Agenda FPP 22 février

mercredi 22 février 2023
par  Rosa

Avec Valentine, pour parler de l’émission qu’elle anime désormais sur la radio Fréquence Paris Plurielle : En marge, une émission qui donne la parole à celles et ceux qui ne l’ont pas (détenu.e.s, personnes issues de l’immigration, travailleur.se.se du sexe...).
Pour l’écouter en direct : RDV le 3eme mercredi du mois de 17h à 18h sur le 106.3 fm ou sur rfpp.net

RDV MILITANTS

et on commence avec ce communiqué du Comité de soutien aux démocrates djiboutiens publié hier suite à la loi anti-terroriste d’Ismaël Omar Guelleh qui vise le Front pour la Restauration de l’Unité et la Démocratie, un communiqué intitulé : Le Front pour la Restauration de l’Unité et la Démocratie N’EST PAS UNE ORGANISATION TERRORISTE !
Ismaël Omar Guelleh, président de Djibouti, a été réélu pour un cinquième mandat en avril 2021 à l’issue d’un scrutin frauduleux. Il cherche à assurer le maintien de son clan au pouvoir avant l’échéance du mandat. Pour ce faire il muselle toutes les formes de résistance. Le Front pour la Restauration de l’Unité et la Démocratie (FRUD), principale organisation d’opposition et artisan du rassemblement démocratique de 2021 est particulièrement visé. A Djibouti, le régime s’appuyant sur la présence de 5 bases militaires étrangères, se sent à l’abri de toute alternance politique. Le FRUD, contraint à prendre les armes pour résister à l’oppression, ne s’est jamais attaqué aux populations civiles, il tente au contraire de les protéger. C’est Ismaël Omar Guelleh qui sème la terreur ! A la suite de revers militaires, le chef de l’Etat a fait adopter par le parlement le 13 octobre 2022, une loi déclarant le FRUD, « mouvement terroriste ». Cette loi permet de légitimer les incarcérations, les tortures, voire les assassinats des militants du FRUD et de ses sympathisants. La répression du pouvoir, exercée sur la population qui lui est hostile, est une constante depuis 45 ans. Elle s’est accentuée ces dernières années et aggravée depuis l’adoption de la loi. La Ligue Djiboutienne des Droits Humains a dénoncé des arrestations arbitraires au Nord et au Sudouest du pays, suivies de tortures et de nombreuses exactions à l’encontre des femmes. La loi permet aussi de poursuivre à l’étranger les opposants qui dénoncent la véritable nature du régime inamovible. D’ores et déjà, un juge d’instruction de Djibouti a délivré des commissions rogatoires et décerné des mandats d’arrêts internationaux auprès d’Interpol. Mohamed Kadamy, Président du FRUD, ainsi que les autres dirigeants vivant en Europe et aux Etats-Unis sont particulièrement visés. Ismaël Omar Guelleh avait déjà porté plainte en 2019 contre Mohamed Kadamy, réfugié politique en France depuis 2006. Sa mise en examen a été annulée par la justice française. Mais en 2020 et 2021 le dictateur a obtenu de l’Ethiopie l’extradition de Fouad Youssouf, lieutenant de l’armée de l’air et de Barkat Abdoulwahab, activiste blogueur.
L’ensemble des forces progressistes et personnalités européennes et africaines signataires assurent le FRUD de leur entière solidarité et refusent cette tentative d’instrumentalisation d’Interpol et de la justice des pays, au service d’une dictature. De telles manipulations représentent un véritable danger pour les droits des oppositions à travers le monde. Il est capital que la protection des démocrates du FRUD soit assurée et garantie.

