RDv MILITANTS

à 13h30, le collectif du 8 juillet organise un rassemblement alors que L’État sera sur le banc des accusés pour des blessures au flashball portées contre des manifestants le 8 juillet 2009
Il y a plus de 13 ans, la police tirait au Flashball sur des manifestant·es venu·es soutenir les habitant·es expulsé·es d’une ancienne clinique occupée, aujourd’hui détruite. Six personnes étaient blessées dont l’une à l’oeil, gravement.
Après dix années de lutte dans la rue et les tribunaux, deux policiers ont finalement été condamnés à des peines symboliques – quelques mois de prison avec sursis, sans interdiction d’exercer ni amende ou indemnité à payer.
Une autre procédure était cependant toujours en cours, devant le Tribunal administratif, visant cette fois non pas à condamner les policiers, mais l’instance qui les recrute, les habille, les forme, et enfin les arme, à savoir l’État.
Et c’est aujourd’hui qu’a lieu l’audience au Tribunal administratif de Montreuil, et pour l’occasion le collectif du 8 juillet organise un rassemblement à 13h30 devant le Tribunal Administratif qui se trouve au 206 rue de Paris, à Montreuil, métro Robespierre

aujourd’hui, c’est la première journée de mobilisation organisée par l’intersyndicale CFDT - CGT - FO - CFE-CGC - CFTC - UNSA - Solidaires - FSU contre la contre-réforme des retraites
La Première Ministre a annoncé ce 10 janvier 2023 le report de l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans avec une accélération de l’augmentation de la durée de cotisation.
Cette réforme va frapper de plein fouet l’ensemble des travailleurs et travailleuses, et plus particulièrement celles et ceux qui ont commencé à travailler tôt, les plus précaires, dont l’espérance de vie est inférieure au reste de la population, et celles et ceux dont la pénibilité des métiers n’est pas reconnue.
Elle va aggraver la précarité de celles et ceux n’étant déjà plus en emploi avant leur retraite, et renforcer les inégalités femmes-hommes.
Le système de retraites par répartition n’est pas en danger, rien ne justifie une réforme aussi brutale. Attachées à un meilleur partage des richesses, les organisations syndicales n’ont eu de cesse, pendant la concertation avec le gouvernement, de proposer d’autres solutions de financement, à commencer par l’amélioration de l’emploi des seniors. Jamais le gouvernement, arcbouté sur son projet, ne les a étudiées sérieusement.
Suite à l’annonce de la réforme gouvernementale, toutes les organisations syndicales se sont immédiatement réunies pour construire une réponse commune de mobilisation interprofessionnelle. Celle-ci prendra la forme d’une première journée de grèves et de manifestations aujourd’hui partout en France. Parce qu’elles représentent l’ensemble des travailleurs et des travailleuses, demandeurs et demandeuses d’emploi, et retraité.es, c’est cette date syndicale qui donne le départ d’une puissante mobilisation sur les retraites dans la durée.
Les organisations syndicales décident d’ores et déjà de se réunir ce soir avec les organisations de jeunesse pour prolonger le mouvement de mobilisation notamment à l’occasion de la manifestation appelée samedi par les organisations de jeunesse, et convenir d’autres initiatives.
Alors rdv à 14h à République pour la manif en direction de Nation via Bastille ; et vous retrouverez sur le site de l’agenda, toutes les infos pratiques :
Parcours : République - Bastille - Nation
Ordre des cortèges : Solidaires, Jeunes, FO, CGT, Fsu, Unsa, CGC, CFDT, CFTC
Bus organisés par la CGT : https://www.facebook.com/photo/?fbid=642137904377019&set=a.555716636352480
Liste des Cortèges et Points fixes :
Départ collectif de Place des Fêtes https://www.agendamilitant.org/Assemblee-de-quartier-et-depart-collectif.html
Si vous souhaitez ajouter un point fixe ou un cortège, vous pouvez l’envoyer via la page contact de l’Agenda militant indépendant.

