Agenda FPP 21 février

mardi 21 février 2023
par  Rosa

RDV MILITANTS

Jusqu’au 24 février, La cantine syrienne de Montreuil poursuit sa collecte de dons pour les victimes du séisme au nord de la Syrie.
Il y a besoin de :
 tentes, sac de couchage, et matelas pliables neufs,
 matériel de nettoyage
 matériel d’hygiène personnel
 serviettes hygiéniques et couches bébé
 fournitures médicales
 médicaments
 aliments : légumineuses et conserves
 couvertures, gants et bonnets
vous pouvez déposer vos dons tous les jours jusqu’à vendredi de 17h à 21h, , à L’AERI, 57 rue Etienne Marcel, à Montreuil, métro Croix de Chavaux

en ce moment, la Brigade de Solidarité Populaire de Montreuil-Bagnolet propose une cantine solidaire
Et c’est en ce moment à l’AERI, 57 Rue Étienne Marcel, à Montreuil, métro Croix de Chavaux

Comme tous les mardis, Le collectif solidarité migrants Wilson lance un appel à bénévoles et il y a besoin de monde en cuisine et pour la distribution de ce soir
et si vous voulez y participer, le rendez-vous est donné à 14h pour la cuisine, et à 18h30 pour la distribution, au théâtre de la belle étoile qui se trouve au 14 rue Saint-Just, à Saint-Denis, RER Stade de France ou métro front populaire

de 15h à 16h30, l’association française de science politique poursuit ses webinaire poli(cri)tiques avec une séance qui sera consacrée à Israël, une démocratie à l’agonie
Le retour de Benjamin Netanyahou au pouvoir à la tête d’une coalition incorporant des éléments particulièrement extrémistes se traduit depuis quelques semaines par une radicalisation politique nouvelle. Les institutions de la démocratie israélienne, à commencer par la justice, sont clairement dans le collimateur du pouvoir et les Arabes/Palestiniens ne sont pas épargnés. Jusqu’où cette dérive peut-elle aller, et dans quel contexte géopolitique s’inscrit-elle ? C’est à ces questions que tenteront de répondre : Elisabeth Marteu, Politiste, Chargée de cours à Sciences Po, Nitzan Perelman, Doctorante en sociologie politique (LCSP/Université Paris Cité) et ingénieure d’études au CNRS
et si vous voulez suivre ce webinaire, rdv à 15h sur : https://sciencespo.zoom.us/webinar/register/WN_o6KsSVnvRO-hbkLet2NPvA

De 17h à 19h, l’Union syndicale Solidaires des Yvelines propose sa permanence hebdomadaire ouverte à toutes les travailleuses et tous les travailleurs
Et si vous voulez vous rendre à la permanence ça ouvre à 17h et jusqu’à 19h et c’est à la librairie La Nouvelle Réserve, au 5 rue Maréchal Foch à Limay

à 18h, une AG Autonome Interfacs et lycées est organisée pour préparer la suite de la mobilisation contre la réforme des retraites
Et le rdv est donné à 18h dans l’amphi B1 de l’université Paris 8, à Saint-Denis, métro St-Denis-Université

