En studio avec Isabelle du Collectif des associations citoyennes pour parler de la menace sur les parcours emploi compétence (un contrat d’insertion qui facilite l’embauche dans les associations)
Fin février, un arrêté préfectoral a été publié et il remet en cause les règles qui prévalaient jusqu’ici pour ces contrats :
-la durée maximale des contrats PEC est réduite à 16 mois au lieu de 24 !
-le taux de prise en charge baisse drastiquement
-et les dérogations pour les salarié·e·s proches de la retraite ne sont plus possibles
Concrètement, cet arrêté met en péril de nombreuses associations, dont la radio Fréquence paris Plurielle, puisque le travail dans le secteur associatif repose sur ces PEC : pour la radio fréquence paris Plurielle, ce sont 5 emplois qui sont directement menacés / pour l’association la petite Rockette, 15 emplois sont menacés.
la mobilisation s’organise et une réunion sera organisée bientôt à la Petite Rockette, mais en attendant, vous pouvez consulter le site du collectif des associations citoyennes : http://www.associations-citoyennes.net/

RDV MILITANTS

et on commence avec ce communiqué publié par la marche des solidarités : un communiqué qui appelle à l’organisation de manifestations sur tout le territoire ce samedi 16 avril.
Contre le racisme et contre le fascisme, la Marche des Solidarités, initiatrice de la Campagne Antiracisme et Solidarité soutenue par 410 organisations lance un appel à la résistance.
Nous y (re)voilà !
Il y a cinq ans Macron se prétendait le barrage contre le fascisme. C’est le contraire qui s’est passé.
Après cinq ans de Macron au pouvoir, l’extrême-droite n’a jamais été aussi haute électoralement.
Jamais ses insanités et obsessions n’ont été autant débattues et reprises.
Jamais les groupes violents fascistes n’ont été autant en confiance pour commettre des agressions racistes et attaquer les organisations du mouvement social.
Et pourtant... Jamais le candidat du pouvoir en place n’avait autant annoncé son intention de harceler les migrant·e·s et sans-papiers, de s’attaquer aux étranger·e·s et de mettre en pièce les acquis sociaux. Son ministre de l’intérieur trouve même « trop molle » la candidate d’extrême-droite !
D’où que l’on vienne, où que l’on soit né·e·s, d’Ukraine, de Syrie, du Soudan, du Mali ou de France, notre pays à nous s’appelle Solidarité.
Alors, dans chaque quartier, dans chaque village, dans chaque ville, entrons en résistance !
Dès ce samedi 16 avril, manifestons partout pour dire non au fascisme et non au racisme.
On est là ! Alors dès maintenant organisons-nous, ensemble, aux côtés des collectifs de sans-papiers et migrant·e·s, aux côtés des familles de victimes des violences policières et pénitentiaires, aux côtés des syndicalistes en lutte, aux côtés des collectifs et associations dans nos quartiers pour ne pas laisser un pouce de terrain à l’extrême-droite et à ses idées, pour riposter à chaque attaque et faire vivre l’égalité et la solidarité.
Et dans cette perspective, la marche des solidarités appelle toutes les organisations du mouvement social, sur tous les fronts, à se joindre à la réunion qui aura lieu demain

de 13h à 17h, le syndicat sud commerces et services Francilien-Solidaires ouvre sa permanence juridique hebdomadaire pour aider les travailleuses et travailleurs à faire face aux problèmes qu’ielles rencontrent sur leur lieu de travail
et si vous voulez vous rendre à la permanence, c’est ouverte de 13h à 17h au 7 rue Vicq d’Azir, métro colonel Fabien

À 16h30, le séminaire ’Témoigner sous contrainte (XXe-XXIe siècles)’ organisé par l’EHESS se poursuit avec une séance autour d’Élisabeth Essaian, qui présentera une communication intitulée : Le prolétariat ne se promène pas nu : Moscou en projets
Et si vous voulez assister à cette séance, rdv à 16h30 au centre de colloques, sur le Campus Condorcet, dont l’entrée se fait par la Cours des Humanité, à Aubervilliers, métro Front populaire