Je rappelle le numéro du Groupe Légal de la coordination contre la répression IDF en cas de pépin, c’est le : 07 52 95 71 11
et les Avocats du jour dont il faut retenir le nom en cas de GAV ce sera : Emilie Bonvarlet du barreau de Paris, et Hanna Rajbenbach du barreau de Paris

Rappel : toujours contre la contre-réforme des retraites, FPP organise une soirée/débat mardi soir prochain
on en reparlera d’ici là, mais vous pouvez dores et déjà noté le rdv ce sera mardi prochain au CICP, 21 ter rue voltaire, Métro rue des boulets-Montreuil.

à 18h, le Séminaire d’auto-formation organisé par Sud Éducation Sorbonne Université, consacré aux thèses de Réseau Salariat se poursuit avec une séance qui sera consacrée à La révolution féministe par le salaire à vie ?
Comment le salaire à vie porte-t-il une offensive contre l’exploitation patriarcale du travail féminin ? Ce salaire pensé contre la logique capitaliste a-t-il véritablement pris en compte l’oppression des femmes ? Permet-il d’abolir l’assignation de la classe des femmes au travail domestique ? Il s’agira ici d’explorer quelques aspects des propositions et questionnements du groupe Femmes de Réseau Salariat ; et si vous voulez en discuter avec eux, rdv à 18h dans la Salle 107, couloir Est, 1er étage, Tour 24 sur le Campus Pierre et Marie Curie, dont l’entrée se fait par place Jussieu, métro Jussieu

à 19h, l’association Le Mouton Numérique propose, dans le cadre de son cycle "Dématérialiser pour mieux régner : L’action sociale face à l’injonction numérique" une rencontre sur L’algorithmisation du contrôle CAF
Le renforcement du contrôle des allocataires CAF au cours des 20 dernières années a été accompagné par l’introduction de technologies de surveillance. Le croisement des données sur les allocataires par l’interconnexion des fichiers ; le profilage de leurs comportements et la génération de scores de risque permettent de cibler les contrôles. L’illégalité de certaines de ces pratiques et la manière dont elles pénalisent les plus pauvres et les plus précaires par des suspensions préventives des allocations, par des contrôles à répétition, par le manque de transparence autour de décisions prises et par le manque de voies de recours ont été dénoncées par les enquêtes du collectif Changer de Cap et de la Fondation Abbé Pierre.
Une fois n’est pas coutume, le déploiement de ces technologies s’inscrit dans une politique de contrôle de longue date, qui elle-même s’insère dans une logique gestionnaire et comptable du service public. C’est l’apport spécifique des nouvelles technologies dans cette dynamique qu’il s’agira ici d’analyser, et si vous voulez en discuter avec le sociologue Vincent Dubois, Bernadette Nantois de l’association APICED et un.e membre de La Quadrature du Net, rdv à 19h, au Centre social Le Picoulet, 59 Rue de la Fontaine au Roi, métro Couronnes

à 19h30, les Jeudi Rouge proposent pour cette première rencontre de l’année, une discussion collective autour d’ une délégation du Mouvement des sans-terre du Brésil pour parler : Du Brésil à la France, une jeunesse en lutte
L’occasion de présenter le mouvement, leurs objectifs et leurs actions, ainsi que d’évoquer le climat politique au Brésil. L’accent sera mis sur les luttes des jeunes du MST. Et si vous voulez discuter du mouvement des sans-terre du brésil, rdv à 19h30 au 3 place des Grés, métro porte de Montreuil ou Porte de Bagnolet

de 20h à 22h, le lieu-dit propose une soirée de Discussion informelle inter-associative
Au lendemain de la reprise des Gilets jaunes, et juste après la manifestation de la première journée de mobilisation contre la "réforme" des retraites, que pouvons-nous faire ? Seul·e : peu. Mais à nous tou·tes : beaucoup plus. Aussi pour discuter entre associations des luttes à organiser, le lieu-dit organise ce moment d’échange et si vous voulez y participer, c’est de 20h à 22h au lieu-dit, 6 rue Sorbier, métro Ménilmontant

