Agenda FPP 6 février

lundi 6 février 2023
par  Rosa

RDV MILITANTS

depuis 11h ce matin, la coopérative de chômeurs et chômeuses tient son Assemblée hebdomadaire de chômeurs, chômeuses
Et si vous voulez les rencontrer, rdv donc tous les lundis à partir de 11h au DOC, 26 Rue du Docteur Potain, métro télégraphe
et pour les contacter, vous pouvez leur envoyer un mail à :
cooperativechomduparisest@proton.me

en ce moment, le comité de mobilisation de l’AG étudiante du Campus Condorcet organise une cantine solidaire pour les grévistes, suivie à 14h30 d’une AG
et le rdv est donné à 14h30 à la cabane en bois en face du Crous, sur le Campus Condorcet, à Aubervilliers, métro Front populaire

de 13h à 17h, le syndicat sud commerces et services Francilien-Solidaires ouvre sa permanence juridique hebdomadaire pour aider les travailleuses et travailleurs à faire face aux problèmes qu’ielles rencontrent sur leur lieu de travail
et si vous voulez vous rendre à la permanence, c’est ouverte de 13h à 17h au 7 rue Vicq d’Azir, métro colonel fabien

à partir de 14h, la permanence hebdomadaire "Exilé.es La Chapelle" sera ouverte
Cette permanence s’est créée en 2015 à l’apparition des premiers campements d’exilés laissés à la rue par l’État ; depuis, ces camps sont toujours là… Composée de militant.es, d’exilé.es et d’associations, cette permanence tente de trouver des solutions face aux nombreux problèmes qui se posent quand on est demandeur ou demandeuse d’asile en France : violences policières, expulsion vers un autre pays européen (procédure dite "Dublin"), mise à la rue, coupure arbitraire des droits…
et si vous voulez vous rendre à la permanence elle est ouverte tous les lundis à 14h au 10, rue Affre, métro La Chapelle

de 14h à 17h, la Permanence syndicale de la CNT Région parisienne sera ouverte
et si vous voulez vous y rendre, c’est ouvert de 14h à 17h au 33 rue des vignoles, métro Avron ou Buzenval

de 15h à 17h30, la Recyclerie propose son atelier de conversation avec l’association Français langue d’accueil
l’association a pour objet d’organiser des ateliers d’apprentissage du français pour les demandeurs d’asile et les réfugiés récents, dans les quartiers autour des gares du Nord et de l’Est.
Et si vous voulez participer à cet atelier, rdv à 15h à la recyclerie qui se trouve au 83 bvd d’Ornano, métro Porte de Clignancourt

à 18h, l’organisation Riposte Collective organise sa Réunion publique hebdomadaire
Riposte Collective est une organisation ouverte, publique et non affinitaire. Elle naît de la volonté collective de s’organiser au nord de Paris, pour préparer la riposte au sein des mouvements sociaux.
L’organisation forme un groupe d’intervention au sein des mouvements sociaux, au delà de ses formes traditionnelles, et prend donc le parti de l’ouverture au plus grand nombre et de l’autonomie face aux partis, syndicats et assemblées, pour proposer une stratégie différente.
L’organisation Riposte collective diffuse aussi des savoirs collectifs, élaborés à partir de ses expériences et propose des temps de formation juridique et numérique, de réflexion tactique et de préparation physique.
Et si vous voulez rencontrer les militant.e.s de Riposte collective, rdv donc tous les lundis à partir de 18h dans le hall du bâtiment B2 de l’université Paris 8, métro St-Denis-Université
et si vous voulez les contacter vous pouvez leur envoyer un mail à : ripostecollective@riseup.net

à 18h, une Assemblée interpro contre la réforme des retraites est organisée à Etampes
et le rdv est donné tous les lundi à 18h à la Maison des syndicats, place du jeu de Paume, à Etampes

de 18h à 20H, dans le cadre des Semaines de l’agriculture paysanne, Science Po Paris propose un Marché paysan et une fresque Agri’Alim
Tous les ans dans de nombreuses universités, se tiennent les Semaines de l’Agriculture Paysanne, pour créer la rencontre entre les mondes étudiant et paysan et faire émerger des idées neuves et des réflexions autour de l’agriculture de demain, et des modèles de société que ça dessine.
Dans ce cadre, Science Po paris propose un marché paysan et une Fresque Agri’Alim pour se former rapidement et simplement aux enjeux de notre système agricole et alimentaire
et si vous voulez y participer, c’est de 18h à 20h, Au cloître du 1 place St Thomas, métro St-Germain-des-Prés

