Agenda FPP 1er février

mercredi 1er février 2023
par  Rosa

RDv MILITANTS

et alors que deux nouvelles dates de mobilisation ont été annoncées par l’intersyndicale les 7 et 11 février prochain, une Assemblée Générale des étudiant.e.s/personnels Jussieu est organisée à 12h30
et le rdv est donné à 12h30 sur le site de la Fac de Jussieu

À 12h30, les Gilets jaunes de Montreuil proposent leur cantine solidaire
et c’est tjr de 12h30 à 14h30 à l’AERI, au 57 Rue Étienne Marcel, à Montreuil, métro Croix de Chavaux

Le collectif solidarité migrants Wilson lance un appel à bénévoles en cuisine et pour la distribution de ce soir
et si vous voulez y participer, le rendez-vous est donné jusqu’à 14h pour la cuisine au Laboratoire écologique Ødéchet de Pantin qui se trouve au 20 avenue Édouard Vaillant, métro 4 Chemins , et pour la distribution le rdv est donné à 18h30, au théâtre de la belle étoile qui se trouve au 14 rue Saint-Just, à Saint-Denis, métro front populaire

à 15h, les associations, syndicats et organisations engagées dans l’aide aux étrangers, regroupées au sein du collectif régional “Bouge ta pref”, organisent des Rassemblements un peu partout en IDF : pour exiger l’ouverture des guichets, dénoncer la fabrique de sans-papiers et réclamer la régularisation de tous les sans papiers !
Alors que la loi "Asile et Immigration" est présentée en conseil des ministres aujourd’hui, le collectif Bouge ta pref appelle à ces rassemblements pour visibiliser la situation des sans-papiers dans les départements et dénoncer la situation de plus en plus dramatique de l’accès au séjour dans notre pays.
La dématérialisation systématique des rendez-vous, sans réelle alternative humaine à ce tout-informatique malgré le décret du Conseil d’État du 3 juin 2022, engendre des blocages et un empêchement de fait d’accéder au service public.
Rien n’est fait pour faciliter l’accès à ces procédures. Il est impossible de communiquer avec les préfectures alors que les sites sont souvent confus et difficiles d’accès et que de nombreux dysfonctionnements sont avérés. Quant aux tentatives de demande d’explication par le biais des adresses mails indiquées, la seule réponse à attendre est un courrier-type qui ne tient aucun compte de la question posée.
De plus, la dématérialisation progressive de toutes les procédures via la plateforme de l’Administration Numérique des Étrangers en France, loin de simplifier l’accès aux droits et le traitement des dossiers, ne fait qu’aggraver la situation.
Les délais de traitement des dossiers sont inacceptables. Plusieurs mois pour un premier rendez-vous pour déposer un dossier, et davantage pour avoir une réponse. De même, quand il s’agit de renouveler un titre de séjour, les délais d’instruction sont tels que les titres arrivent à expiration avant délivrance du nouveau titre. Les personnes deviennent alors sans-papiers, perdant leur travail et leurs droits sociaux.
En particulier, le collectif Bouge ta Pref alerte sur la situation des jeunes mineurs devenus majeurs dans l’intervalle et qui doivent renoncer à des formations en alternance, faute d’avoir reçu leur carte de séjour à temps, ou encore des malades qui risquent de ne pas parvenir à poursuivre des soins urgents.
Pendant ce temps, les OQTF et IRTF pleuvent de plus en plus, maintenant les personnes en situation irrégulière, multipliant l’enfermement dans les Centres de rétention et favorisant le travail illégal de centaines de personnes exploitées dans des métiers en tension comme la restauration ou le bâtiment, à l’exemple de ce que dénoncent les inspecteurs du travail sur les chantiers du Grand Paris ou des Jeux olympiques.
Pour toutes ces raisons, le collectif Bouge ta pref organise donc des rassemblements devant les préfectures d’Île-de-France pour exiger de réelles alternatives à la dématérialisation, un accueil digne et un traitement humain des personnes et plus largement une politique d’élargissement des voies de régularisation !
Et plusieurs rdv sont donnés à 14h à la Grande Arche de la Défense, sur le Parvis de la Défense pour une Marche jusqu’à la préfecture de Nanterre, puis rassemblement à 15h devant la préfecture de Nanterre ; et à 15h aussi aujourd’hui des rassemblements sont organisés : Place Saint Michel devant la fontaine , devant la préfecture de Melun, devant la préfecture des Yvelines, devant la préfecture d’Évry, devant la préfecture à Bobigny, et devant la préfecture de Créteil