à 18h30, le Comité pour le respect des libertés et des droits de l’Homme en Tunisie, l’Association démocratique des Tunisiens en France, Association des Tunisiens en France, le Collectif 3C, la Fédération des Tunisiens citoyens des deux rives, l’Union des travailleurs immigrés tunisiens, El Jomhouri – France, El Massar – France, Ettakattol – France, Massaryoune Litashihe El Massar et le Parti du travail tunisien-section France, soutenus par des organisations politiques et le Réseau euromed France, ATTAC, la LDH, le MRAP et la CGT la FSU et Solidaires, organisent un rassemblement pour dénoncer les arrestations arbitraires en Tunisie et exiger l’indépendance de la justice et la liberté d’expression
Face à la situation économique et sociale qui ne cesse de se dégrader et pour masquer les échecs cuisants du processus politique imposé par Kaïs Saïed, le pouvoir tunisien s’est lancé dans une campagne de répression et de harcèlement de tous ceux et celles qui s’opposent à la dérive autoritaire engagée depuis le 25 juillet 2021.
Après avoir mis au pas le Conseil de la magistrature, instrumentalisé l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE) et toutes les institutions indépendantes, en cherchant à mettre en cause le droit syndical en s’attaquant à l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Kaïs Saïed engage maintenant une large campagne de répression et d’arrestations arbitraires visant des secteurs de la société civile, des opposants politiques et, surtout, des médias indépendants. La récente arrestation du directeur de chaîne de radio Mosaïque-FM en est une claire illustration claire. Ce faisant, il remet ainsi en cause l’un des principaux acquis de la révolution : la liberté d’expression et la liberté de la presse.
Au prétexte de lutte contre la corruption, ces arrestations se font dans l’arbitraire le plus total, au mépris de la justice.
Les organisations signataires appellent :
 à l’arrêt immédiat de ces arrestations arbitraires ;
 au respect de l’indépendance de la justice, seule garantie d’une réelle lutte contre la corruption ;
 à la sauvegarde de la liberté d’expression et de presse ;
 à l’abrogation du décret-loi 54, qui menace ces libertés.
Et exigent : une Tunisie libre et indépendante, respectueuse des droits humains et démocratiques !
Et si vous voulez les soutenir, rdv à 18h30 à la Fontaine des Innocents, métro ou RER Châtelet-Les Halles
et alors que Kais Saïed a fait expulser de Tunisie, l’ hôte de l’UGTT, Mme Esther Lynch secrétaire générale de la Confédération européenne des syndicats, plus de 40 organisations sociales et de défense de droits humains, syndicats et partis politiques ont signé un Appel :"Pour une Tunisie libre et indépendante, respectueuse des droits humains et démocratiques !"
Médiapart : https://blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/blog/190223/tunisie-non-aux-arrestations-arbitraires

à 18h30, les réunions hebdo de la Coordination contre la répression et les violences policières Paris IDF se poursuivent à la Bourse du travail de Paris.
Créée en 2016 lors du mouvement contre la loi Travail, la coordination vise à soutenir les manifestant.e.s avant leur potentielle interpellation et jusqu’à leur sortie de prison. L’objectif est de combattre l’isolement de celles et ceux qui sont réprimés et judiciarisés. Pour cela : la coordination compte un Groupe Légal et un collectif d’avocat.e.s qui sont payé.e.s par une caisse de solidarité : https://kutt.it/stoprep
chaque semaine, la coordination propose des réunions pour renforcer les solidarités et les soutiens contre la répression et les violences, dans les quartiers et les manifs ;
Et si vous voulez participer à la réunion de ce soir, rdv à 18h30 à la Bourse du Travail, 3 rue du Château d’eau, Métro République.

À 19h, ASSO-Solidaires organise une réunion publique d’informations sur L’insertion par l’activité économique : Quelles luttes possibles dans ce laboratoire de la précarité ?
Parce que des personnes issues du travail social, de l’éducation populaire et des régies de quartier pensaient que « nul n’est inemployable » dans les années 70, des associations se sont créées pour permettre à des personnes bénéficiant d’un accompagnement social (titulaires du RSA, chomeur.ses longue durée, ancien.nes détenues...) d’avoir un travail pour se sortir peu à peu de la précarité.
Avec 137 000 personnes sous contrat d’insertion en 2022 le secteur de l’insertion par l’activité économique occupe une place croissante dans l’économie française et notamment les marchés publics. Ce secteur s’est largement développé par la multiplication de subventions et d’exonérations fiscales permettant aux associations mais aussi à des entreprises de faire travailler à bas coût une main d’œuvre dans des secteurs dits en tension (BTP, entretien d’espaces verts, nettoyage/gestion des déchets) en échange d’un accompagnement "personnalisé" et de formations censées être qualifiantes.
Dans les faits, les personnes considérées comme éloignées de l’emploi sont poussées à accepter des emplois mal payés à temps partiel et pénibles. L’expérience d’accompagnement syndical montre que les engagements pris par les associations sont rarement respectés et de nombreux infractions au droit du travail sont observés pour ces personnes considérées plus souvent comme des "bénéficiaires" que comme des "travailleur-ses".
Avec cette réunion publique, ASSO-Solidaires présentera ce secteur et dans quelle contexte il s’inscrit et, si vous voulez en discuter avec :
• Louise Lacoste, chercheuse en sciences sociales
• Elie Lambert membre du GT chômage/précarité de l’Union Syndicale Solidaires
• Antoine M., syndicaliste à ASSO-Solidaires
• Une personne témoignant des conditions de travail dans ces associations
rdv à 19h,, dans les locaux de l’Union syndicale Solidaires, au 31 Rue de la Grange aux Belles, métro Colonel Fabien