à 18h, heure de Paris, l’association québécoise Divergenres, propose un webinaire sur les violences genrées : analyse transféministe
Marie-Philippe Phillie Drouin et Sam Asselin-Mailloux proposeront une analyse du patriarcat en mettant au coeur de leur réflexion les fondements de l’approche transféministe, en revenant notamment sur les personnes trans comme sujets du féminisme
et si vous voulez suivre ce webinaire organisé par l’association divergenres, rdv à 18h, heure de Paris, sur : https://www.eventbrite.ca/e/513434505427

à 18h30, le CRID, centre de recherche et d’Informations pour le développement appelle à soutenir et relayer l’appel de « 6 février 2023 : migrer est un droit ! », et organise une Commémoraction des victimes des politiques migratoires aux frontières et du massacre de Tarajal, en particulier
Le 6 février 2014, plus de 200 personnes ont tenté de rejoindre à la nage depuis les côtes marocaines l’enclave espagnole de Ceuta. Elles ont été empêchées d’atteindre la plage de Tarajal par les fumigènes et tirs de balles en caoutchouc de la Guardia Civil espagnole. La Guardia Civil et les militaires marocains n’ont porté aucun secours aux exilés qui se noyaient alors : au moins quinze personnes ont perdu la vie, des dizaines d’autres ont disparu, tandis que celles qui ont survécu ont été refoulées. Malgré les témoignages et enquêtes journalistiques prouvant les responsabilités des autorités espagnoles et marocaines dans ce drame, aucune justice n’a été rendue. En 2015, la juge espagnole en charge a classé l’affaire et abandonné les poursuites contre les membres de la Guardia Civil. L’année suivante, l’enquête a été rouverte… Puis de nouveau classée en janvier 2018. Les familles se sont même vu refuser leurs demandes de visa alors qu’elles souhaitaient identifier le corps de leurs fils à Ceuta. Cet événement est devenu l’un des symboles de ces politiques de mépris des droits et des vies. Alors, contre la déshumanisation et l’oubli, des « Marches de la dignité » sont organisées chaque année à Ceuta par la « Global CommemorAction ». Ces commémoractions sont des actions qui commémorent les personnes décédées, disparues ou victimes de disparition forcée sur les routes migratoires. Elles sont le fruit d’une collaboration entre les proches de personnes disparues, en Méditerranée notamment, et des collectifs militants, pour témoigner et relayer les revendications des familles. Les commémoractions sont ainsi à la fois des commémorations en souvenir des victimes des frontières et des actions d’interpellation, mêlant hommages, messages politiques et performances artistiques. Ce sont donc des espaces pour dénoncer collectivement les responsabilités politiques de ces violences et construire un réseau de solidarité avec les familles pour la vérité et la justice.
En france, Le CRID soutient l’appel de Global Commemoraction intitulé : « 6 février 2023 : migrer est un droit ! » et appelle à renforcer ce mouvement de solidarité et de résistance contre les morts aux frontières et pour la dignité et les droits de toutes et tous. Pour cela, le CRID organise une commémoraction aujourd’hui à paris, et le rdv est donné à 18h30, sur la Place Joachim du Bellay, métro Châtelet

de 18h à 19h et de 19h à 20h, le collectif dionysien Un ring pour tout•e•s qui propose depuis 2017 : des entraînements de boxe anglaise entre femmes et personnes trans pour lutter contre les stéréotypes de genre, poursuit ses cours pour enfants/ados et adultes
et si vous voulez y participer, rdv de 18h à 19h pour les enfants/ados et à 19h pour les adultes, les cours ont lieu au chapiteau rajganawak qui se trouve au 3 rue ferdinand Gambon, à St-denis, c’est juste en face de la gare

à 19h, les GJ de Belleville poursuivent leur AG hebdo pour discuter de l’actualité politique et sociale et organiser les luttes
et si vous voulez y participer, c’est à 19h au café le Côte d’Azur qui se trouve au 6 Rue du Château d’Eau, métro Jacques Bonsergent

