Agenda FPP 29 mars

mardi 29 mars 2022

Avec Pascal du comité francilien de soutien aux inculpé.e.s du 8 décembre pour parler du rassemblement de soutien à Libre Flot organisé ce soir à 18h à Ménilmontant
en grève de la faim depuis le 27 février dernier pour protester contre son incarcération et exiger la levée de son isolement et la torture blanche qu’il subit, Libre Flot a été hospitalisé à l’hôpital de la prison de Fresnes jeudi dernier.
Cela fait plus de 14 mois que Libre Flot est en détention provisoire alors qu’il réfute l’accusation d’association de malfaiteurs terroriste, une accusation qui ne repose sur rien d’autre qu’une thèse élaborée de toutes pièces par la DGSI qui criminalise ses opinions politiques et sa participation aux forces kurdes des YPG dans la lutte contre Daech.
Aussi pour le soutenir, RDV à 18h ce soir à Ménilmontant
RDV le 4 avril pour une journée de solidarité internationale
et rdv le 16 avril pour un concert de soutien aux inculpé.e.s du 8 décembre, au LAP
plus d’infos sur : https://soutienauxinculpeesdu8decembre.noblogs.org/?fbclid=IwAR3a2udRxPMlsy7znMrSKeeb2Ztp4F-CUMXx-aT1c7YNU0Azmcnu4vSxViA

Agenda du 29/03/2022

de 13h30 à 17h00, le Cnam organise un séminaire sur les « Trajectoires professionnelles et les formations au temps du Covid-19 »
La pandémie de Covid-19 a provoqué un choc brutal sur les économies. En France, elle a entrainé une récession importante avec une baisse du PIB de 8 % sur l’année 2020.
Le recours massif au chômage partiel fut l’une des principales mesures prises aux côtés de l’expansion du télétravail tantôt incité, tantôt imposé. La Dares estime en effet qu’au plus fort de la crise (avril 2020) 8,4 millions de salariés ont été placés en activité partielle, soit près d’un tiers des salariés, le secteur de l’hébergement restauration étant le plus concerné.
Ces modifications des conditions de travail ont conduit à une évolution temporaire ou plus durable des trajectoires professionnelles et des choix de formation.
Il s’agira dans ce séminaire de se concentrer sur l’impact de la crise sanitaire sur les trajectoires professionnelles et les choix de formation : en analysant les conséquences de la crise sur les expériences professionnelles, les transitions d’emplois, les projets de formation et réorientations éventuelles. Dans un second temps, il s’agira de s’intéresser plus spécifiquement à l’activité partielle et à son articulation avec les licenciements économiques d’une part, la formation des salariés d’autre part.
Et si vous voulez suivre ce séminaire, rdv de 13h30 à 17h dans l’Amphithéâtre Jean-Prouvé du CNAM, c’est au 292, rue Saint-Martin, métro Réaumur-Sebastopol ; et vous pouvez aussi le suivre en visio, via : https://forms.office.com/pages/responsepage.aspx?id=tLwjs1htJU-Hv2Nmw9aJr1W3vagoRP1Opl1cKhvR0cpUMUNWM0dFUzFYVzQxSFg4SzNOMkJRV0pXSS4u

Comme tous les mardis, Le collectif solidarité migrants Wilson lance un appel à bénévoles et il y a besoin de monde en cuisine et pour la distribution de ce soir
si vous voulez y participer, le rendez-vous est donné à 14h pour la cuisine, et à 18h30 pour la distribution, au théâtre de la belle étoile qui se trouve au 14 rue Saint-Just, à Saint-Denis, RER Stade de France