à 19h aussi, le Malaqueen organise une Réunion d’information et d’organisation des locataires précaires squateureuses contre la loi Kasbarian
Et si vous voulez y participer, rdv à 19h au Malaqueen, 70 Rue Gallieni à Malakoff, métro Etienne Dolet

à 19h aussi, L’Assemblée Citoyenne des Originaires de Turquie (L’ACORT), le Collectif du Rêve commun, l’Union Culturelle française des Arméniens de France (UCFAF), la Péniche Anako, le Conseil Démocratique Kurde en France- et le Conseil de Coordination des Organisations Arméniennes de France organisent une soirée en Hommage à Hrant Dink « Comment garder l’espoir face aux régressions »
Hrant Dink a été assassiné à Istanbul il y a seize ans. Le choc émotionnel créé par son assassinat avait accéléré le mouvement pour la réconciliation entre la Turquie et l’Arménie et pour la reconnaissance du génocide des Arméniens par une frange de plus en plus large de la société en Turquie.
Une tentative d’accord diplomatique eut lieu entre la Turquie et l’Arménie en 2009. Elle échoua rapidement, principalement parce que l’Azerbaïdjan s’y opposait.
Mais les commémorations du génocide purent avoir lieu publiquement, dans quelques villes de la Turquie, notamment à Istanbul et à Diyarbakir à partir de 2009. Même si elles n’étaient pas suivies massivement, elles donnaient une visibilité aux initiatives de la société civile qui s’étaient développées pour renforcer le dialogue entre les habitants d’Arménie et de Turquie. La fondation créée en la mémoire de Hrant Dink entreprit l’organisation de multiples événements, des conférences, des colloques, des rencontres ayant pour but d’accompagner le travail de mémoire en œuvre dans la société et combattre les discours de haine. Des publications se succédèrent sur ces sujets. Il y avait une vraie lueur d’espérance pour enfin tourner la page du déni du passé des haines et des violences qui ont marqué l’histoire de ces « deux peuples proches, deux voisins lointains » comme l’avait si bien décrit Hrant Dink.
Mais, depuis 2015, le centième anniversaire du génocide des Arméniens, ce mouvement d’avancée s’est arrêté. Depuis la tentative du coup d’Etat avorté en 2016, une chape de plomb s’est fermée sur la société turque accompagnée d’une peste émotionnelle islamo-nationaliste réalimentée par l’alliance au pouvoir entre le parti d’islam politique et le parti d’extrême-droite. Depuis quelques années il n’est plus possible en Turquie de commémorer publiquement le génocide le 24 avril et le discours négationniste a de nouveau saisi l’imaginaire collectif de la Turquie.
La deuxième guerre arméno-azérie dans laquelle la Turquie a joué un rôle actif du côté de l’Azerbaïdjan a encore davantage étouffé l’élan de la réconciliation. Il est même devenu difficile d’entreprendre des initiatives communes de société civile entre l’Arménie et la Turquie.
L’occupation d’une partie du territoire arménien par l’Azerbaïdjan, le blocus imposé aux habitants de Haut-Karabagh, les menaces formulées par des milieux ultra-nationalistes ou fascistes azéris et turcs contre les Arméniens en Turquie, en Arménie mais aussi dans les pays européens brossent un désastreux tableau de régression.
Peut-on se résigner devant cette régression susceptible d’accoucher d’autres grandes catastrophes humaines ? La mémoire de Hrant Dink, son combat sans relâche jusqu’au jour de son assassinat, nous indique le chemin à suivre. Sans jamais tomber dans la haine et l’appel à la violence, continuer à œuvrer par tous les moyens disponibles à la réconciliation. Comme Hrant le disait, faire en sorte que « l’eau puisse trouver son chemin », le chemin de la réconciliation entre nos deux peuples. 2023 est une année d’élection en Turquie.
Espérons qu’elle ne s’achèvera pas avant la remise en liberté d’Osman Kavala, de Selahettin Demirtaş et de tant d’autres détenus politiques, et qu’elle sera l’occasion d’un sursaut démocratique.
Pour rendre hommage à Hrant Dink, les associations kurdes et arméniennes en France organisent donc cette soirée d’hommage en ligne, avec les interventions de :
Garo Paylan, député d’origine arménienne du Parti démocratique des peuples (HDP), Turquie, Bahruz Samadov, doctorant à l’Université Charles de Prague, Azerbaïdjan, et Armen Ohanian, écrivain, Président du Pen Club Arménie
et si vous voulez suivre cette soirée d’hommage, rdv à 19h sur : https://www.facebook.com/acort.association

