Agenda FPP 07 Juin 2023

mercredi 7 juin 2023
par  Rosa

  • Culture :

Mercredi :

La librairie « Libertalia » vous propose une soirée discussion autour du texte « En temps d’Ecocide » paru dans le numéro 36 du mensuel "Anarchie !" (mai 2023), revue qui sera disponible à la bibliothèque.
Voici son introduction : « Il y a urgence. Peut-être moins pour « sauver la planète » (car le changement climatique, l’effondrement de la biodiversité et la dévastation de la nature ont bien passé les points de bascule où « revenir en arrière » en réduisant progressivement l’empreinte mortifère de la société industrielle ne paraît même plus envisageable) que pour se poser une question qui exige des réponses décisives. Quelle orientation donner aujourd’hui, dans les conditions qui nous sont données et celles qui se profilent à l’horizon, à nos combats ? »

La discussion commence dès 18h au sein de la Librairie « Libertad », située 19 rue Burnouf dans le 19ème arrondissement. Les stations de métro les plus proches sont Colonel Fabien et Belleville.

L’AERI, lieu auto-géré social, culturel et solidaire vous propose une soirée autour d’un atelier d’artivisme mercredi 30 mai, de 18h à 22h30. Le but de cet atelier n’est pas seulement de s’exprimer, voire même se défouler en créant des dessins et divers slogans, c’est aussi un moyen de lutter contre l’agression publicitaire qui pollue l’espace public et permet de s’en réapproprier une partie. Pour cet atelier, vous n’avez pas besoin d’être un artiste, ou même un graphiste, il faut juste vouloir militer. L’espace AERI se trouve au 57 Rue Étienne Marcel, à Montreuil. C’est à quelques minutes à pied de la Station Croix de Chavaux, sur la ligne 9.

La librairie « Les Nouveautés » vous invite à une soirée rencontre-débat ce mercredi à 18h00 autour du livre « La Résistance des bijoux, contre les géographies coloniales » avec son autrice : Ariella Aisha Azoulay.

Ce livre retrace son histoire personnelle : À la mort de son père, Juif d’Oran naturalisé français puis israélien, Ariella Azoulay découvre dans un document que sa grand-mère portait le prénom Aïcha. En deux récits mêlant autobiographie et théorie politique, l’autrice serpente entre les catalogues de bijoux, les photos trouvées et les collections d’objets pillés, pour déployer par fragments l’histoire de sa famille et mettre en parallèle les colonialismes français en Algérie et sioniste en Palestine. Entre ces projets impériaux, elle saisit bien des continuités, à commencer par la volonté obstinée de détruire l’enchevêtrement séculaire des mondes juifs, arabes et berbères, un entrelacs qu’elle revendique pour mieux le restaurer.

Ariella Aïsha Azoulay est écrivaine, chercheuse, cinéaste expérimentale et commissaire d’archives anticoloniales. Née en 1962 dans la colonie sioniste de Palestine, elle est professeure à l’université Brown où elle enseigne la théorie politique, la résistance aux formations impériales et les imaginaires anticoloniaux réclamant le retour, la restitution et le tikkoun olam, la réparation du monde. Autrice d’une dizaine de livres parus dans de nombreux pays, elle a publié entre autres Potential History : Unlearning Imperialism (Verso, 2019) et From Palestine to Israel : A Photographic Record of Destruction and State Formation (Pluto Press, 2011). Inédit, La Résistance des bijoux est son premier livre traduit en français par Jean-Baptiste Naudy.

Toujours mercredi, à 20h c’est la librairie « Le Genre Urbain » qui organise une rencontre-débat avec Guillaume Faburel autour de son dernier livre « Indécence urbaine, pour un nouveau pacte avec le vivant » publié aux éditions Flammarion.

Je vais vous lire la présentation de l’éditeur :

« Les grandes villes sont responsables des crises majeures de notre temps. Elles imposent des rapports consuméristes et productivistes au monde sans offrir en retour une écologie à la hauteur de la dévastation orchestrée par l’idéologie urbaine. L’équivalent d’une ville comme New York sort de terre tous les mois dans le monde. Les cent premières villes de France ont trois jours d’autonomie alimentaire. Les métropoles deviennent des fournaises. Et le sentiment de leur invivabilité prévaut chaque jour davantage. Pour enrayer ce mouvement mortifère, il ne s’agit pas seulement de changer de civilisation, mais de changer ce qu’est la civilisation, de développer la recherche d’autonomie comme mode de vie, dans ce qu’elle recrée de proximité et de solidarités, en faisant le choix d’une autre abondance, celle de la vie. Le monde d’après est là. Paysanneries revivifiant les ruralités par une agriculture non prédatrice, redéploiement de l’artisanat, multiplication des lieux d’expérimentation, redécouverte de savoirs aujourd’hui discrédités, réappropriation de l’ingéniosité libératrice des individus et des collectifs : tel est aujourd’hui le fondement révolutionnaire d’un nouveau pacte avec le vivant. »

Si l’Urbanisme au prisme de l’adaptation au changement climatique et à la disparition de la biodiversité vous intéresse, alors rendez vous à 20h au sein de la librairie « Le Genre Urbain », située dans le 20ème au 60 RUE DE BELLEVILLE. La station de métro la plus proche est Pyrénées.

