Agenda du 26/09 au 28/09

samedi 30 septembre 2023
par  carole

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Mardi 26
Agenda Politique

Rassemblement contre l’application de la loi Kasbarian

Le 26 septembre à 13h30,
Tribunal administratif de Montreuil
7 Rue Catherine Puig 93100 Montreuil

La loi Kasbarian-Bergé est passée cet été, elle et ses articles qui criminalisent les locataires précaires et les occupant·es de squats.
Nous, habitant.es du squat des Roseaux, après avoir fait face à la violence du propriétaire qui a essayé de nous expulser à coup de tractopelle, faisons les frais cette nouvelle loi. Un arrêté préfectoral a été placardé sur notre porte, nous annonçant que nous avions sept jours pour quitter les lieux. Sept jours pour nous séparer de plusieurs mois d’ancrage, sept jours pour trouver un nouvel espace qui pourrait nous accueillir, sept jours après lesquels cette maison devait se vider à nouveau de tout occupant·es. Nous avons déposé un recours et aurons une audience le 26 septembre au tribunal administratif de Montreuil. Nous appelons donc toutes les personnes solidaires de notre situation mais surtout solidaires de toutes celles et ceux qui aujourd’hui en France galèrent et bricolent pour se loger, à se rassembler le 26 septembre à partir de 13h30 devant le tribunal administratif de Montreuil !
Nous sommes un collectif de squatteur·euses qui, depuis des années, au fil des expulsions et recompositions, persiste à habiter le bas Montreuil, un territoire qui voit ses rues puis sa population changer à coups de plans locaux d’urbanisme et de permis de démolir. Malgré tout, c’est aussi celui que nous habitons pleinement depuis quelques années et qui abrite un entremêlement de rencontres, de complicités et de résistances. C’est ce que nous continuons à faire exister dans notre habitation actuelle, que nous avons investie en décembre 2022 avant que le propriétaire puisse accomplir son projet d’en faire un immeuble de cinq étages avec toit-terrasse
Avec tous ces projets immobiliers qui répondent à l’appétit vorace des spéculateurs, la ville est peu à peu dénuée d’entraide et de vie commune, l’espace comme le temps servent une économie injuste et mortifère, là où nous luttons pour faire exister, depuis d’autres bases, nos besoins et nos enthousiasmes. Avec notre squat, nos cantines populaires à prix libre, nos déambulations festives, nos marchés gratuits, nos lits en plus pour celles et ceux qui en auraient besoin, nos espaces de soin collectif, nos parties vraiment communes que chacun·e peut s’approprier, on participe à rendre la ville vivable, et on entend bien la vivre longtemps !

Réunion de la Coordination contre la répression et les violences policières Paris IDF

Le 26 septembre de 18h30 à 21h,
Bourse du Travail (Château d’Eau)
3 rue du Château d’Eau, 75010, Paris, France

La répression fait rage, elle n’a pas faibli durant l’été et elle continue de s’abattre sur tout.e.s les révolté.e.s ; mais notre rage grandit, notre détermination à ne laisser personne isolé.e. aussi.
Vous voulez savoir qui nous sommes, ce que nous faisons, quand, comment et tant d’autres choses... Alors si vous pensez à nous rejoindre nous nous réunissons tous les mardis de 18h30 à 21h, à la Bourse du Travail 3, rue du Château d’eau Paris 10 - Métro République.

Mardi 26 septembre
Agenda culturel

28e saison des rencontres interculturelles du 10e - Projection-débat "Kinshasa Kids"

Le 26 septembre à 19h,
Médiathèque Françoise-Sagan
8 Rue Léon Schwartzenberg 75010 Paris

Dans le cadre de la 28e saison des rencontres interculturelles du 10e sur le thème "Coopérer, mutualiser, S’ASSOCIER !", Amnesty Paris Lafayette vous propose une rencontre autour du film "Kinshasa Kids" de Marc-Henri Wajnberg, en présence de représentant·es d’Amnesty International.
Kinshasa, Congo. Huit enfants des rues, considérés comme sorciers par leurs familles, montent un groupe de musique pour déjouer le sort et reprendre le contrôle de leurs vies. Aidés par Bebson, musicien allumé qui s’improvise manager, ils feront vibrer la ville !