Toute la journée, la ligue de protection des oiseaux expose 400 photos de dauphins en taille réelle sur l’Esplanade des Invalides à Paris pour sensibiliser l’opinion publique au massacre des cétacés dans le Golfe de Gascogne, un massacre dénoncer et combattu également par Sea Sheperd !
Depuis le mois de décembre 2022, plus de 400 cadavres de dauphins ont été retrouvés sur les plages de la façade atlantique. Un nombre beaucoup plus important ne seront jamais découverts : l’observatoire Pelagis du CNRS estime qu’entre 5000 et 10000 cétacés sont piégés annuellement dans les eaux françaises par les filets de bateaux de pêche, où ils meurent d’asphyxie. Cette hécatombe, qui se reproduit chaque hiver, se révèle encore plus précoce et plus intense cette année. Toutes les espèces de mammifères marins sont pourtant strictement protégées par la loi.
En février 2019, un collectif de 26 ONG européennes, dont la LPO, avait demandé à la Commission européenne de poursuivre en justice les Etats membres manquant à leur devoir de protection envers les mammifères marins vulnérables. Cette plainte a été suivie d’une mise en demeure de la France le 2 juillet 2020, puis d’un avis motivé le 15 juillet 2022. Le gouvernement disposait alors d’un délai de deux mois pour y répondre et prendre les mesures nécessaires.
Un arrêté a finalement été publié le 29 décembre 2022 pour obliger 213 bateaux fileyeurs opérant dans le Golfe de Gascogne à s’équiper avant la fin 2023 de dispositifs acoustiques expérimentaux censés réduire les captures de dauphins. Or dans un avis publié le 9 février 2023, les scientifiques du Conseil international pour l’exploration de la mer (CIEM) ont indiqué que « la seule mesure efficace est d’abord de suspendre les pratiques de pêche concernées dans les zones à risque pendant les 4 mois d’hiver ».
Malgré l’urgence de la situation, et des alertes répétées depuis plusieurs années par les associations de protection de la nature, aucune interruption de la pêche n’est pourtant envisagée avant 2024-2025.
La LPO va donc renforcer la plainte qu’elle a déposé auprès de la Commission Européenne pour obtenir la suspension urgente des pratiques de pêche en cause, en lui demandant de saisir la Cour de justice de l’UE, avec risques de lourdes sanctions financières à la clé pour la France. En parallèle, un recours gracieux sera envoyé au Secrétaire d’État chargé de la Mer, préalable à une saisine du Conseil d’État.

Jusqu’au 24 février, La cantine syrienne de Montreuil poursuit sa collecte de dons pour les victimes du séisme au nord de la Syrie.
Il y a besoin de :
 tentes, sac de couchage, et matelas pliables neufs,
 matériel de nettoyage
 matériel d’hygiène personnel
 serviettes hygiéniques et couches bébé
 fournitures médicales
 médicaments
 aliments : légumineuses et conserves
 couvertures, gants et bonnets
vous pouvez déposer vos dons tous les jours de la semaine jusqu’à vendredi de 17h à 21h, à L’AERI, 57 rue Etienne Marcel, à Montreuil, métro Croix de Chavaux

À 12h30, les Gilets jaunes de Montreuil proposent leur cantine solidaire
et c’est tjr de 12h30 à 14h30 à l’AERI, au 57 Rue Etienne Marcel, à Montreuil, métro Croix de Chavaux

à 12h30 aussi, l’association La PAZ organise un rassemblement à SARCELLES pour exiger que la Mairie cesse les méthodes cruelles (notamment le gazage) qu’elle utilise pour chasser les pigeons
et si vous voulez participer à ce rassemblement, rdv à 12h30 devant la mairie, au 45 avenue Paul Valéry, à Sarcelles

Le collectif solidarité migrants Wilson lance un appel à bénévoles en cuisine et pour la distribution de ce soir
et si vous voulez y participer, le rendez-vous est donné jusqu’à 14h pour la cuisine au Laboratoire écologique Ødéchet de Pantin qui se trouve au 20 avenue Edouard Vaillant, métro 4 Chemins , et pour la distribution le rdv est donné à 18h30, au théâtre de la belle étoile qui se trouve au 14 rue Saint-Just, à Saint-Denis, métro front populaire

de 17h à 19h, la Permanence syndicale hebdomadaire de la CNT Région parisienne sera ouverte
et si vous voulez vous y rendre elle se tient de 17h à 19h dans le local de la CNT, au 33 rue des Vignoles, métro Avron ou Buzenval

à 18h, le Collectif Porte de Montreuil, un collectif d’habitants et usagers de la "Porte de Montreuil" organise un rassemblement pour exiger la mise en route des travaux de réaménagement du site
Le projet retenu, puis voté à une très large majorité en 2019, a été remis en cause par un autre vote en octobre dernier, ce qui annule le début des travaux en 2023, alors que certains travaux préparatoires ont déjà commencé. Ce projet constitue aujourd’hui l’un des derniers points d’achoppement pour le vote du Plan local d’urbanisme (PLU) de Paris, et cette volte-face met en péril le projet d’ensemble de transformation de cet anneau routier inhospitalier, pollué et dangereux.
Les riverains des 3 communes de Bagnolet, Montreuil et Paris 20°, refusent que les travaux soient une fois de plus reportés alors qu’ils attendent depuis 20 ans de bénéficier d’espaces conviviaux et d’une circulation douce pour traverser la Porte de Montreuil. Ils et elles refusent de subir encore plusieurs années de pollution sonore, visuelle et atmosphérique de la Porte dans son état actuel et pour le faire savoir un rassemblement est donc organisé à 18h à la Porte de Montreuil

