Agenda FPP 11 janvier

mercredi 11 janvier 2023
par  Rosa

RDV MILITANTS

Et on commence avec cet appel intersyndical à une première journée de mobilisation le 19 janvier contre la contre-réforme des retraites annoncée hier soir par Elisabeth Borne
La Première Ministre a annoncé ce 10 janvier 2023 le report de l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans avec une accélération de l’augmentation de la durée de cotisation. 
Cette réforme va frapper de plein fouet l’ensemble des travailleurs et travailleuses, et plus particulièrement celles et ceux qui ont commencé à travailler tôt, les plus précaires, dont l’espérance de vie est inférieure au reste de la population, et celles et ceux dont la pénibilité des métiers n’est pas reconnue. Elle va aggraver la précarité de celles et ceux n’étant déjà plus en emploi avant leur retraite, et renforcer les inégalités femmes-hommes.
Le système de retraites par répartition n’est pas en danger, rien ne justifie une réforme aussi brutale. Attachées à un meilleur partage des richesses, les organisations syndicales n’ont eu de cesse pendant la concertation avec le Gouvernement de proposer d’autres solutions de financement, à commencer par l’amélioration de l’emploi des seniors. Jamais le gouvernement, arc-bouté sur son projet, ne les a étudiées sérieusement. 
Suite à l’annonce de la réforme gouvernementale, toutes les organisations syndicales se sont immédiatement réunies pour construire une réponse commune de mobilisation interprofessionnelle. Celle-ci prendra la forme d’une première journée de grèves et de manifestations le 19 janvier prochain.
Parce qu’elles représentent l’ensemble des travailleurs et des travailleuses, demandeurs et demandeuses d’emploi, et retraité.es, c’est cette date syndicale qui donne le départ d’une puissante mobilisation sur les retraites dans la durée.
Les organisations syndicales CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, Solidaires, FSU appellent donc les salarié.es à se mobiliser fortement dès cette première journée dans l’ensemble du territoire et à participer aux différentes initiatives organisées en intersyndicale. Et elles décident d’ores et déjà de se réunir le 19 janvier au soir avec les organisations de jeunesse qui ont prévue une journée de mobilisation le 21 janvier, pour prolonger le mouvement de mobilisation et convenir d’autres initiatives.

À 12h30, les Gilets jaunes de Montreuil proposent leur cantine solidaire
et c’est tjr de 12h30 à 14h30 à l’AERI, au 57 Rue Etienne Marcel, à Montreuil, métro Croix de Chavaux

Cette année, le mercredi aussi, le collectif solidarité migrants Wilson lance un appel à bénévoles en cuisine et pour la distribution de ce soir
et si vous voulez y participer, le rendez-vous est donné jusqu’à 14h pour la cuisine au Laboratoire écologique Ødéchet de Pantin qui se trouve au 20 avenue edouard Vaillant, métro 4 Chemins , et pour la distribution le rdv est donné à 18h30, au théâtre de la belle étoile qui se trouve au 14 rue Saint-Just, à Saint-Denis, RER Stade de France

de 17h00 à 19h, le Séminaire ’Marx au XXIe siècle’ organisé par l’université Paris 1 Sorbonne et le Cercle universitaire d’Études marxistes se poursuit, avec une séance autour de Michel GRUSELLE, Cédric LIECHTI, Jean-Pierre PAGE et Stéphane SIROT, une séance intitulée : Quelle CGT
et pour quoi faire ?

Et si vous voulez en discuter avec eux, rdv à 17h au Centre Panthéon, amphithéâtre III de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, dont l’entrée se fait par le 12, Place du Panthéon, RER Luxembourg

de 17h à 19h aussi, le séminaire « Conflits, crises et ruptures sociales » se poursuit, avec une séance autour de Christoph Voguel, de l’Université de Gand qui parlera de la guerre et des profits dans l’Est du Congo
et si vous voulez en discuter avec lui, rdv à 17h en salle B 203, au Centre Broca, 21 rue Broca, métro Censier-Daubenton

de 17h30 à 19h30, l’Atelier Les Terrains du genre se poursuit, avec une séance autour de Sarah Ghelam et Maialen Pagiusco qui parleront du genre et de la sexualité dans les récits biographiques et scientifiques.
Et si vous voulez en discuter avec elles, rdv de 17h30 à 19h30 en salle S001 à la Maison de la recherche, au 28 rue Serpente, métro St-Michel

