Agenda FPP 5 avril

mardi 5 avril 2022

et on commence avec cet APPEL À MOBILISATION lancé par l’association la Petite Rockette, un appel à mobilisation qui concerne toutes les associations franciliennes, dont la radio Fréquence paris Plurielle
Le 29 mars dernier, le Collectif des associations citoyennes a publié un communiqué pour alerter les associations franciliennes de la publication d’un arrêté préfectoral publié fin février, un arrêté qui fragilise davantage encore le travail associatif...
Lors des renouvellements des parcours emploi compétence (un contrat d’insertion qui facilite l’embauche dans les associations), de nombreuses associations ont ainsi découvert, sans aucune consultation préalable, que les règles ont changé.
-la durée maximale des contrats PEC est réduite à 16 mois au lieu de 24 !
-le taux de prise en charge baisse drastiquement
-et les dérogations pour les salarié·e·s proches de la retraite ne sont plus possibles
Concrètement, cet arrêté met en péril de nombreuses associations, dont encore une fois la radio Fréquence paris Plurielle, puisque le travail dans le secteur associatif repose sur ces PEC : pour la radio fréquence paris Plurielle, ce sont 5 emplois qui sont directement menacés / pour l’association la petite Rockette, 15 emplois sont menacés.
C’est pourquoi, le Collectif des associations et réseaux organise une réunion jeudi, à 18h à la Petite Rockette, c’est au 125, rue du chemin vert, métro rue Saint-Maur
et en attendant, la petite Rockette met à disposition une lettre à destination du préfet de la région Île-de-France et au député de circonscription et si vous voulez la signer, rdv sur : http://www.lapetiterockette.org/.../courriers_a%CC%80...

AGENDA.05.04.22.

depuis 11h, le collectif stop contrôle, l’APPEL DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DES CHÔMEUR·SES ET PRÉCAIRES DU 10 MARS et les organisations syndicales CGT CNTPEP, CGT Pôle emploi IdF, Sud Pôle emploi IdF organisent un RASSEMBLEMENT contre les contrôles et radiations à la CAF et à Pôle emploi, devant LA CAF DE CRÉTEIL
Le candidat Macron annonce vouloir conditionner le versement du RSA à une activité à mi-temps « soit de formation en insertion, soit d’emploi », payée au-dessous du SMIC et sans droit social. Fumeuse, cette annonce électorale dessine néanmoins une trajectoire logique, de la réforme du Code du travail à celle de l’assurance chômage, en passant par la mise en place d’une protection sociale coercitive, qu’une surveillance numérique diffuse, généralisée, rend possible.
Les croisements automatiques des données des employeurs, des impôts, de la CAF et de Pôle emploi engendrent un premier niveau de contrôle a priori, étendu à l’ensemble des usagers. L’activité administrative étant réorientée dans un sens répressif sous l’injonction des directions, un nombre croissant de personnes se trouvent effectivement contrôlées par la CAF et l’enquête recouvre un champ toujours plus large et plus intrusif (données bancaires, bornage téléphonique, adresse IP, etc.).
En parallèle, le gouvernement Macron renforce les contrôles sur la recherche d’emploi des chômeurs inscrits à Pôle emploi, engendrant l’explosion des radiations et du non-versement punitif des droits sociaux. En la matière...L’arbitraire est manifeste : ainsi, un chômeur se voit radié pour un mois car il a envoyé 29 candidatures en courrier recommandé sans passer par le site internet de Pôle emploi. Un autre l’est aussi, alors qu’il a envoyé une trentaine de candidatures exclusivement par voie numérique.
La direction de Pôle emploi entend contrôler majoritairement les personnes qui ont travaillé antérieurement dans les secteurs dits « en tension », c’est-à-dire dans lesquels le patronat anticipe des difficultés de recrutement, le plus souvent du fait de conditions de travail très dégradées. Depuis les annonces de Macron, on se demande si on ne va pas bientôt imposer d’aller faire du bénévolat dans ces secteurs... Cette « promesse » électorale marque en tout cas un changement du régime de contraintes qui s’exerce sur nous, et dont le refus peut nous réunir toustes.
La substitution annoncée de « France travail » à « Pôle emploi » annonce la couleur. Là où l’emploi suppose quelque chose comme des droits, un contrat et un salaire, le travail ne renvoie qu’à une injonction, à une activité sans droit et sans garantie. La perspective de « France travail », c’est celle de l’accroissement continu du niveau de coercition qui s’exerce sur nous en contrepartie d’allocations versées sous marchandage d’une mise au travail forcée, ou d’un travail « totalement libre » et effectué « dans des conditions normales », selon Macron, c’est-à-dire en réalité dans un contexte de durcissement des rapports d’exploitation et de démaillage des droits sociaux.
À Pôle emploi, la direction organise les manquements des chômeurs pour mieux justifier de leur radiation : l’augmentation du nombre de contrôles ne suffisant pas, les SMS automatiques de rappel des rendez-vous ont été supprimés il y a un mois. La dégradation accélérée des conditions de travail des agents reflète elle aussi ces évolutions. Des conseiller·ères sont sanctionné·es au motif qu’ils et elles feraient « bénéficier d’avantages indus » les chômeurs, lorsqu’ils et elles tentent d’éviter leur radiation. Dans d’autres lieux, des équipes s’organisent pour saper la « culture de vigilance » que la direction voudrait imposer.
Face à cette « culture du contrôle », la résistance collective doit s’amplifier, c’est pourquoi : une première action a eu lieu le 17 mars, avec l’occupation d’un Pôle emploi à Paris et l’organisation d’une assemblée générale sur le site.
Et dans cette même perspective, depuis 11h ce matin, un rassemblement est donc organisé devant LA CAF DE CRÉTEIL, au 2 avenue du général de Gaulle, M° Créteil-Préfecture
pour info, une 3eme AG CONTRE LES CONTRÔLES À LA CAF ET À PÔLE EMPLOI est déjà prévue le 14 avril prochain à 18h30 - Bourse du travail, salle Jean Jaurès, 3 rue du Château d’eau, Paris 10e (M° République)