de 17h à 19h, la Permanence syndicale hebdomadaire de la CNT Région parisienne sera ouverte
et si vous voulez vous y rendre elle se tient de 17h à 19h dans le local de la CNT, au 33 rue des Vignoles, métro Avron ou Buzenval

de 17h à 20h, la ligue des droits de l’homme et le collectif avortement en Europe les femmes décident organisent un rassemblement devant le Sénat pour soutenir la PPL portée par la députée LFI Mathilde Panot, en faveur d’une constitutionnalisation de l’avortement en France
et le rdv est donné à 17h devant le Sénat où la PPL est examinée aujourd’hui, c’est au 16 rue de Tournon, RER Luxembourg

à partir de 18h, l’EHESS en lutte organise une Assemblée générale sur le Campus de Condorcet pour décider de la suite de la mobilisation au sein du Campus après l’occupation avortée du 23 janvier dernier
Et si vous voulez y participer, rdv à 18h à la maison des associations sur le Campus Condorcet, à Aubervilliers, métro Front populaire

de 18h à 20h, l’organisation Riposte Collective propose une Formation Juridique : apprendre à se préparer à une action/manifestation
un atelier ouvert et public pour apprendre à se préparer à une action/manifestation, adopter de bons réflexes avant une arrestation, comprendre le déroulement et le but d’une garde à vue et rester solidaires jusqu’au tribunal.
Et si vous voulez y participer, rdv à 18h à l’université Paris 8, dans le hall du bâtiment B2, dont l’entrée se fait par le 2 rue de la liberté, Saint-Denis, Métro Saint-Denis université

à 18h, l’association CycloCube propose un atelier participatif et solidaire d’auto-réparation vélo.
Et si vous voulez y participer, c’est à partir de 18h et jusqu’à 23h aux Amarres, 24 quai d’Austerlitz, métro Quai de la Gare

à 18h30, le collectif Décroissance IDF organise sa réunion ouverte mensuelle
et si vous voulez y participer, c’est à 18h30 à la Maison de la Vie Associative et Citoyenne du 12e arrondissement, qui se trouve au 181 Avenue Daumesnil, métro Daumesnil

À 19h, La revue Contretemps et le Lieu-dit proposent un débat public : "Six mois après la création de la NUPES, où va la gauche ?"
Six mois après le moment électoral qui a été surtout un intense moment de politisation, et alors qu’une puissante mobilisation sociale est de nouveau à l’ordre du jour, la revue Contretemps propose cette soirée de débat avec l’historienne Ludivine Bantigny, qui a récemment publié L’ensauvagement du capital (Seuil) et va faire paraître Que faire ? Stratégies d’hier et d’aujourd’hui pour une vraie démocratie (10/18), et avec l’économiste Stefano Palombari, auteur avec Bruno Amable de L’illusion du bloc bourgeois (Raisons d’agir) et plus récemment de Où va le bloc bourgeois ? (La Dispute).
Ensemble, ils introduiront le débat, car il s’agit surtout de discuter collectivement : de projets, de stratégies, d’analyse concrète des programmes et pratiques, des limites politiques saillantes dans la situation et plus encore d’espoirs et de perspectives. Quelle combinaison d’initiatives sociales et politiques peut être imaginée pour mener une bataille décisive contre la violence du capital ? Quelles sont les forces du réformisme sincère et réellement émancipateur qui a fait son retour sur la scène politique ? Quelles sont ses faiblesses et au devant de quelles difficultés irait-il, notamment s’il accédait au gouvernement ?
Il s’agira donc de se poser la question de nos forces, en ce temps marqué tout à la fois par des rapprochements unitaires et par des éclatements. Marqué aussi par des attaques exacerbées qui nécessitent d’être à la hauteur de la riposte nécessaire : dès lors, sans sectarisme ni querelle de chapelles, mais avec franchise et lucidité. Pour nous redonner courage et force.
Et si vous voulez participer à ce débat public, c’est à partir de 19h au Lieu-Dit, 6 rue Sorbier, métro Ménilmontant

