Agenda FPP 8 février

mercredi 8 février 2023
par  Rosa

et on commence avec cette pétition lancée par la Décollaje : la DÉfense COLLective des Amis des Jardins d’Enfants, une pétition adressée à Monsieur Pap Ndiaye (Ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse) pour lui demander d’autoriser les jardins d’enfants à continuer d’accueillir les 3 à 6 ans : changez la loi !
Les jardins d’enfants ne pourront plus, à partir de septembre 2024, accueillir les enfants âgés de 3 à 6 ans. Ces établissements, notamment ceux dépendant des collectivités locales comme à Paris, ou agissant par délégation de service public, ont pourtant démontré leur pertinence. Un certain nombre sont d’ailleurs centenaires.
La cause vous la connaissez, c’est le vote, en 2019, de la loi portée par votre prédécesseur, Jean-Michel Blanquer, sur l’école de la confiance.
260 jardins d’enfants rayés d’un trait de plume
Par impréparation et manque de connaissance de ces lieux éducatifs, le ministère de l’Éducation a rayé d’un trait de plume les 260 jardins d’enfants qui accueillent 8 200 enfants âgés de deux à six ans.
La mobilisation des familles avait à l’époque permis d’obtenir une dérogation, jusqu’en 2024, pour que votre ministère trouve des solutions. Vos services se sont enfin décidés à mesurer l’impact de la loi qu’ils avaient fait porter deux ans plus tard, par une mission d’expertise menée par l’Inspection générale des affaires sociales et Inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche. Cette mission indiquait que ces établissements étaient inégalement concernés par l’abaissement à trois ans de l’âge de l’instruction obligatoire. 190 jardins d’enfants accueillent des enfants de moins de trois ans : ils sont peu, voire pas concernés par la loi. Les 70 autres établissements, positionnés comme alternative à l’école maternelle, sont en revanche directement concernés par la mise en œuvre de la loi du 26 juillet 2019.
70 jardins, n’accueillant que des enfants de plus de 3 ans, condamnés alors que les villes sont prêtes à continuer à les financer et les soutenir !
Le couperet est particulièrement incompréhensible pour les jardins d’enfants pédagogiques de la ville de Paris (JEP), les jardins d’enfants associatifs bilingues ou les jardins d’enfants intégrant une forte proportion d’enfants en situation de handicap financés par les collectivités locales.
Aussi, la Decollage demande au ministre de l’éducation nationale d’écouter les familles et les collectivités territoriales qui s’engagent à assurer le fonctionnement actuel des jardins d’enfants, d’accorder une dérogation permanente aux jardins d’enfant en modifiant l’article 18 de la loi sur l’école de la confiance. C’est-à-dire une dérogation pour les établissements d’accueil collectif qui reçoivent exclusivement des enfants âgés de plus de deux ans jusqu’à leur entrée en classe préparatoire du premier degré, et qui étaient ouverts à la date de la rentrée scolaire 2019, dépendants d’une ou financés par une collectivité publique.
Pour une dérogation permanente pour les jardins d’enfants publics ou financés par les collectivités publiques qui allient mixité sociale, approche professionnelle spécialisée dans les moins de 6 ans, inclusion des enfants en situation de handicap et suivi des objectifs des programmes scolaires.
Cette dérogation permanente s’inscrit dans le plein respect des objectifs de la loi sur l’école de la confiance, lesquels sont partagés par l’ensemble de la communauté éducative des jardins d’enfant. Ces établissements rappelons-le, sont encadrés par des professionnels de la petite enfance, spécifiquement formés, et détenteurs d’un diplôme d’État après une formation de 3 années, présents auprès des enfants du début à la fin de journée sans interruption.
Comme c’est prévu dans la loi sur l’école de la confiance, les établissements concernés continueront à contribuer à répondre aux objectifs visés par l’instruction obligatoire et à la mettre en œuvre dans les conditions prévues par le code de l’éducation, notamment s’agissant du respect des normes minimales de connaissances requises et de l’accès au droit à l’éducation et à être soumis au contrôle des services de l’État.
Aussi, la decollage appelle le ministre à porter un projet de loi en ce sens ou à laisser une proposition de loi être portée par les députés et sénateurs afin d’être examinée au début de l’année 2023 au parlement.
Et si vous voulez signer cette pétition pour exiger un changement de loi pour autoriser les jardins d’enfants à continuer à accueillir des enfants de 3 à 6 ans après 2023, rdv sur : https://www.change.org/p/autorisez-les-jardins-d-enfants-%C3%A0-continuer-d-accueillir-les-3-%C3%A0-6-ans-changez-la-loi