de 17h à 18h30, le CERI de science po poursuit son séminaire sur l’environnement et les relations internationales, avec une séance autour d’Élodie Fache et Maëlle Calandra qui parleront de la ’Nouvelle ruée vers l’Océan Pacifique : frontière, accaparements, communs”
et si vous voulez suivre cette séance, rdv de 17h à 18h30 au CERI, c’est au 56, rue Jacob, métro St-Germain des Prés ; et il faut vous inscrire au préalable via : https://www.sciencespo.fr/agenda/ceri/fr/event/Nouvelle+ru%C3%A9e+vers+l’Oc%C3%A9an+Pacifique+ :+fronti%C3%A8re,+accaparements,+communs?event=3460

de 18h à 20h, le collectif Un Ring pour tou.te.s propose ses sessions de cours de boxe anglaise d’autodéfense pour ados et adultes à Saint-Denis
et ça se passe de 18h à 19h pour les enfants/ados et de 19h à 20h pour les adultes, au chapiteau Raj’ganawak qui se trouve au 3 rue Ferdinand Gambon, à St-Denis c’est juste en face de la sortir de la gare de St-Denis

à partir de 18h aussi, la caravane des quartiers propose un débat public en ligne avec le Collectif ON S’EN MÊLE pour revenir sur le 1er tour de la Présidentielle
et si vous voulez suivre le débat en ligne, en direct, rdv à partir de 18h sur la page Facebook de la caravane des quartiers : https://www.facebook.com/lacaravanedesquartiers

A 18h30, l’UL CGT Paris 18 organise son AG hebdomadaire
et c’est à 18h30 au 42 rue de clignancourt, métro Château rouge

à 19h, les Gilets Jaunes de Belleville tiennent leur Assemblée hebdomadaire
Et le rdv est donné à 19h , au café Le Côte d’Azur, 6 Rue du Château d’Eau, métro république

De 19h30 à 21h30, l’association Autremonde tient sa permanence administrative hebdomadaire
Cette permanence assure l’ouverture de certains droits : PUMA, CSS, AME, ou encore Solidarité transport.
Et si vous voulez savoir les documents nécessaires à l’ouverture de ces droits, vous devez contacter en amont le : 0143147780.
et pour vous rendre à la permanence, sans rendez-vous, c’est ouvert de 19h30 à 21h30 au Dorothy qui se trouve au 85 bis rue de Ménilmontant, métro

Demain matin, à partir de 10h,Le Syndicat Gilets Jaunes propose une permanence sans rendez-vous
Et si vous voulez y aller c’est ouvert demain à partir de 10h au 21 Bd Haussmann, dans l’immeuble actualis 2ème étage.

Demain matin, de 10h à 12h, l’université de paris propose une conférence autour de Tanya Maria Golash-Boza, de l’Université de Californie, qui parlera « Racisme et capitalisme ».
Et si vous voulez suivre cette conférence, rdv demain matin à 10h dans la salle 115, du Bâtiment Olympe de Gouges, sur la Place Paul Ricoeur, métro BNF ; et vous pouvez aussi la suivre en visio, via : https://u-paris.zoom.us/j/89159132837?pwd=VTdzZUFTeFpmU2k2dDBicXFEck10Zz09 <https://u-paris.zoom.us/j/891591328...>
ID de réunion : 891 5913 2837
Code secret : 786040

demain matin à 11h, les travailleurs sans papiers de DPD Coudray, Chronopost Alfortville et de RSI Gennevilliers organisent un rassemblement pour exiger leur régularisation
Depuis début novembre pour l’entreprise de bâtiment RSI Intérim à Gennevilliers, mi-novembre pour la filiale de tri de colis de la Poste DPD à Coudray-Montceaux, et début décembre pour l’autre filiale de la Poste Chronopost à Alfortville, près de 300 travailleurs sans titre de séjour sont en grève sur des piquets jour et nuit pour obtenir leur régularisation.
L’État est complice de ces patrons voyous qui les exploitent impunément. Les préfectures refusent tout RDV même lorsque ces travailleurs ont obtenu de leur employeur les documents nécessaires à leur régularisation.
Aussi, pour exiger leur régularisation, une nouvelle manif est organisée, avec le soutien de Solidaires et du Collectif de soutien aux travailleurs sans papiers de Vitry, et le rdv est donné à 11h demain matin devant le ministère du Travail, Métro Varenne.

