Agenda FPP 17 février

vendredi 17 février 2023
par  Rosa

au lendemain de la 5ème journée de mobilisation nationale à l’appel de l’intersyndicale, on commence avec les RDV contre la réforme des retraites

après avoir bloqué le lycée racine ce matin, les lycéens et lycéennes en lutte contre la réforme des retraites organisent en ce moment un rassemblement de soutien aux interpellés de la manif sauvage de la Jeunesse partie de la sorbonne hier et de l’évacuation de Tolbiac : et si vous voulez les retrouver c’est devant le lycée Racine au 20 Rue du Rocher, métro St-Lazare
à 17h30, une manifestation est organisée à Aubervilliers : et le rdv est donné à 17h30 sur le place de la mairie
à 18h, une manif contre la réforme des retraites est aussi organisée à St-Denis : et le rdv est donné à 18h à la gare de La Plaine RER B
à 19h ce soir, un Concert de soutien à la caisse de grève éducation 1er degré parisien est organisé : et ce sera à 19h à l’Éco bar qui se trouve au 4 Rue Boussingault 75013 Paris (caisse de grève ou ici)
à 19h aussi ce soir, un Ciné-rencontre : contre la réforme des retraites est organisé par le comité de grève des agent.es d’Est Ensemble - CGT Est Ensemble, avec au programme, la projection de „La Sociale“ de Gilles Perret, suivie d’une rencontre débat avec Michel Pigenet, historien des mouvements sociaux et du monde du travail : et ce sera à partir de 19h ce soir à la Bibliothèque Robert Desnos qui se trouve au 14 Boulevard Rouget de Lisle, à Montreuil,
à 19h toujours ce soir, une Fête de soutien au mouvement contre la réforme des retraites est organisée par l’Union Syndicale Solidaires des Yvelines au profit de la caisse de grève du 78 : et c’est ce soir à partir de 19h à la Salle Christiane Faure qui se trouve Rue Des Quatre Chemins, à Limay

demain à 10h30, une manifestation contre la réforme des retraites est organisée au départ de la maison des associations à Étampes
demain de 12h à 18h, un Rassemblement/ kermesse contre la réforme des retraites est organisé sur la place de France à Massy
à 14h demain, une AG de chômeureuses et précaires est organisée au CICP : et si vous voulez y participer, rdv à 14h demain au CICP, 21 ter rue Voltaire, métro Rue des Boulets ou Nation

dimanche à 11h, le collectif de la place des fêtes propose son rdv devenu hebdomadaire pour organiser la mobilisation contre la réforme des retraites : et le rdv est donné dimanche à 11h sur la place des fêtes
dimanche de 15h à 17h, le collectif d’habitant-e-s et de salarié-e-s du 14e arrondissement de Paris propose une réunion publique pour faire le point sur la mobilisation et préparer les actions futures contre la casse du système de retraites : et le rdv est donné dimanche à 15h au Jardin des luttes, 4 rue des Thermopyles (M° Pernety)

AUTRES RDV MILITANTS

en ce moment, le collectif des associations citoyennes organise une conférence pour présenter son Premier rapport de l’observatoire citoyen de la marchandisation des associations
Cet observatoire, impulsé par le Collectif des associations citoyennes, porté par une quinzaine d’associations et de réseaux et une dizaine de chercheuses/chercheurs, a été créé le 11 septembre dernier. Son premier rapport vise à étayer un constat : les associations sont de plus en plus poussées vers le marché.
Appels d’offre, appels à projet, brident l’initiative associative. L’arrivée depuis les années 2010 de la notion d’investissement à impact social transforme l’association en produit d’investissement financier. L’entrée dans l’économie sociale et solidaire des entrepreneurs sociaux détourne cette économie de sa capacité à porter une critique du système économique néolibéral, à sortir d’un modèle de croissance qui nous met en péril face aux enjeux écologiques et sociaux. Au-delà de ce constat, la volonté de l’observatoire est d’aller plus loin dans son décryptage en ouvrant un espace de croisement entre acteurs associatifs et chercheurs/chercheuses pour penser la place des initiatives citoyennes et renforcer leur capacité à proposer des alternatives, dans ce contexte.
Le collectif des associations citoyennes et un Collectif né en 2010 pour lutter contre la réduction des associations à leur seule dimension économique et défendre la contribution des associations à l’intérêt général et à la construction d’une société solidaire, durable et participative. Aujourd’hui, il poursuit ces orientations principales : lutter contre la marchandisation de l’action associative et pour les libertés associatives ; poursuivre le dialogue institutionnel ; accompagner les mobilisations locales et sectorielles. Et en ce moment il présente donc le premier rapport publié par son observatoire, c’est dans le local de l’association Peuple et Culture, au 108 rue saint Maur, – bâtiment C, métro Parmentier

