Agenda FPP 20 janvier

vendredi 20 janvier 2023
par  Rosa

Agenda 20.01.2023

RDV MILITANTS

de 15h à 17h, le séminaire « Gouverner l’humain, contrôler la reproduction. Trajectoires (post)coloniales de l’eugénisme » se poursuit, avec une séance consacrée à la Psychiatrie coloniale et eugénisme"
Aurélia Michel (CESSMA) – parlera de Racialisation de la psychiatrie et psychiatrisation de la race dans le Brésil des années 1930
et Paul Marquis (Centre d’histoire-SciencesPo) - Hygiénisme, organicisme et primitivisme. L’École d’Alger, un réseau psychiatrique au service de la colonisation (années 1930 - années 1960)
et si vous voulez en discuter avec eux, rdv de 15h à 17h, salle 2.001du bâtiment Recherche-Nord, sur le campus Condorcet, à aubervilliers, métro front populaire

De 17h30 à 19h, l’Union départementale CNT du Val de Marne tiendra sa permanence syndicale hebdo à la maison des syndicats de Choisy le ROI
Et si vous voulez vous rendre à la permanence elle sera ouverte de 17h30 à 19h au 27 boulevard des alliés, à choisy le roi

à 18h ce soir, la marche des solidarités organise une Assemblée de mobilisation contre la loi Darmanin
Et si vous voulez y participer, c’est à 18h, dans l’annexe Charlot de la Bourse du travail Paris , 85 rue charlot, métro république

à 18h30 ce soir, Le Cercle de silence se réunit devant le Conseil d’Etat pour dénoncer le sort réservé aux étrangers en France.
Et si vous voulez y participer, c’est à 18h30 devant le Conseil d’Etat, métro Palais Royal

à 19h ce soir, le Collectif Vietnam-Dioxine organise une cantine solidaire dans le cadre de la campagne de soutien au procès en appel de Tran To Nga !
Cela fait depuis 2014 que Tran To Nga se bat contre les multinationales américaines pour faire reconnaître leur responsabilité dans le drame de l’agent orange qui a contaminé les terres du Vietnam et rendu malade des millions de Vietnamiens dont des centaines de milliers d’enfants. Pour la soutenir dans son procès contre Monsanto-Bayer, Dow Chemical, Uniroyal Chemical et 11 entreprises américaines ayant fabriqué ou livré l’Agent Orange, le Comité de Soutien propose cette soirée spéciale avec des animations, une vente aux enchères d’objets divers et une cantine solidaire ; et si vous voulez y participer, rdv à 19h au foyer Vietnam qui se trouve au 80 rue Monge, métro Monge
si vous ne pouvez venir à aucun des repas, vous pouvez faire un don défiscalisé via le crowdfunding organisé également par le Comité de Soutien à Tran To Nga : https://www.helloasso.com/.../appel-du-comite-de-soutien...