à 18h, l’association CycloCube propose un atelier participatif et solidaire d’auto-réparation vélo.
Et si vous voulez y participer, c’est à partir de 18h et jusqu’à 23h aux Amarres, 24 quai d’Austerlitz, métro Quai de la Gare

à 18h, la Fasti organise un apéro d’info pour recruter de nouvelles et nouveaux militant.e.s
la fasti recherche notamment des personnes pour animer les ateliers de conversation en français, et les permanences juridiques

et si vous voulez rencontrer les militant.e.s de la Fasti et eventuellement les rejoindre, rdv à 18h dans le local de la Fasti qui se trouve au 58 rue des Amandiers, métro Ménilmontant

à 19h, la Coordination des collectifs en lutte contre les projets destructeurs en Île-de-France organise sa réunion mensuelle
La coordination des luttes locales Idf est née après les Marches des Terres d’Octobre 2021 du désir des collectifs organisateurs de continuer à échanger, à coordonner et à renforcer leurs actions dans un collectif de collectifs horizontal et auto-gérée.
Et pour cela, la coordination organise des réunions mensuelles, et si vous voulez participer à celle de ce soir, rdv à 19h à la Bourse du Travail de Paris, 3 rue du Château d’eau, métro République.

À 19h aussi, l’assemblée contre les CRA d’IDF propose une réunion publique contre les CRA
L’assemblée contre les CRA cherche à visibiliser et soutenir les luttes des personnes qui y sont enfermées, en relayant les paroles, les révoltes et les revendications des personnes enfermées en CRA. L’assemblée organise aussi des formes d’actions en solidarité et en coordination avec l’intérieur, notamment lors des moments de lutte. En parallèle, elle publie des conseils juridiques à destination des personnes qui n’ont pas les bons papiers, des personnes enfermées et de leurs proches ; elle apporte également un éclairage sur le fonctionnement des CRA et les acteurs qui les créent et les font tourner.
Et à 19h ce soir, elle organise donc une réunion publique ; et si vous voulez y participer, c’est à 19h au CICP au 21 ter rue Voltaire, métro Rue des Boulets ou Nation

à 19h encore, La Flèche d’Or et le collectif Abya Yala Paris organisent une rencontre-discussion autour des "Processus déstituants et constituants en Abya Yala, analyse et perspectives. Les cas du Chili et du Pérou."
En octobre 2019, une hausse du prix du ticket de métro a déclenché un processus insurrectionnel au Chili, un véritable processus destituant, reflet et synthèse de décennies de mouvements sociaux qui visaient à récupérer les droits sociaux et à vaincre le néolibéralisme autoritaire hérité de la dictature de Pinochet, et administré par les progressistes-néolibéraux par la suite.
Suite à une grève générale qui a paralysé l’économie, la classe politique a trouvé une solution institutionnelle : un processus constituant. Ce processus a été ratifié lors d’un plébiscite où le 80% des électeurs a décidé d’approuver une nouvelle constitution, par le biais d’une assemblée constituante, avec représentation réservée aux peuples autochtones et un grand espace de participation pour les indépendants et les mouvements sociaux.
Pour la 1ère fois en plus de 200 ans d’histoire de la République du Chili, le Peuple rédigerait une constitution de manière démocratique. Le 70% des délégué.e.s de l’assemblée élu.e.s était issu des mouvements sociaux ou des partis de gauche et progressistes. Pendant un an, elleux ont débattu et rédigé une proposition de constitution écologique, plurinationale, féministe, reconnaissant et garantissant des droits sociaux. Après une campagne menée par la droite et les médias, ainsi que le vote rendu obligatoire, cette proposition a été rejetée.
Aujourd’hui, un nouveau processus constitutionnel commence, mais il a été récupéré par les puissants et la classe politique. Quelles perspectives s’ouvrent donc pour les mouvements sociaux ?
En ce moment au Pérou, le Peuple se bat aussi dans la rue pour une Assemblée constituante et contre la destitution du président démocratiquement élu il y a un an, Pedro Castillo, un instituteur paysan. Les puissants et les élites ne lui permettaient pas de gouverner, mais le fait historique d’avoir un sans voix à la tête du gouvernement, a réveillé un processus social destituant qui pourrait devenir constituant comme au Chili.
Et si vous voulez revenir sur ces processus avec :
Lissell Quiroz (Cergy Paris Université), Caroline Weill (EHESS), Francisca Toledo
(université Nanterre, et membre de Alerta Feminista), la sociologue Emma Robles, membre fondatrice de la coordination pour la mémoire et contre l’impunité au Pérou, et Trayenko Gñen Lif Paillalef , Femme médecine de la Nation Mapuche, gardienne du tambour Kultrún Mapuche, gardienne du savoir et reconnue par les cercles traditionnels de sa Nation ; rdv à 19h à la Flèche d’Or, c’est au 102 bis rue de Bagnolet, métro Porte de Bagnolet