À partir de 17h30 ce soir, une Soirée de soutien à l’AG feministe Paris-Banlieue est organisée à la Baudrière pour la préparation des journées des 7 et 8 mars.
Son but est triple : faire connaître ce cadre d’organisation, diffuser les points de vue de l’AG féministe Paris-Banlieue sur la grève féministe et récolter des fonds. L’AG étant autogérée, elle ne bénéficie d’aucun financ
ement. Afin donc de remplir les caisses et de faire grossir les rangs, une soirée festive autour de la grève féministe et de ses enjeux est donc organisée ce soir à la Baudrière : et si vous voulez y participer, rdv à partir de 17h30 au 65 bis rue Voltaire, à Montreuil, métro Robespierre.

de 17h30 à 19h, la CNT du Val-de-marne tient sa permanence syndicale hebdomadaire
et pour vous y rendre, rdv de 17h30 à 19h, au 1er étage de la maison des syndicats, qui se trouve au 27 Bd des alliés, à Choisy-le-Roi

à 18h30 ce soir, Le Cercle de silence se réunit devant le Conseil d’Etat pour dénoncer le sort réservé aux étrangers en France.
Et si vous voulez y participer, c’est à 18h30 devant le Conseil d’Etat, métro Palais Royal

À partir de 19h, la Quadrature du Net propose son Quadrapéro mensuel, avec au programme ce mois-ci, une discussion collective sur la loi JO 2024 et le projet du gouvernement de légaliser la vidéosurveillance automatisée et biométrique.
Et si vous voulez participer au quadrapéro de la quadrature du Net, rdv à partir de 19h dans le local de l’association qui se trouve au 115 Rue de Ménilmontant, métro Ménilmontant

à 19h aussi ce soir, Lignes de Crêtes organise une réunion publique sur les Libertés associatives face à la loi Séparatisme : un défi commun
Si la loi Séparatisme a pu détruire profondément le régime des libertés associatives en France, c’est d’abord parce que l’islamophobie a amené les acteurs de la société civile non musulmane à craindre le prétendu "complot islamiste" plutôt que la remise en cause de ses droits.
Aujourd’hui ce ne sont plus "seulement" les organisations musulmanes qui sont stigmatisées, privées de leurs ressources et de leurs locaux, accusées d’entretenir la sédition mais aussi des associations féministes, écologistes, des MJC, des associations de locataires ou de soutien scolaire. Est séparatiste, tout ce qui est considéré comme une opposition par le gouvernement.
Réagir, c’est revenir au problème de départ, briser la séparation islamophobe, la peur, les préjugés, les représentations conspirationnistes. Créer un front commun entre toutes celles et ceux qui ont besoin des libertés publiques pour créer, s’entraider, lutter.
C’est dans cette perspective que Lignes de Crêtes propose cette réunion publique d’informations qui réunira : Elias d’Imazalène, fondateur d’Islam et Info, et Julien Talpin, sociologue au CNRS et coordinateur de l’Observatoire des Libertés Associatives ; et si vous voulez y participer, rdv à 19h au 7 rue Gaston Monmousseau, à Montreuil