À 19h, la section locale du Droit au logement du 78 organise une manifestation pour protester contre la perquisition de son local
le 11 janvier dernier à 20h, le local du DAL de Plaisir situé au cœur du quartier populaire du Valibout a été perquisitionné par la police ! Le local était vide et fermé à clef : porte défoncée, meubles ouverts ou retournés, dossiers personnels de nos adhérent-e-s jetés au sol.
L’opération fait suite à un signalement de la Brigade Anti Criminalité (BAC) de Plaisir. Ce n’est pas un point de détail car plusieurs bénévoles du DAL, extérieurs au quartier, se sont retrouvés témoins malgré eux d’interpellations et de violences particulièrement brutales de la part de la cette brigade dont le DAL dénonce les méthodes depuis des années.
D’après le commissaire de la brigade cynophile de Fontenay le Fleury, leur chien aurai « marqué » la porte du DAL en reniflant une odeur de stupéfiant, justifiant la perquisition. Les fonctionnaires de police n’ont trouvé ni stupéfiants ni dealers dans les lieux.
Aujourd’hui, le DAL est empêché de mener ses actions associatives, bénévoles et militantes à cause d’une intervention des forces de l’ordre dans un quartier en véritable état de siège depuis plusieurs semaines. En effet, il assiste à une intensification sans précédents de la présence policière au Valibout.
Ce quartier classé prioritaire fait l’objet comme tant d’autres quartiers de France d’un programme de démolition de logements sociaux, ceux du Valibout ont en plus la particularité d’avoir été récemment rénovés.
Depuis l’information de ce projet, une mobilisation est portée par les habitant-e-s au côté du DAL afin de dénoncer ces démolitions. Cette mobilisation a conduit le Dal à organiser une première manifestation en octobre dernier. Depuis lors, les autorités locales n’ont cessés de le calomnier et de tenter de jeter le discrédit sur ses actions et ses justes revendications par voie de presse, en réunion publique, et aujourd’hui par la voie policière.
Ces procédés sont inadmissibles dans un État de droit et pour montrer sa juste détermination, le DAL organise donc une manif ce soir dans le Quartier du VALIBOUT ; et le rdv est donné à 19h devant le local du DAL, au 7 rue Maximilien de Robespierre à Plaisir

à 19h encore, Révolution Permanente organise un meeting contre Macron et la réforme des retraite
Comment faire retirer la réforme ? Pourquoi construire une grève générale politique pour s’attaquer à Macron et son monde et comment unir le monde du travail, la jeunesse et l’ensemble des opprimés ? C’est autour de ces questions qu’interviendront notamment : Frédéric Lordon (philosophe), Alexis Antonioli (raffineur Total Normandie), Fernande Bagou (Onet), Lorélia Fréjo (étudiante et militante au Poing Levé), Mouloud Sahraoui (Geodis) ; et si vous voulez participer à ce meeting, rdv à 19h à la Maison des associations de Solidarité qui se trouve au 10 rue des terres au Curé, métro Porte d’Ivry