aujourd’hui à partir de 14h et demain à partir de 9h, le groupe d’études transglobales propose son séminaire rêve II « La vérité n’est pas dans un seul rêve, mais dans beaucoup de rêves »
Ce séminaire s’intéresse à la vie rêvée, et à ce qui nous affecte en affectant simultanément notre rapport au monde. Il ne s’agira pas seulement d’interroger le rêve en tant qu’objet de recherche d’un point de vue inter- et transdisciplinaire, mais aussi de la dimension de la subjectivité.
Si la psychanalyse a développé une conception du rêve qui le définit comme un processus et un mouvement, elle a eu tendance à interpréter ce mouvement de façon abstraite. On en a presque oublié le pouvoir subversif de ce que Freud, dans L’interprétation du rêve, appelait le travail du rêve comme un mouvement productif qui change la façon dont nous expérimentons le monde. Pour les pensées postmarxistes, ce mouvement est l’une des expressions de la vie subjective, suivant une approche dialectique qui met l’accent sur la négativité, ou bien une ontologie plurielle. Il ne s’agit alors plus d’une absence à soi dans la conscience mais de l’intégrité de l’expérience humaine, transversale aux dimensions individuelles et collectives, à la fois où s’inscrit la mémoire, l’histoire, et qui l’apparentent au mouvement de la création.
De là, les notions de souveraineté dans le geste de création ou dans le schéma psychanalytique classique laissent place à un questionnement renouvelé par les aventures de l’analyse institutionnelle, la socioanalyse narrative, l’anthropologie et la théorie critique, les études politiques, les études féministes, de genre et des subalternités, et les inventions littéraires et en art.
En suivant la piste des rêves, par excellence eux-mêmes un en-dehors de la raison instrumentale, on découvrira les figures de l’autre qui furent incluses de façon subordonnée, dont ils restent porteurs de la charge émancipatrice de leur insubordination, et quelques passages entre philosophie et création.
Le séminaire associera un programme d’interventions invitées, de lectures commentées, et de réalisation d’archive orale soutenant les inter- et transdisciplinarités.
Et pour le programme d’aujourd’hui, à 14h, il y aura une intervention de Nicola Valentino (Coopérative Sensibili Alle Foglie)qui parlera : Des rêves des détenus de la prison de Palmi à la socioanalyse narrative ; et Maria Rita Prette (Coopérative Sensibili Alle Foglie) et Oreste Scalzone qui parleront des : Mémoires et Présences
dans le cadre de ce séminaire aussi ce soir, à 19h30, il y aura un repas de soutien aux asilé.e ;s italien.ne.s menacé.e.s d’extradition, autour de Nicola Valentino et Maria Rita Prette ;
et demain matin, à partir de 9h, Sara El Daccache (Paris 8) parlera de l’ Affirmation et de la négation de la vie : à travers une cartographie des rêves dans le camp palestinien al-Buss (Liban) et Fatma Çıngı Kocadost (EHESS) qui proposera de : Dire le monde par les rêves : récits oniriques de voix subalternes
et si vous voulez suivre le séminaire, rdv à 14h aujourd’hui et à 9h demain matin, dans la Salle A2 201 de la Maison de la Recherche de l’Université Paris 8, dont l’entrée se fait par le 2 rue de la Liberté, à Saint-Denis, Métro Saint-Denis Université ; et pour le repas de soutien rdv à 19h30 ce soir à l’Espace Louise Michel qui se trouve au 22 ter rue des cascades, métro Pyrénées.

De 17h à 19h, l’Union syndicale Solidaires des Yvelines propose sa permanence hebdomadaire ouverte à toutes les travailleuses et tous les travailleurs, et dédiée- à se rencontrer, s’informer, se former, partager les expériences et lutter.
L’objectif n’est pas de tenir uniquement une permanence juridique avec des spécialistes du droit du travail, mais plutôt de construire collectivement des savoir-faire et des expériences sur les questions salariales, mais aussi sur des luttes féministes, écologistes, contre la société de surveillance...Et si vous voulez vous rendre à la permanence ça ouvre à 17h et jusqu’à 19h et c’est à la Salle Auguste Delaune de Limay

De 18h à 20h30, les Gilets Jaunes de Montreuil tiennent leur AG hebdo
Et c’est à l’espace AERI, 57 rue Etienne Marcel, à Montreuil, métro Croix de Chavaux

à 18h, Riposte Collective organise sa Réunion publique hebdomadaire
Et si vous voulez discuter avec Riposte collective, rdv à 18h à l’Université Paris 8, dans le hall du bâtiment B2 (près des canapés), métro St-Denis-Université
et si vous voulez être tenu.e.s au courant des différentes formations/évènements que le collectif propose, vous pouvez les contacter par mail : ripostecollective@riseup.net