à 18h, l’UNef Nanterre organise un MEETING CONTRE MACRON ET SA RÉFORME DES RETRAITES pour préparer la grève reconductible à partir du 7 mars
avec la participation notamment de : Fatima Benomar, militante féministe, Saphia Ait Ouarabi, militante antiraciste, Gael Quirante de Sud poste 92, mouloud sahraoui de la CGT Geodis, et le GJ Jerome Rodiguez
et si vous voulez y participer, rdv à 18h dans l’amphi D du bâtiment Allais de la fac de Nanterre (RER A Nanterre Université)

à 19h, les Amarres propose un atelier fresque du climat
Face à l’urgence, l’objectif de la Fresque du Climat est de former le plus grand nombre aux enjeux climatiques pour que chacun·e puisse décrypter les informations et agir efficacement sur le plan individuel et collectif. La Fresque du Climat permet aux novices comme aux expert·es de découvrir ou approfondir leur connaissance de ce sujet.
Et si vous voulez participer à cet atelier Fresque du Climat, rdv à 19h aux Amarres, c’est au 24 quai d’austerlitz, métro quai de la gare

à 19h aussi, le Le Bar commun organise un Atelier : Introduction aux communs
Comment faire pour qu’une initiative prise « en commun » tienne ses promesses ? Pour tenter d’y répondre, cet atelier propose de s’appuyer sur quelques éléments théoriques et de nombreux exemples pratiques, notamment sur le cas du logiciel libre.
Et si vous voulez participer à cet atelier animé par une militante de l’association Libre en commun, une assoc qui fait la promotion du logiciel libre, des communs et des valeurs qui y sont associées, rdv à 19h au Bar commun, 135 rue des Poissonniers, métro Simplon

à 19h, la Flèche d’or propose son débat hebdomadaire, avec au programme aujourd’hui : un débat sur la réforme des retraites : COMMENT GAGNER ?
Le gouvernement veut faire passer la réforme des retraites en force et rapidement, malgré l’opposition massive des français⋅es et contre l’avis uni des syndicats, en l’insérant dans une loi de financement rectificatif de la sécurité sociale.
Il n’y a pas de temps à perdre pour décortiquer cette réforme, ses arnaques et ses effets délétères pour tous.tes et en particulier pour ceux et surtout celles qui cumulent temps partiels, carrières hachées, congés parentaux et travail non déclaré.
Mais c’est aussi l’occasion de revendiquer plus pour nos retraites. Abaisser l’âge de départ et abaisser la durée de cotisation sont-elles les seules améliorations auxquelles on peut penser ? Comment la retraite peut nous permettre de repenser plus largement nos institutions du travail ?
Cette rencontre sera l’occasion de parler stratégies du quotidien et de long terme pour amplifier et gagner la bataille pour nos retraites !
Et si vous voulez en discuter collectivement, rdv à 19h à la Flèche d’Or, c’est au 102 bis rue de Bagnolet, métro Porte de Bagnolet ; et pour info : sur place il y aura une garde d’enfants possible

à 19h toujours, le Cercle marxiste de Sciences Po Paris organise une réunion publique : Comment lutter contre l’oppression des femmes ?
La profonde crise du capitalisme aggrave l’oppression des femmes, à l’échelle de toute la société, et en particulier les plus précaires. Dans ce contexte, des théories ont émergé prétendant pouvoir éliminer les oppressions, dont le sexisme, sans éliminer le capitalisme : intersectionnalité, théories identitaires, etc.
Qu’est ce qui différencie le marxisme de ces théories ? Comment le marxisme explique et combat-il l’oppression des femmes ? Et comment peut-on généraliser cela aux autres types d’oppressions ?
Si vous voulez discuter collectivement de tout ça, rdv à 19h à Science Po paris, dans la salle 26 du site qui se trouve au 27 rue Saint-Guillaume, métro St-Germain-des-Prés