à partir de 19h30 ce soir, la bibliothèque des Fleurs Arctiques propose une discussion collective autour de la déconstruction du judiciarisme
S’opposer à la Justice en tant qu’institution ainsi qu’à tout ce qui permet à cette machine à broyer de fonctionner, ses tribunaux, ses prisons, ses « peines alternatives », sa PJJ, ses JAP, sa psychiatrie de boucher, mais aussi à tous ceux qui la font vivre et agir, ses juges, ses procureurs, ses experts psychiatres, et bien sûr aussi à la police sur laquelle elle s’appuie, c’est une évidence pour toutes celles et tous ceux qui veulent en finir avec l’État et le capitalisme.
Parce qu’elle est le pilier central de la défense de la propriété privée et des prérogatives de l’État, parce qu’elle sert les intérêts du capital, parce qu’elle menace directement tous ceux et toutes celles qui luttent.
Mais entre révolutionnaires commencent les débats pour savoir si, ce faisant, on s’oppose à toute justice, toute prison, toute police, ou à celle de l’État actuel, et si on doit se résoudre à imaginer une utopie révolutionnaire avec une justice révolutionnaire, des prisons révolutionnaires, des experts psychiatres révolutionnaires, etc.
On peut tout aussi bien remplacer « révolutionnaire » par « populaire » ou « du peuple »....car certains révolutionnaires d’aujourd’hui continuent à rêver ouvertement d’une vraie Justice populaire avec ses bonnes prisons du peuple.
On retrouve aussi dans les aspirations à des formes de « justice alternative » (trouvant bien souvent leur modèle dans des fantasmes de formes judiciaires passées, éloignées, voir « primitives »), une manière de critiquer la Justice instituée comme n’étant pas la bonne justice, celle qu’on pourrait construire avec un peu de bonne volonté, une Justice vertueuse, enfin au service du Juste.
Ce qu’il s’agira de mettre en discussion c’est le rapport au judiciaire, le Juste lui-même, au-delà de la critique ou de la valorisation des formes anecdotiques de justice d’ici ou d’ailleurs, en considérant le « judiciarisme » à tous les niveaux de la vie, celui des institutions d’État, mais aussi dans les rapports familiaux, politiques, interpersonnels...
et si vous voulez en discuter avec l’équipe de la bibliothèque des Fleurs Arctiques, rdv à 19h30 ce soir au 45 Rue du Pré Saint-Gervais, métro Hoche

À 20h ce soir, la Cgt Santé et l’union locale CGT Etampes organisent une réunion publique sur l’accès aux soins et les déserts médicaux
et si vous voulez en discuter avec le docteur Christophe Prduhomme, médecin urgentiste au SAMU 93, porte-parole de l’AUMUF et délégué national de la CGT Santé ; et le docteur Richard Lopez, président d ela fabrique des centres de Santé, rdv à 20h à la Salle Saint-Antoine à Etampes, qui se trouve au 22 rue Saint-Antoine, à Etampes

à partir de 22h ce soir, le Dissident Club organise une soirée Dj Set avec DJ Marwan en soutien à Mortaza Behboudi, emprisonné en Afghanistan
Journaliste franco-afghan, Mortaza Behboudi a été arrêté à Kaboul, le 5 janvier dernier, par les talibans qui l’accusent d’espionnage
aussi, pour le soutenir, le Dissident Club organise cette soirée de soutien et si vous vous voulez y participer, c’est à partir de 22h ce soir au dissident club, 58 rucher, métro Lepelletier

demain de 13h à 16h, l’association Outrans propose un Groupe de parole pour les personnes trans et/ou en questionnement
et si vous voulez y participer, c’est à partir de 13h demain à la Mutinerie, au 176 rue Saint-Martin, métro Rambuteau

demain, à 14h, le collectif de la marche des solidarités organise une Manifestation contre les centres de rétention administrative et la loi Darmanin
et le rdv est donné demain à 14h à la porte Dorée, sur le Boulevard Poniatowski pour une manif en direction du CRA de Vincennes