à 19h30 ce soir, Les Fleurs Arctiques proposent une discussion collective sur Signal, l’auto-défense numérique et l’organisation militante
Depuis quelques années, les milieux militants, entre autres, se sont saisis d’un nouvel « outil » considéré comme idéal pour résoudre des problèmes de communication et de sécurité : Signal.
Il s’agit d’une application sur téléphone permettant d’envoyer des messages, de faire des conversations de groupes tout en ayant un chiffrage du contenu envoyé.
Le recours à cette application s’est notamment vu diffusé à travers diverses formations et brochures sur le thème de l’auto-défense numérique, et s’est répandu comme une traînée de poudre dans les aires subversives, devenant aujourd’hui une quasi-obligation si l’on veut se mettre en lien avec des individus ou des groupes, ou participer à la plupart des initiatives.
Ne pas avoir installé Signal semble aujourd’hui aberrant lorsque l’on s’organise, et l’application est présentée comme un « must have », un indispensable à l’organisation. Pourtant comme n’importe quel outil technique qui prend ce genre de place et d’importance, depuis le temps que cet usage se diffuse, on peut remarquer qu’il induit le développement de formes d’organisation spécifiques, qu’on ne remet pas en question.
Tout ou presque passe par Signal, allant parfois jusqu’à remplacer les assemblées de lutte. Signal est devenu une sorte de réseau social militant aux conversations pullulantes avec on-ne-sait-qui dedans... mais à coup sûr des flics. Les sujets des luttes en cours sont discutés par Signal et les critiques virulentes ou les débats animés sont remplacés par des pouces sous des messages...
Mais c’est également l’information qui y circule ; les rendez-vous et réunions publics ou privés disparaissent au profit de boucles Signal ; il devient préférable de s’envoyer des messages plutôt que de se confronter et de réfléchir ensemble si bien que, par exemple, certaines personnes qui donnent leur avis dans des groupes se permettent par exemple d’infléchir l’écriture d’un tract tout en n’ayant rien à voir avec la décision de l’écrire, ou en n’en comprenant pas le sens, voire en s’y opposant.
De plus, le fonctionnement de cette application permet que des boucles plus restreintes se comportant de fait comme des bureaux politiques décident de ce qui sera diffusé dans des boucles plus larges, reproduisant les pires fonctionnement autoritaires sans aucun garde-fou et avec l’alibi pratique de la sécurité et de l’efficacité.
Il est grand temps de réinterroger tout ce que charrient comme pratiques Signal et, plus largement, les outils numériques et réseaux sociaux ! A quels besoins répondent-ils ? Comment faire en sorte qu’ils ne deviennent pas les outils de contrôle des autoritaires ? Comment saboter des prises de pouvoir online ? Mais, plus largement, qu’avons-nous besoin de dire ou non via des messageries cryptées, qu’avons-nous besoin ou non de partager publiquement, et pourquoi ?
C’est à partir de ces questions que l’équipe des Fleurs arctiques proposent de discuter autour de l’utilisation de Signal, et des nouveaux modes d’organisation émergeant avec le numérique ; et si vous voulez en discuter, rdv à à 19h30, à la bibliothèque Les Fleurs Arctiques, c’est au 45 Rue du Pré Saint-Gervais, métro Hoche

après une première journée de mobilisation organisée par l’intersyndicale jeudi, les organisations de jeunesse : L’Alternative, FIDL, Voix Lycéenne, Jeune Garde, Le Massicot, Young Struggle, Jeunes écologistes, Jeunes Génération.s, Jeunes Insoumis•es, NPA Jeunes, NPA Jeunesses Anticapitalistes, Jeunes Parti de Gauche, Jeunes POI, Place Publique Jeunes, RED Jeunes, UFSE CGT, soutenues par les organisations politiques organisent une marche demain contre la contre-réforme des retraites
et pour retrouver l’appel à mobilisation et les infos pratiques, rdv sur le site : https://marche21janvier.fr/

demain à partir de 14h, le Malaqueen organise une Install Partie
Venez aider ou vous faire aider à installer et paramétrer des logiciels libres et toute distribution GNU/Linux ou Android sur netbook, portable, tour, PC/Mac, ou smartphone, éventuellement à côté de votre système actuel. Idem si vous avez des difficultés avec GNU/Linux, un périphérique, un logiciel libre, ou avec des logiciels libres sous Android. Et pour les personnes intéressées, il sera également possible d’organiser un atelier de présentation-sensibilisation autour des logiciels libres :-)
et si vous voulez participer à cette install party, rdv à partir de 14h demain et jusqu’à 18h au Malaqueen, c’est au 70, rue de Gallieni à Malakoff, métro Étienne-Dolet

à 14h30 demain, le Collectif FLE Paris IDF organise un atelier Droit des migrants
Vous accompagnez des personnes issues de la migration et vous vous interrogez sur leurs droits en principe et en pratique selon le type de statut. Quels sont aujourd’hui les accès à la formation linguistique des réfugiés et demandeurs d’asile dans le monde professionnel et universitaire ? Cet atelier se propose d’apporter quelques éléments de réponse.
Et si vous voulez y participer, il faut vous inscrire en envoyant un mail à : collectif.fle.paris.idf@gmail.com