MUSIQUE : Léo Ferré – L’affiche rouge

RDV CULTURELS

De 12h30 à 14h, les mardis de Jourdan organisé par l’ENS se poursuivent, avec une séance autour de Laurent Gayer (Sciences Po, CERI/CNRS) qui présentera son dernier ouvrage, Le capitalisme à main armée. Caïds et patrons à Karachi, paru aux éditions du CNRS
Le 11 septembre 2012, 255 ouvriers et ouvrières des Ali Enterprises, fabriquant des jeans pour le compte du groupe allemand KiK, périssent dans l’incendie de leur usine à Karachi. Accident ou attentat ? La tragédie suscite des interprétations contradictoires. Faut-il incriminer les logiques prédatrices de la fast-fashion ou les méthodes mafieuses des partis politiques qui ont mis la ville en coupe réglée ?
Partant de la controverse née de la catastrophe, cette enquête nous plonge dans les zones d’ombre de la mondialisation. Explorant les méandres de la capitale industrielle pakistanaise, elle montre comment l’économie manufacturière fait de l’ordre avec du désordre, du profit avec des conflits – au détriment des travailleurs.
À Karachi comme ailleurs, voyous, miliciens ou ex-militaires s’avèrent de redoutables relais de la domination patronale. La comparaison avec l’Europe, les États-Unis et l’Amérique latine confirme la place centrale de ces marchands de force dans la dynamique du capitalisme. Troupes de choc des luttes antisyndicales, ils participent désormais à la casse de l’État social.
Un ouvrage qui lève le voile sur l’envers de la production de nos biens de consommation quotidienne.
Et si vous voulez en discuter avec Laurent Gayer, rdv à 12h30, dans l’amphithéâtre du campus Jourdan de l’ENS, au 48, boulevard Jourdan, métro Porte d’Orléans

à 14h, heure de Paris l’institut Français du Proche-Orient à Beyrouth poursuit ses séminaires en ligne sur les économies politiques de la recherche en sciences sociales dans le monde arabe, avec une séance autour de la sociologue Sari Hanafi, de l’American University of Beirut qui se demandera ce qu’il en est du wokisme dans le monde académique arabe
et si vous voulez suivre ce webinaire, rdv à 14h sur : https://cnrs.zoom.us/j/94141593778?pwd=L29LM2xnR2RJWkhRd2hTOXhGUHlOZz09
ID de réunion : 941 4159 3778
Code secret : 420034

à 19h, les Mutins de Pangée et le Comptoir de Ressources et d’Implications Citoyennes organisent une soirée ciné-débat, en soutien aux grèves en cours contre la réforme des retraites, avce la projection de "Grandpuits & petites victoires"
La lutte des raffineurs de Total contre la réforme des retraites. La grande grève d’octobre 2010 en France a été très vite suivie par d’autres mouvements de formes différentes se faisant écho à travers le monde : Printemps arabe, Indignados, Occupy, Printemps d’érable...
Avec le recul, nous pouvons mesurer sa place dans l’histoire populaire. Ce documentaire est le témoignage rare d’un grand mouvement de masse spontané qui faisait face à une réforme touchant la population dans son ensemble, mais surtout, c’est l’histoire d’une bande de jeunes potes ouvriers portés par les émotions de la lutte collective.
Cette grève restera, historiquement, comme la première grande série de manifestations contre des plans d’austérité qui ont ensuite touché le reste de l’Europe. Le film met le doigt sur le rapport complexe du peuple à ses dirigeants quand, parfois, les bases populaires échappent au contrôle et débordent les cadres rigides de notre société. Grandpuits & petites victoires s’inscrit dans la grande tradition des films sur le monde ouvrier.
et si vous voulez participer à cette soirée ciné-débat en soutien à la caisse de grève des enseignant·e·s tenue par l’Union Locale Ivryenne de la CGT, rdv à partir de 19h au CRIC, qui se trouve au 28 rue Westermeyer à Ivry-sur-Seine