à 14h aussi demain, l’Appel au peuple, Femmes Gilets Jaunes, GJ Montreuil, Pantin, GJ Écologie Populaire donnent Rendez-vous à Ménilmontant, pour une manif acceptée par la pref en direction de la place de Wagram. Manifestation acceptée par la préfecture

À partir de 14h aussi demain, le Malaqueen organise une Install Partie
Si vous voulez aider ou vous faire aider à installer et paramétrer des logiciels libres,rdv donc demain à partir de 14h au Malaqueen, c’est au 70, rue de Gallieni à Malakoff, métro Étienne-Dolet

à 14h30 demain, One Voice Paris IDF - Je suis la voix des animaux et le Collectif SIPE : Stop à l’Impunité des Professionnel-le-s de l’Élevage organisent une manifestation contre la fourrure dans le cadre de la campagne de pression internationale visant LVMH.
Et le rdv pour cette manif déclarée, est donné à 14h30 demain devant la Samaritaine (Centre commercial détenu par LVMH) 5 rue du Pont-Neuf, Métro Pont Neuf

demain et dimanche de 14h à 20h, le Leu-dit organise un we de rencontres-débats sur les coups d’État et résistance(s) en Amérique latine
Avec au programme, demain une rencontre avec Renaud Lambert & Christophe Ventura qui parleront des Révolutions et contre-révolutions, une rencontre avec Maud Chirio & Anaïs Fléchet qui parleront du bolsonarisme sans Bolsonaro , et un concert ; et dimanche : il y aura une rencontre avec Pierre Dardot & Eugenia Palieraki qui reviendront sur leur livre : Chili : la mémoire du futur, paru chez Lux editeur ; et une rencontre avec Elina Fronty & d’autres militantes qui parleront de la puissance des féminismes, suivi d’une carte blanche aux collectifs militants
et si vous voulez participer à ce we de rencontres autour des coups d’Etat et résistances en Amérique latin, rdv demain et dimanche de 14h à 20h au Lieu-Dit, c’est au 6 rue Sorbier, métro ménilmontant

demain à 18h, l’UL CGT 18ème et la Coordinadora Memoria Contra la Impunidad – Francia organisent une soirée d’informations et de solidarité avec le peuple péruvien en lutte
et si vous voulez discuter de la situation au Pérou avec des membres du Collectif des Péruviens en France qui s’est créé à la suite de la grâce présidentielle accordée au dictateur Alberto Fujimori en 2017, rdv à partir de 18h demain soir à l’UL CGT 18ème, au 42 rue de Clignancourt, métro Château rouge

dimanche midi, la cantine des Pyrénées propose un Repas de Soutien à un collectif de squatteureuses de l’Ile Saint-Denis qui organise des accueils de personnes précarisées avec ou sans papiers.
L’accueil proposé par ce collectif comprend de l’accompagnement juridique et administratif, des propositions d’hébergement à court et moyen terme et une aide financière et matérielle : nourriture, tickets de transports, PQ, couches pour bébés, etc. Deux sleepings ont été aménagé dont l’un est en non mixité (meufs et personnes queer).
Pour garantir le confort et la continuité de ces accueils, faire des papiers ensemble, boire un café ou encore se reposer ; il y a besoin de remplir la caisse de soutien ! D’autant plus dans ce contexte d’entre-deux lois ultra répressives : avec la très récente loi anti-squat et la future loi Asile et immigration.
C’est pourquoi, la cantine des Pyrénées propose ce repas de soutien, et si vous voulez y participer c’est dimanche midi à la Cantine des Pyrénées, au 77, rue de la Mare, Métro Jourdain