à 18h30, la Coordination contre la répression et les violences policières propose sa réunion hebdomadaire pour renforcer les solidarités et les soutiens contre la répression et les violences, dans les quartiers et les manifs.
Et si vous voulez y participer, c’est à partir de 18h30 dans la salle ANDRÉ TOLLÉ à la Bourse du travail de Paris, 3 rue du Château d’eau, métro République

à 18h30, les baladantes proposent un atelier d’écriture créative au féminin, en non mixité, l’autolouange pour se faire du bien
Le kasàlà est un art venu d’Afrique, un poème pour se célébrer soi même et célébrer l’autre, une invitation à cultiver la confiance en soi, la reconnaissance et l’esprit d’émerveillement. Ce poème-action cultive l’art de la gratitude tout en gardant assez d’’autodérision poétique, pour renforcer la confiance en soi, l’estime de soi, prendre du recul et ne pas se prendre trop au sérieux.
Et si vous voulez pratiquer ce poème-action avec les Baladantes, il faut vous inscrire pour l’atelier en envoyant un mail à : lesbaladantes@gmail.com
et rvd ensuite à 18h30 à La Cité Audacieuse, c’est au 9 Rue de Vaugirard, métro Convention

à partir de 19h, le Café-librairie Michèle Firk propose une soirée de discussion autour de l’industrie nucléaire, en abordant les combustibles dont dépend son fonctionnement, son maintien, et sa gestion en temps normal comme en temps de crise et après une catastrophe.
Le nucléaire, ’c’est le moyen le plus dangereux de faire bouillir de l’eau’, et il paraît important de continuer d’en parler alors que la commission européenne a accordé un label d’énergie verte au nucléaire le 2 février dernier, et que le président français Macron a annoncé la construction de 14 réacteurs nucléaires supplémentaires. La guerre actuelle fait en outre craindre une relance du nucléaire militaire dans des perspectives de réarmement généralisé dans toute l’Europe et ailleurs.
*Qu’est-ce qui fait tourner cette industrie ? *
11 ans après la catastrophe de Fukushima, les réacteurs endommagés de la centrale nucléaire continuent de fuir dans l’Océan Pacifique, 300 tonnes de corium ne sont toujours pas maîtrisées, si tant est que cela soit possible. A Tchernobyl, en Ukraine, là aussi le corium des réacteurs contamine l’environnement alentour et fait craindre tout arrêt des circuits de refroidissement tandis que la guerre fait rage tout autour. À Bure, dans la Meuse, la lutte continue contre la construction prévue d’un centre d’enfouissement des déchets produits par le nucléaire. Ces derniers mois, c’est à Cherbourg que le refus de la construction d’une vaste piscine nucléaire s’organise pour que la Hague ne devienne pas la poubelle de l’industrie nucléaire
L’industrie nucléaire semble pour une part en pleine forme de tout le soutien industriel et politique dont elle bénéficie. Mais, en amont comme en aval de son fonctionnement, elle dépend de tout un travail fragile et incertain d’enrôlement des ressources naturelles pour faire tourner les réacteurs. Après coup, elle produit énormément de déchets qui deviennent des problèmes à gérer pour des centaines d’années, difficulté que les catastrophes de Fukushima et Tchernobyl révèlent mais qui structurent l’ensemble des infrastructures nucléaires. La toute puissance du nucléaire dépend d’un vaste travail d’extraction, de transformation du combustible, de maintenance du réseau électrique, de formations d’experts et techniciens...et plus la liste se multiplie plus les incertitudes et la fragilité de ce qui fait cette industrie apparaît.
Et si vous voulez en discuter avec Ange qui travaille sur la philosophie du nucléaire français des années 1960-1970, et Martin qui mène un travail de thèse en sociologie sur le futur du nucléaire passé et présent, rdv à partir de 19h, à la librairie Michèle Firk, c’est au 9 rue François Debergue, à Montreuil, métro Croix de Chavaux