à 19h, la section de Paris 14/6/7 de la Ligue des Droits de l’Homme propose une Réunion débat sur les : Figures de l’autre. Perceptions du migrant en France - 1870-2022
Et si vous voulez en discuter avec Catherine Wihtold de Wenden, directrice de recherche au CNRS, rdv à 19h, à la Bibliothèque Benoîte Groult qui se trouve au 25 Rue du Commandant René Mouchotte, métro Gaité

Demain matin à 8h30, l’Ecole des Parents et des éducateurs d’Ile de France – et le Centre Social La Maison Du Bas Belleville organisent une réunion ouverte d’échange sur les relations parents/enfants/école
et si vous voulez y participer, il faut vous inscrire en appelant le : 06 42 59 47 51
puis rdv à 8h30 demain au centre social La Maison du Bas Belleville qui se trouve 5 Rue de Tourtille, métro Belleville ou Couronnes
et à 9h30 demain aussi, l’école des parents propose, en partenariat cette fois avec le Centre Social et Culturel Pouchet, un groupe d’échanges entre parents intitulé : QUE FAIRE QUAND LA COLÈRE MONTE FACE A SON ENFANT ?
Et pour y participer, il faut vous inscrire en appelant le : 06 16 21 46 58
puis rvd demain à 9h30 au centre social qui se trouve au 5, boulevard du Bois le Prêtre, métro porte de Saint-Ouen

demain matin, à partir de 9h, le Conseil démocratique kurde en France organise un Colloque initulé : Devoir de vérité et justice, 10 ans après le féminicide à Paris des militantes kurdes Sakine Cansiz, Fidan Dogan et Leyla Saylemez
Il y a 10 ans, le 9 janvier 2013, trois militantes kurdes, Sakine Cansiz, Fidan (Rojbîn) Dogan et Leyla Saylemez, étaient froidement assassinées dans les locaux du Centre d’Information du Kurdistan (CIK), au coeur de Paris. L’assassin arrêté près de deux semaines après le massacre s’est avéré être un agent des services de renseignement turcs. Cependant, du fait de ses atermoiements, la justice française a manqué une occasion cruciale de juger un crime politique commis en France, l’assassin étant mort mort en prison un mois avant la date de son jugement. Toutefois, de nouvelles évolutions ont contraint la justice à rouvrir une instruction pour identifier les commanditaires du triple assassinat, une instruction qui traine cependant en longueur, faute de volonté du gouvernement français de coopérer avec la justice en levant le secret-défense qui pèse sur les informations détenues par les services de renseignement français.
Alors que le CDK-F préparait ce colloque, ainsi que les différents événements prévus à l’occasion du 10e anniversaire du triple assassinat des militantes kurdes, les Kurdes de France ont été endeuillés par un nouvel attentat meurtrier qui a tué trois militants kurdes, dont une représentante du mouvement des femmes kurdes, devant le siège du CDK-F, au 16 rue d’Enghien, encore dans le 10è arrondissement de Paris. Cet attentat terroriste ainsi que de ses liens avec le triple féminicide seront inévitablement abordés tout au long de ce colloque qui réunira notamment :
 Jean-Louis MALTERRE et Antoine COMTE, Avocats au barreau de Paris, représentants des parties civiles ; Nils ANDERSSON, Éditeur
ou encore :
 Sylvie JAN, Co-Présidente de France-Kurdistan
 Sarah MARCHA, membre du centre de Jineolojî
 Marie-Christine VERGIAT, Vice-Présidente de la Ligue des Droits de l’Homme,
et si vous voulez participer à ce colloque, c’est à partir de 9h demain à la Salle Victor Hugo, 101 Rue de l’Université, métro Solférino