à 19h, le Réseau Stop Précarité propose son cours de droit du travail, avec une séance qui sera consacrée à la Maladie, accidents du travail, maladies professionnelles : comment se défendre ?
Et si vous voulez suivr ece cours qui sera ssurée par Guillaune COUSIN, avocat spécialisé, rdv de 19h à 21h, à la Bourse du Travail, 3 rue du Château d’eau, métro République

à 19H, l’Union Locale CGT du 18e et le collectif 18e en lutte organisent une AG pour préparer la suite de la mobilisation contre la réforme des retraites
et le rdv est donné de 19h à 21h à l’Union Locale CGT Paris 18, 42 Rue de Clignancourt, métro Château rouge

à 19h30, une Assemblée de quartier de la place des fêtes et alentours est organisée pour préparer aussi la mobilisation contre la réforme des retraites
et le rdv est donné à 19h30 au DOC, 26 rue du docteur Potain, métro Télégraphes

De 19h30 à 21h30, l’association Autremonde tient sa permanence administrative hebdomadaire
Cette permanence assure l’ouverture de certains droits : PUMA, CSS, AME, ou encore Solidarité transport.
Et si vous voulez savoir les documents nécessaires à l’ouverture de ces droits, vous devez contacter en amont le : 0143147780.
et pour vous rendre à la permanence, sans rendez-vous, c’est ouvert de 19h30 à 21h30 au Dorothy qui se trouve au 85 bis rue de Ménilmontant, métro Ménilmontant

à 20h, le pôle santé de l’association Saint-Denis LGBTQI+ propose un cercle de parole safe et inclusif, en présence d’un thérapeute agréé, sur le thème du coming-out.
et si vous voulez y participer, rdv à 20h, au fond de la Cour de L’école Jean Vilar, dont l’entrée se fait par le 10 rue de la Légion d’Honneur à Saint-Denis, métro Porte de Paris

à 4h30, un appel à soutien sur le piquet de grève au dépôt de bus de Lagny est lancé : et si vous voulez les soutenir, rdv à 4h30, au 67 rue de lagny, métro Porte de Vincennes
idem à Saint-Denis : avec un appel à soutien à 5h, sur le piquet de grève au dépôt RATP Pleyel (21 boulevard Anatole France) et au dépôt RATP du Barrage (39-41 avenue Lénine)
à 5h aussi, aux Pavillons-sous-Bois : sur le piquet de grève au dépôt RATP (132 avenue de Rome)
à 5h à Pantin : sur le piquet de grève au dépôt RATP de Flandres (168 avenue Jean Jaurès)
à 5h, aux Lilas : sur le piquet de grève au dépôt RATP (1 rue Floréal)
et à 5h aussi à Neuilly-Plaisance  : sur le piquet de grève au dépôt RATP de Bord de Marne (32 boulevard Gallieni)

à 9h demain matin, une AG interpro contre la réforme des retraites est organisée à Argenteuil  : et le rdv est donné à 9h à l’espace Nelson Mandela, 82 Boulevard du Général Leclerc, à Argenteuil
à 9h, une AG interpro est organisée à la maison des syndicats, à Cergy : 26 Rue Francis Combe
à 9h aussi demain matin, une AG est organisée à Alfortville : et le rdv est donné à 9h au café de la mairie, 3 Place François Mitterrand
à 9h toujours, une AG est organisée à Champs-sur-Marne : et le rdv est donné à à 9h, salle Jean Eiffel (allée R.Israel), à Champs-sur-Marne
à 9h30, une manif est organisée à Nemours : au départ du rond-point de l’Europe
idem à Meaux : avec un rdv donné à 9h30 au départ de la mairie
à 9h30 aussi demain matin, une AG de lutte est organisée à Pantin : et ce sera au Théâtre du Fil de l’Eau, au 20 Rue Delizy, métro église de Pantin
à Sarcelles aussi à 9h30, une AG est organisée aux Vignes Blanches
à Bagneux , à la même heure : salle Caillat
à Nanterre idem : salle Guignons
à Champigny-sur-Marne : une AG Educ est organisée à 9h30, suivie d’une AG Interpro à 10h30 : et ce sera à la salle Séguy de la maison des syndicats, 191, rue de Verdun à Champigny-sur-Marne
à 10h, à Ivry, une AG Interpro est organisée : à la salle Saint-Just, 30 rue Saint-Just, à côté du conservatoire.
à 10h, une Manifestation est organisée à Cergy : au départ de maison des syndicats avant de prendre les bus pour la manifestation parisienne
à 10h30, un rassemblement est prévu à La Courneuve : et le rdv est donné à 10h30 au parc Jean Moulin (mairie), avant départ pour la manifestation parisienne