aujourd’hui encore, de 12h à 18h30, l’Université Paris Nanterre poursuit ses journées d’études sur La recherche sous contraintes
Ces journées d’études proposent une réflexion sur la temporalité de la recherche ainsi que sur les processus de privatisation de la recherche publique et de concurrence accrue à l’entrée de la carrière des jeunes chercheuses et chercheurs. Le développement numéraire important des conventions CIFRE et autres modes de financements privés des thèses est contemporain de la raréfaction des allocations doctorales et, partant, d’une sélection accrue à l’entrée du doctorat. La promotion des recherches doctorales salariées en Sciences humaines et sociales s’inscrit dans une visée de professionnalisation des doctorant·es à destination du secteur privé, mais également dans une logique de mise à disposition de jeunes travailleur·euses qualifié·es et peu coûteux·ses pour les organisations.
Ces formes de recherches posent de multiples enjeux épistémologiques et politiques, et induisent de problématiques spécifiques pour les doctorant·es et chercheur·ses qui en dépendent : double emploi du temps, commande de l’organisation, lien de subordination, difficile insertion dans le champ académique. Ainsi, ces journées d’études visent à créer un espace de recherche et d’échanges, s’appuyant à la fois sur des retours d’expérience à vocation empirique et sur des analyses distanciées qui interrogent les formes des recherches sous contraintes : la posture épistémologique, la finalité de ces recherches, leurs conditions de réalisation et les transformations contemporaines de l’enseignement supérieur et de la recherche.
Et si vous voulez suivre cette deuxième journée d’étude, rdv jusqu’à 18h30 aujourd’hui à l’Université Paris Nanterre, au Bâtiment Weber, dans la salle de conférence et salle 2
Et vous pouvez aussi suivre ces journées d’étude, via : https://cnrs.zoom.us/j/94930389617?pwd=MzdEUXVWN1VQalNBWENtOGt4TWx6Zz09
ID de réunion : 949 3038 9617
Code secret : Rechcontr1