à 19h, le Lieu-dit organise une rencontre autour du livre collectif féministe "Foutues pour foutues, 30 histoires de la justice faite aux femmes", paru aux éditions de la Dernière Lettre
Un livre qui illustre, à différents endroits du monde, du 13ème siècle à nos jours, la géométrie variable sexiste de la Justice. À travers 30 cas d’école (tueuses, gangsters, militantes, femmes dérogeant aux bonnes mœurs ou aux normes sociales), les co-autrices analysent la manière dont ces femmes ont été déresponsabilisées ou au contraire sur-pénalisées, traitées de folles, sexualisées ou invisibilisées. Quelques exemples : Jacoba Félicie, soignante renommée du XIVe siècle, interdite d’exercer à cause de son genre ; L’Afro-Américaine Lucy Hicks Anderson envoyée en prison non pas pour les bars clandestins qu’elle gérait mais à cause de sa transidentité ; les sœurs Kumari, deux Indiennes « intouchables » condamnées à la place de leur frère et qui ont échappé de justesse à leur sanction : le viol... etc.
Et si vous voulez discuter d ece livre cllectif, avec Claire Savina qui l’a dirigé, et plusieurs autrices, rdv à 19h au Lieu-Dit, c’est au 6 rue Sorbier, métro Ménilmontant

à 19h aussi, la Librairie De Beaux lendemains propose un Cercle de Lectures féministes sur le thème "Cicatrisé·e·s".
et si vous voulez y participer, rdv à 19h avec un livre ou un texte que le thème vous inspire, c’est à la librairie de beaux lendemains, au 8 allée Rosa Parks, à Bagnolet

à 19h toujours, le collectif contre la ligne 18 organise une Projection-débat à Zaclay, avec au programme la projection de "Les fols gèrent l’asile", un documentaire autour du mouvement des patient-es de la psychiatrie au Canada.
Et si vous voulez voir ou revoir ce documentaire et discuter des alternatives à la psychiatrie et de l’antipsychiatrie, rdv à 19h à Zaclay, c’est sur la Route de Trappes à Villiers-le-Bâcle

à 19h30, la librairie le pied a terre organise une soirée SOLIDARITÉ EN MÉDITERRANÉE DU SAUVETAGE À LA LIBERTÉ DE CIRCULATION, avec la présentation de deux bouquins : ATLAS DES MIGRATIONS DANS LE MONDE, libertés de circulation, frontières, inégalités, publié par l’Association Migreurop chez Albin Michel / et CE MATIN LA MER EST CALME – journal d’un marin-sauveteur en méditerranée, publié par Antonin Richard aux éditions les Etaques
La notion de "liberté de circulation" est polysémique. Pour mieux la cerner, le 4ème atlas publié par le réseau euro-africain Migreurop propose une analyse critique des politiques développées par les États pour faciliter les mobilités de manière générale. Il donne également à voir la manière dont les exilé·e·s (et leurs soutiens) affrontent et détournent quotidiennement les politiques d’immigration restrictives pour mettre en œuvre leur propre liberté de circulation.
Les auteur·rice·s Sophie-Anne Bisiaux et Filippo Furri présenteront ensemble cet atlas des migratins dans le monde et proposeront de penser ensemble la solidarité en Méditerranée et de mettre le cap vers la liberté de circulation et d’installation pour toutes et tous.
Par le récit de ses expériences du sauvetage en Méditerranée, entre 2015 et 2020, Antonin Richard nous embarque, avce son livre, là où la démagogie des politiques européennes a fusionné avec la police des régimes dictatoriaux. Dans ce récit, le sauveteur partage le quotidien et l’engagement de celles et ceux qui font vivre la camaraderie marine et s’activent pour laisser aux personnes qui migrent le droit de se donner un présent et un avenir. Depuis la publication de Ce matin la mer est calme, en novembre 2020, Antonin Richard est reparti plusieurs fois en mer Méditerranée, et si vous voulez profiter qu’il est le pied à terre, pour le rencontrer, rdv à 19h30 ce soir, à la librairie le pied a terre, c’est au 9 rue Custine, métro Château rouge