à partir de 19h aussi, le Bistro les Grands moulins propose un débat public sur la Crise ukrainienne, énergie, pouvoir d’achat : impacts et solutions sur nos territoires
Pénuries, inflation, hausse des prix, baisse du pouvoir d’achat : les tensions internationales accélèrent des tendances déjà bien engagées à la fin de l’année dernière. Des observateurs de plus en plus nombreux estiment que le changement climatique et la guerre en Ukraine ont les mêmes racines : l’exploitation et le commerce des combustibles fossiles.
Quelles sont les retombées actuelles et futures de ces événements sur notre consommation d’énergie et sur nos territoires ? Comment y faire face ? L’écologie et la décroissance sont-elles des solutions ?
Pour en parler, le Bistro des Grands Moulins à Pantin organise un ’café décroissant’ ce soir de 19h00 à 20h30 au, en présence de spécialistes du climat et de membres de coopératives d’habitants finançant l’installation de panneaux solaires, et si vous voulez y participer, rdv à partir de 19h au Bistro des grands moulins qui se trouve au 1 rue du général Compans, à Pantin, gare de Pantin

à 19h30, Révolte-Toi Sorbonne et Nous Toutes Paris 1 ouvrent une TRIBUNE FEMINISTE
cette Tribune permet aux orateur.ices de prendre la parole sur des sujets ayant trait aux droits des femmes, en ce mois de mars qui leur est consacré. Elle soutient la voix des personnes et idées que l’on entend moins et laisse la place à l’éloquence, comme étant le meilleur vecteur de changement des mentalités.
A travers cette tribune féministe, vous pourrez entendre des éloges de grandes femmes oubliées, mais aussi un débat sur une proposition de loi controversée et enfin une joute de plaidoiries
et si vous voulez y participer, il faut vous inscrire via : https://forms.gle/HLWpo2n9dF98p5Yv9=AT26WPFr9sFIz9ktfztLfiujFrylsjWjq8uElnaR8pbJUzBrJik4-W8oLCWOYKcQpq2ros6Uo3jeng2hEtnXhZmIeKRHUHanAVFaaio6uLwTItWggA8oi7TIUuzUj8-O9_9-jlcQElgYzF1dRwt6_Brs]
puis rdv à 19h30 à la Sorbonne, dont l’entrée se fait par le 14 rue Cujas, RER Luxembourg

à 20h30, un meeting numérique de soutien à Salah Hamouri est organisé pour exiger sa libération
avec au programme, des prises de parole de sa femme, Elsa Lefort, et de sa mère Denise Hamouri, ainsi que plusieurs maires de France qui exigent la libération de l’avocat franco-palestinien harcelé par les autorités israéliennes
et si vous voulez suivre ce meeting numérique, rdv à 20h30 sur : https://www.facebook.com/leclerc.patrice

demain matin, à partir de 9h30, le Grdr Ile-de-France organise un Forum pour ’Raconter les migrations autrement : trajectoires et récits’ !
Les migrations alimentent des discours politiques anti-immigrés qui gagnent sans cesse du terrain. Une frange de plus en plus importante de la classe politique des pays européens transforme cette question de l’accueil et de l’aide aux immigrés et aux réfugiés en une « crise migratoire » qui menacerait les identités nationales.
Cette question est devenue un enjeu politique et sociétal important, et elle doit interpeler aussi la société civile, les chercheurs et les associations qui se mobilisent pour apporter un récit alternatif à la vision qui domine actuellement sur les migrations.
C’est dans cette perspective, que ce forum doit permettre de recueillir et de comprendre les différents récits sur l’immigration et l’intégration en donnant la parole aux migrants et aux associations.
Et si vous voulez y participer, rdv à partir de 9h30 demain matin à l’Auditorium de la Cité des Sciences et de l’Industrie dont l’entrée se fait par le 30 Av. Corentin Cariou,métro porte de la villette
et pour retrouver le programme complet de la journée, rdv sur : [https://grdr.org/IMG/pdf/programme_-opportunities.pdf-]

