Agenda FPP 7 février

mercredi 8 février 2023
par  Rosa

INFOS ET RDV MILITANTS CONTRE LA REFORME DES RERAITES

Et on commence avec cette info publiée par la coordination contre la repression et les violences policières : Une personne a été placée en prison préventive suite à la manif du 31 janvier, au motif du "risque de réitération en regard au calendrier social"
Le vendredi 3 février, un étudiant interpellé lors de la manif du 31 janvier contre la réforme des retraites passait en comparution immédiate. Il est accusé de violences sur personnes dépositaires de l’autorité publique, avec deux circonstances aggravantes : arme par destination (bouteille) et visage dissimulé. Lors de sa garde à vue, il a refusé de répondre aux questions des flics, refusé de donner sa signalétique (empreintes et photo), refusé de répondre à l’enquêteur social. Alors même qu’il avait donné sa vraie identité et qu’il avait son passeport sur lui, les flics l’ont tasé pour prendre ses empreintes de force. Sur ordre du procureur. Pour rappel, pour prendre la signalétique de quelqu’un « sous contrainte » et sur ordre du proc, il faut avoir un doute sur l’identité de la personne ou que celle-ci ait commis une infraction punie de plus de 3 ans d’enfermement. Autre rappel : la prise d’ADN n’est pas (encore) incluse dans la signalétique et donc ne peut pas être légalement prise de force.
Lors de sa comparution, l’avocate a demandé le renvoi du procès et s’est permise d’évoquer la prise d’empreinte de force complètement injustifiée. Ce qui n’a visiblement pas plu aux juges. Le président est même allé jusqu’à dire que les garanties de représentation (quittance de loyer, certificat étudiant) du camarade pourraient être fausses. Puni pour avoir encore une fois gardé le silence devant les flics et les juges, il a été envoyé en détention provisoire jusqu’à son procès prévu le 10 mars prochain.
Le président du tribunal a sans doute été sensible aux réquisitions de la représentante du parquet, qui a réclamé l’enfermement pour un « risque de réitération en regard au calendrier social » ! La garde à vue et les coups de taser n’étaient visiblement pas suffisants aux yeux des magistrats. Ce qui est visible en tout cas, c’est que ce mouvement social leur fait peur et qu’iels feront tout pour l’étouffer. Pour la justice, c’est clair : un-e manifestant.e en prison est un.e manifestant.e qui ne sera pas dans la rue le 7 février !
Les avocat-e-s de la legal team ont aussitôt déposé une demande de mise en liberté, et iels là pour le soutenir lors de son procès du 10 mars !