dimanche à 16h, Solidaires organise une rencontre avec Jaime Borda (Red Muqui) qui reviendra sur l’Installation d’une dictature au Pérou
Depuis le 7 décembre et la destitution du président d’origine autochtone Pedro Castillo, avec le gouvernement de Dina Boluarte, le Pérou s’enfonce à toute allure dans une dictature civile et militaire. Plus de 60 morts en deux mois, des centaines de blessé·es, des détentions arbitraires à la pelle qui se soldent par des peines pour terrorisme et appartenance à des organisations criminelles, une persécution brutale des opposant·es politique... Ce que l’extrême droite mafieuse péruvienne (liée au Parti et intérêts de l’ancien dictateur Alberto Fujimori) n’a pas réussi à gagner dans les urnes, elle est en train de le prendre par la force.
Originaire de Puno (sud andin), Jaime Borda est Secrétaire exécutif de la Red Muqui, la plateforme nationale d’organisations qui travaillent pour les droits des communautés andines en contexte minier. Or, ce sont ces communautés qui sont en première ligne contre le gouvernement de Boluarte – et la question du pillage des ressources naturelles par les transnationales est précisément au coeur de leurs revendications. Nous profiterons donc de sa présence pour qu’il reviennent sur les événements de ces deux derniers mois ; le contexte social et politique qui a mené (à moyen et long terme) à cette situation dramatique ; et les enjeux autour de la Nouvelle Constitution et des droits des communautés andines en contexte minier.
Et si vous voulez en discuter avec Jaime Borda, rdv dimanche à 16h dans le Local de Solidaires, au 31 rue de la Grange-aux-Belles, métro Colonel Fabien

lundi matin à 8h30, un Rassemblement de soutien est organisé pour Aurélie, infirmière à Saint-Antoine, qui est convoquée pour un entretien disciplinaire, pour avoir prétendument refusé de transférer un patient et sous le motif suivant : « Refus d’obéissance hiérarchique et non respect des recommandations médicales ».
Aurélie a simplement dénoncé que le sous-effectif à ce moment-là (3 infirmières au lieu de 4 et 2 aides-soignantes au lieu de 3) ne permettait pas de transférer un patient dans une autre chambre, ce qui en plus impliquait la désinfection de trois chambres. À la suite de ça, l’encadrement et la direction ont monté un dossier de toutes pièces, car ils veulent faire taire ceux qui élèvent la voix pour dénoncer leur politique catastrophique.
En fait, Aurélie n’a fait que signaler ce que les soignants subissent tous au quotidien : le manque de moyens pour travailler et pour pouvoir prendre en charge les patients correctement. En accusant Aurélie de la sorte, la direction veut en réalité attaquer les soignants les plus combatifs, afin de les contraindre à baisser la tête et à accepter sa politique de destruction de l’hôpital.
En s’en prenant à Aurélie, la direction s’attaque à chaque travailleur de l’hôpital ; elle s’attaque également à une militante syndicale reconnue, soucieuse de l’intérêt collectif de ses collègues et de celui des patients. La direction veut faire un exemple pour faire peur à tout le monde.
Aussi, pour exiger le retrait immédiat de toutes les procédures disciplinaires engagées contre Aurélie Jochaud, infirmière en hématologie, militante à la CGT, secrétaire du syndicat MICT-CGT et élue au Comité Social d’établissement central, un rassemblement de soutien est organisé au moment de sa convocation, lundi matin à 8h30 devant l’hôpital Tenon, au 4, rue de la Chine, métro Gambetta

MUSIQUE : Ludwig – je sens que ça me gonfle

RDV CULTURELS

à 14h cet après-midi, l’historienne Zoë Dubus donnera une conférence sur l’histoire de l’usage de LSD pour accompagner la fin de vie
et si vous voulez en discuter avec elle, rdv à 14h dans le bâtiment de l’EHESS, sur le campus Condorcet, à Aubervilliers, métro front populaire

à 18h ce soir, l’Inalco - Langues O’ propose une projection-débat autour du film "La Colline" de Lina Tsrimova et Denis Gheerbrant
Une colline au Kirghizstan, au coeur de l’Asie centrale, parcourue par des hommes, des femmes, des enfants aux identités blessées. Des camions bennes qui déversent leur lot de "marchandises" et dans cette déchetterie béante, Alexandre, Léna, Tadjikhan qui survivent, tels des déshérités en quête de lumière, d’espoir.
Et si vous voulez découvrir ce film et en discuter avec les réalisateurices, Lina Tsrimova et Denis Gheerbrant, rdv à 18h dans l’auditorium de l’Inalco - 65 rue des Grands Moulins, métro BNF