demain matin à partir de 9h30, la Brigade de Solidarité Populaire de Montreuil-Bagnolet vous invite à participer à la cuisine pur la cantine solidaire du midi
Et si vous voulez participer, rdv à partir de 9h30 à l’AERI, 57 Rue Étienne Marcel, à Montreuil, métro croix de chavaux

MUSIQUE : Vaudou Game- Tassi

RDV CULTURELS

de 15h à 18h, le Centre d’information et d’études sur les migrations internationales organise une conférence autour du dernier numéro de sa revue avec un dossier thématique intitulé "Migration et travail détaché en Europe", un numéro coordonné par Frédéric Décosse (LEST), Emmanuelle Hellios (LEST) et Béatrice Mesini (TELEMMe).
Et si vous voulez en discuter avec eles et lui, rdv de 15h à 18h dans les locaux du CIEMI, au 46 rue de Montreuil, métro Rue des Boulets

De 16h30 à 18h30, le Séminaire du Cercec sur les Trajectoires et reconfigurations sociales : Genre, génération, transmission se poursuit avc une séance autour de Wladimir Berelowitsch (CERCEC - EHESS), qui parlera de « Tolstoï et les guerres de l’Empire : entre vécu et littérature, anthropologie et idéologie »
et si vous voulez en discuter avec lui, rdv à 16h30 dans la salle 3.07 du centre de colloques sur le campus condorcet, à Aubervilliers, métro Front populaire

de 17h à 19h, le séminaire de recherche de l’Observatoire Terre-Monde organisé par le Centre d’études des écologies politiques des Outre-Mer et proches régions, se tiendra en visio, avec une séance intitulée : "Produire l’électricité loin du nucléaire : les énergies renouvelables en questions"
David Maenda Kithoko (association Génération Lumières), reviendra sur les conséquences de la production d’énergies dites ’vertes’ en République démocratiques du Congo" ; et Benoît Hurtrez (association Atopo WePe – Village de Prospérité – Guyane) :parlera de "la lutte contre un projet de centrale électrique à panneaux solaires" ; et de la Jeunesse Autochtone de Guyane
et si vous voulez suivre cette séance en visio, rdv à 17h sur : https://urlz.fr/kyFI

à 18h, l’Université de Nanterre, organise une rencontre avec Bernard Friot, Florence Ihaddadene, Giulia Mensitieri, Maud Simonet, Daniel Veron, Karel Yon pour une présentation du premier numéro de la Revue Salariat
« Salariat » est une revue de sciences sociales, fondée à l’initiative de l’Institut Européen du Salariat (IES), centrée sur l’étude du salariat, pensé à la fois comme rapport social, comme classe sociale et comme ensemble institutionnel. Elle publie des travaux portant sur le travail, l’emploi, la protection sociale, le syndicalisme ou les groupes sociaux en lien avec la question salariale. Ce premier numéro est consacré au débat « Droit à l’emploi, droit au salaire ? », et si vous voulez en discuter avec Bernard Friot, Florence Ihaddadene, Giulia Mensitieri, Maud Simonet, Daniel Veron, Karel Yon , rdv à 18h Amphi rez-de-chaussée, Bât. Max Weber, de l’Université de Nanterre