Aujourd’hui, c’est le troisième jour de mobilisation nationale à l’appel de l’intersyndicale contre la réforme des retraites
A l’appel de l’ensemble des organisations syndicales, le 31 janvier a confirmé la très forte détermination à refuser le projet de réforme des retraites présenté par le gouvernement.
Plus de 2,5 millions travailleurs et travailleuses, du public comme du privé, jeunes et retraité.e.s, se sont mobilisés, par la grève et/ou ont manifesté sur l’ensemble du territoire. Cette mobilisation d’ampleur fait suite à celle du 19 janvier qui avait déjà rassemblé près de 2 millions de personnes. La jeunesse s’est particulièrement mobilisée aujourd’hui pour refuser la précarité grandissante que promet le gouvernement.
La population soutient les revendications des organisations syndicales qui s’opposent au recul de l’âge légal de départ à 64 ans et à l’allongement de la durée de cotisations. 9 travailleurs sur 10 rejettent la réforme, 2/3 de la population soutiennent les mobilisations. Personne ne s’est laissé trompé par la propagande du gouvernement.
Les organisations syndicales dénoncent ainsi le mail du ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, envoyé tant à des agents publics qu’à des salariés de droit privé, présentant une liste d’arguments en faveur de la réforme des retraites.
Les organisations syndicales n’acceptent pas les propos tenus par la Première ministre, ce dimanche, indiquant que, selon elle, « l’âge de départ à 64 ans n’est plus négociable ». Pour les organisations syndicales le recul de l’âge de départ n’a jamais été négociable ! Les propositions alternatives formulées par elles sont toutes restées lettre morte ! Cela démontre le jusqu’au-boutisme du gouvernement, sourd au rejet exprimé par la totalité des organisations syndicales et l’immense majorité des citoyens.
Rien ne justifie une réforme aussi injuste et brutale. Le gouvernement doit entendre le rejet massif de ce projet et le retirer.
Aussi, l’intersyndicale appelle toute la population à se mobiliser par la grève et la manifestation encore plus massivement ce mardi 7 février puis samedi 11 février pour dire non à cette réforme. Elle appelle, d’ici là, à multiplier les actions, initiatives, réunions ou assemblées générales partout sur le territoire, dans les entreprises et services, dans les lieux d’étude, y compris par la grève.
L’intersyndicale se réunira le mardi 7 février au soir pour décider des suites du mouvement
en attendant pour le rdv parisien d’aujourd’hui : c’est à 14h sur la place de l’Opéra, pour une manif en direction de Place de la Bastille via République
Parcours : Place de l’Opéra> boulevard des Italiens>Boulevard Montmartre>Boulevard Poissonnière>Boulevard St Denis>Boulevard St Martin>Place de la République>Boulevard du Temple>Boulevard des Filles du Calvaire>Boulevard Beaumarchais>
Ordonnancement : CFDT/JEUNES/CFTC/SOLIDAIRES/FO/CGT/FSU/UNSA/CFE-CGC

en ce moment, la Brigade de Solidarité Populaire de Montreuil-Bagnolet propose une cantine solidaire, avant un départ collectif pour la manif
Et c’est en ce moment à l’AERI, 57 Rue Étienne Marcel, à Montreuil, métro Croix de Chavaux
à 12h30 aussi, un rdv est donné sur la place des fêtes pour un départ collectif
à 13h aussi, un rdv est donné au métro Père Lachaise, pour un départ collectif à l’appel de l’AG interprofessionnelle du 20e arrondissement
À 13h aussi, Un collectif d’habitant-e-s et de salarié-e-s du 14e arrondissement de Paris appellent à se retrouver pour un départ collectif : et le rdv est donné à 13h devant le Musée de la Libération (place Denfert-Rochereau)

Pour la manif d’aujourd’hui, la legal team a publié les noms des avocat.e.s de permanence que vous pouvez solliciter en cas de GAV :
Guillaume Arnaud (barreau de Bobigny),
Émilie Bonvarlet (barreau de Paris),
Coline Bouillon (barreau de Créteil)
Si vous êtes interpellé-es, donnez leur nom et contactez un proche de confiance (dont vous devrez connaître le numéro de téléphone.
Si vous connaissez quelqu’un-e interpellé, appelez la legal team de la coordination antirépression au 07.52.95.71.11 ou envoyez un mail à stoprepression@riseup.net

après la manif, à 17h30, une AG ÉDUCATION ÎLE-DE-FRANCE 1ER-2ND DEGRÉS est organisée à la BDT de Paris pour préparer la suite de la mobilisation contre la réforme des retraites
et si vous voule zy participer, c’est à 17h30 dan sla salle Louise Michel, de la BDT, au 3 rue du château d’eau, métro République

AUTRES INFOS ET RDV MILITANTS

Suite au violent séisme qui a touché la Turquie et la Syrie dan sla nuit de dimanche à lundi, et alors que le bilan provisoire est déjà très lourd, , les pompiers humanitaires du Groupe de Secours Catastrophe Français lancent un appel aux dons d’urgence
pour faire un don : https://dons-gscf.fr/

Comme tous les mardis, Le collectif solidarité migrants Wilson lance un appel à bénévoles et il y a besoin de monde en cuisine et pour la distribution de ce soir
et si vous voulez y participer, le rendez-vous est donné à 14h pour la cuisine, et à 18h30 pour la distribution, au théâtre de la belle étoile qui se trouve au 14 rue Saint-Just, à Saint-Denis, RER Stade de France