à 19h ce soir, la CNT propose son Ciné-club du Chat Noir en lutte : avec la Projection du documentaire ’Fasinpat’ (Fabrica Sin Patron) de Daniele Incalcaterra
Dans la province de Neuquèn, en Patagonie argentine, des ouvriers de la fabrique de céramique Zanon se sont opposés au plan de licenciement de leur patron qui voulait supprimer la moitié de ses salariés, pour éviter la fermeture définitive due à la crise. Depuis fin 2001, les travailleurs occupent l’usine et assurent la production sans patron. Avec seulement 15 % de la capacité productive, ils ont réussi à embaucher des chômeurs de la région en leur proposant un salaire égal de 800 pesos. Ils démontrent ainsi qu’il est possible, en temps de crise, d’être à l’écoute des uns, de proposer du travail aux autres, et de contribuer au maintien de la société, quand l’État ne donne plus de solution. En Argentine, près de 100 usines ont suivi l’exemple de lutte des travailleurs de Zanon, et produisent sous le contrôle ouvrier.
Et si vous voulez voir ce docu et en discuter avce des militant.e.s de la CNT, rdv à 19h ce soir, dans le local de la CNT au 33 rue des Vignoles, métro Avron ou Buzenval

à 19h ce soir, la librairie Michèle Firk organise une Rencontre avec Josep Rafanell i Orra pour la réédition de En finir avec le capitalisme thérapeutique aux Editions Météores.
Plus de dix ans après la première édition le constat reste le même : les institutions poursuivent tant bien que mal leur travail de normalisation et de contrôle, même si elles n’en restent pas moins, mais de plus en plus rarement, des lieux d’hospitalité.
Aux frontières de la psychiatrie et des univers de l’assistance sociale, comment contribuer à la résurgence de formes d’entraide et de coopération  ? Comment cultiver des milieux de vie contre l’ordre brutal de la négligence qui prétend nous gouverner ? Qu’en est-il des fabriques d’alliances entre lutte et guérison ?
Et si vous voulez en discuter avec Josep Rafanell i Ora, rdv à 19h à la librairie Micèle Firk, 9 rue François Debergue, à Montreuil, métro Croix de Chavaux

à montreuil aussi ce soir à 19h30, la librairie Libertalia organise une soirée pour la sortie du livre Un "petit" candidat face aux "grands" médias, écrit par Julien Salingue, Béatrice Walylo et Philippe Poutou (et publié aux éditions Libertalia).
« C’est pas parce que je n’ai pas de cravate que vous pouvez me couper » : c’est en ces termes qu’un soir d’avril 2017, lors d’un « grand débat » présidentiel resté dans les mémoires, Philippe Poutou s’était adressé à la journaliste Ruth Elkrief. Une manière de dénoncer le traitement particulier infligé par les « grands » médias à un « petit » candidat ouvrier.
C’est de ce traitement médiatique, et plus globalement du rapport d’un candidat comme Philippe Poutou aux médias dominants, que parle ce livre, appuyé sur l’expérience des campagnes de 2012, 2017 et – surtout – 2022. On y découvre ce qu’est, concrètement et au quotidien, la médiatisation d’un « petit » candidat : rapport de forces avec les « grands » médias, mépris social, moments difficiles et petits plaisirs.
Un récit de l’intérieur, truffé d’anecdotes, parfois affligeantes, parfois drôles, mais aussi une réflexion sur les rapports de la gauche radicale aux médias dominants ; et si vous voulez en discuter avec Béatrice Walylo, Philippe Poutou et Julien Salingue, rdv à 19h30 à la librairie Libertalia, c’est au 12 rue Marcelin Berthelot, à Montreuil, métro Croix de Chavaux