à 18h30, le Séminaire "Lectures de Marx" organisé par l’ENS se poursuit, avec une séance autour de Leopoldina Fortunati et de son ouvrage L’arcane de la reproduction. Femmes au foyer, prostituées, ouvriers et capital (éditions entremonde, 2022).
Ce livre est une héré¬sie qui manie les caté¬go¬ries marxien¬nes sans dog¬ma¬tisme en uti¬li¬sant les armes de la cri¬ti¬que fémi¬niste. Il pro¬pose un examen sys¬té¬ma¬ti¬que explo¬rant les rap¬ports réels que le capi¬tal entre¬tient en secret avec les pour¬voyeu-ses de soins, de sou¬ri¬res et de sexe. L’appa¬rente natu¬ra¬lité de l’amour et du couple est une puis¬sante idéo¬lo¬gie qui invi¬si¬bi¬lise
le fonc¬tion¬ne¬ment et la fonc¬tion de la famille capi¬ta¬liste. Portée par l’ambi¬tion de démys¬ti¬fier l’arcane de la repro¬duc¬tion, Fortunati fait appa¬raî¬tre dans toute sa com¬plexité le pro¬ces¬sus de (re)pro¬duc¬tion de la mar¬chan¬dise force de tra¬vail qui est en jeu der¬rière la subor¬di¬na¬tion des femmes. Rejetant la thèse du tra¬vail ména-ger impro¬duc¬tif, cette démons¬tra¬tion théo¬ri¬que auda¬cieuse rabat les cartes de la théo¬rie de la valeur et sou¬tient que l’extor¬sion de la plus-value domes¬ti¬que est cru¬ciale à l’accu¬mu¬la¬tion du capi¬tal.
Le monde de la repro¬duc¬tion s’impose comme le miroir de la pro¬duc¬tion, comme un lieu bom¬bardé par mille com¬por¬te¬ments de rébel¬lion, comme le rejet de la mater¬nité, du mariage ou de l’hété¬ro¬sexua¬lité. L’atten¬tion portée ici à la crise de la famille sous l’impact de la restruc¬tu¬ra¬tion et des luttes est à la fois une archéo-lo¬gie du pré¬sent et un atout pour penser un chan¬ge¬ment
de cap fémi¬niste révo¬lu¬tion¬naire. Aux anti¬po¬des des appro¬ches libé¬ra¬les et de la gauche mas¬cu¬line, Fortunati appuie la lutte contre le tra¬vail, à partir du tra¬vail domes¬ti¬que et du tra¬vail du sexe, pour la des¬truc¬tion défi¬ni¬tive du tra¬vail.
Et si vous voulez en discuter avec elle, rdv à 18h30 en salle des résistants de l’ENS, dont l’entrée se fait par le 45 rue d’Ulm, 1er étage, couloir AB, métro Maubert-Mutualité

à 20h, l’espace Saint-Michel, en partenariat avec l’association Limbo, proposent une projection-débat autour du film LE CHANT DES VIANTS de Cécile Allegra, avec Médecins du Monde et le Centre Primo Levi.
Survivants de la longue route de l’exil, de jeunes filles, de jeunes hommes, arrivent à Conques, au cœur de l’Aveyron. Là, une association, Limbo, entourée d’habitants accueillants, permet au groupe de se poser un temps. Ces jeunes sont issus d’Erythrée, du Soudan, de Somalie, de Guinée, de RDC. À Conques, ils marchent, discutent, respirent... Peu à peu, le souvenir de la route s’atténue, et la parole renaît. Alors un jour surgit une idée un peu folle, celle d’une expérience collective. L’histoire commence à l’automne, dans ce petit bout de France, et se termine en juillet, dans l’éclat d’un été. De toutes leurs épreuves, ils feront une chanson.
et si vous voulez voir ce film et en discuter avec Cécile Allegra (réalisatrice du film et présidente de l’association Limbo), Valentin Hecker (psychologue clinicien au Centre Primo Levi), Paul Alauzy (coordinateur - veille sanitaire migrants en permanence psy chez Médecins du monde) et Dr Fadoi Saab-Theyse (gynécologue et bénévole chez Médecins du monde), rdv à 20h à l’Espace Saint-Michel, métro St-Michel

à 20h aussi, le collectif Le Krachoir propose sa soirée scène ouverte rayons X au Saint-Sauveur
un moment pour partager vos textes, poésies, sons, petites annonces, coup de gueule ; chacun.e peut s’exprimer, dire, raconter, inventer, bafouiller, s’épancher, se confier, prendre la parole. Bref, se donner de la force pour briser les silences et soutenir une appropriation collective et populaire du dire.
Et si vous voulez y participer, c’est à 20h au Saint-Sauveur, 11 rue des Panoyaux, métro Ménilmontant