à 15h demain, le collectif féministe de soutien aux luttes en Iran, Roja Paris, organise, en coordination avec les collectifs d’Amsterdam, Berlin, Brême, Bruxelles, Francfort, Göttingen, Manchester, et Hambourg, une nouvelle Manifestation contre les exécutions en Iran
La République islamique d’Iran est née par la violence : celle qui s’est abattue sur les luttes des femmes et des minorités sexuelles et de genre, comme sur la mobilisation contre le hijab obligatoire dès mars 1979 – la légitimité historique de ce premier acte a été rappelée ces dernières années avec la mobilisation des "filles de la rue de la révolution" et plus récemment encore avec l’insurrection suite au meurtre de Jina Mahsa Amini ; la violence du jihad contre les minorités nationales non perses, la répression sanglante des mouvements d’autodétermination et des minorités religieuses et non religieuses ; la violence de la répression des classes populaires, entraînant la dissolution des conseils autonomes dans le monde du travail et à l’échelle des quartiers.
Ce régime a posé ses fondations en éliminant physiquement les opposant.es lors de la décennie noire – à l’ombre de la guerre Iran-Irak – et s’est finalement stabilisé avec l’exécution de milliers de prisonnier.e.s révolutionnaires lors de l’été 1988.
La contre-révolution islamique a pris le dessus sur la révolution progressiste de 1979. Depuis, l’existence de la République islamique dépend de la constante répression physique et idéologique. Récemment, le guide Ali Khamenei a brandi la menace de massacres de masse, en écho à celui des années 1980. Mais cette fois-ci c’est le régime qui craint de disparaître.
Le mouvement "Femme, Vie, Liberté" a montré que ce régime est mort dans l’esprit des habitant.es de ce territoire. Il a aussi montré que l’intimidation, qui a jusque-là permis la survie du régime, ne suffit plus.
Depuis le féminicide gouvernemental de Jina, le peuple opprimé s’est dressé contre toutes les menaces et les intimidations. Partout, il a résisté aux forces de répression, avec un courage sans pareil : dans les maisons, les rues, les écoles, les universités, les usines. Face à la militarisation des hôpitaux et au détournement des ambulances pour en faire des armes de répression, des médecins et des jeunes habitant.es prennent en charge les blessé.es, leur fournissent médicaments et soins et créent des réseaux clandestins d’entraide. Les prisonnier.es continuent également de résister depuis leurs cellules, malgré des verdicts sans fondement prononcés lors de procès-mascarade, sans accès à des avocats indépendants, malgré des passages à tabac et des tortures physiques et mentales pour forcer des aveux, malgré les viols et harcèlements sexuels, et malgré la répression collective dans les prisons. La République du massacre profite de la situation fragile des anonymes et des personnes marginalisé.es pour intensifier les intimidations et prend même en otage les familles des défunt.es et des prisonnier.es.
Depuis le début de l’insurrection, plus de 18 000 militant.es et manifestant.es ont été arrêté.es, des milliers de personnes ont été blessées, plus de 500 personnes ont été tuées par balles ou sous la torture et 44 personnes risquent d’être exécutées pour des accusations telles que « guerre contre dieu » et « corruption sur terre ». Les récits de la répression envoyés depuis les prisons sont terrifiants.
Dans le même temps, l’oppression ne s’abat pas sur les corps de manière uniforme. Mohsen Shekari était employé dans un café ; il a été taxé d’ « ennemi de dieu » et accusé d’avoir mis le feu à une poubelle, alors qu’il défendait légitimement des manifestant.es sans défense face à la violence des forces de répression. Les meurtres d’enfants comme Setareh Tadjik, afghane, et Kian Pirfalak, de la ville d’Izeh, le vendredi sanglant du Balouchistan, la militarisation du Kurdistan, ainsi que les récits terrifiants de viols et de violences sexuelles, témoignent des différentes faces de cette répression.
Et pourtant, le soulèvement « Femme vie liberté » est toujours d’actualité et a besoin de solidarité. Il se poursuivra avec le soutien internationaliste de toutes celles et ceux qui se battent pour la liberté. C’est pourquoi la Roja paris, en coordination avec
les collectifs de Berlin, Brême, Bruxelles, Francfort, Göttingen, Manchester, Hambourg...organisent une manif demain pour condamner les exécutions, la répression, la tyrannie et dire leur solidarité avec la résistance des prisonnier.es et leurs familles, avec les condamné.es à mort et le mouvement des mères qui demandent justice ; et le rdv est donné demain à 15h sur la place des fêtes

