique et transdisciplinaire, de leur consommation à leur production par les enfants eux-mêmes notamment en Afrique.
Maintenant que certains dangers des écrans pour les enfants sont connus, d’autres restent encore à exposer. Aussi, est-il nécessaire d’élargir la critique de la consommation à une critique de la production pour saisir la destruction totale et inouïe des enfants par les écrans. Des enfants surexposés des pays riches aux enfants exploités et massacrés du reste du monde (spécialement au Congo), le désastre environnemental et humain est effarant, dont les GAFA et consorts ont une lourde responsabilité. Il est urgent de refuser collectivement les écrans du capitalisme afin de préserver l’enfance et les enfants.
Et si vous voulez en discuter avec le sociologue Fabien Lebrun, membre du collectif Illusio, rdv à 19h, à la Librairie Eva Pritsky, au 5, rue d’Eupatoria, métro Ménilmontant

à 19h aussi, le Bar 61 organise une rencontre avec les journalistes de RFI Clea Broadhurst et Pierre Olivier pour parler de leur travail en Ukraine, près d’un mois après le début de l’invasion russe.
Et si vous voulez discuter avec Clea Broadhurst qui vient de rentrer d’un reportage de 15 jours dans les villes de Lviv, Odessa et Mykolaïv ; et Pierre Olivier qui rentre de Kiev, rdv à 19h au Bar 61, c’est au 3 rue de l’Oise, métro Crimée

à 19h30, Le Monte-en-l’air propose une Soirée de lancement du numéro 7 de la revue Monde commun, avec Mélanie Gourarier, Pascale Absi, Emmanuel Beaubatie, Solène Brun.
Ce numéro 7 de Monde commun propose de considérer la question trans au sein de situations où se rejouent et parfois se défont les binarités. Terrain limite des ’ identités frontalières ’, la question trans ouvre ainsi l’horizon d’une épistémologie nouvelle, qui est aussi une politique : celle de l’errance et de l’incertitude, contre la fixité et la racine. Il analyse les incertitudes de la race et du genre, et les replace dans un débat public plus large et nécessaire sur les frontières.
Et si vous voulez discuter de ce numéro 7 de la revue Monde Commun consacré à la question Trans, rdv à 19h30 au Monte-en-l’air, c’est au 71 rue de ménilmontant, métro ménilmontant

à 19h30 aussi, Éditions Libertalia organisent une rencontre avec Dimitri Manessis et Jean Vigreux autour de leur livre consacré à Rino Della Negra, footballeur et partisan, paru aux éditions Libertalia
Vie, mort et mémoire d’un jeune footballeur du « groupe Manouchian »
sportif exceptionnel brisé à l’âge de 20 ans, alors qu’il venait d’être recruté par le prestigieux club du Red Star, Rino Della Negra n’a jamais pu exprimer tout son talent de footballeur. Réfractaire au STO, membre du groupe Manouchian (FTP-MOI), martyr de la liberté fusillé par les nazis au Mont-Valérien le 21 février 1944, le jeune résistant plaçait les valeurs d’antifascisme et de solidarité au-dessus de tout. Cette étude inédite et fort documentée, par deux historiens du mouvement social, analyse la vie et la mémoire d’une icône du football populaire et du combat émancipateur.
Loin d’une conception surannée de « l’identité nationale », la biographie de Rino Della Negra s’intègre dans l’histoire d’un pays qui a su accueillir l’étranger, se construire grâce aux échanges multiples, et dont les membres des FTP-MOI ont pu écrire l’une des pages les plus lumineuses.
Et si vous voulez revenir sur cette figure, rdv à 19h30 aux éditions Libertalia, 12 rue Marcelin berthelot, à Montreuil, métro croix de Chavaux

À 20h00, la librairie L’ATELIER organise une rencontre avec Hacène Belmessous autour de sa Petite histoire politique des banlieues populaires parue aux éditions Syllepse
Une histoire politique des banlieues françaises, à travers laquelle l’auteur interroge les idées reçues et fantasmes associés à ces quartiers populaires depuis les années 1970. Il décrit des zones de relégation dominées par la pauvreté et les humiliations sociales, où l’application du droit commun ainsi que les promesses d’égalité républicaine sont restées lettre morte.
Et si vous voulez en discuter avec Hacène Belmessous également auteur de Opération banlieues. Comment l’État prépare la guerre urbaine dans les cites françaises, La Découverte (2010), et Mixité sociale : une imposture. Retour sur un mythe français, L’Atalante (2006), rdv à 20h à la librairie l’Atelier, c’est au 2 BIS RUE JOURDAIN, métro Jourdain

enfin pour rappel, juqu’au vendredi 25 mars, à l’occasion de la Quinzaine Gouine, le collectif féministe les GARCES met à l’honneur l’histoire du militantisme lesbien à travers une exposition de documents d’archives (Affiches, zines, presse) issus du fonds des Archives Recherches et Cultures Lesbiennes
Ce centre de documentation, créé en 1983, témoigne des mouvements et groupes lesbiens, féministes et homosexuels. Il donne accès en libre consultation à plus de 3000 ouvrages lesbiens et féministes, parmi lesquels des romans, des essais, des bandes dessinées, des livres d’arts, des thèses et mémoires d’étude. On y trouve aussi de nombreux contenus vidéos, des photos, des tracts, des mails…
Cette expo met en valeur en particulier des documents qui soulignent la diversité et l’ampleur du militantisme lesbien, visible notamment à travers la presse. elle vise à refléter les problématiques spécifiques aux lesbiennes (lutte contre la lesbophobie sous toutes ses formes) mais aussi leur engagement constant au sein d’autres luttes, et notamment de la lutte féministe.
Et si vous voulez découvrir cette expo, rdv jusqu’à vendredi, dans le hall du 13, rue de l’Université, métro rue du bac
et si vous voulez soutenir financièrement les Archives Recherches et Cultures Lesbiennes dans Le travail d’archivage et de valorisation des mémoires lesbiennes que les bénévoles effectuent, vous pouvez envoyer un chèque à l’adresse des ARCL : C/O Maison des Femmes, 163 rue de Charenton, 75012 Paris