après l’AG tenue ce matin à la BDT de Paris, les Accompagnant.e.s des élèves en situation de handicap ou AESH, manifestent cet aprem pour exiger des conditions de travail dignes à l’appel de L’intersyndicale FSU, CGT, SUD-Solidaires, SNALC et SNCL
les AESH contribuent pleinement à la réussite de la scolarisation des élèves en situation de handicap. Pourtant, le ministère poursuit son attitude méprisante en leur imposant : La précarité, avec un salaire très insuffisant et des temps incomplets qui les contraignent au cumul d’emploi ; Les PIAL qui dégradent leurs conditions de travail en leur imposant une mobilité importante qui n’est même pas prise ne charge financièrement.
Aussi pour exiger ;
 une augmentation des rémunérations de toutes et tous les AESH sur toute leur carrière
 la garantie de la possibilité de travailler à temps complet pour vivre dignement de leur travail
 l’abandon des PIAL
 la création d’un véritable statut de la Fonction publique, de catégorie B, pour reconnaître le métier d’AESH et donner l’accès à des formations qualifiantes à la hauteur des missions
 et le recrutement des AESH qui manquent pour permettre à tous et toutes les élèves en situation de handicap de bénéficier d’un accompagnement correspondant pleinement à leurs besoins.
l’intersyndicale appelle donc l’ensemble des AESH à se mobiliser, et le rdv est donné à 13h, Devant le secrétariat d’état chargé des personnes handicapées, sur la Place Pierre Laroque (angle avenue Duquesne/ avenue de Ségur) Métro École militaire pour une manif en direction du ministère de l’Éducation nationale

à 13h et à 15h, le Dal et les Oubliés du DALO qui ont entamé leur 5e semaine d’occupation à Bastille organisent deux rassemblements
depuis 5 semaine,s 218 ménages DALO se relaient jour et nuit, dans le froid, sous la neige ou la pluie, au camp des oubliés du DALO à Bastille, pour le respect de leur droit et de la loi ! Ces familles déterminées sont sans logis, menacées d’expulsion sans relogement depuis le 1er avril ou très mal logées, alors qu’elles ont été reconnues prioritaires DALO parfois depuis plus de 10 ans, ou en attente que leur demande soit examinée.
Aussi, pour se faire entendre, le Dal et les Dalos organisent ces rassemblements, et le rdv est donné à 13h devant le Ministère du logement, au 246 Bd St Germain, M° rue du Bac ; Puis à 15h devant la Préf de région au 5 rue Leblanc M° Balard

à 13h aussi, les travailleurs sans papiers de DPD Coudray, Chronopost Alfortville et de RSI Gennevilliers organisent une manifestation pour exiger leur régularisation
Depuis début novembre pour l’entreprise de bâtiment RSI Intérim à Gennevilliers, mi-novembre pour la filiale de tri de colis de la Poste DPD à Coudray-Montceaux, et début décembre pour l’autre filiale de la Poste Chronopost à Alfortville, près de 300 travailleurs sans titre de séjour sont en grève sur des piquets jour et nuit pour obtenir leur régularisation.
L’Etat est complice de ces patrons voyous qui les exploitent impunément. Les préfectures refusent tout RDV même lorsque ces travailleurs ont obtenu de leur employeur les documents nécessaires à leur régularisation.
Aussi, pour exiger leur régularisation, une nouvelle manif est organisée aujourd’hui, avec le soutien de Solidaires et du Collectif de soutien aux travailleurs sans papiers de Vitry, et le rdv est donné à 13h devant le site DPD qui se trouve Rue du Bois de l’Écu au Coudray-Montceaux, pour une manif en direction de la mairie.

Jusqu’à 15h, l’Association Icare tient un stand de sensibilisation sur les transidentités sur le campus de l’université de Versailles-SQY
et si vous voulez rencontrer les membres de l’association Icare et discuter transidentités, rdv jusqu’à 15h au Hall Vauban sur le Campus de Saint Quentin En Yvelines, c’est au 47 Bd Vauban, à Guyancourt, RER C SQY

Comme tous les mardis, Le collectif solidarité migrants Wilson lance un appel à bénévoles, et il y a besoin de monde en cuisine et pour la distribution de ce soir
et si vous voulez y participer, le rendez-vous est donné à 14h pour la cuisine, et à 18h30 pour la distribution, au théâtre de la belle étoile qui se trouve au 14 rue Saint-Just, à Saint-Denis, RER Stade de France