à partir de 9h30 demain matin, l’institut convergences migrations organise une journée d’étude intitulée : race, genre, migrations
avec au programme, demain matin des discussions sur l’Articulation des rapports sociaux : Race, genre, migration & citoyenneté
Anne-Cécile Caseau, qui parlera des Attentes et négociations d’une féminité respectable en migration chez les Rroms »
Emilien Fargues qui reviendra sur, « L’injonction à se dévoiler lors des entretiens dits d’assimilation en France : une discrimination tolérée ? »
et Manon Torres, sur « Les politiques locales en matière de race, genre, sexualité et handicap : une comparaison à l’échelle de la ville de Paris »
et si vous vulez suivre cette journée d’étude organisée par l’institut convergence migration, rdv à partir de 9h30 demain matin dans l’auditorium 150 du Centre des colloques, sur le Campus Condorcet, à Aubervilliers, métro Front populaire, ou en ligne via : https://cnrs.zoom.us/j/95844471419?pwd=QXd1VXJWZXdwUkprUFczKzM4WmFsdz09#success

demain à 13h, une nouvelle manifestation est organisée pour exiger la Régularisation des postiers et de tou⋅tes les sans-papiers en grève de DPD et Chronopost après un an de lutte sur les piquets de grève
Depuis fin octobre 2021, trois grèves de travailleurs sans-papiers ont démarré successivement, avec des piquets devant : la plateforme de DPD (filiale de La Poste) du Coudray-Montceaux, l’agence Chronopost d’Alfortville, et l’agence d’Intérim RSI de Gennevilliers.
La principale revendication de cette lutte est la régularisation des travailleurs en lutte des 3 piquets dans le cadre d’une négociation collective.
Ces travailleurs intérimaires subissent depuis des années une surexploitation qui fait système, par des entreprises qui recherchent les travailleurs-euses sans titre par suite de la dégradation extrême des conditions de travail qu’ils ont imposées à leurs salarié⋅es.
Dans le contexte des annonces du ministre de l’intérieur, M. Darmanin appelant à un durcissement insupportable de toutes les conditions d’accueil et de séjour des migrant⋅es, et d’une communication de diversion et de division sur les « métiers en tension », les travailleurs en lutte et leurs soutiens sont plus que jamais déterminé⋅es à obtenir leur régularisation ; c’est pourquoi une nouvelle manif est organisée aujourd’hui et le rdv est donné à 13h demain au départ de la gare Saint Lazare pour une manif vers la place Saint Augustin, à proximité du ministère de l’intérieur

MUSIQUE : les vulves assassines – la retraite

RDV CULTURELS

à 13h30, la médiathèque l’Echo du Kremlin-Bicêtre propose une projection-débat autour du film "Maria Montessori" qui retrace la vie de cette pédagogue qui a révolutionné l’éducation des enfants.
Et si vous voulez y participer, c’est à 13h30 dans l’Auditorium Lounes Matoub de la médiathèque l’Echo qui se trouve au 53 avenue Fontainebleau au Le Kremlin-Bicêtre