à 20h, le Dorothy organise une conférence avec l’Atelier Paysan pour Reprendre la terre aux machines
Ce n’est pas par des actes de consommation individuels que nous allons changer le système agro-industriel, système qui consiste à produire artificiellement à moindre coût en nous entraînant dans une course folle aux innovations technologiques, à l’agrandissement des exploitations, à la destruction des sols et à la perte de savoirs et de savoir-faire pour les paysans.
Et si vous voulez discuter de l’ensemble du système agroalimentaire et réfléchir aux moyens d’en sortir, pour une agriculture paysanne avec Nicolas Decome de l’Atelier Paysan, rdv à 20h, au café associatif Le Dorothy, 88 rue de Ménilmontant, métro Ménilmontant

tous les jours de la semaine, le collectif contre la ligne 18 propose un chantier en mixité choisie (sans hommes cis) à Zaclay
et si vous voulez y participer c’est tous les jours jusqu’à dimanche, à Zaclay, sur la Route de Trappes à Villiers-le-Bâcle ; vous pouvez camper sur place, et pour avoir plus d’information, rdv sur : Nos (z)évènements - Non à la ligne 18

MUSIQUE : Rosies – nous on veut vivre

Rdv CULTURELS

à 18h30, la librairie La Régulière organise une rencontre avec François Bégaudeau pour la sortie de son livre "Boniments" publié chez Amsterdam !
Du libéralisme aux algorithmes, en passant par le burnout, les transclasses et la trottinette, François Bégaudeau livre, à travers les maîtres mots de l’époque, une analyse implacable de l’idéologie bourgeoise.
« Plus c’est gros, plus ça passe, dit-on, et cela ne vaut pas pour mes bonimenteurs. Comme sa morphologie l’indique, le bonimenteur n’est qu’à moitié menteur. Pour prendre, un boniment doit être un peu vrai. Il est un peu vrai que cet écran est plat, et plus léger – le portant, je le vérifie –, et plus confortable pour les yeux – rivé à lui, je suis confort. Il est un peu vrai que nous autres sujets des régimes capitalistes prototypiques sommes libres de nos mouvements. Nous pouvons nous déplacer autant que le permet notre salaire. Il est un peu vrai qu’un télétravailleur peut disposer de ses horaires. Il n’est pas archifaux que nos élections sont démocratiques. Les marchands ne mentent pas complètement en disant qu’ils créent de la valeur, créent de la richesse. Ils oublient juste de préciser que cette richesse leur revient.
La langue du capitalisme ne doit pas être démasquée, elle doit être passée au crible sec de la précision. »
et si vous voulez en discuter avec François Bégaudeau, rdv 18h30 à la librairie la Régulière qui se trouve au 43 rue Myrrha, métro Château rouge

à 18h30 aussi, l’UPP, union des photographes profesionnel.le.s propose le vernissage de l’exposition "Le Royaume de l’aube" d’Erwan Floc’h.
Erwan Floc’h témoigne avec cette série de l’un des derniers vestiges de la paysannerie pré-industrielle ayant perduré jusqu’à nos jours grâce à la détermination sans faille de Jean-Bernard, 75 ans, et Laurence, 60 ans. Ce couple sans enfant possède et exploite la ferme de Penprat dans le Finistère sud. Son existence même, et la beauté intemporelle qui s’en dégage, interrogent les dérives de notre société actuelle : l’accélération du temps, la productivité à tout prix, l’exploitation de la nature jusqu’à sa perte, l’individualisme. Une invitation poétique à un autre possible.
Et si vous voulez participer au vernissage c’est à 18h30 ce soir, dans les locaux de l’UPP qui se trouve au 11 rue de Belzunce, métro gare du Nord ; et l’expo y sera visible jusqu’au 10 février.