Festival des images mouvementées

Mardi 26 septembre à 20h
Cinéma Les 5 Caumartin 101, rue St Lazare, Paris 9e M° St Lazare ou Havre-Caumartin TARIFS : Tarif unique : 8 € Carte 6 séances : 38,90 € (non nominative – plusieurs places utilisables pour une même séance – valable 6 mois dans les 3 (...)

Projection Girl gang + débat sur les influenceur·euses
de Susanne Regina Meures
Documentaire, Suisse, 2022, 97 min.
Léonie, 14 ans, est une influenceuse adolescente
à succès qui vit dans la banlieue de Berlin.
Des millions de followers sont à ses pieds, et les entreprises la couvrent de produits. Les parents
de Léonie gèrent ses activités en ligne pour
lui assurer une vie confortable. Mais cette vie, dictée par les marques et la pression pour produire du contenu, a une part d’ombre que l’adrénaline,
la célébrité et les baskets gratuites ne peuvent compenser.

Suivi d’un débat : Influenceur·ses : }


un nouveau pouvoir ? Avec David Chavalarias, directeur de recherche au CNRS, et Michael Stora, psychologue, psychanaliste, fondateur de l’Observatoire des mondes numériques en sciences sociales, auteur de Réseaux (a)sociaux. Influencer les autres sur les réseaux sociaux est devenu un métier, et même un métier très lucratif pour certain·es. Dans la plupart des cas, créer la tendance, c’est avant tout faire vendre, devenir des publicités vivantes, des hommes et femmes- sandwichs 2.0. “S’abonner” à un compte ou à une chaîne peut rappeler l’abonnement de presse, l’accès régulier à un contenu qu’on plébiscite, mais se reconnaître “follower”, autrement dit “suiveur”, n’est-ce pas déjà un terme plus pernicieux ? Comment protéger les plus jeunes, les éduquer à un plus grand discernement face aux phénomènes de mode induits par les réseaux sociaux ?

Mercredi 27 septembre
Agenda Politique

Cantine des Gilets Jaunes

Le 27 septembre de 12h30 à 14h30,
AERI
57 Rue Étienne Marcel, 93100, Montreuil, France

La cantine des Gilets Jaunes de Montreuil vous accueille toujours les mercredis de 12h30 à 14h30 à AERI, 57 rue Etienne Marcel, 93100 Montreuil (métro Croix de Chavaux) pour de bons petits plats concoctés avec détermination.

Réunion publique : Quelles ripostes face aux répressions associatives ?

Le 27 septembre à 18h,
Bourse du Travail, Paris (Varlin - Bd du Temple)
29 Boulevard du Temple, 75003, Paris, France

Dissolutions, stigmatisation des militants, amendes et coupes de financement, criminalisation de la désobéissance civile : les entraves à l’activité associative se multiplient ces derniers mois. Elles ont connu une forme de consécration institutionnelle avec l’instauration de la Loi confortant le respect des principes de la République, dite "loi séparatisme", en août 2021, qui facilite les dissolutions administratives et impose le Contrat d’engagement républicain (CER), nouveau vecteur de discriminations et de sanctions abusives.
Ces attaques touchent tous les pans de la société civile et s’inscrivent dans un contexte autoritaire plus global : restriction du droit de manifestation, y compris après les révoltes des quartiers populaires consécutives à la mort de Nahel, pratique unilatérale du pouvoir avec la multiplication du recours au 49.3et marginalisation des syndicats et des corps intermédiaires, orientations réactionnaires du champ médiatique, etc.
Ce mercredi 27 septembre, à partir de 18h, l’Observatoire des libertés associatives fait sa rentrée !
En présence de Jawad Bechare (militant contre l’islamophobie), Marion Ogier (Ligue des Droits de l’Homme et membre du Syndicat des avocats de France), Mohamed Mechmache (président de la Coordination Pas sans nous), Stéphanie Hennette-Vauchez (professeure de droit public à l’Université de Nanterre), Léonore Moncond’Huy (maire de Poitiers), Danièle Obono (députée France Insoumise), Omar Slaouti (membre de la Coordination nationale contre les violences policières et conseiller municipal d’Argenteuil), Elise Mellon (La Cimade) Julien Le Guet (Bassines non merci !), et d’autres.