De 17h à 19h, l’Union syndicale Solidaires des Yvelines propose sa permanence hebdomadaire ouverte à toutes les travailleuses et tous les travailleurs, et dédiée à se rencontrer, s’informer, se former, partager les expériences et lutter.
L’objectif n’est pas de tenir uniquement une permanence juridique avec des spécialistes du droit du travail, mais plutôt de construire collectivement des savoir-faire et des expériences sur les questions salariales, mais aussi sur des luttes féministes, écologistes, contre la société de surveillance...Et si vous voulez vous rendre à la permanence ça ouvre à 17h et jusqu’à 19h et c’est à la Salle Auguste Delaune de Limay

de 17h à 20h, le collectif « Prenons la Ville » organise sa rencontre trimestrielle
Le collectif Prenons la ville essaie de faire un suivi local et une analyse de ce qui se passe sur Montreuil-Bagnolet concernant les luttes de logement, les ouvertures/expulsions de squats, les occupations de terrains, l’urbanisme, la gentrification, les dispositifs anti-pauvres, etc. Et propose un zine qui s’appelle L’En-ville, ainsi qu’une cartographie des expulsions de squats sur Montreuil et Bagnolet. Il organise aussi des actions, manifs, rassemblements en solidarité avec des collectifs en lutte.
Et si vous voulez rencontrer ce collectif auto-organisé qui lutte pour l’égalité réelle d’accès au logement, rdv de 17h à 20 à l’AERI, 57 rue Étienne Marcel, à Montreuil, métro croix de Chavaux

Dans la suite des Assises de la précarité dans l’enseignement supérieur et la recherche organisées par l’Université ouverte et les collectifs de précaires de l’ESR mobilisés, le collectif des travailleur·ses précaires de l’université Paris-Saclay organisent à 17h, une AG des personnels précaires et non-titulaires
et si vous voulez participer à cette assemblée générale des personnels précaires et non-titulaires de l’université Paris-Saclay le mardi 5 avril à 17h dans l’amphithéâtre 150 (D. Hodgkin) à l’ENS Paris-Saclay dont l’entrée se fait par le 4 avenue des Sciences à Gif-sur-Yvette

De 18h à 20h30, les Gilets Jaunes de Montreuil tiennent leur AG hebdo
Et c’est à l’espace AERI, 57 rue Étienne Marcel, à Montreuil, métro Croix de Chavaux

à 18h, Riposte Collective organise sa Réunion publique hebdomadaire
Et si vous voulez discuter avec Riposte collective, rdv à 18h à l’Université Paris 8, dans le hall du bâtiment B2 (près des canapés), métro St-Denis-Université

à 18h30, la Coordination contre la répression et les violences policières propose sa réunion hebdomadaire pour renforcer les solidarités et les soutiens contre la répression et les violences, dans les quartiers et les manifs.
Et si vous voulez y participer, c’est à partir de 18h30 dans la salle ANDRÉ TOLLÉ à la Bourse du travail de Paris, 3 rue du Château d’eau, métro République

Demain matin, de 10h à 12h le syndicat sud commerces et services Francilien-Solidaires ouvre sa permanence juridique hebdomadaire pour aider les travailleuses et travailleurs à faire face aux problèmes qu’ielles rencontrent sur leur lieu de travail
et si vous voulez vous rendre à la permanence, c’est ouvert de 10h à 12h demain matin, au 7 rue Vicq d’Azir, métro colonel Fabien

demain matin, à partir de 10h aussi, Sud Poste 78 organise un Rassemblement pour l’abondon de la procédure disciplinaire contre Georges, facteur à Versailles
Georges, facteur à Versailles et membre du bureau syndical de SUD Poste 78 est convoqué à un entretien disciplinaire demain matin. Avec la procédure de licenciement en cours contre Vincent la Poste affiche clairement sa volonté de réprimer l’action syndicale.
Une procédure disciplinaire est aussi en cours contre Cyrille, autre facteur de Versailles, déjà convoqué en commission disciplinaire.
Aussi, pour exiger que la Poste abandonne toutes ces procédures et soutenir Georges au moment de son entretien disciplinaire, Sud Poste 78 organise ce rassemblement demain matin, à 10h et le rdv est donné devant la Poste, au 3 Avenue du Centre, à Guyancourt, RER C SQY