de 19h à 20h, la Bibliothèque Drouot propose une Mise en lecture de textes de Louise Michel et de Pauline Roland
Pauline et Louise, deux rebelles, deux proscrites : A vingt ans d’intervalle, ces deux femmes vont être jugées par des conseils de guerre et se voir, la première ’transportée’ en Algérie en 1852, pour participation à un club républicain, la seconde ’déportée’ en Nouvelle-Calédonie, en 1871, après les événements de La Commune de Paris.
Et si vous voulez participer à cette lecture publique d’Extraits de ’Lettres de prison’ de Pauline Roland et des ’Mémoires’ de Louise Michel, rvd à 19h à la Bibliothèque Drouot, 11 rue Drouot, métro Richelieu Drouot

à 19h aussi, la librairie Utopia organise une Rencontre sur “Le bien-être, un projet politique ?”
Avec l’auteur Atte Oksanen, citoyen franco-finlandais, qui conseille des responsables politiques sur l’écologie et l’aménagement du territoire et Patrick Viveret, philosophe et essayiste, auteur de la préface. Son dernier ouvrage, “La colère et la joie”, a été publié aux Editions Utopia.
S’inspirant de l’expérience de sa terre natale, la Finlande, le pays le plus heureux du monde selon un classement annuel établi par l’ONU, Atte Oksanen plaide pour une « révolution du bien-être ». À rebours des nombreux ouvrages de développement personnel qui présentent le bonheur et le bien-être comme étant le résultat d’une volonté individuelle, ce livre sort cette question de la sphère privée pour en faire un objet de politiques et de services publics.
Et si vous voulez en discuter avec Atte Oksanen et Patrick Viveret, rdv à 19h à la Librairie Utopia
1 Rue Frédéric Sauton, métro Maubert-Mutualité ; ou en ligne via :
ID de réunion : 830 1829 4643
Code secret : 203365

à 19h aussi, la Librairie De beaux lendemains propose un Cercle de Lectrices féministes sur le thème de "NOS METAMORPHOSES"
La règle du jeu est simple :
Choisis un livre dans ta bibliothèque qui fait écho au thème. Sélectionne dedans un extrait à lire.
Rejoins-le cerle féministe pour le partager à voix haute !
Et si vous voulez participer à ce cercle féministe, en Mixité choisie sans hommes cisgenre, rdv à 19h à la librairie de beaux Lendemains qui se trouve au 9 allée Rosa Parks, à Bagnolet

à 19h toujours, le Cirque électrique propose une représentation de la pièce intitulée, Chute Libre, écrite et mise en scène par Jeanne Susin.
Opéra SF pour voix, batterie, piano et électronique. Dans un monde affecté par les dérèglements de la lune nous suivons la semaine de 3 musiciens se retrouvant bousculés dans leurs quotidiens. Le spectacle se déroule tel un poème contemporain, une enquête sur la matière, un espace sur-réél et poétique où la notion du temps est suspendue dans les brèches d’un rêve.
Et si vous voulez voir cette pièce, rdv à 19h au cirque électrique, c’est sur place du maquis du Vercors, métro Porte des Lilas

à 19h30, la librairie Le Merle Moqueur organise une rencontre avec Pasquale Abatangelo autour de son livre "Je courrais en pensant à Anna. Voyage à travers les luttes radicales italiennes des années 1970" publié aux éditions Premiers Matins de Novembre.
Ce récit inédit, décrivant le monde des détenus politiques, les luttes sociales et les débats internes des organisations révolutionnaires, rompt l’épais silence qui étouffe encore cette période durant laquelle l’Italie devait composer avec l’insurrection armée.
et si vous voulez discuter des luttes sociales issues des années 1968-69 en Italie, avec le „voyou communiste“ Pasquale Abatangelo, rdv à 19h30 à la librairie le Merle moqueur, c’est au 51 rue de Bagnolet, métro Alexandre Dumas