Le musée d’art et d’histoire Paul Éluard de Saint-Denis, propose l’exposition Insurgé·es– Regards sur celles et ceux de la Commune de 1871, une expo qui « entend faire la part belle aux nouvelles approches historiques de la Commune de 1871 » en s’appuyant sur les témoignages de celles et ceux « qui ont vécu les événements, et ont transmis leur mémoire ».
Avec plus de 15 000 œuvres, archives, et autres documents relatifs à l’expérience révolutionnaire du printemps 1871, l’institution dionysienne conserve l’un des fonds les plus importants dédiés à cet événement qui inspire toujours les mémoires politiques et artistiques.Le musée Paul Éluard présente une nouvelle exposition temporaire retraçant cette histoire « à hauteur d’hommes, de femmes, et d’enfants – qu’ils soient célèbres ou moins connus, identifiés ou anonymes, individus ou collectifs ».
L’événement met en lumière autant de regards sur les différentes thématiques qui font de la Commune de 1871 l’un des événements les plus marquants de l’histoire révolutionnaire, de la représentation de figures du peuple jusqu’alors ignorées au rôle sans précédent des femmes dans la vie de la cité.
Dans la continuité du cent cinquantenaire de l’insurrection, Insurgé·es s’attache à évoquer les représentations qui ont depuis immortalisé la « grande fédération des douleurs » dépeinte par Jules Vallès. L’implication des artistes, qu’ils soient partisans des symboles du printemps 1871 ou au contraire propagandistes des discours anti-communards, apparaît ainsi comme l’un des fils rouges de l’exposition. Les illustrations contemporaines de cette mémoire aussi douloureuse que synonyme d’espoirs sont également à l’honneur, comme à travers ces collages de street art qui animent encore aujourd’hui les murs de la capitale, « bivouac de la Révolution » célébré par le fondateur du Cri du peuple dans son éditorial du numéro du 27 mars 1871 – dont l’un des exemplaires est d’ailleurs présenté en vitrine.
Au-delà des récits des événements et des témoignages de ses protagonistes, ce sont en effet les œuvres remarquables rassemblées en un seul lieu qui font la grande force de l’exposition : affiches d’origine, célèbres clichés de barricades, croquis préparatoires, ou pièces d’exception, comme le drapeau du 143e bataillon de la Garde nationale ou les partitions du Temps des Cerises ou de L’Internationale, viennent ainsi illustrer la trentaine de contributions d’horizons divers réunies ici. Autant d’évocations « de celles et ceux qui avaient le rouge qui coulait dans leurs veines et dont les pavés se teintèrent, de celles et ceux qui furent, en appropriation du mot, des Insurgé·es ».
et si vous voulez découvrir cette expo, rdv jusqu’à 17h30 aujourd’hui et à partir de 10h demain, au Musée Paul Eluard de Saint-Denis qui se trouve au 22 bis rue Gabriel Péri, métro Porte de Paris

à 18h, les éditions Actes Sud et la Librairie l’arbre à lettres organise une rencontre pour le lancement de la bande dessinée " Révolution II. égalité (livre 1)" de Florent Grouazel et Younn Locard.
Et si vous voulez en discuter avce les auteurs, rdv à 18h à la librairie l’Arbre à lettres qui se trouve au 62 rue du faubourg Saint-Antoine, métro Ledru-Rollin

De 18h à 22h30, l’AERI propose son atelier hebdomadaire Artivisme contre la propagande publicitaire
Et si vous voulez y participer, c’est au 57 Rue Étienne Marcel, Montreuil, Métro Croix de Chavaux

à 18h30, l’Iremmo - Institut de Recherche et d’Études Méditerranée Moyen-Orient organise une rencontre autour du deuxième numéro de la revue Mondes arabes, un numéro consacré aux parlements en (r)évolutions
et si vous voulez discuter de ce numéro avec : Déborah Perez spécialiste des expérimentations démocratiques et restaurations autoritaires en Tunisie , et Camille Abescat qui travaille sur les pratiques de pouvoir des députés jordaniens, du Parlement à leurs circonscriptions, rdv de 18h30-20h30 dans les locaux de l’Iremmo, au 7 rue des Carmes, métro maubert-Mutualité ; ou en ligne via : https://iremmo.org/.../mondes-arabes-des-parlements-en.../

de 19h à 21h, le Bureau d’Accueil et d’Accompagnement des Migrants, le BAAM, poursuit ses ateliers théâtre hebdo
C’est gratuit, ouvert à toutes et tous, sans aucun niveau de français exigé
et c’est tous les mercredis, de 19h à 21h au FGO Barbara, 1 rue Fleury , métro La Chapelle