Demain matin, de 10h à 12h le syndicat sud commerces et services Francilien-Solidaires ouvre sa permanence juridique hebdomadaire pour aider les travailleuses et travailleurs à faire face aux problèmes qu’ielles rencontrent sur leur lieu de travail
et si vous voulez vous rendre à la permanence, c’est ouvert de 10h à 12h demain matin, au 7 rue Vicq d’Azir, métro colonel Fabien

enfin, demain à partir de 10h et toute la journée, l’Université ouverte organise les Assises de la précarité dans l’Enseignement supérieur et la recherche, avec l’ALTERNATIVE, ANCMSP, CGT FERC SUP, CJC, collectif des enseignants-chercheurs Précaires de Nanterre, collectif des travailleur·ses précaires d’Aix-Marseille et de Paris-Saclay, FO ESR, SNESUP-FSU, SNCS-FSU, SNASUB-FSU, SNETAP-FSU, SNEP-FSU, SNTRS-CGT, SUD EDUCATION, SUD RECHERCHE EPST, SOLIDAIRES Etudiant·es, UNEF…
Ces assises contre la précarité sont ouvertes à tou·tes, et bien sûr notamment à l’ensemble des personnels non titulaires des établissements, qu’iels soient contractuel·les ou vacataires. Pour en finir avec la précarité des personnels de l’enseignement supérieur et de la recherche, il faut construire collectivement des modalités d’action et d’organisation renouvelées. C’est dans cette perspective que sont organisées justement ces assises.
Avec au programme, demain matin : dès 10h, des Prises de paroles de collectifs de précaires qui présenteront : revendications, bilan des luttes, avancées obtenues ; à partir de 10h45, une Table-ronde qui présentera : les différentes formes de précarité dans l’ESR, avec des prises de paroles de personnels précaires de différentes catégories et des organisations syndicales ; et à partir de 11h30 des ateliers sur :

    • Droits individuels des non titulaires / contrats : comment mieux cerner les problèmes concrets des personnels précaires pour les accompagner, faire valoir leurs droits et répondre à leurs besoins ? Quels leviers activer ?
    • Réflexion organisationnelle et stratégique : comment mieux agir ensemble, collectifs de précaires et organisations syndicales ? Comment repenser nos pratiques pour une stratégie commune plus efficace ? 
    • Quel impact de la précarité sur les conditions de travail et l’intégration dans les collectifs ? Quel impact sur le service public de l’ESR ? Quelles pistes d’amélioration ?
      Et si vous voulez participer à ces assises de la précarité dans l’enseignement supérieur et la recherche, il faut vous inscrire via : Inscription ici
      et ça se passe à partir de 10h demain matin, à l’INSPE Paris Batignolles qui se trouve au 56 Bd des Batignolles, métro Rome

RDV Culturels

De 14h à 17h, la bibliothèque des Fleurs Arctiques ouvre sa Permanence hebdomadaire
Et si vous voulez vous y rendre, c’est au 45 rue du Pré-Saint-Gervais, métro Hoche

à 18h, l’association la Halqa organise une rencontre virtuelle avec Dima de Clerck, qui parlera ’De la guerre du Liban à l’insurrection d’octobre 2019 : le Liban dans la tourmente’
Dima de Clerc reviendra notamment sur l’ouvrage qu’elle a co-écrit avec Stéphane Malsagne, Le Liban en guerre, 1975-1990 (Belin, 2020), un ouvrage qui montre que si la Guerre civile du Liban (1975-1990) est le résultat de fractures sociales, économiques et politiques, parmi lesquelles une unité nationale fragile entre communautés chrétiennes et musulmanes, elle tire également ses origines des tensions géopolitiques où s’entremêlent les intérêts palestiniens, israéliens, arabes et occidentaux. Ce livre analyse pour la première fois le conflit à travers la multiplicité de ses enjeux : le rôle des combattants, la résilience des civils, le fonctionnement des institutions, y compris miliciennes, ainsi que le poids des facteurs régionaux et internationaux. Ce retour sur la tragédie libanaise permet d’éclairer la logique des conflits mondialisés post-guerre froide, en ex-Yougoslavie, mais aussi au Moyen-Orient.
C’est en prenant en compte la dimension globale du conflit et en s’appuyant sur les recherches les plus récentes que Dima de Clerck et Stéphane Malsagne renouvellent l’histoire d’une guerre « civile » dont les échos résonnent jusqu’à nos jours.
Et si vous voulez en discuter avec l’historienne Dima de Clerck, de l’Université Paris 1 Sorbonne, il faut envoyer un mail à halqadesdoctorants@gmail.com pour recevoir le lien de connexion