demain matin à 10h, l’AG autonome propose un Rassemblement, tractage, perturbation
Ce rdv permettra de discuter des manières de s’organiser en dehors des cadres syndicaux ou de partis. Le but est d’élargir la question des retraites à celle de la sélection, du tri des vies, et de la mise au travail forcée par le chômage, le système de santé, le RSA etc.
Et si vous voulez y participer, c’est à 10h demain sur la Place du marché, à Montreuil. Métro Croix de Chavaux

demain , c’est jour de mobilisation nationale dans le secteur du social et médico-social pour dénoncer la politique de destruction du secteur et pour revendiquer :
Attribution du SEGUR pour toutes et tous sans conditions
Augmentation d’au moins 300€ des salaires et indexation sur les prix
Une convention collective commune de haut niveau
L’amélioration de nos conditions de travail et des conditions d’accueil et d’accompagnement.
Des moyens humains et financiers à la hauteur des besoins de la population.
Au programme de cette journée de mobilisation, un rdv est donné à 11h demain matin, devant NEXEM au métro Arts et Métiers, où des prises de parole auront lieu ; et à 14h un départ en manif en direction de Matignon

MUSIQUE : Oss Ama – Phobie des grandeurs

RDV CULTURELS

à 13h, le ciné St-André-des-Arts propose une projection débat autour du film-docu "DROIT dans les yeux", en présence de la réalisatrice Marie-Francine Le Jalu
Des visages tout juste sortis de l’enfance, concentrés, incrédules, émus. Ils s’appellent Ilhame, Vincent, Yara, Nancy-Laure, Rouguy ou Antoine. Ils/elles sont étudiant.e.s en Droit à l’Université Paris 8 Saint-Denis et bénévoles à « La Clinique Juridique ». Là, ils/Elles orientent des justiciables des environs qui souvent leur rappellent leurs parents, leurs voisins. Les professionnel.e.s et les enseignant.e.s leur parlent de distance et de neutralité. Mais dans la pratique, que faire de sa subjectivité et de ses convictions ? Avec quelle idée de la justice et de la démocratie ?
La clinique juridique de Paris 8 est la première initiative de ce genre en France. Elle a été créée en 2013 par des enseignants et un collectif d’étudiants. Elle a vocation à renforcer l’accessibilité au droit auprès des populations les plus vulnérables (étudiants, personnes âgées, chômeurs, précaires, etc.) en complément de l’aide déjà apportée par la Maison de la Justice et du Droit, les avocats et l’ensemble des professionnels du droit.
Et si vous voulez découvrir le film-docu consacré à cette clinique juridique et en discuter avec la réalisatrice, et George PAU-LANGEVIN, adjointe de la Défenseure des droits en charge de la lutte contre les discriminations et de la promotion de l’égalité, rdv à 13h au ciné St-André-des-Arts, au 30 de la rue St-André-des-Arts, métro St-Michel

de 15h30 à 18h30, le Cycle de séminaires sur « L’urgence écologique au prétoire » se poursuit, avec une séance en ligne consacrée aux procès climatiques d’Amérique du Sud"
Fernanda de Salles Cavedon reviendra sur les Tendances du contentieux climatique en Amérique du Sud : droit de la nature et écologisation des droits humains ; Gonzalo Sozzo, sur Les contentieux climatiques en Argentine ; Julia Neiva, de l’ONG Conectas Direitos Humanos, parlera des procès sur le financement climatique au Brésil ; Angela Schembri Pena, de l’Université Paris 1 reviendra sur Les procès climatiques et les entreprises en Amérique du Sud ; et Natalia Castro Niño, Avocate à la Cour interaméricaine des droits de l’homme et professeure de l’Universidad Externado de Colombia, parlera du contentieux climatique et de la jurisprudence de la Cour interaméricaine des droits de l’Homme
et si vous voulez suivre ce séminaire en ligne, rdv à 15h30 sur :
Lien de connexion Zoom : https://ut-capitole-fr.zoom.us/j/95637298869
Inscription obligatoire : http://ut1.org/?i=forms.gle/YSq6cxgq8M8DJagG8