MUSIQUE : Rebetiko : Misirlou (à 19h30 : soirée Rebetiko sur la péniche ANAKO)

RDV CULTURELS

à 18h, l’université Paris 1 et l’Institut Convergences Migrations organisent un ciné-débat sur la thématique des exils, avec au programme : la Projection du documentaire Mille Jours de Laurent Rodriguez, suivie d’une discussion avec le réalisateur, et la rédaction du dernier numéro de la revue #1257 consacrée à Documenter, représenter et penser les exils
Sara, Hasan, Ghaith et Khairy ont été invités par leur ami Emmanuel dans sa maison de campagne à une heure et demie de Paris, au cœur de la Beauce. Il était coordinateur du programme d’accueil des étudiants réfugiés de la Sorbonne, où ils se sont rencontrés. C’est en apprenant le français qu’ils sont devenus amis. Sara vient de Swaidaa, Hasan d’Alep, Ghaith de Homs et Khairy de Damas. Ils ne se connaissaient pas avant d’arriver en France. Depuis qu’ils ont quitté le programme, leur relation est un peu plus épisodique. Ils se sont rapprochés dans les difficultés des débuts et s’éloignent à mesure que leurs projets prennent forme.
Ils maîtrisent suffisamment la langue pour travailler et faire les études qu’ils ont choisies. Le temps a, un peu, estompé les écueils de ce nouvel enracinement. Le traumatisme de la guerre commence à peine à se fondre dans leurs souvenirs. Bien que chacun ait commencé à construire sa nouvelle vie, ils sont restés liés et sont heureux de se retrouver.
Dans la maison, l’heure est aux retrouvailles. Chacun raconte un peu où il en est et prend des nouvelles des autres. Qui sont-ils à présent ? Quelle est la place de leur statut de réfugié dans leur vie ?
Ils prennent la parole et évoquent leur point de vue, ce que l’exil forcé provoque, le déracinement, la découverte de nouvelles références et la vie dans une autre langue...
et si vous voulez découvrir ce documentaire et en discuter avec son réalisateur Laurent Rodriguez, et avec l’équipe de rédaction de la revue 1257 consacrée à documenter, représenter et penser les exils, rdv à 18h dans l’amphi III de l’Université Paris 1, centre Panthéon, RER Luxembourg

à 18h le squat du Jolly Roger organise un Barcredi, en soutien aux caisses de solidarité antirep
et si vous voulez y participer, c’est à partir de 19h au squat Jolly Roger
51, rue Chevreul, à Choisy le Roi

De 18h à 22h30, l’AERI propose son atelier hebdomadaire Artivisme contre la propagande publicitaire
Et si vous voulez y participer, c’est au 57 Rue Étienne Marcel, Montreuil, Métro Croix de Chavaux

à 18h30 : Le POTEMKINE organise une rencontre avec Jean-Marc Lalanne pour son livre "Delphine Seyrig - en constructions", paru aux éditions Capricci
Lorsqu’elle disparaît en 1990, Delphine Seyrig n’est plus cette figure de proue du cinéma d’auteur mondial qu’elle fut durant toutes les années 60 et 70, de L’Année dernière à Marienbad au Charme discret de la bourgeoisie, en passant par Peau d’Âne et Baisers volés. Les années 80 ne l’ont pas aimée ? ; dans cette décennie de restauration formelle et idéologique, son parcours, esthétique ou politique, paraissait trop radical. C’est peu dire que le temps a joué en sa faveur. La postérité a validé ses choix d’actrices les plus aventureux (Jeanne Dielman de Chantal Akerman, India Song de Marguerite Duras…). Son œuvre de cinéaste est redécouverte avec un intérêt croissant. Ses prises de position publiques, aux avant-postes de la lutte féministe, circulent plus que jamais sur les réseaux. Pourquoi Delphine Seyrig est-elle plus que jamais notre contemporaine ? Tel est l’objet de cet essai admiratif et amoureux.
Et si vous voulez en discuter avec Jean-Marc Lalanne, rdv à 18h30 au Potemkine, au 30 rue Beaurepaire, métro Goncourt