Ecole de la souffrance, quelles résistances ?

Le 27 septembre de 19h à 23h,
la Flèche d’Or
102 Bis Rue de Bagnolet 75020 Paris
Le comité de soutien à Hanane Ameqrane organise une réunion de rentrée publique sur le thème :
"École de la souffrance, quelles résistances ?"
Table ronde 1 : Un été et une rentrée sous haute tension !
Table ronde 2 : Comment créer des résistances communes ?
Avec :
Hanane Ameqrane, réprimée de l’éducation Nationale, sud éduc 93, "sois prof et tais-toi"
Fatou Dieng, réseau d’entraide Vérité et justice
Amanda, maman du XXè, vérité et justice pour Safyatou, Salif et Ilan
Jessica Suzes et Amal Dahmani, militantes féministes, mamans de Saint-Denis
Pierrette Pyram, Diivines LgbtqiA+
Le collectif d’action judiciaire
La marche féministe Antiraciste
Des personnels et élèves mobilisé.e.s

Mercredi 27 septembre
Agenda culturel

Présentation du livre "Police partout, Justice nulle part ?" de et avec Anne-Sophie Simpere et Mélanie
Conférence-débat suivie d’un pot amical. Entrée libre.

Le 27 septembre à 19h,
Résistances !
4 Paris Villa Compoint, 75017, Paris, France
Métro Guy Môquet ou Brochant. Ligne 13.
Bus 31 : arrêt Davy-Moines

Anne-Sophie Simpere et Mélanie présenteront un livre d’une actualité brûlante, « Police partout, Justice nulle part ? », qui vient de sortir aux éditions Massot.
Juriste de formation, Anne-Sophie Simpere a réalisé une enquête au coeur des tribunaux et de l’injustice que subissent les victimes de violences policières. Pourquoi en France, les victimes de violences n’obtiennent-elles presque jamais justice ? Et pourquoi, par voie de conséquence, la France est-elle régulièrement condamnée par la Cour européenne des Droits de l’Homme pour ce type d’affaires ?
L’ouvrage d’Anne-Sophie Simpere, qui sera présente à Résistances aux côtés de Mélanie, grièvement blessée par la police en 2019 alors qu’elle ne représentait de menace pour personne, décortique une par une les étapes du chemin de croix enduré par les victimes ou leurs familles. Autant de procédures qui finissent par garantir dans l’immense majorité des cas l’impunité des auteurs de ces violences policières, mortelles dans toute une série de cas.
La chronique de ces violences couvre en particulier les deux dernières décennies, jusqu’à la féroce répression de l’été 2023 lors de la révolte consécutive à l’assassinat du jeune Nahel. Elle confirme qu’il faudra une mobilisation considérable de la société civile pour que le pouvoir politique prenne enfin ses responsabilités vis-à-vis de sa police.
Venez rencontrer Anne-Sophie Simpere et Mélanie mercredi 27 septembre à 19h à Résistances !