rdv culturels

à 17h, le séminaire cinéma du GED se poursuit, avec la projection du film ’SAHARA - Les voix des martyrs’ réalisé en 2020 par Michel Tabet et Sébastien Boulay
Ce film, tourné dans les camps de réfugiés sahraouis installés depuis 1975 près de Tindouf dans le Sud-Ouest algérien, traite de l’héritage des victimes de violences de masse au sein de la population sahraouie, de la fabrique de figures de martyrs et du sens politique du sacrifice aujourd’hui.
Il nous entraîne dans une enquête filmée conduite par deux anthropologues et leur accompagnateur sahraoui auprès de familles de martyrs et de grands blessés de la guerre du Sahara (1975-1991). Au fil des rencontres, la narration évoque l’histoire d’un centre de réhabilitation de blessés de guerre connu de tous sous le nom énigmatique d’Al-Madrasa, ’l’école’.
À travers l’histoire de ce centre et au cours de ce roadtrip saharien, c’est l’histoire de ceux qui se sont sacrifiés pour la libération de leur terre qui se déploie, ce sont les conditions de vie de réfugiés et de leurs proches (aidants et familles) qui apparaissent, c’est la mémoire des martyrs sahraouis qui émerge des poèmes composés et mis en musique en leur honneur, c’est la question de la transmission de la lutte politique entre trois générations qui traverse les discussions.
Et si vous voulez découvrir ce film et en discuter avce ses réalisateurs, les anthropologues Michel Tabet et Sébastien Boulay, rdv à17h, à l’Auditorium du GED (Espace Françoise Héritier), sur le Campus Condorcet, à Aubervilliers, métro Front populaire

à partir de 18h, l’association Documentaire sur grand écran propose une double projection sur le thème de l’Amour et révolution, avec au programme, la projection de Un amour révolutionnaire , réalisé en 2007 par Carmen Castillo et la projo en avant-première de Boum Boum de Laurie Lassalle
À chaque génération, sa révolution. Mais pour les femmes, la révolution politique ne va pas sans une révolution intime. Les documentaires parlant rarement d’amour, la lutte révolutionnaire est un beau prétexte. Celle qu’a menée Carmen Castillo au Chili aux côtés de Miguel Enriquez avant son arrestation par les troupes de Pinochet. Celle qu’a menée Laurie Lassalle auprès de Pierrot, son beau gilet jaune, dans les rues de Paris il y a trois ans. Toutes proportions gardées, on retrouve dans leurs films respectifs cette fusion de l’engagement et du désir dans le corps même des cinéastes. Fusion de l’amour et de la révolution.
Et si vous voulez voir ces films, et discuter amour et révolution avce les deux réalisatrices, rdv à 18h au Forum des Images, aux halles

de 19h à 21h, la CNT propose son théâtre de l’opprimé.e.s sur la base de celui défini par Augusto Boal pour se former à réagir aux situations d’oppression que l’on peut vivre au taf ou ailleurs dans la vie.
Et si vous voulez y participer, rdv de 19h à 1h dans les locaux de la CNT au 33 rue des Vignolles, métro Avron

à 19h30, l’association d’éducation populaire Ressources alternatives propose un arpentage autour du livre de Maud Simonet, ’Travail gratuit : la nouvelle exploitation ?’
Qu’y a-t-il de commun entre une bénévole chargée des activités périscolaires dans une école, une allocataire de l’aide sociale qui nettoie les parcs de New York ou le rédacteur d’un blog en ligne ? Des milliers d’heures de travail exercées gratuitement pour faire fonctionner associations, services publics et entreprises.
Que nous apprennent ces différentes formes « citoyennes » et « numériques » de travail gratuit ? À qui profitent-elles et qui y est assigné ? En repartant des grandes leçons de l’analyse féministe du travail domestique, et en se fondant sur plusieurs enquêtes de terrain menées en France et aux États-Unis, Maud Simonet propose une approche critique du travail par sa face gratuite. Elle analyse ces formes d’exploitation qui se développent au nom de l’amour, de la passion ou de la citoyenneté et participent à la néo-libéralisation du travail dans les mondes publics et privés.
Et si vous voulez découvrir ou redécouvrir ce livre à travers l’arpentage, cette technique de lecture collective inventée par le mouvement ouvrier pour lire des ouvrages réputés ardus même très fatigué en sortant de l’usine, rdv à 19h30, à la Fabrique Coopérative, c’est au 23 rue du docteur Potain, métro télégraphe