à 19h30 aussi ce soir, le Saint-Sauveur propose une soirée de soutien à Jam
Jam c’est une application solidaire qui permet de faire des dons aux associations partenaires comme par exemple la FONDATION CLARINA BASTIA qui agit en Haïti contre les violences subies par les femmes et la précarité des familles monoparentales.
Et si vous voulez en savoir plus sur le concept de Jam l’application solidaire, rdv à partir de 19h30 au Saint-Sauveur, 11 rue des Panoyaux, métro Ménilmontant

à 20h, La Flèche d’Or propose ue représentation de J’AURAIS DÛ M’APPELER AÏCHA [ou l’identité française en question], Une conférence gesticulée de Nadège de Vaulx (-en-Velin).
Un mois avant sa naissance, la mère de son père décède. La tradition veut que la première fille née après ce décès hérite du prénom de la défunte. Sa grand-mère s’appelait Aïcha. Elle était Algérienne. Pourtant, elle s’’appelle Nadège.
Trois quart Algérienne, un quart Française. Algérienne de sang, Française de sol. Pas tout à fait Française, pas vraiment Algérienne.
Pour les descendants d’Algérien.nes, il y a comme une zone grise : une histoire coloniale mise sous silence, une guerre faite « d’événements », des représentations racistes et des inégalités qui perdurent. Intégrée par l’école républicaine, bercée par le mythe national, elle a joué le jeu de l’intégration. En s’assimilant, elle a refoulé une partie de son héritage. Elle fait aujourd’hui marche arrière en prenant bien soin de ramasser un à un tous les indices et reformer le puzzle de son histoire, de notre histoire pour mieux la déconstruire.
Alors que les débats identitaires grondent en France et qu’il y a comme une injonction à choisir son camp, comment s’émanciper d’identités qu’on voudrait nous imposer et trouver sa propre voie ?"
si vous voulez découvrir cette conférence gesticulée de Nadège, rvd à 20h à la fleche d’or, 102 bis rue de Bagnolet, métro Porte de Bagnolet

à 20h aussi, la Librairie Folies d’Encre - Saint Ouen organise une RENCONTRE AVEC FRANÇOISE VERGES autour du livre : De la violence coloniale dans l’espace public : visite du triangle de la Porte Dorée à Paris - Éditions SHED PUBLISHING
Ce guide décolonial nous emmène à l´est de Paris visiter un véritable « triangle colonial », composé de trois monuments qui offrent un condensé de l´histoire culturelle, économique, raciale et politique de la France.
Posant les bases d´une pédagogie critique explorée par le collectif Décoloniser Les Arts (DLA), cet ouvrage revient sur les débats et les luttes menées à travers le monde autour de statues, célébrant esclavagistes et colonialistes.
Et si vous voulez en discuter avce Francoise Vergès, rdv à 20h à la librairie Folies d’Encre qui se trouve au 51 avenue Gabriel Péri, à St-Ouen, métro Garibaldi

à 20h toujours, le Cin’Hoche de Bagnolet propose une projection-débat autour du film La (très) grande évasion de Yannick Kergoat.
Le capitalisme est-il devenu incontrôlable ? De révélations en scandales successifs, l’évasion fiscale est devenue un marronnier médiatique et l’objet d’un concours de déclarations vertueuses pour les politiques. Alors que les multinationales et les plus riches ont de moins en moins de scrupules et de plus en plus de moyens à leur disposition pour échapper à l’impôt, pour nous, simple citoyen, les politiques d’austérité s’intensifient et les inégalités explosent. On voudrait nous faire croire que les mécanismes de l’évasion fiscale sont incompréhensibles et qu’elle est impossible à endiguer… Il ne nous reste alors que nos bulletins de vote, notre déclinant pouvoir d’achat et nos yeux pour pleurer. À moins que l’on puisse en rire malgré tout.
Et si vous voulez découvrir ce film et discuter des circuits de l’évasion fiscale et décrypter les mécanismes de la fraude XXL, rdv à 20h au Cin’Hoche, qui se trouve au 6 rue Hoche à bagnolet