à 19h, Médecins sans Frontières organise le vernissage de l’expo : Gaza : La vie d’après proposée par Giles Duley
Le photographe Giles Duley est parti en visite à Gaza en mars dernier pour rencontrer 4 patients de Médecins Sans Frontières : Amro, Mohammad, Muawiyah et Mahmoud afin qu’ils lui racontent leur nouvelle vie après s’être fait amputer.
Ils font partie de ces 36.000 personnes qui ont été blessées lors des bombardements de Gaza par l’armée israélienne ou des manifestations de la « Grande marche du retour » qui se tenaient dans la bande de Gaza le long de la frontière avec Israël quasiment chaque vendredi du 30 mars 2018 à décembre 2019 pour commémorer les 70 ans de la Naqba (l’exode palestinien de 1948). Comme 152 autres gazaouis, ils ont dû être amputés en raison de la gravité des blessures causées par les tirs à balles réelles des soldats israéliens.
Entre la première manifestation du 30 mars 2018 et le 30 novembre 2019, MSF a triplé sa capacité de prise en charge médicale et hospitalisé plus de 4 830 personnes dans ses services de traumatologie. Leurs équipes ont proposé des interventions de chirurgie plastique et orthopédique ainsi qu’un suivi post-chirurgical en ambulatoire, incluant des soins infirmiers pour changer les pansements, de la physiothérapie, une formation à gestion de la douleur et un soutien psychosocial. Cependant, pour nombre de patients, l’amputation était la seule manière d’éviter une vie dans la douleur ou le risque d’une infection potentiellement fatale .
Et si vous voulez découvrir le travail du photographe, Giles Duley, qui a lui-même perdu deux jambes et un bras après avoir sauté sur une mine lors d’une mission en Afghanistan en 2011, rdv à 19h pour le vernissage, c’est au Point Éphémère, 200 Quai de Valmy, Métro Jaurès

à 19h aussi, le centre Pompidou organise une Projection-débat autour du film "Moi aussi j’aime la politique" (58 min, 2022), suivie d’une discussion avec la réalisatrice Marie Voignier, Soar Gueron, Fanny Spano et Claire Migraine.
De 2018 à 2022, un groupe de citoyens et citoyennes qui soutiennent ou mènent des actions d’accueil des personnes exilées passant la frontière franco-italienne en particulier dans la vallée de la Roya, initie une commande « Nouveaux commanditaires » : ils et elles invitent l’artiste Marie Voignier à penser un film qui se saisisse d’une expérience humaine vécue collectivement, évoquant plus généralement les notions d’accueil, d’hospitalité et de solidarité, par le prisme de l’Histoire et des histoires singulières, dans une tradition multiséculaire.
Le film que Marie Voignier réalise alors, "Moi aussi j’aime la politique", est une image en perpétuel mouvement, toujours à la bonne distance, qui navigue parmi des individus dont les histoires et chemins se sont croisés, des paysages, des territoires sensibles, des récits, des corps, des intérieurs, dont elle rend compte tantôt par leur présence, tantôt par leur absence, alors que s’équilibrent voix et silences.
Et si vous voulez découvrir ce film et en discuter avce la réalisatrice, rdv à 19h au Centre Pompidou, Cinéma 2, niveau –1, c’est au métro Rambuteau