à 18h, la Clef, la Coordination française pour le Lobby Européen des Femmes propose une rencontre autour des féminicides, une rencontre intitulée : on ne nait pas femme, mais on en meurt
A l’approche de la Saint Valentin et des célébrations de l’amour façon Hollywood, la CLEF s’intéresse aux violences faites dans l’ombre, bien loin du mythe du crime passionnel. Du sexisme ordinaire au féminicide : un continuum de violences contre les femmes. Cinq ans après #MeToo et trois ans après le Grenelle des violences conjugales, où en est-on dans la lutte contre les violences faites aux femmes ?
Et si vous voulez en discuter avec des membres de la Clef, rdv à 18h à la cité audacieuse, c’est au 9 rue de Vaugirard, RER Luxembourg ; et vous pouvez aussi suivre la rencontre en visio : https://www.clef-femmes.fr/

à 18h30, les réunions hebdo de la Coordination contre la repression et les violences policières Paris IDF se poursuivent à la Bourse du travail de Paris.
Créée en 2016 lors du mouvement contre la loi Travail, la coordination vise à soutenir les manifestant.e.s avant leur potentielle interpellation et jusqu’à leur sortie de prison. L’objectif est de combattre l’isolement de celles et ceux qui sont réprimés et judiciarisés. Pour cela : la coordination compte un Groupe Légal et un collectif d’avocat.e.s qui sont payé.e.s par une caisse de solidarité dont vous trouverez le lien sur le site de l’agenda : https://kutt.it/stoprep
chaque semaine, la coordination propose des réunions pour renforcer les solidarités et les soutiens contre la répression et les violences, dans les quartiers et les manifs ;
Et si vous voulez participer à la réunion de ce soir, rdv à 18h30 à la Bourse du Travail, 3 rue du Château d’eau, Métro République.

À 18h30 aussi, Extinction Rebellion Ile de France/Paris organise un atelier sur l’Oppression, la Construction du Mouvement et nos Relations en tant qu’Activistes
un atelier dédié à trouver des outils pratiques pour guérir les divisions qui affectent nos relations en tant que militant·e·s.
Cet atelier interactif abordera l’importance de comprendre la nature structurelle des oppressions (telles que le racisme, le sexisme, le classisme, le validisme, l’agisme, ...), ainsi qu’un travail de guérison personnelle - tous deux nécessaires si nous voulons travailler ensemble efficacement dans un mouvement uni.
Et si vous voulez y participer, il faut vous inscrire via le lien que vous retrouverez sur le site de l’agenda : https://xrb.link/IG8Xon41Fx
puis rdv à 18h30 au 7 Rue de la Ville-Neuve, métro Bonne nouvelle

à 18h30 aussi, Extinction Rebellion Paris "Rive Gauche" cette fois organise une réunion d’accueil des nouvelles militantes et nouveaux militants
et si vous voulez mles rencontrer et éventuellement les rejoindre, il faut vous inscrire via : https://framaforms.org/reunion-accueil-nouvelles-et...
puis rdv à 18h30 dans la salle 1.10 de l’Académie du Climat sur la Place Baudoyer, métro Saint-paul

à 19h, le Strass - Syndicat du Travail Sexuel propose un apéripute mensuel, un rdv dédié à partager ses ressentis et ses vécus
et si vous voulez y participer, c’est à partir de 19h à la flèche d’or, 102 Bis Rue de Bagnolet, métro Porte de Bagnolet

À 19h, les Midis du Mie organisent une réunion d’information pour les nouvelles et nouveaux bénévoles
et si vous voulez y participer, c’est à partir de 19h au centre social le Picoulet qui se trouve au 59 rue de la Fontaine au Roi, métro Goncourt