demain à partir de 9h, la maison des sciences de l’Homme pari-Nord organise une journée d’étude intitulée : Rechercher sur l’histoire des savoirs et de la formation des travailleurs et travailleuses de Seine-Saint-Denis/Spécificités d’une histoire locale, sources, méthodes
Cette journée d’étude a pour objectifs de problématiser les questions de la recherche et de la valorisation des sources et de la recherche à une échelle locale, consolider le partenariat universitaires / archivistes / responsables d’associations de mémoire, d’histoire et d’éducation populaire établies sur le territoire de la Seine-Saint-Denis grâce à la valorisation de leurs fonds d’archives.
Au programme de cette journée d’étude, il y aura des discussions sur les Sources orales et histoire. Acquis, questionnements, chantiers en cours., sur les archives concernant femmes en formation aux XIXe et XXe siècles, sur Les archives du monde du travail conservées aux Archives Départementales 93 : comme sources pour l’histoire de la formation des travailleurs et travailleuses ? Et une table-ronde sur l’Histoire et mémoire en Seine-Saint-Denis : question sociale, travail et formation
et si vous voulez participer à cette journée d’étude, rdv donc à partir de 9h demain matin dans la Salle de conférences des Archives départementales de la Seine-Saint-Denis – qui se trouvent au 54 avenue du Président Salvador-Allende à Bobigny

demain matin à partir de 10h30, le séminaire sur "Les affaires de l’État" organisé par l’EHESS se poursuit, avec une séance autour d’Anne Bellon, maîtresse de conférence à l’Université de technologie de Compiègne, et à l’occasion de la sortie de son livre : L’Etat et sa toile. Du développement de l’internet à la numérisation de l’action publique (éd. du Croquant, 2023)
Avec le développement de l’internet, l’¬action de l’État est prise dans une toile d’échanges numériques toujours plus dense. Cette toile apparaît comme un monde libertaire, décentré, changeant et sans frontière, en contradiction par conséquent avec les logiques même de l’action publique, dont l’objectif est de disposer d’outils de contrôle, d’organisation et de coercition. L’État peut-il rendre ¬gouvernable cet univers ? Comment a-t-il pris pied dans la toile ? Et quelles caractéristiques communes rassemblent cet ensemble disparate d’interventions liées au numérique ?
L’ouvrage propose ainsi de démêler les liens entre l’État et la toile. Le récit qui en découle constitue la première histoire du traitement public de l’internet en France. Original par son ancrage national et son ampleur historique, il adopte un point de vue inédit non pas sur l’État mais depuis l’État. Il dévoile ainsi les rouages d’une révolution numérique dans l’État, conçue comme l’importation des logiques du monde de l’internet dans le secteur public, ainsi que leur traduction constante, voire leur subversion, dans les administrations.
et si vous voulez en discuter avec Anne Bellon, rdv demain matin à 10h30 dans la salle 50 du bâtiment de l’EHESS sur le Campus Condorcet, à ubervilliers, métro Front populaire

à 10h30 aussi demain sur le Campus Condorcet, le séminaire "Autoritarisme, guerre et mobilisations dans l’espace postsoviétique" se poursuit avec une séance autour d’Adam Baczko et d’Egor Lazarev (Yale University) qui présentera son livre à paraître prochainement en anglais sur L’ÉDIFICATION DE L’ÉTAT COMME LÉGISLATION dans la Tchétchénie d’après-guerre
et si vous voulez en discuter avec eux, rdv demain matin à 10h30 dans la salle A527, au 5ème étage, du bâtiment de l’EHESS, sur le campus Condorcet à Aubervilliers, Métro Front Populaire