Agenda FPP 4 mai 2023

jeudi 4 mai 2023
par  Rosa

Culture :

Le Hackerspace « La Bidouille » tient sa permanence d’information publique, jeudi 27 avril, de 18h à 19h, Rue de l’Épine prolongée à Bagnolet. C’est l’occasion pour toutes les personnes curieuses de poser des questions aux membres de l’association, et d’échanger autour d’Internet, de l’informatique ainsi qu’autour de la culture hacker. La rue de l’Epine prolongée se situe à quelques minutes à pied de la station de métro Gallieni, desservie par les lignes de métro n°4, 5, 7 et le RER E ou P.

Pour plus d’information, consultez leur site web : https://bidouille93.fr/

« Le Bar Commun » projette jeudi soir à 19h le film-documentaire « Les guerrières de la paix », avec la réalisatrice du documentaire Hanna Assouline. Vous pourrez donc échanger avec elle à la fin du documentaire, d’une durée de 52 minutes.

Voici le synopsis : En 2014, des femmes israéliennes et palestiniennes ont décidé de créer le mouvement Women Wage Peace.

Leur revendication : exiger de leurs dirigeants qu’ils se réunissent pour négocier (enfin) des accords de paix.
Elles sont désormais plusieurs dizaines de milliers, de tous horizons politiques et de toutes origines. Ce sont les guerrières de la paix.

Le bar en commun se situe 135 rue des Poissonniers, dans le 18ème arrondissement. La station de métro la plus proche est Simplon, sur la 4.

The Dissident Club organise jeudi une soirée débat autour des droits des femmes en Turquie et de l’impact que pourrais avoir la réélection de Recep Tayip Erdoğan sur leurs droits. La table ronde est organisée par FemAid, Women in War, Genre et Conflits armés. Si vous voulez y assistez, rendez-vous jeudi à 18h au Dissident Club, 58 rue Richer, dans le 9eme arrondissement de Paris. La station de métro la plus proche est le Peletier.

La librairie Utopia accueille deux autrices de 19h à 20h30, pour parler de leur 2 ouvrages respectifs, "À la recherche de l’écologie temporelle" et "Le commun de l’autonomie". La librairie se situe 1 rue Frédéric Sauton dans le 5ème arrondissement de Paris, à proximité de la station de métro Maubert-Mutualié.

Madeleine Sallustio est anthropologue, diplômée à l’Université libre de Bruxelles. Elle est actuellement chargée temporaire de recherche CNRS au Centre de sociologie des organisations (CSO) à Sciences-Po. Elle s’intéresse au phénomène de la néo-paysannerie en collectif autogérés en France, en Italie et en Espagne.

Elle a récemment publié "A la recherche de l’écologie temporelle" : dans un contexte de crise climatique, d’attaques croissantes des droits des travailleurs et du durcissement de la société de surveillance, la perspective du « retour à la terre » gagne en popularité. Sur base d’une observation participante au sein de collectifs néo-paysans autogérés, l’autrice questionne en quoi ce phénomène est lié à la volonté de "libérer le travail" et de se réapproprier des "temps choisis". Elle analyse également quelles en sont les limites.

La 2ème autrice est la sociologue Margot Verdier. Elle poursuit actuellement des recherches sur les enjeux socio-politiques des programmes de transition écologique menés par le gouvernement grec. Elle a récemment publié un essai d’anthropologie politique, tiré de sa thèse de doctorat, sur les formes d’organisation spatiale, économique et politique expérimentées par les occupant·es de la Zad de Notre-Dame-des-Landes.

Elle a récemment publié "Le commun de l’autonomie" : L’autonomie est partout ! Des squats urbains aux forêts occupées contre de grands projets d’infrastructure, de Bure dans la Meuse à la Capitol Hill Autonomous Zone de Seattle, la perspective d’une désaffiliation du capitalisme et de l’État nourrit les idées et les pratiques de dizaines de milliers d’activistes. Mais les mondes qu’ils dessinent échappent aux représentations habituelles de la vie collective. Comment imaginer une organisation sociale non basée sur des rapports d’obligation et de coercition ?

Vendredi :

« The Dissident Club » organise une soirée autour du finissage de l’exposition "Ucranes for Peace" de Shannon Cain. Shannon Cain est écrivaine, artiste et militante américaine vivant à Paris depuis 2014. Elle a créé des installations d’origami à grande échelle dans des lieux tels que le Bataclan à Paris, des résidences d’artistes aux États-Unis et en public dans le cadre d’un partenariat avec la ville de Saint-Paul de Vence. Vous pourrez participer à la confection de grues en papier qui serviront à créer une gigantesque sculpture composée de 1000 grues en papier. C’est un hommage à la tradition japonaise et en signe d’espoir, de santé et d’harmonie, dédié au peuple ukrainien, qui depuis plus d’un an souffres des affres de la guerre.