RDV MILITANTS contre la réforme des retraites
Après la troisième mobilisation nationale appelée par l’intersyndicale hier, plusieurs rdv sont proposés pour organiser la risposte contre la réforme des retraites :
en ce moment, un Rassemblement contre la réforme des retraites est organisé sur la place de la Sorbonne
en ce moment aussi à Aulnay-sous-Bois : une réunion publique est organisée au Café du Centre, 4 Bd du Général Gallieni, RER d’Aulnay, pour discuter de la mobilisation, avec à l’issue une distribution de tracts
en ce moment aussi à Créteil : un rassemblement est organisé devant la préfecture
à 18h, une AG est organisée à la fac d’Orsay, au batiment 308
à 18h30 à Ivry : une marche aux flambeaux est organisée au départ de la mairie
À 19h aussi, l’AG autonome se réunit au Malaqueen pour préparer la mani de samedi ! Jeudi 2 février, une petite vingtaine de personnes s’est retrouvée place du marché à Montreuil suite à l’AG autonome. Elles y ont diffé différents tracts sur le thème de la Sécu et du travail, avant d’aller à la CPAM (assurance maladie) pour y diffuser des tracts. La même chose a été faite au Pôle Emploi. Face à la pacification, aux négociations, aux récupérations, de gauche comme de droite, l’AG autonome propose d’autres formes de luttes : blocages, envahissements, cantines solidaires, occupations, manifs non déclarées, sabotages, autoréduc... et si vous voulez en discuter avc l’AG autonome, rdv à 19h au Malaqueen, 70 Rue Gallieni à Malakoff, métro Etienne Dolet
demain matin dans le 20e arrondissement : un « pique-nique par répartition » (repas partagé, atelier banderoles, collecte pour la caisse de grève) est organisé à partir de 11h30 place Martin-Nadaud

AUTRES RDV MILITANTS

À 12h30, les Gilets jaunes de Montreuil proposent leur cantine solidaire
et c’est tjr de 12h30 à 14h30 à l’AERI, au 57 Rue Etienne Marcel, à Montreuil, métro Croix de Chavaux

Le collectif solidarité migrants Wilson lance un appel à bénévoles en cuisine et pour la distribution de ce soir
et si vous voulez y participer, le rendez-vous est donné jusqu’à 14h pour la cuisine au Laboratoire écologique Ødéchet de Pantin qui se trouve au 20 avenue edouard Vaillant, métro 4 Chemins , et pour la distribution le rdv est donné à 18h30, au théâtre de la belle étoile qui se trouve au 14 rue Saint-Just, à Saint-Denis, métro front populaire

de 17h à 19h, la Permanence syndicale hebdomadaire de la CNT Région parisienne sera ouverte
et si vous voulez vous y rendre elle se tient de 17h à 19h dans le local de la CNT, au 33 rue des Vignoles, métro Avron ou Buzenval

à 18h, l’intersyndicale CGT, CFDT, Solidaires, Unsa et FSU appelle à un rassemblement dans le cadre de la Journée de mobilisation transnationale en soutien au peuple iranien
La répression en Iran franchit encore un cap avec la multiplication des condamnations à mort.
Depuis la mort de Jina-Mahsa Amini, la colère gronde en Iran parmi les étudiant.es, les femmes (qui se déplacent désormais à visage découvert), les salarié.es, etc. avec le soutien de la grande majorité de la population.
La répression envers les manifestant·e·s est sanglante. En Iran, vouloir constituer des syndicats, manifester, faire grève ou exprimer des opinions ou des convictions déplaisant au gouvernement sont considérés comme des crimes, que le régime iranien réprime par l’application généralisée de sévices et de la torture, de très lourdes peines, ou encore des exécutions arbitraires. Ces méthodes répressives sont inacceptables.
La répression, qui s’est accrue, vise à créer une atmosphère de peur pour dissuader toutes celles et ceux qui voudraient lutter pour de justes revendications. Mais cela n’entame pas la détermination du peuple iranien qui continue à manifester en appelant à la chute du régime tout en refusant un éventuel retour de la monarchie.
A travers différents pays (Royaume-Uni, Danemark, Norvège, Suède, Canada, etc.), des mouvements de soutien se sont formés. Des collectifs et des organisations syndicales organisent régulièrement des évènements de soutien dont des manifestations.
Face à l’amplification de la répression, des syndicats, collectifs et autres mouvements de ces pays ont décidé d’appeler ensemble à une journée transnationale de mobilisation ce mercredi 8 février.
A Paris, le collectif intersyndical appelle à un rassemblement à 18h à proximité de l’ambassade d’Iran, sur la place Iéna, métro Iéna pour interpeller l’ambassade iranienne, notamment sur le sort des syndicalistes emprisonné.es.