à 15h aussi demain, le Collectif Archives LGBTQl+ organise une assemblée ouverte pour préparer l’ouverture d’un centre d’archives sur Paris
et si vous voulez y participer, c’est demain à 15h au 13 rue de Santeuil, métro Censier-Daubenton

à 19h30 demain soir, la Fédération d’Associations de Solidarité avec les Immigré-es (FASTI) propose une Soirée publique à l’occasion de la sortie du podcast « Aller-retours » des jeunes de la FASTI
Allers-retours est une série de podcast conçue et réalisée par la Commission Jeunesse de la FASTI, en partenariat avec la radio associative nantaise JET FM. 
3 épisodes, 3 ASTI, 3 villes : Valence, Petit-Quevilly et Nantes.
La Commission Jeunesse de la FASTI - composée aujourd’hui de jeunes des ASTI aux parcours multiples (jeunes étranger·e·s, jeunes étranger·e·s isolé·e·s, jeunes habitant·e·s des quartiers populaires) a décidé de mener ce projet collectif de résilience et de mobilisation contre les discriminations et pour l’égalité.
Le premier épisode pose la question des politiques migratoires en France et des difficultés rencontrées pour les personnes venant d’arriver sur le territoire. Le second épisode se penche sur le parcours migratoire des femmes, qui rencontrent des problématiques spécifiques liées à leur genre. Enfin, le dernier épisode s’intéresse à la question des violences policières, entre expériences vécues et faits d’actualité.
Ce projet a été mis en œuvre via des méthodes d’éducation populaire et des temps de formation qui ont permis de développer pleinement les capacités d’action et la confiance en soi. La durée du projet a été nécessairement conséquente en raison de sa construction horizontale, collective et démocratique, qui a requis des discussions, des allers-retours, des remises en cause, des évolutions.
A cette occasion, la FASTI propose une soirée publique demain, à partir de 19h30 dans les locaux de la CNT au 33 rue des Vignoles, métro Avron ou Buzenval

Dimanche midi, la cantine des Pyrénées organise une cantine DE SOUTIEN AUX ANCIEN.NES DE L’ATTIEKE
Iels sont tjr en lien les un.e.s avec les autres, et essayent de créer un réseau d’entraide dans un contexte où les politiques sont de plus en plus froides et inhumaines sur les questions de l’immigration.
Même si les anciennes et anciens de l’Attiéké à St-Denis n’ont plus de centre social, iels continuent de partager leur expériences, de mutualiser les frais, et de s’entraider sur des questions administratives et juridiques notamment pour l’obtention de papiers français. Mais, pour recouvrir diverses dépenses liées à ces activités (frais d’avocat, timbres fiscaux, soutien de personnes en situation de grande précarité), les anciennes et anciens de l’Attiéké ont besoin d’un soutien ; aussi la cantine des Pyrénées organise cette cantine solidaire dimanche midi, au 77 rue de la Mare, métro Pyrénées
le lien pour aider financièrement les anciennes et anciens de l’Attiéké de St-Denis : : https://www.papayoux.com/.../des-papiers-pour-tous-tes

tous les jours de la semaine, le collectif contre la ligne 18 propose un chantier en mixité choisie (sans hommes cis) à Zaclay
et si vous voulez y participer c’est tous les jours jusqu’à dimanche, avec ce soir : à 19h une Lecture collective "Le nucléaire c’est fini" de La Parisienne libérée ; et dimanche de 15h à 17h, le collectif contre la ligne 18 propose sa Réunion plénière mensuelle : tout ça ça se passe à Zaclay, sur la Route de Trappes à Villiers-le-Bâcle ; vous pouvez camper sur place, et pour avoir plus d’information, rdv sur : Nos (z)évènements - Non à la ligne 18