Jeudi :
C’est jeudi de 19h à 20h30 que la librairie Utopia organise la soirée rencontre « Main dans la terre et sens de la vie » avec Damien Deville, Raimund Olbrich et Daphné Vialan.

Voici une rapide présentation des invités :

Damien Deville est géographe et anthropologue de la nature, enseignant à l’Université Catholique de l’Ouest et à l’Institut Polytechnique de Toulouse. Il est également l’auteur de 5 ouvrages dont le dernier est "La société jardinière", publié aux éditions du Pommier.

Daphné Vialan est une diplômée de l’ESSEC et s’occupe de « l’accompagnement humain » au sein de la coopérative Oasis, une société non-lucrative qui contribue à financer l’émergence des lieux écologiques et solidaires. Elle est l’autrice du livre « Vivre ensemble en écolieu » publié aux éditions Yves Michel.
Enfin Raimund Olbric est un moine zen bouddhiste et a écrit le livre "Sol vivant, parole vivante" publié aux éditions L’Originel.

Pour assister à cette rencontre en présentiel, l’inscription est obligatoire. Il est également possible d’y assister via la plateforme zoom

Lien d’inscription : https://librairie-utopia.org/evenement/rencontre-main-dans-la-terre-et-sens-de-la-vie-avec-damien-deville-raimund-olbrich-et-daphne-vialan/

Zoom : https://us02web.zoom.us/j/87211349389?pwd=bk4wMDBweGJ4Uk5mVjRJMWUwWnpkQT09#success
ID de réunion : 872 1134 9389
Code secret : 541802

Pour rappel la rencontre commence à 19h au sein de la librairie Utopia, située au 1 rue Frédéric Sauton dans le 5ème arrondissement. La librairie se situe à moins d’une dizaine de minutes de la station de métro Maubert-Mutualité.

Louis XVI, Marie-Antoinette et la Révolution : C’est le thème de l’exposition aux Archives nationales dont voici la description :

Plongez dans un moment décisif de l’Histoire de France, avec l’exposition gratuite des Archives nationales, à découvrir du 29 mars au 6 novembre 2023.

La période de la Révolution française est un chapitre capital, mais souvent trouble de notre Histoire. Les Archives nationales tentent de lever le voile sur ces années, et de percer quelques mystères, avec son exposition inédite à découvrir du 29 mars au 6 novembre 2023.

Cette exposition gratuite, intitulée Louis XVI, Marie-Antoinette et la Révolution retrace le quotidien de la famille royale, depuis son départ de Versailles, jusqu’à l’abolition de la monarchie et l’instauration de la première République. Pour nous faire revivre cette période, on peut compter sur une centaine de tableaux, dessins, documents, lettres, gravures et quelques éléments de mobilier du XVIIIe siècle.

L’exposition des Archives nationales s’intéresse particulièrement au vécu de la famille royale, à la façon dont Louis XVI, Marie-Antoinette et leur entourage ont vécu ces 1 000 jours. Forcés de quitter Versailles, la famille royale s’est installée au palais des Tuileries, en plein cœur de Paris - et de son fracas.

Les œuvres exposées nous permettent d’entrevoir la tension politique importante qui secouait la France et ses grands acteurs. On découvre les craintes et les espoirs de la famille royale, les déchirements de l’opinion publique partagée entre monarchie et république... Entre les tableaux et les documents d’archives, on peut admirer l’exceptionnel journal de Louis XVI, ouvert aux pages des années 1791-1792. D’autres pièces rarement montrées au public sont également mises en avant, dont un portrait de Marie-Antoinette ou encore le manifeste politique de Louis XVI aux Français.

L’exposition dévoile aussi la correspondance qu’entretenait la reine avec le comte de Fersen, des lettres codées et chiffrées dont le contenu nous est enfin révélé !

Les Archives nationales nous invitent donc à découvrir une exposition exceptionnelle, sur une période primordiale, qui lie l’ancien et le nouveau monde en France.

L’exposition est ouverte du lundi au vendredi de 10h00 à 17h30 et le week-end de 14 h à 17 h 30 et ceci jusqu’au 6 novembre 2023. Les Archives Nationales se situent 60 Rue des Francs Bourgeois dans le 4ème arrondissement, à proximité de la station de métro Rambuteau.