En soutien à la large mobilisation sociale contre la réforme des retraites, la coopérative cinématographique des Mutins de Pangée distribue gratuitement des films pour permettre l’organisation de projections au bénéfice des caisses de grève, et à 19h ce soir, en partenariat avec la section locale du PCF paris 12, il y aura la projection de :
• Classe de lutte, Groupe Medvedkine de Besançon, 1969 : Premier film réalisé par les ouvriers et ouvrières du Groupe Medvedkine, il décrit la création d’une section syndicale CGT dans une usine d’horlogerie par une ouvrière en 1968.
• Avec le sang des autres, Bruno Muel (groupe Medvedkine), 1975 : qui montre La vie quotidienne et les conditions de travail des ouvriers à la chaîne de l’usine Peugeot de Sochaux : l’enfer de l’exploitation, l’emprise du patronat et la vie en lutte.
Et si vous voulez voir ou revoir ces films, et renflouer la caisse de grève de l’Union Locale CGT, rdv à 19h au Local de la section PCF Paris 12e, qui se trouve au 56, rue du Rendez-Vous, métro Picpus

à 19h encore, la CNT propose son Atelier de Théâtre de l’Opprimé.e
L’idée étant de rejouer des scènes en dépassant les rôles d’acteur et de spectateur dans le but de déceler les rapports d’oppression pour les neutraliser, et de se former pour se défendre individuellement et collectivement, au travail comme dans le reste de la vie.
Et si vous voulez participer à cet atelier théâtre de l’opprimé.e, rdv à 19h au local de la CNT, 33 rue des Vignoles, métro Avron ou Buzenval

à 19h toujours, la Recyclerie organise une rencontre avec Julien Vidal, autour de son livre "Mon métier aura du sens" qui sort aujourd’hui aux éditions Vuibert
Artisan upcycleur, restauratrice humaniste, journaliste du Vivant, commerçant à la voile...
Partout en France, des femmes et des hommes démontrent qu’il est déjà possible de remettre du sens dans son quotidien et d’accomplir ses rêves. Durables, solidaires et au service du Vivant, les métiers d’avenir ne sont plus seulement accessibles à une minorité de pionniers.
Étudiants ou professionnels en quête de repères, ce livre propose une galerie de portraits et d’avis d’experts tout à la fois boussoles, porte-drapeaux et phares dans la nuit : autant de preuves enthousiasmantes qui montrent que nous pouvons chacune et chacun renouveler les possibles et contribuer à la société de demain.
Et si vous voulez en discuter avec Julien Vidal, rdv à 19h à la Recyclerie qui se trouve au 83 boulevard Ornano, Métro Porte de Clignancourt
INSCRIPTIONS : https://www.helloasso.com/.../soiree-de-lancement-du...

à 19h tjr : la Librairie Petite Égypte organise une Rencontre avec Thierry Discepolo autour de la réédition augmentée de son livre "La trahison des éditeurs", aux éditions Agone.
L’édition est la grande absente des analyses du rôle de l’industrie des relations publiques dans l’"éternel combat pour le contrôle des esprits". Pourtant, comme les autres médias, l’édition est depuis longtemps aux mains de grands groupes, souvent les mêmes. Et elle remplit la même fonction dans le maintien de l’ordre idéologique. Suivant la même logique de croissance par acquisition qui prépare la suivante, les grands éditeurs perpétuent l’existence d’un type d’acteur qui, du seul fait de sa taille et de son mode d’organisation, forge un monde social et économique face auquel les idées de changement ne pèsent pas grand-chose. La distinction artificielle entre "groupes de communication" et "groupes éditoriaux" occulte le rôle de ces entreprises dans une société à caractère de masse : transformer les lecteurs en consommateurs et limiter la capacité d’agir du plus grand nombre. Ecrit par un éditeur, ce livre propose à la fois une anti-légende de l’édition et les bases d’une réflexion sur les responsabilités sociales et politiques de tout métier. Un questionnement qui prend une forme plus directe lorsqu’il touche à la diffusion d’idées : de quelles manières et sous quelles bannières défendre quels projets de société.
Et si vous voulez en discuter avec Thierry Discepolo, rdv à 19h à la librairie Petite Egypte, c’est au 35 rue des petits carreaux, métro Sentier