Dans le cadre du Festival Contes en Stock 2023 de Montreuil, l’association Comme Vous Emoi propose ce soir à 19h30, une lecture publique de contes des 4 coins du monde avec la Compagnie Arc-en-Ciel 94
et si vous voulez y participer, rdv à 19h30, dans le local de l’association Comme Vous Emoi, c’est au 5 rue de la révolution à Montreuil

demain à partir de 15h, Le Poulpe propose un Atelier d’écriture « ÉCRIRE LE 18ème... »
S’aventurer, inventer et partager. Écrire à partir d’une photo, d’un graffiti, d’un extrait de roman ou de film… Raconter votre histoire du 18ème arrondissement de Paris.
Et si vous voulez participer à cet atelier d’écriture, il faut réserver en envoyant un mail à : miseptembre.contact@gmail.com puis rdv demain à partir de 15h au Poulpe, c’est au 4 bis rue d’Oran, métro Marx Dormoy

demain à partir de 16h une grande fête de la jeunesse du 20ème est organisée à la MJC des Hauts de Belleville.
Avec au programme : des ateliers avec Les Fripons, qui propose des ateliers de formation à l’audiovisuel à destination des jeunes et l’AEPCR (Association d’Éducation Populaire Charonne Réunion), qui favorise l’éducation populaire, ils proposeront des animations radio avec un plateau radio et une radio mobile.radio, des ateliers citoyenneté autour des thématiques de l’engagement local, de la mobilité internationale et de l’humanitaire avec Solidarités jeunesses, France bénévolat, MJC Les Hauts de Belleville, EPJ Davout, Jeunesse Feu vert et AJE, et en soirée, une projection de courts métrages réalisés par des jeunes du 20e avec le Centre Louis Lumière, le club de prévention Les Réglisses ou l’association Plus Loin et une Soirée rap, électro, krump et rock avec intermèdes chorégraphiques
et si vous voulez participer à la fête d ela jeunesse du 20ème, c’est demain à partir de 16h à la MJC des Hauts de Belleville, 43 rue du Borrégo, métro Télégraphes

à 17h demain, la librairie la Régulière organise une rencontre à l’occasion de la parution récente de l’ouvrage « Nos absentes. A l’origine des féminicides » de Laurène Daycard (éditions du Seuil) et de l’étude internationale sur les Féminicides coordonnée par Christelle Taraud « Féminicides. Une histoire mondiale » parue fin 2022 (éditions La Découverte)
nous sommes honorées de recevoir les deux autrices pour une rencontre croisée qui sera animée par
L’occasion de réfléchir ensemble à l’histoire et à l’origine des violences patriarcales et des féminicides, ces crimes non reconnus comme tels par le code pénal (en France), qui font l’objet d’une veille accrue de nombreux.ses collectifs et militant.e.s qui se battent pour mettre fin à l’impunité qui les caractérisent et aux traitement juridiques et médiatiques problématiques qui leur sont consacrés. Et si vous voulez participer à cette rencontre qui sera animée par le comité local Nous Toutes Paris 9/10/18, rdv demain à 17h à la librairie la Régulière, c’est au 43 rue Myrha, métro Barbès

à partir de 18h demain, l’organisation Riposte collective organise une soirée festive pour ses 1 an !
Riposte Collective est une organisation ouverte, publique et non affinitaire. Elle naît de la volonté collective de s’organiser au nord de Paris, pour préparer la riposte au sein des mouvements sociaux.
L’organisation forme un groupe d’intervention au sein des mouvements sociaux, au delà de ses formes traditionnelles, et prend donc le parti de l’ouverture au plus grand nombre et de l’autonomie face aux partis, syndicats et assemblées, pour proposer une stratégie différente.
L’organisation Riposte collective diffuse aussi des savoirs collectifs, élaborés à partir de ses expériences et propose des temps de formation juridique et numérique, de réflexion tactique et de préparation physique.
Et pour fêter sa première année d’existence, Riposte collective organise une soirée festive demain soir près de la gare de Saint-Denis et si vous voulez connaitre l’endroit exact, il faut envoyer un mail à : ripostecollective@riseup.net