à 18h, l’association CycloCube propose un atelier participatif et solidaire d’auto-réparation vélo.
Et si vous voulez y participer, c’est à partir de 18h et jusqu’à 23h aux Amarres, 24 quai d’Austerlitz, métro Quai de la Gare

à 19h, le réseau Sortir du Nucléaire propose une Réunion publique pour préparer la manifestation du 16 février à Tours, devant précéder une session de la Commission Nationale du Débat Public, et pour préparer la commémoration de l’accident de Fukushima avec Yosomono.net
Et si vous voulez participer à cette réunion publique avce le réseau Sortir du nucléaire, rdv à 19h à la Bourse du Travail, 3 rue du Château d’Eau, métro République

à 19h aussi, dans le cadre du cycle faire corps proposé par Lauren Bastide, la journaliste recevra Charlotte Puiseux, autrice du récent essai autobiographique De chair et de fer, Vivre et lutter dans une société validiste », aux éditions La Découverte.
Membre du collectif handiféministe Les Dévalideuses et de l’association Handiparentalité, Charlotte Puiseux concentre ses recherches sur les Etudes sur le handicap, les théories queer et le féminisme. Questionnant le rôle des institutions spécialisées et les remettant en question, elle défend une place des handicapé·e·s au cœur de la Cité. Elle examine au prisme de sa propre vie et de son quotidien la mise au ban des personnes handicapées par une société validiste et dont les structures sociales et institutionnelles entravent des vies, en opposition à une émancipation qu’elle-même recherche.
Et si vous voulez en discuter avce Charlotte puisieux et lauren Bastide, rdv à 19h dans la salle de spectacle au Carreau du Temple, c’est au 2 Rue Perrée, métro Temple ; et vous pouvez aussi suivre la rencontre en direct sur youtube via : https://youtu.be/1O1Fj7Phx_I

à 19h aussi, Utopia 56 Paris propose son Apéro Bénévoles au Bar commun
l’occasion de discuter avec ancien.nes et nouveaux.elles bénévoles des missions de l’association et des différentes manières de venir en aide aux exilé.es à la rue en Ile-de-France.
Et si vous voulez y participer, c’est à 19h au Bar commun, 135 rue des Poissonniers, métro Poissonniers

à 19h toujours, La Flèche d’Or et le Collectif Paris 20ème Solidaire avec tou·te·s les migrant·e·s organisent une soirée-débat : DARMANIN : TA LOI RACISTE ON EN VEUT PAS !
La loi Darmanin sur l’immigration vise à renforcer la traque des migrant·e·s et sans-papiers et durcir tous les aspects de leur situation. Ce projet de loi étend aussi son attaque à tous les étrangèr·e·s et, au-delà, à tou·te·s les travailleurs et travailleuses de ce pays. Plus généralement il accélère le développement d’un État raciste et sécuritaire, d’une société d’inégalités, de contrôle et de surveillance.
Avec des militant.e.s sans-papiers, syndicalistes, antiracistes, avec des avocats, venez vous informer sur ce projet de loi et prenez part au combat qui s’engage pour lui barrer la route.
Pour l’égalité des droits, des revenus décents et un logement pour toutes et tous,
Pour la régularisation des Sans-Papiers.
Non à l’attaque sur les retraites, Non à la loi Darmanin.
Et si vous voulez y participer, c’est à 19h à la flèche d’or, 102 bis rue de Bagnolet, métro Porte de Bagnolet