Jacques Rancière en discussion avec Olivier Neveux

Le 27 septembre à 19h,
Cirque Electrique
Place du Maquis du Vercors 75020 Paris

Dans le cadre d’un cycle de rencontres au Cirque électrique pour les 25 ans de La Fabrique, discussion avec Jacques Rancière ("Le partage du sensible", "Le spectateur émancipé", "Les trente inglorieuses") et Olivier Neveux ("Contre le théâtre politique"), en collaboration avec la librairie Planète Io.


La littérature réactionnaire : Sollers, Beigbeder, Moix, Houellebecq, Tesson... histoire d’une dérive

Le 27 septembre à 19h,
TDTF
43, rue Cavendish
Paris 19e

Ils se disent impertinents, conservateurs, anti-modernes... mais sont surtout franchement réactionnaires, parfois antisémites, islamophobes, souvent compagnons de route de longue date de l’extrême droite et toujours farouchement antiféministes. Et ils vendent pourtant des dizaines de milliers d’exemplaires.
Mais qui sont-ils ces écrivains, Philippe Sollers, Frédéric Beigbeder, Yann Moix, Michel Houellebecq ou Sylvain Tesson, et pourquoi bénéficient-ils d’une telle complaisance dans le milieu de l’édition ? La trajectoire de ces écrivains doit-elle se lire comme un marqueur de la droitisation de la société ? Sont-ils l’avant-garde du pire à venir ?
Le mercredi 27 septembre, au TDTF, nous discuterons de la genèse et de la pérennité d’un mouvement littéraire qui contribue à populariser les thèses de l’extrême-droite au sein de la société française.
En présence des journalistes Romaric Godin et Ellen Salvi, auteurs d’une série d’articles sur les « nouveaux réactionnaires » parus dans Mediapart.

Agenda Jeudi 28 septembre
Agenda politique

Rassemblement devant le ministère de la Justice pour exiger la libération de Georges Abdallah

Le 28 septembre de 18h30 à 20h,
Angle rue de la Paix et rue Danielle Casanova (Paris 2e)
Rue Danielle Casanova, 75001, Paris, France

2023 : année de la libération de Georges Abdallah !
Soyons nombreux devant le ministère de la Justice à Paris pour sa libération !
Alors que notre camarade Georges Abdallah a entamé en octobre dernier une 39e année de détention au centre pénitentiaire de Lannemezan (65), les voix et les forces qui se mobilisent pour exiger sa libération ne cessent de s’amplifier. Cette mobilisation, portée sur le plan national mais aussi international, fait désormais bouger les lignes.
Le 8 juin dernier, Georges Abdallah a déposé une nouvelle demande - la 10e - de libération conditionnelle devant le tribunal d’application des peines de Paris. Plus que jamais, l’exigence de la libération de notre camarade doit être défendue et réaffirmée - non, comme l’affirme Georges Abdallah lui-même, en quémandant sa liberté, mais par la lutte et l’établissement d’un véritable rapport de force à travers des actions militantes partout et sur tous les fronts. C’est par cet élargissement de nos actions que nous parviendrons à contraindre l’État français à libérer notre camarade.
Nous appelons ainsi toutes celles et tous ceux qui sont du côté des peuples en lutte, du côté de la résistance palestinienne, ceux qui combattent le capitalisme, l’impérialisme, le sionisme, le racisme d’État, le colonialisme et les États réactionnaires arabes, à former un Front unitaire d’actions pour la libération de Georges Abdallah.
Rappelons que ce prisonnier politique, incarcéré depuis 1984 pour complicité dans des actes de résistance à l’invasion sioniste de son pays, le Liban, libérable depuis 1999, est maintenu en prison sur injonction du gouvernement étatsunien malgré deux libérations prononcées par le tribunal d’application des peines.
Rappelons aussi que ce militant communiste révolutionnaire, tout au long de son incarcération, n’a jamais rien renié de son engagement politique anti-impérialiste, qu’il confirme encore aujourd’hui par son inébranlable volonté et son attachement indéfectible à la juste cause des peuples opprimés de Palestine, du Liban, et partout dans le monde.
La lutte pour sa libération s’inscrit donc pleinement dans le combat plus large de la défense de tous les prisonniers politiques révolutionnaires du monde. Et c’est dans ce cadre que doit aussi s’affirmer notre solidarité avec le combat de Georges Abdallah, un combat de toute une vie contre l’impérialisme et pour une Palestine libre.
Nous appelons à poursuivre et à amplifier le travail déjà engagé dans le cadre de la campagne unitaire et à participer massivement aux initiatives proposées dans les semaines et les mois à venir, notamment pour ce nouveau rassemblement devant le ministère de la Justice.
C’est ensemble et seulement ensemble que nous vaincrons !
Continuons le combat ! Libérons Georges Abdallah !
Pour la victoire ou la victoire !
Campagne unitaire pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah
campagne.unitaire.gabdallah@gmail.com