à 19H, Le Lieu Dit organise une rencontre avec Michael Goldfield, Professeur Wayne State University pour revenir sur l’Actualité des mobilisations sociales aux États-Unis en général, et sur les Mouvements syndicaux, et mouvements féministes en particulier
Michael Goldfield, spécialiste états-unien du mouvement syndical, présentera les récentes mobilisations syndicales, et celles des femmes pour leurs droits, et échangera lors d’une table-ronde avec des chercheur.es, des syndicalistes et des journalistes.
Les Etats-Unis ont connu depuis plus d’un an une multiplication des grèves, comme différents mouvements des enseignant.es, et des campagnes de syndicalisation, notamment chez Amazon et Starbucks, connus pour leurs politiques antisyndicales féroces. Par ailleurs les femmes ont répondu aux attaques contre leurs droits par des mobilisations très importantes.
L’écho rencontré par la seconde candidature à l’investiture de Bernie Sanders a montré elle aussi la force des aspirations au changement.
Et si vous voulez en discuter avec :
Michael Goldfield, Professeur en Sciences politiques à Wayne State University, et Christophe Deroubaix, journaliste à l’Humanité ; Chrystel Le Moing, Fondation Gabriel Péri ; Romain Descottes, CGT ; et Un.e représentant.e de SUD
rdv à 19H, au Lieu Dit, 6 rue Sorbier, métro ménilmontant

à 19h toujours, Le Pavillon des Canaux propose un Atelier Sexualités et féminisme consacré à l’Estime de soi et aux sexualités
Un atelier en mixité choisie à destination des femmes (toute personne s’identifiant comme telle) qui proposera des Apports théoriques (anatomie, sexologie, plaisir…) + travail autour des croyances limites + échanges de vécues entre femmes + ressources/outils pour continuer la réflexion
et si vous voulez y participer, rdv à 19h au Pavillon des Canaux, c’est au 39 quai de la Loire, Métro Laumière

à 19h30, l’association neda d’Iran organise un Débat intitulé : Créer sous contrainte (Mécanismes de la censure en Iran)
Neda d’Iran, est une association qui regroupe un ensemble d’activistes actant en écho avec la révolution en marche des iranien.nes contre le régime islamique d’Iran.
Et si vous voulez discuter des mécanismes de la censure en Iran avec des membres de l’assoc et : Négar Djavadi : autrice
 Sepideh Farsi : cinéaste
 Javad DJavahery : auteur
 Nasim Vahabi : autrice
rdv à 19h30 à la Mairie du 17e arrondissement, dont l’entrée se fait par le 16 Rue des Batignolles, métro Rome

MUSIQUE : les vulves assasines – la retraite

RDV CULTURELS
à 14h, l’Espace des femmes - Antoinette Fouque organise le vernissage de l’exposition Femmes, proposée par Colette Deblé
Selon l’ONU, en novembre nous avons atteint les 8 milliards d’êtres humains sur Terre. Les femmes représentent la moitié de la population mondiale mais d’une certaine manière, la totalité de cette population qui, sans elles ne pourrait perpétuer son existence. Autant de femmes, autant de vies, de personnalités différentes, qui rendent bien difficile la réponse à la question :
Qu’est-ce qu’être femme ?
Lavis, toiles découpées et boîtes-fenêtres nous donnent une lecture sur les femmes.
Et si vous voulez découvrir cette expo, rdv à 14h à l’espace des Femmes Antoinette Fouque, c’est au 35 rue Jacob, métro mabillon