de 17h à 19h, l’atelier sur Les Terrains du genre se poursuit, avec une séance autour de Julie Dulat et Nicolas Bina qui parleront des rapports de genre au travail.
Et si vous voulez en discuter avec elle et lui, rdv de 17h à 19h en salle S002 à la Maison de la recherche, 28 rue Serpente, métro St-Michel

de 17h30 à 19h, l’Association française de Science Politique poursuit ses webinaire Poli(cri)tique, avec une séance intitulée : Une autre loi sur l’immigration : pour quoi, pour qui ?
Un dossier sensible peut en cacher un autre. A l’heure où tous les regards sont tournés vers la réforme des retraites, un autre gros sujet du début de l’année 2023 mérite attention et décryptage : le projet loi sur l’immigration qui est présenté aujourd’hui en Conseil des ministres.
Dans cette perspective, l’association française de science politique propose de questionner l’esprit et les enjeux de cette loi dont le texte sera examiné au Sénat, sans doute en mars, puis en mai à l’Assemblée nationale.
Et si vous voulez suivre ce webinaire consacré au énième projet de loi sur l’immigration, rdv à 17h30 sur :
https://sciencespo.zoom.us/webinar/register/WN_rskpFjmJRd2JdfUpKbbnGw

à 18h, Info Birmanie et Doh Atu - Ensemble pour le Myanmar, en partenariat avec le CCFD-Terre Solidaire et le CRID, organisent le vernissage de l’exposition intitulée : jeunesse en résistance-le Printemps Birman
2 ans après le coup d’Etat militaire du 1er février 2021 cette exposition inspirée du livre “Printemps birman” (paru aux éditions Héliotropismes) rassemble les poèmes d’une nouvelle génération d’écrivains exilés, assassinés ou emprisonnés, et les images de photographes anonymes.
Et si vous voulez découvrir cette expo, rdv à 18h pour le vernissage, ce sera à la mairie du 14ème dont l’entrée se fait par la place Ferdinand Brunot, métro Mouton-Duvernet :et sur le Myanmar, en ce moment vous pouvez aussi voir le documentaire « Myanmar – une bouteille à la mer », réalisé par un collectif de jeunes cinéastes qui documentent la répression de la junte militaire  : https://www.arte.tv/fr/videos/111757-000-A/myanmar-diaries/

De 18h à 22h30, l’AERI propose son atelier hebdomadaire Artivisme contre la propagande publicitaire
Et si vous voulez y participer, c’est au 57 Rue Étienne Marcel, Montreuil, Métro Croix de Chavaux

de 19h à 21h, le Bureau d’Accueil et d’Accompagnement des Migrants, le BAAM, poursuit ses ateliers théâtre hebdo
C’est gratuit, ouvert à toutes et tous, sans aucun niveau de français exigé
et c’est tous les mercredis, de 19h à 21h au FGO Barbara, 1 rue Fleury , métro La Chapelle

à 19h, À l’occasion de la parution de la bande dessinée "Blood of the virgin" de Sammy Harkham, les éditions Cornélius et la librairie Le Monte-en-l’air organisent une soirée de lancement
Seymour, 27 ans, juif d’origine irakienne, est monteur dans le cinéma du Hollywood des années 1970. Films de série B, bandes annonces… il n’est que simple exécutant au sein des studios Revery. Or, Seymour se rêve cinéaste, et espère qu’il pourra bientôt réaliser son premier projet, Blood of the virgin, un film de loup-garou qu’il a presque fini d’écrire. Lorsqu’on lui propose enfin de le produire, le budget alloué est minime, on lui en refuse la direction et il s’en retrouve très vite complètement dépossédé. Seymour traverse en même temps une crise dans son couple, fragilisé depuis la naissance de son fils...
Cette histoire captivante et profonde sur le désenchantement du rêve hollywoodien s’enrichit de digressions géographiques et temporelles, de changements de points de vue et d’un découpage nerveux et cinématographique. Rien n’est laissé au hasard dans ce récit qui témoigne d’un pays et d’une industrie en pleine mutation et qui aborde avec justesse des thématiques telles que la parentalité, le déracinement ou l’Holocauste.
Et si vous voulez discuter de cette BD avec Sammy Harkham, rdv à 19h au Monte-en-l’air, 71 rue de Ménilmontant, métro Ménilmontant