à 19h30 aussi, la librairie LE PIED À TERRE organise une rencontre Avec l’historien Hamit Bozarslan, autour de son livre intitulé Le Temps des monstres, et paru aux éditions La Découverte
En 2011, d’impressionnants soulèvements populaires contre les dictatures ont bouleversé le monde arabe. À la joie et à l’espoir ont souvent répondu la terreur et la violence des régimes autocratiques. Une décennie après ces ’ printemps arabes ’, quel regard peut-on porter sur eux comme sur ces répressions ? C’est une réponse originale à cette question qu’Hamit Bozarslan apporte dans ce livre, où il mobilise de façon très accessible les résultats de longues années d’enquêtes sur les sociétés de la région.
Il rend compte d’abord des origines des dynamiques émancipatrices surgies en 2011. Mais aussi de la radicalisation des processus destructeurs en œuvre au Moyen-Orient depuis des décennies, de la transhumance djihadiste aux luttes hégémoniques des grands acteurs régionaux (Arabie saoudite, Iran et Turquie). Et il montre que si la passion de l’égalité, de la liberté et de la dignité s’est exprimée avec force dès 2011, avant d’être renouvelée en Algérie, au Soudan, en Irak et au Liban, les risques d’une restauration autoritaire, ainsi que d’une transformation de certains États arabes en forces miliciennes, ont très tôt été présents. Ainsi, en Syrie, mais aussi en Libye et au Yémen, le Léviathan autoritaire a cédé la place à Béhémoth, dont l’ultime dessein est de détruire la société. Dans cette dynamique du pire, l’aveuglement et le cynisme des démocraties occidentales n’a pu que favoriser l’émergence de ces ’ monstres ’ dans le monde arabe.
Et si vous voulez en discuter avec Hamit Bozarslan, rdv à 19h30 au Pied-à-Terre, c’est au 9 rue Custine, métro château rouge

à 19h30, dans le cadre du Festival des Cinémas de Turquie à Paris, l’Acort Culture et Le Brady Cinéma Théâtre proposent la projection de Bitmemiş Cümleler (Les phrases inacheveés) d’Adar Bozbay
Et si vous voulez découvrir ce film qui traite de la sortie de prison de l’écrivaine Aslı Erdoğan, de l’impossibilité pour elle de rentrer dans son pays depuis l’Allemagne, et de sa vie en exil, rdv à 19h30 au Brady, 39 bvd Strasbourg, métro Château d’eau

à 19h30 encore, l’Institut des Amériques et le cinéma le Studio proposent le festival de cinéma ’Le documentaire engagé dans les Amériques’, avec au programme, ce soir la projection L’AUTRE RIO, réalisé par Emilie B. Guérette, suivie d’un débat autour de l’organisation des JO en Seine-Saint-Denis.
Rio de Janeiro, août 2016. Les Jeux Olympiques d’été battent leur plein. À quelques pas du stade Maracanã, mais bien loin de l’attention internationale, une communauté de déshérités s’invente un quotidien dans un immeuble désaffecté. Malgré la misère, la violence des gangs et la militarisation du quartier, les occupants survivent avec ingéniosité et résilience. Ignorée par les reportages sensationnalistes, leur parole digne et généreuse témoigne d’un monde de béton et de lumière, où la réalité d’aujourd’hui s’estompe derrière les aspirations pour demain.
Et si vous voulez découvrir ce film, et discuter des JO de 2024 en Seine-Saint-Denis, rdv à 19h30 au cinéma le Studio qui se trouve, au 2 rue Edouard Poisson, à Aubervilliers, métro Aubervilliers-Pantin-Quatre Chemins
et pour retrouver le programme complet du festival, rdv sur : https://cinema.institutdesameriques.fr/