à 20h, le Cinema Les 5 Caumartin propose une Séance spéciale de SOIS BELLE ET TAIS-TOI ! de Delphine Seyrig, suivie d’une discussion avec Catherine Piffaretti et Véronique Ataly, comédiennes et membres de la Commission AAFA-Tunnel de la comédienne de 50 ans.
En 1976, Delphine Seyrig s’entretient avec 23 actrices sur leurs conditions de femmes dans l’industrie cinématographique, leurs rapports avec les producteurs et réalisateurs, les rôles qu’on leur propose et les liens qu’elles entretiennent avec d’autres comédiennes.
Un documentaire culte, qui permet de réaliser ce qui a changé (ou pas)
et si vous voulez découvrir ou redécouvrir ce film-docu, restauré par la BNF, et en discuter avec Catherine Piffaretti et Véronique Ataly, comédiennes et membres de la Commission AAFA-Tunnel de la comédienne de 50 ans, rdv à 20h au Ciné les 5 Caumartin, c’est au 101 rue Saint-Lazare, métro St-Lazare

à 20h aussi, Les Monteurs associés - LMA et le ciné le Nouvel Odéon propose une projection-démontage autour du film "De l’autre côté" de Chantal Akerman, avec Claire Atherton
"De l’autre côté" est le troisième opus du triptyque composé des longs-métrages documentaires "D’Est" et "Sud".
C’est une histoire vieille comme le monde et pourtant chaque jour plus actuelle. (…) Il y a des pauvres qui au mépris de leur vie parfois doivent tout quitter pour tenter d’aller survivre, vivre ailleurs. Mais ailleurs on n’en veut pas. (…) Dans ce film-ci, l’ailleurs, c’est l’Amérique du Nord, et les pauvres sont pour la plupart des Mexicains…
"De l’autre côté" se concentre sur les paysages — plans séquences des lieux et travellings le long de la frontière — mais aussi sur les corps, les paroles, les récits. Entre eux, se déploie une circulation intense qui investit à la fois l’imaginaire et la matérialité de la frontière. Le montage et la mise en scène créent alors un espace-temps à la fois organique et poétique mais aussi politique et mythique qui renvoie à d’autres frontières, d’autres exils, d’autres haines et d’autres disparitions.
Et si vous voulez voir ou revoir ce film de Chantal Ackerman et le démonter avec Claire Atherton, qui a collaboré pendant trente ans avec elle, rdv à 20h au Cinéma le Nouvel Odéon, c’est au 6 rue de l’école de médecine, métro Odéon

à 20h encore, la librairie le Genre urbain organise une Rencontre - débat avec Elisabeth Debourse pour son livre : American appetit. Voyage dans le ventre des USA, paru aux éditions Nouriturfu
Quel lien entre les tacos et le mur de Donald Trump ? Pourquoi les présidents américains aiment-ils tant le cidre ? Que commander pour conduire une Cadillac tout en graillant ? En quoi faut-il prendre la cuisine chinoise avec des baguettes aux USA ? La disparition de la pizza new-yorkaise à 1$ annonce-t-elle l’effondrement de l’économie mondiale ? Et qui est donc ce fameux Nathan dont tou·tes les dingues de hot-dogs parlent ? À toute blinde à travers les États-Unis, Elisabeth Debourse décortique les plats et boissons qui font la (parfois sale) réputation de ces bouffeur·ses de burgers – bien plus regardants sur ce qu’ils et elles ingèrent qu’il n’y paraît. Une épopée de New York à la Nouvelle-Orléans qui démonte les clichés sur la gastronomie américaine en explorant le passé, le présent et le futur de l’empire des doigts gras. Car « la culture culinaire états-unienne est riche et fascinante, bien plus que ce que nos egos européens n’oseront jamais l’avouer.
Et si vous voulez en discuter avec la journaliste Elisabeth Debourse, rdv à 20h à la librairie le Genre Urbain, c’est au 6à rue de Belleville, métro Belleville.