MUSIQUE : avec Brigada Flores Magon - Class War / en concert demain soir à la Maroquinerie, en soutien à l’Action Antifasciste Paris-Banlieue

RDV CULTURELS
à 19h ce soir, le collectif Cactus et La Cassette proposent une soirée autour du racisme anti-asiatique, avec au programme :
ECOUTE DU DOCUMENTAIRE SONORE "APPRENDS A PRONONCER MON NOM"
Yousra, Yasser et Sahria sont trois adolescents, passionnés de radio, qui se retrouvent régulièrement autour du micro. Ils sont tous trois arrivés récemment en France et sont passés par une classe d’accueil pour apprendre le français. Aujourd’hui, ils partent à la rencontre de leurs anciens camarades, pour savoir comment ils ont vécu ce moment charnière dans leur existence et ce qu’ils sont devenus depuis. Dans cet épisode, ils racontent les histoires de Rana, Samia et Yuying. Ils nous parlent d’agressions physiques, de moqueries, de honte, de conflits entre enfants, de sentiments mélangés, mais aussi de solidarités. Dans une société où le racisme existe - ici particulièrement le racisme anti-asiatique - comment ne pas être empêché de devenir soi-même ?
Une enquête radiophonique menée par Yousra Jmilia, Yasser Kamal et Sahria Ahmed, accompagnés par Larissa Clement Belhacel et Charlie Dupiot, avec l’aide de Malika Ung, Ayoub Ait Taadouit et Etienne Gratianette, dans le cadre des ateliers du Collectif Transmission.
PROJECTION DU COUT-METRAGE "LA LETTRE"
Episode n°3 d’une mini-série, par RéactASIE, produite dans le cadre du projet « REACTAsie » ("L’expérience des discriminations et du racisme des personnes d’origine asiatique - de l’Asie de l’Est et du Sud-est - en France") En présence de Nicolas Vimenet (réalisateur du court-métrage, membre Association des Jeunes Chinois de France).
DISCUSSION ET DEBAT AUTOUR DU RACISME ANTI-ASIATIQUE EN FRANCE
Avec le Collectif Cactus et Simeng WANG, sociologue, chargée de recherche au CNRS, qui étudie les expériences des discriminations et du racisme de personnes d’origine asiatique en France.
Et si vous voulez participer à cette soirée, rdv à 19h à la Cassette, c’est au 4 rue Lécuyer, à Aubervilliers, métro 4 Chemins

à 19h aussi ce soir, Editions La Découverte et la Librairie De beaux lendemains organise une rencontre avec sociologue Alizée Delpierre autour de son livre : « Servir les riches. les domestiques chez les grandes fortunes », paru aux éditions La découverte
Derrière les façades de luxueux immeubles parisiens, les immenses grilles de châteaux, les baies vitrées de vastes villas de la Côte d’Azur, se cache un personnel invisible mais présent quotidiennement au service des grandes fortunes. Gouvernantes, majordomes, femmes de chambre et de ménage, lingères, nannies, cuisiniers ou chauffeurs travaillent du matin au soir, et souvent la nuit, pour satisfaire les besoins et désirs des millionnaires qui les emploient à leur domicile.
En s’appuyant sur une enquête immersive de plusieurs années, ce livre lève le voile sur les relations quotidiennes entre ceux qui servent et ceux qui sont servis. Ce faisant, il éclaire les ressorts d’une cohabitation socialement improbable, faite de domination et de résistances. Elle-même prise dans ces relations, en travaillant un temps comme domestique, Alizée Delpierre montre comment une certaine « exploitation dorée » peut faire rêver des femmes et des hommes qui y voient une réelle opportunité d’ascension sociale. Du côté des grandes fortunes, déléguer toutes les tâches ingrates demeure essentiel pour consolider leur pouvoir et jouir à plein de leur capital. Elles sont prêtes à tout pour fidéliser leurs domestiques et conserver ce privilège de classe, pour le meilleur comme pour le pire...
et si vous voulez en discuter avec la sociologue Alizée Delpierre, rdv à 19h ce soir à la librairie de beaux lendemains, c’est au 8 allée Rosa Parks, à Bagnolet