à 18h30, l’Association France pour la démocratie à Cuba propose une soirée de Projection autour de deux documentaires sur l’histoire de la presse et du syndicalisme indépendant à Cuba, suivie d’un débat.
Et si vous voulez y participer, rdv à 18h30 à l’Hôtel de ville de Paris, 5 rue de Lobau, métro Hôtel de ville

à 18h30, le Centre arabe de recherches et d’études politiques de Paris propose un webinaire intitulé : les ’Hammams à Sanaa : une tradition vivante malgré la guerre’.
Malgré la guerre, les hammams de Sanaa, anciens et nouveaux, ne désemplissent pas. Les pratiques balnéaires gardent une vitalité qu’on ne retrouve plus guère ailleurs, portées par une conception humorale du corps héritée de la médecine arabe. On va au hammam pour apaiser l’âme autant que pour revivifier le corps. Une visite au bain reste indispensable dans tous les rituels sociaux qui jalonnent les étapes de la vie. Michel Tuchscherer et Nabil Boutros montrent dans leur travail que le hammam est un véritable « art de vivre », avec ses savoir-faire et ses métiers, transmis de génération en génération. Dans la société yéménite, les ḥammāmī restent d’ailleurs relégués au bas de l’échelle sociale car la pratique de leur métier les expose à la souillure, jugée avilissante.
Et si vous voulez en discuter, en ligne, avec l’historien, Michel Tuchscherer, l’artiste visuel, Nabil Boutros, et l’anthropologue, Franck Mermier, rvd à 18h30 sur : https://us06web.zoom.us/webinar/register/WN_OoIs3nZiTTmK_R9E1Gxiww

à 19h30, la Librairie Atout Livre propose une rencontre sur la banlieue et l’utopie des grans ensembles, autour de Renaud Epstein et Xavier Capodano et de leur livre On est bien arrivés, un tour de France des grands ensembles, paru aux éditions le Nouvel Attila
Autour d’une collection unique de cartes postales des grands ensembles, éditées à l’époque où cette révolution urbaine s’appuyait sur une utopie politique, Renaud Epstein et Xavier Capodano proposent une promenade ’sépia’ dans cette France périphérique des années 50-60 ou l’urbanisme et l’architecture ont modifié (pour le meilleur et pour le pire) nos paysages sociologiques et urbains.
Et si vous voulez en discuter avec eux, rdv à 19h30 à la Librairie l’Atout Livre qui se trouve au 203 BIS AVENUE DAUMESNIL, métro Daumesnil

à 20h, l’Espace Saint-Michel propose un ciné-débat autour du film L’EMPIRE DU SILENCE -en présence de Marie-Lina Pérez, Coordinatrice Afrique – Asie, et Nicolas Perron, Directeur des Programmes de l’association Ensemble contre la Peine de Mort
Depuis vingt-cinq ans, la République Démocratique du Congo est déchirée par une guerre largement ignorée des médias et de la communauté internationale. Les victimes se comptent par centaines de milliers, voire par millions. Les auteurs de ces crimes sont innombrables : des mouvements rebelles, mais aussi des armées, celles du Congo et des pays voisins… Tous semblent pris dans un vertige de tueries, pour le pouvoir, pour l’argent, pour s’accaparer les richesses du Congo en toute impunité, dans l’indifférence générale. Parcourant le Congo caméra au poing depuis trente ans, Thierry Michel a été témoin des combats, des souffrances mais aussi des espoirs du peuple congolais. Relayant le plaidoyer du Docteur Mukwege, prix Nobel de la paix, et dans la continuité de son précédent film L’homme qui répare les femmes, il retrace les enchaînements de cette impitoyable violence qui ravage et ruine le Congo depuis un quart de siècle.
Et si vous voulez découvrir ce film et en discuter avec Marie-Lina Pérez, Coordinatrice Afrique – Asie, et Nicolas Perron, Directeur des Programmes de l’association Ensemble contre la Peine de Mort, rdv à 20h à l’Espace Saint-Michel, qui se trouve sur la place St-Michel, métro St-Michel