à 20h, le Cinéma Le Méliès, en partenariat avec ATTAC, organise un ciné-débat autour du film La (Très) Grande Evasion, en présence du réalisateur Yannick Kergoat
Le capitalisme est-il devenu incontrôlable ? De révélations en scandales successifs, l’évasion fiscale est devenue un marronnier médiatique et l’objet d’un concours de déclarations vertueuses pour les politiques. Une mise en relief cinglante que le réalisateur amène à une conclusion simple et radicale : "l’évasion fiscale est un sport réservé aux très riches" dans un environnement étatique dominé par des oligarchies, les pots cassés étant payés par les PME et les classes moyennes, et par extension par la quasi totalité des populations, jouets d’un monde où "l’argent magique" existe, mais le plus souvent hors de portée du bien commun.
Et si vous voulez voir ce film et en discuter avce son réalisateur Yannick Kergoat, et des membres d’ATTAC, rvd à 20h au Cinéma Le Méliès, 12 place Jean Jaurès, à Montreuil, Métro Mairie de Montreuil

à 20h aussi ce soir, l’Espace 1789 propose une représentation de la pièce intitulée Miseriordia, proposée par Emma Dante
La metteuse en scène italienne donne voix et corps à une fable contemporaine poignante et généreuse.. Une ode à la miséricorde qui mêle douceur et brutalité, humour et gravité.
Et si vous voulez découvrir cette pièce mise en scène par Emma Dante, rdv à 20h à l’Espcae 1789, c’est au 2 rue Alexandre Bachelet, à St-Ouen, métro Garibaldi

parutions

Philippe Saunier vient de signer : Santé au travail et lutte de classe – vécu et analyse d’un ouvrier syndicaliste, aux éditions syllepse
Le contrôle de la santé et de la sécurité des conditions de travail est un enjeu depuis le 19e siècle. Des règles avaient progressé, inséparables du développement de l’implantation de délégué·es du personnel chargé·es de suivre cette question dans les entreprises. La loi de 2016 y porte un coup très grave. Ce livre restitue des savoirs collectifs, pour que cette lutte se poursuive.
Le livre nous offre un tableau des principaux risques : souffrances psychiques, troubles musculosquelettiques (TMS), progression du travail de nuit, cancers, pollutions… La rage perce : pour les perturbateurs endocriniens et les pesticides, l’alerte date de soixante ans maintenant. Montrant les mensonges et les dissimulations de rapports officiels, l’auteur se soucie des « beaux outils à réparer » : inspection du travail, médecine du travail, comités hygiène sécurité et conditions de travail (CHSCT) et, bien sûr Sécurité sociale.
Après les accidents industriels d’AZF (Toulouse) et de Lubrizol (Rouen), l’auteur présente les possibilités et les nécessités d’un combat commun entre organisations syndicales et associations de riverains. Il indique les scandales qui pourraient bien éclater à cause des effets des radiations ionisantes cachées aux victimes.

Bibi Le Bail vient de signer Noir la couleur qui m’attend, aux éditions Bibliothèke
Après un choc psychologique, Trine a perdu parole et mémoire. Interné à l’Institut de psychiatrie et neurosciences, il y subit une thérapie médicale inédite. Mais Trine ne supporte pas ce traitement thérapeutique et encore moins le nouveau directeur du centre. Il n’a qu’une envie, quitter l’Institut pour rejoindre son grand frère et les Ombres, un groupe d’activistes « anti-détection », qui tentent d’échapper à la surveillance électronique en se réfugiant dans un ancien quartier de la ville où le matériel de vigilance tend vers l’obsolescence, quand ce n’est pas lui-même qui le sabote grâce à une curieuse machine de sa conception.
Les Ombres, c’est aussi un groupe de rock qui se targue de jouer de la musique « quantique » avec l’aide d’un autre appareil tout aussi étrange. Le groupe se produit dans un bar souterrain qui accueille une population à la marge, comme la bande des Clowns. Ceux-ci veulent monter un groupe et jouer de la musique rapide et bruyante, même s’ils n’ont aucune expérience en la matière.
Cette agitation n’est pas du goût des autorités. Leur réaction ne va pas se faire attendre.