à 19h30, la Librairie Le Merle moqueur organise une rencontre croisée avec l’historienne Michelle Perrot pour la sortie de son livre : "Le temps des féminismes" aux éditions Grasset, et avec la journaliste et autrice féministe Titiou Lecoq qui a publié récemment "Le couple et l’argent" aux éditions de l’Iconocast.
On ne naît pas féministe, alors comment le devient-on ? Précurseure de l’histoire des femmes, Michelle Perrot, 94 ans, livre ici un texte à la fois intime et théorique, livre d’histoire et autobiographie. Celle à qui son père conseillait de ne pas se mettre trop tôt un homme sur le dos, qui se rappelle avoir toujours voulu être comme les autres, abolir les différences avec les hommes, aborde son cheminement, de l’engagement chrétien au féminisme en passant par le communisme. Son itinéraire intellectuel, depuis sa thèse où elle voit rétrospectivement un regard presque masculin sur les femmes, donne à voir un siècle de changements sociétaux et la profondeur historique des luttes qui agitent aujourd’hui nos sociétés.
Première historienne à enseigner l’histoire des femmes en France, en 1973, Michelle Perrot nous emmène dans une épopée au féminin en explorant toutes ses ramifications : l’histoire de l’accession à l’égalité, l’histoire du patriarcat, l’histoire du mouvement féministe et des grands débats qui l’ont parcouru et structuré, sur le corps, le genre, l’universalisme contre le différentialisme, la sororité, MeToo. Dans ces pages, la grande histoire se mêle au destin des femmes qui ont porté leur cause et Olympe de Gouges, Lucie Baud, Christine Bard, Hubertine Auclert, Monique Wittig, Arlette Farge, Yvette Roudy, Antoinette Fouque…
La pensée de Michelle Perrot, sans rien omettre des sujets les plus épineux, permet de déconstruire et parfois même de dépasser les clivages du féminisme contemporain. Et si vous voulez discuter féminisme avce l’historienne Michele Perrot et la journaliste Titiou lecoq, rdv à 19h30 à la librairie le Merle Moqueur, c’est au 51 rue de Bagnolet, métro Alexandre Dumas

à 20h, la librairie Quilombo organise une rencontre avec Alexis Bernaut qui présentera le livre "Les nôtres", d’Elisabeth Poretski (paru aux éditions Héros-Limite), et dont il a signé la postface
Il s’appelait Ignace Reiss, Steff Brandt, Hans Eberhardt et quelques autres noms d’emprunt rendus nécessaires de par son activité : agent des services secrets de l’Armée rouge. Sa femme, Elisabeth Poretski, raconte l’histoire tragique de cet homme, né sous le nom de Nathan Markovitch Poretski, espion soviétique influent en Europe jusqu’à sa rupture avec Staline en 1937. Celui qui dans son ultime lettre au « Petit père des peuples » revendiquait un autre socialisme, plus authentique, fut retrouvé assassiné un mois plus tard, en août 1937, dans une rue de Lausanne. Une mort orchestrée par les siens. Le récit historique que relate Elisabeth Poretski montre quelle fut la vie de cet homme et de ses proches qui ont longtemps cru en leurs idéaux avant de les voir dépérir sous leurs yeux. "Les nôtres" évoque les enjeux d’une époque, pas encore révolue, marquée par l’affrontement idéologique de deux blocs qui se mettent en place.
Et si vous voulez revenir sur ce livre avec Alexis Bernaut qui a signé la postface, rdv à 20h à la librairie Quilombo, 23 Rue Voltaire, métro Rue des Boulets ou Nation