à 19h, le Bar 61 organise une rencontre avec Delphine Allès, Sonia Le Gourriellec et Mélissa Levaillant pour le lancement du livre qu’elles ont co-dirigé : "Paix et sécurité, une anthologie décentrée" (à paraître le 9 février aux éditions du CNRS).
Les relations internationales ont connu un tournant ces deux dernières décennies : celui d’un décentrement, et de la fin d’une lecture majoritairement transatlantique de l’ordre mondial. Cette anthologie entend contribuer à cet effort, en tâchant non plus seulement d’envisager l’altérité, mais surtout de penser avec elle. Elle met en évidence une diversité de conceptions de la paix, de la sécurité et des conditions de leur mise en œuvre.
Les extraits des textes et sources orales retranscrits ici (dont certains sont traduits pour la première fois en français) nous viennent de la zone saharo-sahélienne, de Chine, du Japon, de Madagascar, de Mongolie, de Russie, mais aussi des mondes berbère, juif, maya, malais, persan ou encore du sous-continent indien et de Mésoamérique. Les commentaires qui les accompagnent mettent en évidence chacun des contextes historiques et socio-politiques d’élaboration de ces sources, tout comme les éventuelles controverses suscitées par leur authenticité, les enjeux de traduction ou encore les usages politiques dont elles ont pu faire l’objet. Leurs mobilisations contemporaines sont également analysées, et mises en dialogue avec les approches conventionnelles de la paix et de la sécurité en relations internationales.
Et si vous voulez en discuter avce les autrices : Delphine Allès, Sonia Le Gouriellec et Mélissa Levaillant, rdv à 19h au Bar 61, c’est au 3 rue de l’Oise, métro Crimée

à 19h aussi, la librairie Delamain propose une soirée Poésie avec Sofía Karámpali Farhat, autour de son livre intitulé Zaatar, paru aux éditions Bruno Doucey
Une tante disparue à l’âge de dix-huit ans, sans réaliser son rêve de voir un jour la mer. Un père militant, qui espère voir un jour un Liban libre et laïc. Une grand-mère qui sème le zaatar, le thym sauvage, pour conjurer la guerre. Lorsqu’elle quitte son pays pour venir étudier en France, Sofía Karámpali Farhat choisit de confier sa vie à la poésie. Une poésie à l’image du zaatar : sauvage et parfumée, s’épanouissant fièrement même au milieu des décombres. Car malgré les bombes, les haines et les barbelés qui se dressent sur sa route, la poétesse ne courbe jamais l’échine. Au contraire, sa poésie est une invitation à résister, encore et toujours, à ceux qui tentent d’enfermer les corps et les esprits. Un premier recueil placé sous le double signe de la résilience et de la vie.
Et si vous voulez discuter avec l’autrice de ce premier roman, rdv à 19h à la Librairie delamain, 155 Rue Saint-Honoré, métro Palais royal

à 19h toujours, la librairie de Beaux lendemains propose un club de lecture libre
le principe est simple : vous ramenez un bouquin que vous aimez et que vous avez envie de partager
et si vous voulez y participer, c’est à partir de 19h à la librairie de beaux lendemains, c’est au 8 allée Rosa Parks, à bagnolet

à 19h30, Le Monte-en-l’air organise une rencontre avec Gabrielle Filteau-Chiba / Bivouac / Stock
Raphaëlle et Anouk ont passé l’hiver dans leur yourte en Gaspésie, hors du temps et du monde. À l’approche du printemps, Raphaëlle convainc sa compagne de rejoindre la communauté de la Ferme Orléane pour explorer la possibilité d’une agriculture et d’un vivre-ensemble révolutionnaires... ainsi que la promesse de suffisamment de conserves pour traverser les saisons froides, au chaud dans leur tanière.
Rapidement la vie en collectivité pèse à Anouk et les premières frictions entre elle et Raphaëlle se font sentir. La jeune femme décide d’aller se ressourcer dans sa cabane au Kamouraska, entre les pins millénaires et le murmure de la rivière. Elle ne tarde pas à y recroiser Riopelle-Robin, un farouche militant écologique, avec qui elle a eu une liaison aussi brève que passionnée. Aux côtés d’« éco-warriors » chevronnés, ce dernier prépare une nouvelle mission : l’opération Bivouac. Son objectif : empêcher un projet d’oléoduc qui doit traverser les terres du Bas-Saint-Laurent et menace de raser une forêt publique, véritable bijou de biodiversité.
Anouk, bientôt rejointe par Raphaëlle et ses alliées de la Ferme Océane, se lance à corps perdu dans la défense du territoire. La lutte s’annonce féroce, car là où certains voient une Nature à protéger, d’autres voient une ressource à exploiter, peu importe le coût.
Gabrielle Filteau-Chiba renoue avec ses personnages de marginaux sensibles et libres et signe un grand roman d’amour et d’aventure sur la défense de l’environnement ; et si vous voulez en discuter avce elle, rdv à 19h30 au Monte-en-l’Air, c’est au 71 rue de Ménilmontant, métro Ménilmontant