à 20h, dans le cadre de sa Semaine du Cinéma, le Bureau des Arts Sciences Po propose la projection de Raving Iran, réalisé par Susanne Regina Meures
Arash et Anoosh travaillent comme DJs dans le milieu underground de la techno à Téhéran. Sans perspectives d’avenir et fatigués de cet éternel jeu de cache-cache, ils programment dans les conditions dangereuses une dernière rave frénétique en plein désert. De retour à Téhéran, ils tentent de diffuser, sans autorisation, leur album de musique illégal. Lorsqu’Anoosh est arrêté dans une party, leur dernière lueur d’espoir s’éteint.
Et si vous voulez découvrir ce film qui propose une plongée au coeur de la scène électro illégale iranienne, rdv à 20h au Ciné Christine qui se trouve 4 Rue Christine, métro St-Michel

à 20h, la Librairie Quilombo et les Editions du Seuil organisent une rencontre avec Aurélien Berlan, Guillaume Carbou et Laure Teulières qui présenteront le livre Greenwashing. Manuel pour dépolluer le débat public (Seuil)
Saviez-vous que les objectifs de « neutralité carbone » reposent largement sur des technologies qui n’existent pas ? Que la destruction d’une zone naturelle peut être « compensée » par l’investissement dans un produit financier ? Que l’on ne produira jamais assez d’hydrogène « vert » pour remplacer le pétrole ? Alors que l’enjeu écologique est décisif, nous avons un besoin urgent de clarifier les débats sur le sujet. Le greenwashing est ce qui nous en empêche. Évoquant tour à tour un verdissement de façade, la récupération d’un discours environnementaliste vidé de sa substance, la mise en place d’innovations aux effets « écologiques » douteux, il biaise le débat public et empêche des choix démocratiques éclairés.
Fort de ses vingt-quatre entrées : croissance verte, économie circulaire, énergies décarbonées, dématérialisation, politiques publiques, nucléaire, transition, véhicule propre, ville durable… ce manuel d’autodéfense intellectuelle permet d’appréhender le greenwashing dans toute son ampleur. Trente-cinq scientifiques et spécialistes de ces questions révèlent les fausses promesses, les illusions rassurantes et les formes d’enfumage qui nous enferment dans des trajectoires insoutenables. Un outil essentiel pour ouvrir la voie aux bifurcations nécessaires.
Et si vous voulez en discuter avec Laure Teulières, Aurélien Berlan, et Guillaume Carbou qui sont membres de l’Atécopol, un collectif de chercheuses et de chercheurs réfléchissant à la question écologique., rdv à 20h au CICP, 23 rue Voltaire, m° Rue des boulets ou Nation

à 20h30, le Cinéma L’Archipel propose la projection du documentaire UNE VIE PARALLÈLE(S), de Xanaé Bove
Depuis 1972, la librairie Parallèles a vu passer plusieurs générations de têtes chercheuses.
Elle prend racine dans mai 68 et a semé de bons grains, encore fertiles aujourd’hui. Elle est le fil rouge d’une fresque de la contre-culture française, de la « préhistoire » fin 50 avec les premières librairies engagées jusqu’aux jeunes libraires, héritiers de cet état d’esprit libertaire. Un hommage à des lieux d’initiés, fréquentés par des personnages emblématiques, dont la singularité s’incarne via sa presse libre, ses éditons, ses fanzines et cassettes. Ou comment mener une vie Parallèle(s) et relayer une pensée et une esthétique autre que le courant dominant ?
Et si vous voulez découvrir ce documentaire sur les librairies underground, rdv à 20h30 au ciné l’archipel, c’est au 17 bd de Strasbourg, Métro Strasbourg-St Denis

à 20h30 aussi, le ciné le Méliès propose la projection en avant-première du film O FIM DO MUNDO !, suivie d’une Rencontre avec le réalisateur BASIL DA CUNHA
Après huit ans passés en maison de correction, Spira revient à Reboleira, un bidonville en cours de destruction dans la banlieue de Lisbonne. Tandis qu’il retrouve ses amis et sa famille, Kikas un vieux trafiquant du quartier lui fait comprendre qu’il n’est pas le bienvenu.
Et si vous voulez découvrir en avant-première ce polar qui dépeins les réalités de la jeunesse portugaise d’origine capverdienne, et rencontrer son réalisateur, rdv à 20h30 au Cinéma le Méliès, c’est au 12, place Jean Jaurès à Montreuil, métro Croix de Chavaux

MUSIQUE : Marc Nammour feat. Akosh S., Tinariwen – Je prends acte