A l’occasion de la journée internationale contre les mutilations génitales féminines le 6 février, Osez le Féminisme ! et l’association « Excision, parlons-en » organisent à 19h30, une conférence féministe pour parler de la lutte contre l’excision.
« Excision, parlons-en » présentera ses actions pour accompagner les femmes et les filles victimes de l’excision et pour lutter contre cette pratique misogyne.
Et si vous voulez y participer, c’est à 19h30 à la Cité audacieuse, 9 rue de Vaugirard, RER Luxembourg

RDV CULTURELS

De 13h30 à 15h30, l’EHESS propose une conférence autour d’Aurélie Stern, une conférence intitulée : Penser l’engagement des femmes dans l’extrême droite : le cas du (pan)touranisme
Le (pan)touranisme est un courant idéologique d’extrême droite qui prône un rapprochement des peuples de langues dites « ouralo-altaïques » au nom d’une identité partagée. Aurélie Stern proposera une ethnographie réalisée deux années de suite auprès d’une délégation de cinquante militants et militantes turquistes de Turquie se rendant au festival identitaire folklorique Hun-Türk en Hongrie, ce qui permettra d’approfondir le cas turc mais aussi d’entamer une analyse croisée des contextes turc et hongrois, élargissant la focale vers la littérature sur le genre et l’extrême droite en Europe centrale et orientale.
Et si vous voulez en discuter avce Aurélie Stern, rdv à 13h30 dans la Salle 1.122, Bâtiment de Recherche Sud, Campus Condorcet, à Aubervilliers, métro Front populaire

À partir de 17h, Le Poulpe propose une Soirée d’inauguration du Projet Mama de l’association OFIA
avec au programme : une présentation du projet de résidence artistique pour maman, le vernissage de l’expo Fancy Mama avec la photographe et la médiatrice Krissima, un Groupe de parole sur la maternité et un Concert de quatre artistes féminines de la scene soul parisienne
et c’est à 17h au poulpe, 4 bis rue d’oran, métro simplon

De 18h à 22h30, l’AERI propose son atelier hebdomadaire Artivisme contre la propagande publicitaire
Et si vous voulez y participer, c’est au 57 Rue Étienne Marcel, Montreuil, Métro Croix de Chavaux

Dans le cadre de Commémor’action, une série d’hommages rendus chaque année aux personnes mortes aux frontières sur le chemin de l’exil, La Cimade propose à 18h30 une projection en ligne de « Numéro 387 disparu en Méditerranée », un documentaire de Madeleine Leroyer
Les fragments d’une lettre d’amour et quelques photos intactes… Un sweat à capuche, un pantalon, une ceinture… C’est tout ce qui reste du « Numéro 387 », près d’un an et demi après le naufrage du 18 avril 2015 au large des côtes libyennes où périrent plus de 1 000 personnes. L’équipe investie dans la première opération d’envergure d’identification de personnes migrantes mortes en mer parviendra-t-elle à lui rendre son nom ?
Et si vous voulez voir ce docu et en discuter avec sa La réalisatrice madeleine leroyer, Edda Pando de l’association Milano Senza Frontiere (Italie) , Anne-Sophie Wender, chargée de mission au Pôle Solidarités internationales Europe de La Cimade et Pauline Le Liard, chargée du projet « Personnes décédées ou disparues en contexte migratoires » de La Cimade pour l’archipel des Comores, rdv à 18h30 sur : https://www.facebook.com/lacimade

de 19h à 21h, le Bureau d’Accueil et d’Accompagnement des Migrants, le BAAM, poursuit ses ateliers théâtre hebdo
C’est gratuit, ouvert à toutes et tous, sans aucun niveau de français exigé
et c’est tous les mercredis, de 19h à 21h au FGO Barbara, 1 rue Fleury , métro La Chapelle

à 19h, la revue Le Sabot et le Café-librairie Michèle Firk organisent une Rencontre autour du livre "Vomir" de Simon Arbez, publié aux éditions Le Sabot, en présence de l’auteur.
Vomir" est le témoignage d’un jeune homme ayant survécu à une prise mortelle de drogues. Sous forme de journal intime, il nous plonge dans les semaines qui suivent cet évènement. La rencontre entre l’autodestruction et les espaces du soin devient le cadre propice à des réflexions politiques et poétiques.
Et si vous voulez en discuter avce Simon Arbez, rdv à 19h à la librairie Michele Firk, 9 rue Francois debergue, à Montreuil, métro croix de chavaux