Jeudi 28 septembre
Agenda Culturel

Le vivant et la révolution - rencontre avec Antoine Chopot

Le 28 septembre de 19h à 22h,
Café-librairie Michèle Firk
9 Rue François Debergue 93100 Montreuil

Le 28 septembre à 19h nous recevons Antoine Chopot (auteur avec Léna Balaud de "Nous ne sommes pas seuls") traducteur du livre "Le vivant et la révolution" de Robert Fletcher et Bram Büscher qui paraît le 5 octobre prochain aux éditions Actes Sud.
Nous commençons les rencontres de l’année par une discussion d’écologie politique ! La discussion sera suivie comme de coutume d’un pot amical.
"Le vivant et la révolution" a pour objet "la connivence inévitable entre biologie de la conservation et économie politique en place, lorsque la première ne construit pas activement une critique de la seconde" (p. 9).
La force de ce livre est d’ouvrir un débat, d’initier une conversation sur un sujet occulté. Il dit, en un sens, ceci : vous voulez protéger la nature, défendre le vivant, lutter contre la sixième extinction des espèces et la fragilisation des potentiels d’évolution de la biosphère ? Vous ne pourrez pas le faire en vous épargnant une réflexion critique et une prise de position concernant les systèmes économiques dont nous héritons. Il n’y a pas d’œcuménisme spontané, ou de consensus facile, entre tous ceux qui prennent position contre la destruction du monde vivant. Ce n’est pas parce qu’on "aime la nature" qu’on est dans le même camp. Il y a des désaccords profonds, des conflits d’intérêts, des lignes de fracture idéologiques à clarifier, des débats à mener. Les partisans du capitalisme vert, les défenseurs des services écosystémiques, les thuriféraires de la croissance verte et les tenants d’une défense du vivant impliquant une critique de la croissance et de l’extractivisme ne sont pas dans le même camp au seul prétexte qu’ils s’intéresseraient tous à la "nature". Cette dernière n’existe pas en dehors d’une pensée d’économie politique concernant les formes de société qui sont compatibles avec sa vitalité. Vous voulez défendre le monde vivant ? Dites-nous quelle relation votre approche entretient avec les formes économiques dominantes (Extrait de la préface du livre, écrite par Antoine Chopot et Baptiste Morizot).
Des extraits du livre sont consultables ici et on trouvera sur le site de la revue "Terrestres" (à laquelle participe Antoine Chopot) un article de Bram Büscher et Rob Fletcher : "La conversation de la biodiversité est une lutte politique".
"Dans notre livre, nous soutenons que la conservation dominante a fonctionné comme un rempart dans la mesure où, d’une certaine manière, la conservation a effectivement freiné certains des impacts les plus dévastateurs du capitalisme sur la biodiversité, par exemple en stoppant son expansion dans certaines zones de biodiversité. Mais notre argument est que cela a toujours été une bataille d’arrière-garde centrée sur les multiples effets de l’expansion capitaliste, et rarement sur l’expansion capitaliste en tant que cause profonde de la crise de la biodiversité elle-même. Nous appelons cela « passer la serpillère alors que le robinet reste grand ouvert ».
Voir aussi La Parole Errante