à 19h encore, le REMA - Réseau des Etudiants pour le Monde Arabe organise une rencontre avec Farah Khodja, autour de son premier recueil de témoignages de la guerre d’Algérie "Récits d’Algérie : Témoignages de nos aînés, de la colonisation à l’indépendance", paru aux éditions faces cachées
Lancé en février 2020, Récits d’Algérie est un projet collaboratif et intergénérationnel né de la volonté de collecter les mémoires de la colonisation française en Algérie, de la guerre d’indépendance algérienne et de leurs conséquences. Des jeunes étudiants de la deuxième ou troisième génération d’immigrés recueillent les récits des aînés, à la mémoire et au vécu indispensables à la transmission.
Ces récits n’ont pas la prétention de détenir une vérité objective mais sont des pierres à l’édifice d’une quête mémorielle et identitaire, pour que chacun puisse trouver sa propre place dans cette toile contrastée.
Et si vous voulez discuter de ce projet et du livre qui en est issu, avec Farah Khodja, rdv à 19h dans les locaux de l’Iremmo, au 7 rue des Carmes, métro Maubert-Mutualité
et il faut vous inscrire au préalable via : https://docs.google.com/.../1FAIpQLSfv6vJBlnC.../viewform...

à 20h30, le ciné St-André-des-Arts propose une soirée ciné-rencontre autour de Camilo Restrepo , avec la projection de deux de ses films :
LA IMPRESION DE UNA GUERRA, dans lequel il revient sur le conflit armé interne qui déchire la Colombie depuis plus de 70 ans. Progressivement s’est installé un climat de violence généralisé à l’échelle de la société. La violence et la barbarie ont fini par imprégner tous les aspects de la vie quotidienne, laissant dans les rues ses traces ténues. C’est peut-être par une multitude de ces traces que le récit de cette guerre diffuse prendrait enfin corps. L’impression d’une guerre donne à voir quelques une de ces marques, volontaires ou accidentelles, ostensibles, fugaces ou dissimulées. Souvent signes de lutte contre l’oubli, l’indifférence et l’impunité.
Suivi de la porjection de : CILAOS,un court-métrage qui met en scène une jeune femme qui, pour tenir la promesse faite à sa mère mourante, part à la recherche de son père, homme volage qu’elle n’a jamais connu. En chemin, elle apprend rapidement que l’homme est mort. Son plan ne change pas pour autant, elle doit retrouver son père. Porté par le rythme envoutant du maloya, chant rituel réunionnais, Cilaos explore les liens profonds et troubles qui unissent morts et vivants.
Et si vous voulez voir ou revoir ces films et en discuter avec Camilo Restrepo, rdv à 20h30 au ciné St-André-des-Arts, c’est au 30 de la rue St-André-des-Arts, métro St-Michel

enfin, à partir de 9h demain matin, l’université Paris 1 propose une journée d’Atelier du Centre d’histoire du XIXe siècle sur le thème : D’autres ordres possibles ?
D’autres ordres sont possibles, et mis en œuvre, dans les interstices et en écho aux emprises régaliennes, économiques et genrées croissantes, dans les domaines politiques, productifs ou privés, sans oublier bien sûr les espaces de la transmission, comme les salles de classe mais aussi les imaginaires sociaux du temps et les représentations publiques de l’histoire.
Qu’ils soient de l’ordre de l’imaginaire ; des surgissements éphémères comme autant de brèches dans le resserrement des liens qui marque un long XIXe siècle ; ou au contraire un auxiliaire de ces emprises, les « autres ordres possibles » invitent à défataliser l’histoire.
Au programme demain matin, il y aura une table-ronde consacrée aux Ordres subversifs, avec Quentin Arifon qui parlera de La « villa républicaine » de Clairvaux. Militants révolutionnaires et réactionnaires incarcérés dans une grande maison centrale (1883-1909), et Jeanne Barnicaud, qui reviendra sur « Le signe des “Apaches” ! ». Le tatouage au cœur d’une subculture populaire dans le Paris de la Belle Époque ; puis une seconde table-ronde intitulée : Quand les foules produisent l’ordre, réunira : Arnaud Houte, qui reviendra sur Les « amis de l’ordre » contre les révolutions du XIXe siècle, Nicolas Picard qui parlera des Débordements et (auto)contrôle des foules justicières, du massacre de Hautefaye aux exécutions sommaires de l’Épuration, et Balthazar Dombret qui analysera le fait de Discipliner le passant dans la France des années 1920.
et si vous voulez suivre cette journée d’atelier consacrée aux autres ordres possibles, rdv demain matin dans la Salle VI, du Centre Panthéon de l’université Paris 1, dont l’entrée se fait par la place du panthéon, RER Luxembourg
Inscription auprès de sophie.lhermitte@univ-paris1.fr