à 19h la librairie coopérative envie de lire organise une soirée pour le Lancement du livre de Nedjib Sidi Moussa et Marie Chominot , intitulé : Boubaker Adjali l’Africain : un regard tricontinental, paru aux éditions Otium
A partir des archives privées de Boubaker Adjali (1937-2007), ce beau livre retrace le parcours du révolutionnaire anticolonialiste algérien, depuis ses années de lycée, qu’il abandonne pour rejoindre le FLN, jusqu’à sa carrière de photographe et documentariste, commencée en 1967, après le coup d’État de Boumédiène, en tant que correspondant attitré de la revue Africasia.
Boubaker Adjali ( 1937-2007) abandonna le Lycée pour réjoindre la lutte armée au sein de la Fédération de France du FLN, blessé, mis au vert d’abord en RDA puis étudiant en Cinéma à la mythique FAMU. À l’indépendance, âgé d’à peine 23 ans , il occupera des fonctions de premier plan au sein de la Commission centrale d’orientation du FLN. Après le coup d’état conduit par Houari Boumediene, il s’éloigne des arcanes du pouvoir jusqu’à son départ définitif en 1967 pour New-York, où il sera le correspondant attitré d’Africasie. Pendant près de 40 ans, Boubaker Adjali fort des amitiés indéfectibles qu’il noua dans le sillage des conférences de Bandung et de la Tricontinentale fut un révolutionnaire et anticolonialiste sans affiliation ni chapelle qui mi-Capa, mi- Curiel mit ses compétences de photographe et documentariste, de polyglotte et fin analyste géopolitique au service de la SWAPO, , l’ANC, le Fretilin ( Timor) .
Et si vous voulez revenir sur ce parcours avec les auteurices Nedjib Sidi Moussa et Marie Chominot , rvd à 19h à la librairie coopérative Envie de lire, c’est au 16 Rue Gabriel Péri, à Ivry-sur-Seine, métro Mairie d’Ivry

à 19h30, le Séminaire de l’Ecopolien se poursuit avec une séance autour de Gilles Ramstein, climatologue qui parlera d’Anthropocène et des climats de la Terre
Ce séminaire propose de montrer quelles sont les régulations du climat qui ont permis à la vie de perdurer au long de plus de 3 milliards d’années. Cette histoire est marquée par des accidents climatiques et des effondrements de la biodiversité, mais qui n’ont pas empêché la vie de repartir et de continuer.
Cette présentation permettra de répondre à deux questions : en quoi l’Anthropocène n’a pas d’analogue climatique, et quels sont ses caractéristiques spécifiques ?
Enfin, la présentation montrera pourquoi l’anthropocène peut conduire à un dérèglement climatique à long terme (des centaines de milliers d’années) bien au-delà de l’épuisement des combustibles fossiles. à 19h30,à la Maison de l’Île-de-France, 9D Boulevard Jourdan, rer cité universitaire

demain matin de 9h à 10h30, dans l’émission Au poste, Aurelie Garand présentera son livre "Depuis qu’ils nous ont fait ça..." paru chez Les Éditions Du Bout De La Ville
Quand quelqu’un essaye de s’évader de prison, les matons ont le droit de lui tirer dessus. Pour Angelo, il faut croire qu’ils ont laissé le GIGN prendre le relais. Après l’avoir laissé sortir, ils ont raconté partout que c’était un évadé, mais c’est un déserteur. Il ne voulait pas crever dans leur prison de morts. Toute sa vie d’adulte, il aura été un condamné.
Depuis qu’ils leur ont fait ça, ils n’ont plus le contrôle sur lui. Il n’est plus un numéro d’écrou. Bientôt, il ne sera même plus un numéro de dossier en cours.
Il restera pour toujours Angelo Garand, son frère.
Avec ce texte puissant, Aurélie Garand s’adresse à celles et ceux au nom de qui s’exerce la justice, pour nous faire entendre sa vérité : la mort de son frère, intolérable, est le fruit de la brutalité judiciaire, de la déshumanisation carcérale, d’un racisme institutionnel séculaire.
Et si vous voulez en discuter en ligne avec Aurélie Garand, rdv à 9h demain sur : https://www.auposte.fr/.../la-mort-au-bout-de-linjustice.../