Femme ! Vie ! Liberté ! / Chowra Makaremi / Rencontre avec Christiane Vollaire

Le 28 septembre à 19h30,
Le Monte en l’Air
2 Rue de la Mare 75020 Paris

Depuis septembre 2022 des femmes et des hommes, souvent jeunes, sont engagés en Iran dans un travail de conquête politique et d’ouverture des possibles qui nous remue à un endroit précis : celui de la possibilité, toujours, du soulèvement.
Voici la chronique à distance d’une révolte qui s’est installée dans la durée avec surprise, audace et incertitude. Ce long automne insurrectionnel convoque aussi d’autres séquences de l’histoire iranienne, se trouve éclairé par d’autres mouvements, d’autres mémoires de luttes et de violences. Une histoire longue du pouvoir et de la résistance que Chowra Makaremi connaît par son passé familial, par ses recherches également, en tant qu’anthropologue attentive aux contre-archives et aux émotions collectives.
L’autrice donne aux événements une profondeur de champ qui permet d’en identifier les genèses multiples, et de saisir le basculement révolutionnaire irréfutable qu’ils représentent. Elle compose une archive à la lumière orange des feux de rue, devenus le symbole d’une révolte qui se vit comme une combustion de colère, une profanation, une contagion.
Voir l’événement Facebook

Festival des images mouvementées

Jeudi 28 septembre à 20h
Cinéma Les 5 Caumartin 101, rue St Lazare, Paris 9e M° St Lazare ou Havre-Caumartin TARIFS : Tarif unique : 8 € Carte 6 séances : 38,90 € (non nominative – plusieurs places utilisables pour une même séance – valable 6 mois dans les 3 (...)

Courts-métrages 5 mètres 80 de Nicolas Deveaux Animation, France, 2012, 5 min.40 Espace d’Eléanor Gilbert Documentaire, France, 2014, 14 min.45 Bad Gones de Stéphane Demoustier Fiction, France, 2011, 13 min.
This Means More de Nicolas Gourault Documentaire, France, 2019, 25 min.
7 tonnes 3 de Nicolas Deveaux
Animation, France, 2011, 2 min.30
Respire de Paul Vincent de Lestrade Fiction, Belgique, France, 2020, 25 min.40

Suivi d’un débat : Sport, terrain de jeux politiques
Avec Frédéric Viale, coordinateur du livre collectif Les JO, miracle ou mirage ?, membre de Saccages2024. Patrick Vassort, maître de conférences à l’Université de Caen-Normandie, dir. de publication de la revue Illusio, et Ayodélé Ikuesan, athlète olympique, maire adjointe à la santé de Paris 18e, en charge du sport dans diverses commissions. On parle d’esprit sportif, de valeurs du sport mais le revers de la médaille est beaucoup plus sombre : dopage, pressions, abus sexuels, violences physiques et psychologiques, corruption, prédominance des intérêts financiers... Le sport, lorsqu’on le conçoit essentiellement en termes
de performances et de compétition, fait bon ménage avec le capitalisme et ses travers. Pour bon nombre de Parisien·nes et Francilien·nes, il est difficile
de se réjouir d’accueillir les JO 2024 : des Jeux olympiques organisés par de riches entreprises pour de riches spectateur·rices, sur le dos des populations auxquelles cette “opération de prestige” ne rapporte rien sinon des préjudices... Le coût financier, social et écologique est très important : monopolisation des financements publics, éviction des populations les moins aisées et gentrification de certains quartiers, destruction d’espaces verts, confiscation d’espaces et d’équipements publics, pollution supplémentaire, saturation des transports en commun... S’il ne s’agit finalement que d’un pillage des fonds publics au profit de grandes sociétés capitalistes, le plus important aurait peut- être été de ne pas participer ?