En parallèle le club organise également une soirée débat avec des artistes dissidents venus des 4 coins du monde autour des sujets de l’art, l’exil et de l’art dissident.

Pour y participer rendez-vous vendredi à 19h au « Dissident Club », situé 58 rue Richer. C’est à une dizaine de minutes à pied de la station de métro Le Peletier.

Samedi :

Comme tous les 1ers samedis du mois, l ’Union Locale Aubervilliers des syndicats SUD-Solidaires organise des formations gratuites en droit du travail ouvertes à toutes et tous. Le cours portera sur les accidents du travail, comment les identifier et les faire reconnaître. Il sera animé par des syndicalistes de l’Union syndicale Solidaires. Pour y assister, rendez-vous à 10h à la Bourse du travail d’Aubervilliers, située au 92 avenue Victor Hugo. La station de métro la plus proches est Aimé Césaire, sur la ligne 12.

« The Dissident Club » organise ce samedi de 17h à 19h, une discussion autour du récent conflit armé au Soudan. Ce conflit oppose 2 généraux, Abdel Fattah al-Burhane et Mohammed Hamdane Daglo, qui s’était pourtant partagé le pouvoir depuis 2019, après un coup d’état. Pour en discuter et comprendre l’enchaînement des évènements ayant conduit à cette catastrophe pour les habitants du Soudan, le « Dissident Club » reçoit Hamad Gamal : activiste soudanais et co-fondateur de Site SUDFA ainsi que Khalid Siraj : activiste et journaliste soudanais. Le « Dissident Club » se trouve toujours au 58 rue Richer. C’est à une dizaine de minutes à pied de la station de métro Le Peletier.

Dimanche :

La Librairie Publico, à l’invitation du Groupe libertaire d’Ivry, vous propose une après-midi discussion à propos du livre « Te plains pas, c’est pas l’usine - L’exploitation en milieu associatif », de Lily Zalzett et Stella Fihn, publié aux éditions niet !

Voici une description du contenu de l’ouvrage : Quand on travaille dans une association, on est censé y trouver du sens, être en adéquation avec des valeurs et non avec une logique de profit. Faire corps avec son boulot : une chance inestimable ?

À rebours de cette image, ce livre rend compte de modalités d’exploitation insidieuses, dissimulées derrière l’idéologie du civisme et de l’engagement associatif : rapports hiérarchiques brutaux, chantage à la responsabilité, injonction permanente à ne pas compter ses heures, utilisation sans mesure du bénévolat et des services civiques.

Voici un extrait : « Ce matin je suis arrivée en retard, à 9h30. Tout le monde était devant l’asso à boire des cafés, à fumer des clopes. Personne ne m’a fait de remarque. C’est cool, quand même : je fais un peu comme je veux.

Après, j’ai ouvert mes mails : j’ai eu l’impression de subir une avalanche angoissante de choses à faire, de délais à tenir. Je ne peux pas tout faire ; et puis tout est urgent : si je ne finis pas ce dossier, alors il va manquer à l’association de quoi prolonger un contrat, donc ma collègue en CDD devra partir, donc j’aurai encore plus de boulot. Mais, ce dossier-là, c’est juste un dossier ; et, à côté de ça, il faut en faire trois autres. Je peux remplir ces dossiers comme je veux, ou décider que c’est trop, que je ne le ferai pas ; mais l’enjeu de survie de l’association est trop fort : je fais mes dossiers, je lutte contre la fatigue, je regarde l’heure : il est 21 heures. J’ai mangé devant mon ordi.

Je suis arrivée en retard ce matin, je fais ce que je veux ; j’ai travaillé onze heures aujourd’hui. »
« Mais te plains pas : tu pourrais bosser à l’usine ! »)

Pour s’y rendre, c’est dimanche de 16h à 19h à la Librairie Publico, 145 rue Amelot dans le 11ème arrondissement de Paris. La librairie se situe à proximité des stations de métro suivantes : Les Filles du Calvaire, Oberkampf et République.

Désormais comme chaque premier dimanche du mois, La BAM - Bibliothèque Associative de Malakoff vous propose une soirée autour d’un atelier d’artivisme de 19h à 23h. Le but de cet atelier n’est pas seulement de s’exprimer, voire même se défouler en créant des dessins et divers slogans, c’est aussi un moyen de lutter contre l’agression publicitaire qui pollue l’espace public et permet de s’en réapproprier une partie. Pour cet atelier, vous n’avez pas besoin d’être un artiste, ou même un graphiste, il faut juste vouloir militer. Et ceci autour d’un bon casse-croûte et dans la bonne humeur !

La Bibliothèque Associative de Malakoff se situe 14 Impasse Carnot, a proximité de la station de métro Malakoff – Rue Étienne Dolet.