à 20h aussi, à l’Espace Saint-Michel, il y a un Ciné-rencontre autour du film À DEMAIN MON AMOUR de Basile Carré-Agostini, suivie d’une discussion avec Monique Pinçon-Charlot, Denis de Kergorlay et Basile Carré-Agostini.
Monique et Michel Pinçon-Charlot, sociologues de la grande bourgeoisie, passent beaucoup de temps dans leur pavillon fleuri de banlieue parisienne. Ils s’aiment depuis plus de 50 ans, ont une retraite confortable dont ils pourraient profiter paisiblement. Mais, comme ils sont un peu dingues et sensibles à l’injustice, ils ont décidé d’accélérer leur combat contre le système capitaliste planétaire
et si vous voulez découvrir ce film et en débattre, c’est à 20h à l’espace Saint-Michel, métro St-Michel

à 20h, la revue Sorociné et le Cinéma Saint-André des Arts proposent une soirée ciné-débat autour des courts-métrages d’ALICE GUY
Alice Guy est la première femme réalisatrice de fiction de l’histoire du cinéma et pourtant, elle fut longtemps mise de côté. Pour remettre son œuvre en lumière et rendre justice à cette grande créatrice du muet, la revue Sorociné et le ciné St-André-des-Arts proposent donc une soirée de projections de ces courts-métrages ; et si vous voulez les découvrir et en discuter avec Nathalie Masduraud - réalisatrice de ’Alice Guy, l’inconnue du 7ème art’ ; et Esther Brejon et Laura Enjolvy - rédactrices de la revue Sorociné, rdv à 20h au St-André-des-Arts, c’est au 30 de la rue St-André-des-Arts, métro st-Michel

à 20h30, le cinéma Lincoln propose un ciné-débat autour du film SANS FRAPPER d’Alexe Poukine / En présence de la militante et écrivaine Claudine Cordani
Ada a dix-neuf ans. Elle accepte d’aller dîner chez un garçon qu’elle connaît. Tout va très vite, elle ne se défend pas. C’est en 2013, à la fin d’une projection de son premier film qu’Alexe Poukine la rencontre : une femme de son âge qui lui relate une histoire advenue neuf ans auparavant, dont elle ne sait que faire. Habitée désormais par ce récit et ses implications, la cinéaste se confronte à la discrépance entre ses a priori sur le viol et le constat que nombre de ses proches ont subi une expérience similaire. Il s’agit dès lors de trouver une forme pouvant incarner et faire émerger la parole, ainsi que questionner et investiguer la nature humaine dans ses sombres recoins, de part et d’autre. Le récit d’Ada se mélange à ceux d’autres, tous différents et pourtant semblables. La même sale histoire, insensée et banale, vue sous différents angles. Entrelaçant les êtres et les mots, les expériences et la douleur.
Et si vous voulez découvrir ce film et en discuter avec la militante et écrivaine Claudine Cordani, rdv à 20h30 au ciné le Lincoln, c’est au 14 Rue Lincoln, métro St-Philippe du Roule

à 20h30 aussi, le ciné l’Écran de Saint-Denis, propose une soirée de projection EN SOLIDARITÉ AVEC L’UKRAINE
avec au programme, la Projection du film’ Stop Zemlia’ de la réalisatrice ukrainienne Kateryna Gornostai, suivi d’une discussion avec : Olga Sagaidak (Resp. culturel au Centre Culturel d’Ukraine en France), et Austé Zdanciuté, attaché culturel de Lituanie en France)
La recette de la soirée sera intégralement reversée à l’aide humanitaire pour l’Ukraine à l’association Welcome Ukrayina ; et si vous voulez participer à cette soirée de projection EN SOLIDARITÉ AVEC L’UKRAINE, rdv à 20h30 au cinéma l’Écran, qui se trouve passage de l’aqueduc, à Saint-Denis, à la sortie du métro Basilique

MUSIQUE : Grand corps malade - Je viens de là (en concert ce soir)