dimanche à 10H30, le Max Linder Panorama propose une séance unique du film de Delphine Seyrig : SOIS BELLE ET TAIS-TOI !
En 1976, Delphine Seyrig s’entretient avec 23 actrices sur leurs conditions de femmes dans l’industrie cinématographique, leurs rapports avec les producteurs et réalisateurs, les rôles qu’on leur propose et les liens qu’elles entretiennent avec d’autres comédiennes.
Et si vous voulez voir ou revoir ce documentaire culte, qui permet de réaliser ce qui a changé (ou pas), rdv dimanche à 10h30 au max Linder panorama, c’est au 24 boulevard Poissonnière, métro Grds Bvds

dimanche à 14h, l’association Roja Paris, le colectif Feminists 4 Jina et l’Aeri proposent un ciné-débat en solidarité avec les luttes féministes et révolutionnaires en Iran.
Les films présentés et les interventions parcourront l’histoire des luttes féministes en Iran de la révolution de 1979 à aujourd’hui.
La plupart des films projetés sont issus de la programmation "from Iran for Iran" d’Another Screen Films , et les projections seront suivies d’une cantine iranienne et d’une Discussion avec des activistes iraniennes de Roja et Feminists4Jina
et si vous voulez participer à ce ciné-débat dont les fonds récoltés seront répartis entre les collectifs en solidarité avec les luttes féministes et révolutionnaires en Iran, rdv dimanche à partir de 16h à l’AERI, 57 rue Etienne marcel, à Montreuil, métro Croix de Chavaux

dimanche à 16h, la librairie la Pharmacie des âmes organise une rencontre avec Jeanne Guien autour de son nouvel essai, « Une histoire des produits menstruels », paru aux éditions Divergences
Loin d’être un phénomène purement biologique, les règles et plus généralement le cycle menstruel forment une expérience socialisée. Chaque société développe une culture menstruelle dominante, faite de pratiques, techniques et représentations plus ou moins acceptables. Ce livre étudie la culture menstruelle propre aux sociétés consuméristes, dans lesquelles toute expérience (notamment, toute expérience du corps) tend à être associée à des produits marchands. À travers l’histoire de trois produits menstruels – les serviettes jetables, les tampons jetables et les applications de suivi du cycle menstruel – l’auteure poursuit son enquête sur le consumérisme, les objets du quotidien et le dressage des corps « féminins ».
et si vous voulez en discuter avce jeanne Guien, rdv dimanche à 16h à la pharmacie des âmes qui se trouve au 25 rue Vaneau, métro Vaneau

dimanche à partir de 16h30, le Doc et la Clef Revival poursuivent leur cycle de projections en bande auto-organisé, avec deux projections :
– la projection de „ABC da greve“, de Leon Hirszman : un film-docu qui revient sur la grève, en 1979, dans la région ABC de São Paulo, de plus de 150 000 métallurgistes qui affrontent le gouvernement militaire brésilien afin d’obtenir de meilleures conditions de vie. Les mouvements syndicalistes sont en pleine effervescence, d’où se distingue en particulier un homme appelé 23 ans plus tard à devenir président de la république : Lula.
– Suivie de la projection de : terre d’amertume et de fierté de Nina Gladitz En 1979, dans la région de l’Alto Marañón (Pérou), la communauté native de Wawaim s’oppose au tournage sur ses terres du long-métrage Fitzcarraldo de Werner Herzog (1982). Pendant neuf mois, la lutte est menée par les habitants de la communauté et leurs représentants du Conseil Awajún et Huambisa, aussi bien sur le terrain juridique que médiatique.
Le conflit aboutira à une réaffirmation des droits des populations natives, en accélérant l’émergence de nouvelles formes d’organisations collectives jusque-là inédites en Amazonie péruvienne.
Et si vous voulez voir ou revoir ces deux films, rdv dimanche à 16h30 et/ou à 19h30, au Doc, 26 rue du docteur Potain, métro télégraphes