à 19h aussi, le théâtre de l’Atelier propose une lecture musicale autour du texte de Mona Chollet intitulé : Sorcières, la puissance invaincue des femmes, La Découverte
Plusieurs envies motivent cette adaptation proposée par le Collectif A définir dans un futur proche, de Sorcières de Mona Chollet : faire entendre avant tout ce texte, sans conteste un des essais les plus marquants de ces dernières années. Qui mieux que la sorcière, et sa résurgence dans des incarnations contemporaines interroge les normes dominantes qui pèsent et modèlent les féminités ?
Plus qu’une lecture, ce spectacle consiste en une mise en correspondance d’extraits de l’ouvrage et de chansons, et de parties instrumentales, qui répondent au texte comme un chœur antique et lui offre de nouvelles résonances. Sur scène, musiciennes et actrices se succèdent, multipliant les féminités, générations, identités. Ensemble, elles composent une forme mouvante, libre : « la puissance invaincue des femmes ».
et si vous voulez découvrir cette adaptation musicale du texte de Mona Chollet, rdv à 19h au théâtre de l’Atelier qui se trouve au 1 place Charles Dullin, métro Anvers

à 19h30, le Monte-en-l’Air organise une rencontre autour de la collection "Le mot est faible" des éditions Anamosa : avec une présentation des deux dernières parutions : "Chiffre" d’Olivier Martin et de "Décolonial" de Stéphane Dufoix.
Et si vous voulez revenir sur ces ouvrages avec leurs auteurs et sur la collection « le mot est faible » avec des membres de l’équipe des éditions Anamosa, rdv à 19h30 au Monte-en-l’Air, 71 rue de Ménilmontant, métro ménilmontant

à 19h30 aussi, la Librairie Le Merle moqueur organise une rencontre avec Nicolas Jaillet autour de son nouveau roman intitulé FERNANDA, et paru aux éditions de la Grange Batelière
São Martinho, petit village de l’ouest du Portugal. 1965. La jeune Fernanda, enceinte, doit partir. La pauvreté de sa famille, les traditions et les commérages ne pardonnent pas à cette fille-mère. Alors, comme de nombreux Portugais à cette époque, elle prend la route de l’émigration clandestine vers la France pour O Salto, le grand saut par-dessus les frontières.
Avec un groupe d’exilés, livrée aux passeurs, elle va traverser la péninsule ibérique, traquée par les polices portugaise et espagnole. Une terrible odyssée qui mène la jeune femme jusqu’au célèbre bidonville de Champigny. Là, dans la « baraque des femmes », elle retrouve sa tante Zita. Mais après des retrouvailles affectueuses, la dureté de la vie d’exilée s’impose. C’est alors qu’elle découvre la douceur de la liberté auprès d’un homme mystérieux et solitaire, musicien, qui fera d’elle, à son insu, une légende.
Et si vous voulez discutre de ce roman avec son auteur, Nicolas Jaillet, rdv à 19h30 à la librairie le Merle Moqueur, qui se trouve au 51 rue de Bagnolet, métro Alexandre Dumas

à 19h30 aussi, LE PIED À TERRE organise une rencontre avec Emilie Gleason autour de la BD qu’elle a co-signé avec Arthur Croque (scénario), intitulée Junk Food, et publiée chez Casterman
Encore largement méconnue du grand public, la dépendance aux aliments industriels est une réalité pour des milliers de personnes. En donnant la parole aux victimes, ces food addicts qui ont perdu tout contrôle sur leur alimentation, Junk Food lève le voile sur ces drogues du quotidien, surchargées en sucre et en gras, qui détruisent notre santé et, parfois, nos vies.
Et si vous voulez discutre de cette BD qui propose une véritable enquête sur la malbouffe et le sucre, première drogue consommée au monde, avec Emilie Gleason , rdv à 19h30 la Librairie le pied à terre, c’est au 9 rue Custine, métro Château rouge

à 20h, les Mains d’Œuvres proposent une soirée de projections-débat autour du vélo, avec au programme, la projection de :
Sans carte, ni GPS de Cyprien Bisot, qui met en scène Mickaël, un Réparateur écolo, qui prend la route pour une rando-vélo vers la ZAD
et la projection de Articulations de Tristan de la Selle qui suit l’artiste Nathalie qui récupère des pièces de vélo pour en faire de drôles de personnages.
Et si vous voulez participer à cette soirée projection-débat autour du vélo, rdv à 20h aux Mains d’Oeuvres, 1 rue Charles Garnier, à St-Ouen, métro Garibaldi