à partir de 19h30 ce soir, Bibliothèque Associative de Malakoff reçoit l’équipe du Chiffon – bimestriel de Paname et sa banlieue – autour de la présentation de son numéro 5 (décembre 2022) et du dossier « Paris start up city ».
Le Chiffon, c’est quoi ? Eh bien c’est un nouveau journal papier local et critique à Paris et dans la banlieue ! Aujourd’hui le seul journal régional indépendant. Vous souhaitez découvrir et soutenir une autre information dans votre coin ? Venez à cette soirée de lancement du n°7 (hiver 22-23) ! En présence d’une partie de l’équipe de rédaction, nous débattrons de nos enquêtes et reportages et présenterons notre dossier thématique : « Paris, capitale de la start-up nation ? ».
Les start-up, jeunes entreprises spécialisées dans le numérique – avec un fort potentiel d’expansion économique – ont connu leur premier essor régional dans le quartier du Sentier (2e arrondissement) de Paris à la fin des années 1990. Aujourd’hui, elles noyautent tous les secteurs de l’économie (santé, agriculture, éducation, transport, etc.) pour devenir doctrine officielle d’État. C’est sur cette histoire, à l’échelle francilienne, que la BAM propose de revenir, pour en discuter collectivement. Et si vous voulez en discuter avec eux, rdv à 19h30 ce soir à la BAM, 14 impasse Carnot, à malakoff, métro etienne Dolet

à 15h demain, Le collectif Extinction Rébellion organise un Ciné Débat autour du film de Jean-Robert Viallet, l’Homme a mangé la terre
l’occasion de réfléchir aux moyens de se détacher du mythe de la croissance et du progrès et de réfléchir aux modalités d’action dont nous disposons pour protéger le vivant ; et ce sera demain à 15 au Centre Clavel qui se trouve, 24 rue Clavel, métro Pyrénées

à partir de 16h30 demain, Dans le cadre de la 18ème édition du festival Hors Pistes "Voir la guerre et faire la paix" organisé par le Centre Pompidou, une rencontre avec l’artiste Nikita Kadan est organisée pour qu’il partage son Regard sur la guerre en Ukraine
Nikita Kadan est une figure majeure de la scène artistique ukrainienne, Membre du groupe d’artistes R.E.P (Revolutionary Experimental Space) fondé pendant la Révolution Orange de 2004, il participe aux manifestions pro-européennes d’Euromaïdan en 2013. Ses œuvres composées d’installations, de peintures et de dessins muraux questionnent l’Ukraine post-soviétique, son rapport avec la Russie et l’omniprésence de la violence. Depuis sa galerie dans le Kyiv assiégé, ou Depuis sa fenêtre, il a filmé, documenté, capturé les instants de la guerre qui ont défilé sous ses yeux. Pour le festival Hors Pistes, organisé par le Centre Pompidou, il présentera ce recueil d’images et témoignera contre toute forme d’oppression ; et si vous voulez rencontrer Nikita Kadan, rdv demain à partir de 16h30 au Centre Pompidou, métro rambuteau