à 20h aussi, la cinémathèque idéale des banlieues du monde fait son retour au Saint-André des Arts, avec la projection du film de Massoud Bakhshi "TÉHÉRAN N’A PLUS DE GRENADES"
Récompensé dans plusieurs festivals, ce film documentaire dresse un portrait à la fois caustique et sensible de la ville de Téhéran.
Et si vous voulez le découvrir, rdv à 20h au ciné St-André-des-Arts, au 30 de la rue St-André des Arts, métro St-Michel

à 20h encore, le Cin’Hoche de Bagnolet propose une PROJECTION-débat autour du film DIVERTIMENTO, suivie d’une RENCONTRE avec la cheffe d’orchestre Zahia Ziouani, la violoncelliste Fettouma Ziouani et la réalisatrice Marie-Castille Mention-Schaar
À 17 ans, Zahia Ziouani rêve de devenir cheffe d’orchestre. Sa sœur jumelle, Fettouma, violoncelliste professionnelle. Bercées depuis leur plus tendre enfance par la musique symphonique classique, elles souhaitent à leur tour la rendre accessible à tous et dans tous les territoires. Alors comment peut-on accomplir ces rêves si ambitieux en 1995 quand on est une femme, d’origine algérienne et qu’on vient de Seine-Saint-Denis ? Avec détermination, passion, courage et surtout le projet incroyable de créer leur propre orchestre : Divertimento.
Et si vous voulez décuvrir ce film et en discuter avec la cheffe d’orchestre Zahia Ziouani, la violoncelliste Fettouma Ziouani et la réalisatrice Marie-Castille Mention-Schaar , rdv à 20h au Cin’hoche, qui se trouve 6 rue Hoche, à Bagnolet

demain matin, à partir de 11h, l’EHESS poursuit son cycle de séminaires intitulé « Expertises économiques et actions environnementales », un cycle dédié à explorer la fabrique et la mobilisation de savoirs économiques dans leur manière d’informer ou de prescrire des formes d’intervention en matière d’action environnementale.
Et pour la deuxième séance de ce cycle, il s’agira de revenir sur les Transitions et planifications énergétiques, en explorerant la prise en compte de l’énergie dans la pensée économique ainsi que dans l’organisation de l’économie, en adoptant une perspective historique et en s’intéressant à différentes régions du monde.
Daniela Russ (University of Leipzig) reviendra sur : la planification de l’espace économique en Union Soviétique ; et Antoine Missemer (CIRED) proposera une histoire décloisonnée des transitions énergétiques en économie, à partir de scas de l’Europe du Nord et de l’Amérique latine.
Et si vous voulez suivre ce séminaire, rdv à partir de 11h demain matin, dans la salle AS1.08 à l’EHESS, au 54 bd Raspail, métro Sevres-Babylone

demain et après-demain : l’Assoc française de sociologie propose des journées d’étude intitulées : "A la croisée des socialisations : transferts, tensions et résistances dispositionnels"
avec au programme demain matin, une table-ronde avec Michel (Université de Nantes) qui reviendra sur « Les conditions sociales et biographiques
d’un militantisme total. L’exemple du mode de vie des établis d’aujourd’hui »
Julie Blanc (ENS),qui parlera de « Lutter et vivre en écologiste : une cohérence à l’intersection de la socialisation militante et du travail de soi » ; et Gabrielle Angey-Sentuc (Paris-Dauphine), « Gouvernement des autres, gouvernement de soi : l’Hizmet comme moyen de mise en cohérence des dispositions individuelles »
et si vous voulez suivre ces journée d’études, rdv à partir de 9h30 demain matin, salle P004 du Centre Maurice Halbwachs, dont l’entrée se fait par le 48 boulevard Jourdan, métro Porte d’Orléans