à 20h, la librairie Le Genre urbain organise une Rencontre - débat avec Olivier Barancy pour son dernier livre : Plaidoyer contre l’urbanisme hors-sol et pour une architecture raisonnée (Agone)
L’architecte en artiste contemporain n’est que le dernier avatar du démiurge qui ne produit plus des lieux à vivre mais à regarder. Des villes privées aux villes intelligentes, des écocités, quelles sont les conséquences de ces formes d’urbanisation sur les populations ? Alors que les projets urbanistiques les plus délirants détruisent la planète, la ville européenne reste un modèle de vie à sauver. « Au niveau international, on assiste depuis le début des années 2010 à une certaine mutation chez les architectes. Ils sont apparentés à ce qui pourrait révéler une prise de conscience plus générale dans la profession : la tendance slow built — soit “construit lentement”, une approche usant de matériaux renouvelables, de structures réversibles et frugales en énergies. À l’échelle architecturale, il faut cesser de démolir pour réhabiliter les bâtiments de toutes époques, les améliorer, les surélever ponctuellement, tout en maîtrisant la densité. Ce qui implique aussi la question de la taille critique d’une ville agréable à vivre, qu’on appréhende d’abord à pied et où fonctionne un réseau de transports en commun efficace et peu onéreux. À l’échelle urbaine, la ville de demain est donc déjà construite. Il faut maintenant revendiquer un “ urbanisme imprévu ou temporaire” qui soit l’affaire de tous. Et d’abord en limitant le désastre de la planification liée au développement : procéder à petits pas, préférer la réversibilité et compter sur l’invention humaine – les architectes ne se prennent pas tous pour des démiurges, certains sont même à l’écoute et au service de leurs clients, comme ils l’étaient jusqu’il n’y a pas si longtemps… » Alliant un panorama des diverses solutions urbanistiques adoptées par la plupart des pays sur les cinq continents et de nombreux exemples précis sur la situation française (ainsi s’ouvre-t-il sur la rue d’Aubagne à Marseille), ce livre démonte les fausses solutions et traite des pistes réalistes souhaitables. Il propose un diagnostic du pire à bannir et du meilleur à développer à une époque où ce qui reste à sauver d’un mode de vie vivable peut encore l’être.
Et si vous voulez en discuter avce Olivier barancy, rdv à 20h à la librairie le Genre urbain, c’est au 60 rue de Belleville, métro Belleville

À 20h aussi, la librairie les guetteurs de vent organise une rencontre avce isabelle Hanne, autour de son roman Le Choix, paru aux éditions de la goutte d’or
Dallas, Texas, 2021. La clinique où le Dr Pavone pratique des avortements est devenue un champ de bataille. Chaque vendredi, une armée de militants pro-life se poste devant le bâtiment pour dissuader des femmes d’avorter. Parmi eux, Mark, un rire de bébé en guise de sonnerie de téléphone, fait figure de leader. Un matin, il repère une silhouette longiligne qui sort de la clinique. Cette femme s’appelle Norma. Il la connaît. Il en est même fou amoureux.
Et si vous voulez discuter de ce roman avce l’autrice Isabelle Hanne, rdv à 20h à la librairie les Guetteurs de Vent, c’est au 108 AV. PARMENTIER, métro Parmentier