à 17h30 demain, Le Lieu-Dit organise une rencontre autour des éditions Tana autour de leur collection Fake or not, avec une discussion sur la Relocalisation et Décroissance ?
En septembre 2021, les éditions Tana lancent la collection Fake or Not afin de relever les défis environnementaux en y voyant plus clair dans le magma d’informations, d’assertions et de rumeurs qui nous submerge. Médias et réseaux sociaux nous plongent dans la confusion et la défiance. Il y a urgence à démêler le vrai du faux. Cette collection propose ainsi une série de livres scientifiques et pédagogiques qui décryptent le réel, déconstruisent les fake news et les idées reçues en s’appuyant sur l’analyse d’un scientifique, sur des chiffres, des faits et des ordres de grandeur.
Le premier de la série, proposé par Vincent Liegey, s’attaque à la question de la décroissance.
Suivent ensuite des ouvrages sur l’alimentation, l’énergie, la fast fashion, puis Relocaliser par Jérôme Cuny publié en octobre 2022.
et si vous voulez découvrir la collection Fake or Not et débattre avec deux de ses auteurs sur les thèmes de la décroissance et de la relocalisation : Vincent Liegey ingénieur, essayiste, chercheur et expérimentateur de la décroissance et Jérôme Cuny est chercheur et enseignant en redirection écologique, rdv donc demain à partir de 17h30 au Lieu-Dit, c’est au 6 rue Sorbier, métro ménilmontant

à 19h demain soir, l’assemblée des chômeurs et chômeuses propose une Soirée La Grande Débauche
Avec un programme éclectique comme une journée au chômage : des chants italiens, des spectacles de clown, du jazz, Lucius (Dj set) ; et si vous voulez faire la jaille de la débauche avec l’assemblée des chômeurs et chômeuses, c’est demain soir à partir de 19h au Doc, 26 rue du Docteur Potain, métro télégraphes

à 20h demain soir, le collectif Zéro Millions propose un Ciné/discussion autour du docu "Vasectomie, ça va faire mâle"suivie d’une discussion avec le réalisateur Jean-François Marquet
Nicolas, Benjamin, Fabrice, Thomas et Guillaume ont entre 28 et 45 ans et vont se faire vasectomiser. Une décision prise seul ou soufflée par leur compagne qui n’en peut plus d’assumer seule la charge mentale de la fécondité de leur couple.
Vasectomie, ça va faire mâle est un film d’amour au scalpel. L’histoire d’un événement unique et définitif dans la vie d’un homme : sa stérilisation. Un film sensible sur un geste bénin mais radical.
Et si vous voulez découvrir ce docu et en discuter avec son réalisateur, rdv à 20h30 demain dans la salle Dussane à l’ENS, 45 rue d’Ulm, métro censier-Daubenton

dimanche, à 16h30, le Cinéma Le Méliès propose la projection du film d’animation de Miyazaki : Nausicaä et la vallée du vent
Dans le futur, après qu’un conflit apocalyptique a dévasté une grande partie de l’écosystème mondial, les rares êtres humains survivent dans des environnements semi-hospitaliers dispersés dans ce qui est devenu une jungle toxique.
Et si vous voulez voir ou revoir ce film de Miyazaki, rdv à 16h30 dimanche au Cinéma Le Méliès, 12, place Jean Jaurès, à Montreuil, Métro Mairie de Montreuil

À 18h dimanche, le Doc et la Clef Revival poursuivent leur cycle de projection génération désenchantée, avec la projection de Deux courts-métrages de Jean-Gabriel Périot en sa présence
il y aura la projection de nos jours, absolument, doivent être illuminés : Orléans, le 28 mai 2011. Des détenus chantent à l’intérieur d’une prison ; ni la caméra, ni les regards n’y ont accès. De l’autre côté du mur, des personnes écoutent ; suivi de la projo de : le jour a vaincu la nuit, dans lequel Jean-Gabriel Périot propose à dix détenus de la Maison d’arrêt d’Orléans d’écrire et d’interpréter leurs rêves et leurs cauchemars.
Et si vous voulez voir ou revoir ces films, rdv à 18h ce sera au Doc, 26 rue du Docteur Potain, métro télégraphes