à 20h toujours, le Cinéma Le Méliès propose la projection en AVANT-PREMIÈRE du film Chevalier, EN PRÉSENCE DU RÉALISATEUR EMAD ALEEBRAHIM-DEHKORDI
Iman et son jeune frère Payar vivent avec leur père dans un quartier du nord de Téhéran. Après la mort de leur mère, Iman cherche à tout prix à sortir de l’impasse d’une vie étouffante et profite de ses relations privilégiées avec la jeunesse dorée de Téhéran pour se lancer dans un petit trafic juteux. Mais ce qui semblait être le chemin vers un nouveau départ les entraîne dans une spirale qui va bouleverser leur destin.
À travers ce portrait duel, le réalisateur révèle élégamment les dynamiques sur lesquelles repose la société iranienne dans son ensemble mais qui restent assez invisibles pour ses personnages, alors même que ces forces finissent par les pousser dans une direction qu’ils n’ont pas choisie. Et si vous voulez découvrir ce film en avant-première et en discuter avce son réalisateur, rdv à 20h au Cinéma Le Méliès, 12 place Jean Jaurès, à Montreuil, Métro Mairie de Montreuil

à 20h, dans le cadre du Ciné-club Michèle Film sur la figure du spectre, la librairie Michele Firk propose ce soir de se penchero sur l’art théâtral, domaine de la spectralité par excellence, et plus particulièrement sur l’oeuvre de William Shakespeare. "L’enfer est vide, tous ses démons sont ici !" - avec au programme la projection du film "Une Tempête..." de Olivier Derousseau, Joachim Gatti, Jane David, Jean-Baptiste Leroux et Tristan Varlot.
Au printemps 2013, des patients et soignants du GEM "Les Envolées" d’Aulnay-sous-Bois se sont rendus au Mans à l’invitation du collectif "Encore heureux..." pour présenter La Tempête de William Shakespeare sur le plateau du théâtre de la Fonderie. En marge des répétitions de La Tempête, un atelier de gravure s’installe. Il est ouvert à tous, puisque tout le monde vient graver une image, qu’il soit du GEM « Les Envolées », de la Fonderie, d’ « Encore heureux… » ou d’ailleurs. Entre deux répétitions, on dessine, grave, imprime. À peine réalisés, les tirages sont exposés aux yeux de tous et accrochés à un fil tendu à travers le grand hall de la Fonderie. Alors qu’aucune indication préalable n’est donnée aux apprentis-graveurs, l’à côté, à savoir les répétitions de La Tempête, donnent une cohérence d’ensemble à ce qui à l’occasion se fabrique. Les mots de Shakespeare se font image(s). Le pays qui se dessine dans les têtes et dans les corps apparaît au fil des répétitions. Les mots deviennent par la médiation de la gravure un pays à habiter. Et si ces gravures étaient les premiers photogrammes d’un film à venir ?
En janvier 2014, un atelier gravure et cinéma s’ouvre à Aulnay-sous-Bois au sein du GEM. Joachim Gatti, Olivier Derousseau, Tristan Varlot, Jane David, Michèle Gauci les animent en vue de la création d’un film. D’autres gravures apparaissent, des repérages sous forme de plans-vidéo sont réalisés collectivement, des textes naissent à partir de prises de notes et d’images gravées. Au mois de mai, pendant trois semaines, à raison de trois fois quatre jours, un tournage a lieu comme dans la vraie vie ; à cette occasion Jean Baptiste Leroux et Kamel Bélaid rejoignent l’équipe, respectivement au son et à la lumière.
La séance débutera par un film surprise (spectral et théâtral !) en hommage à Jean-Luc Godard ; et si vous voulez y participer, rdv à 20h à la parole errante, 9 rue François Debergue, à Montreuil, métro Croix de Chavaux

à 20h30, le Centre audiovisuel Simone de Beauvoir propose la prjection en avant-première du film "N’EFFACEZ PAS NOS TRACES ! Dominique Grange, une chanteuse engagée", de Pedro Fidalgo, Suivie d’une discussion en présence de Dominique Grange, Tardi et du réalisateur.
Chanteuse engagée, Dominique Grange est devenue une icône de l’effervescence politique de l’après Mai-68. Elle exprime toujours la même volonté de résistance à toutes les formes d’oppression. Lorsqu’elles dialoguent avec les dessins de Tardi et évoquent les récents mouvements sociaux, ses chansons véhiculent les mêmes aspirations révolutionnaires. De Mai 68 aux Gilets Jaunes, de la cause Palestinienne à la résistance contre l’état policier, du droit d’asile à la cause animale, Dominique Grange a été - et est toujours - de toutes les luttes et de toutes les mobilisations.
Et si vous voulez découvrir ce film en avant-première et en discuter avec Dominique Grange, Tardi et le réalisateur, Pedro Fidalgo, rdv à 20h30 au Forum des images, c’est aux Halles, métro ou RER Châtelet-les Halles