à 20h encore, le cinéma Les 5 caumartins propose une projection en avant-première du film « La ferme à Gégé », suivie d’une rencontre avec le réalisateur Florent Verdet
"Gégé" vit depuis 3 générations en fermage dans le bocage normand. Dans les années 90, endetté, il transforme son exploitation en un lieu unique d’accueil pour enfants. Mais en l’absence de successeur et lui, menacé d’expulsion, la ferme risque de disparaître et avec elle un regard si particulier sur le monde.
Et si vous voulez découvrir ce film en avant-première et en discuter avce son réalisateur, Florent Verdet, rvd à 20h au ciné les 5 caumartins, c’est au 101 rue Saint-Lazare, métro Saint-Lazare

à partir de 9h demain matin, Sciences Po paris organise un colloque sur "La fabrique des communautés imaginées : Liens sociaux, filières économiques et enjeux politiques des industries culturelles en Afrique"
avec au programme demain matin, un atelier qui sera consacré aux « Souverainetés médiatiques, par le haut et par le bas » :
 Abdoulaye Niang (Université Gaston Berger, Sénégal) parlera de Musique et home studios à Saint- Louis du Sénégal
 Nadia Hachimi-Alaoui (Université Internationale de Rabat, Maroc) reviendra sur les Enjeux et impensés de l’industrie du cinéma au Maroc
 Yahaglin David Camara (Université Félix Houphouët Boigny d’Abidjan, Côte d’Ivoire) parlera de la révolution de l’industrie audiovisuelle ivoirienne et construction de "Babiwood"
 Philippe Bouquillon (Université de Paris 13) : présentera quant à lui, le projet de recherche « Digital Platforms in the South »
et si vous voulez suivre cet atelier, rdv à 9h demain matin à Sciences Po, par l’entrée du 1 Place Saint-Thomas, métro St-Germain-des-Prés

à partir de 9h demain matin : le Centre arabe de recherches et d’études politiques de Paris (CAREP Paris) et la Chaire d’histoire contemporaine du monde arabe du Collège de France organisent un Colloque : Penser les sciences humaines et sociales dans les mondes arabes
avec au programme, demain matin, une table-ronde consacrée à la Production des savoirs en SHS arabes : émergence, lieux, acteurs ; qui réunira : Sari HANAFI, de l’Université américaine de Beyrouth : Les sciences sociales arabes : acteurs, tendances et paradigmes ; Mehdi GHOUIRGATE, Université de Bordeaux III : La place du colonial dans la construction des SHS arabes : le cas d’Ibn Khaldûn ; Elizabeth KASSAB, Institut des hautes études de Doha : L’impact des sciences sociales sur l’étude de la pensée arabe contemporaine après 2011 ; Abdelwahab EL-AFFENDI, Institut des hautes études de Doha : La pauvreté de la science politique : réflexion sur la crise de la discipline dans et sur le monde arabe
et si vous voulez participer à ce colloque, rdv à 9h demain matin, au College de France dont l’entrée se fait par la place Marcelin Berthelot, métro Maubert-Mutualité

demain matin aussi de 10h à 12h : le séminaire « Perspectives féministes en sociologie politique » organisé par l’université de Lille se poursuit, avec une séance que vous pourrez suivre en ligne
Lucy Hayer, Université de Belle-Beille à Angers, parlera de « La non-mixité dans les mouvements féministes (en France, de 1956 à nos jours), des enjeux de cette pratique, de son traitement dans des revues et de l’impact des définitions du féminisme sur cette pratique

et si vous voulez suivre en distanciel cette séance, il faut envoyer un mail avant demain matin à : perspectivesfeministes@yahoo.com

demain Amnesty International France publie son rapport : sur la répression des enfants ayant participé aux manifestations pro-démocratie en Thailande
Des centaines de personnes de moins de 18 ans ont été inculpées pour avoir participé à des manifestations pro-démocratie sans précédent en 2020 et 2021. Amnesty International demande que les autorités thaïlandaises abandonnent ces accusations.
Et vous retrouverez le rapport sur le site d’AIf : https://www.amnesty.fr/