demain à 12h, un rassemblement est organisé pour soutenir les 6 enseignant.e.s de l’école Pasteur de Saint-Denis
Lundi dernier, 6 enseignants de l’école Louis Pasteur de Saint Denis ont reçu un courrier indiquant leur mutation et cette décision des services départementaux de l’Éducation nationale s’inscrit dans une série de maltraitances institutionnelles que l’équipe enseignante subit depuis des années, notamment pour son attachement au fonctionnement collégial de l’école.
A la rentrée dernière, après une année sans direction d’école où l’équipe a dû porter seule les charges administratives, une nouvelle directrice a été nommée par la direction académique. Dès sa prise de poste, celle-ci a mis en place des pratiques managériales allant contre le fonctionnement collectif et coopératif de l’équipe et ne prenant jamais en compte l’intérêt des enfants : rétention d’informations, non accès au matériel et aux locaux, autoritarisme et non respect des décisions du conseil des maître·sses, interdiction de sorties, pressions psychologiques, humiliation devant parents et élèves, mensonges, diffamation et propos calomnieux, incitation auprès de parents d’élèves à porter plainte contre des enseignant·es pour motifs calomnieux, et autres fautes professionnelles graves, comme la falsification des élections de parents d’élèves.
Last but not least : la directrice entretient des relations avec l’extrême-droite, ce qui a été confirmé par un article publié dans le journal d’extrême-droite l’Incorrect, en janvier dernier, dans lequel elle diffame les collègues de l’école.
Alors que l’équipe enseignante a alerté sa hiérarchie de tous ces agissements et de la souffrance que cela engendrait au quotidien, la seule réponse de l’administration a été de diligenter une enquête administrative pour ’climat scolaire dégradé’ en décembre dernier. Les enseignant.e.s ont alors dû subir, tout au long de celle-ci, des entretiens humiliants et à charge.
Aujourd’hui, l’institution au lieu de protéger l’équipe enseignante comme il est de son devoir, la réprime violemment : En prenant cette décision de muter de force des collègues investi·es auprès de leurs élèves (certain·es enseignant·es sont en poste depuis plus de dix ans dans l’école), l’administration prive les élèves de six classes de leur maître·sse en plein cours de l’année scolaire et désorganise ainsi le service public d’éducation.
Aussi, la mobilisation s’organise : les enseignants de l’école Pasteur se sont mis en grève et demain un rassemblement est organisé devant la direction académique de Bobigny qui se trouve au 8 rue Claude Bernard, métro Pablo Picasso

Demain à 12h aussi, un Rassemblement est organisé contre l’expulsion du Malaqueen
Depuis le mois de Juillet dernier, un collectif de mal-logés à élu domicile au 70 rue Gallieni à Malakoff, un grand bâtiment désaffecté depuis plusieurs années. Les nouveaux habitants choisirent bientôt de donner un nom à ce lieu qui n’en n’avait pas : ainsi naquit le Malaqueen.
Le collectif accueille en son sein des membres de la communauté LGBT, des artistes, artisans, travailleur-ses précaires, gilets jaunes, demandeur-ses d’asile rescapé-es de zones actuellement en guerre. Toutes et tous ont en commun de ne pas pouvoir se loger « conventionnellement » tant le parc de logement social est saturé, tant les prix des loyers ont atteint par ailleurs des sommets indécents.
Aujourd’hui le Malaqueen, ce lieu d’habitation, de solidarités et d’animation du quartier, est menacé. Le propriétaire, le fonds d’investissement Lazard Group compte, sans surprise, détruire ce bâtiment d’un étage pour y construire un immeuble de 7 étages… de bureaux.
À cette « noble » entreprise, le collectif du Malaqueen, comme l’association des riveraines et riverains du 55 rue Étienne Dolet « Etienne Soleil » tentent d’opposer tous les recours, pour l’empêcher d’aboutir.
Mais...En attendant, les habitant-es du 70 doivent comparaître demain devant le tribunal d’instance de Vanves pour une procédure d’expulsion à leur encontre.
Aussi, pour soutenir le Malaqueen, un rassemblement est organisé demain à 12h, au Tribunal d’Instance Rue Antoine Fratacci, à Vanves
d’ici demain, vous pouvez aussi remplir un formulaire d’attestation de témoin pour étayer le dossier de la défense préparé par le Malaqueen
formulaire d’attestation de témoin éditable à cette adresse https://www.service-public.fr/simulateur/calcul/11527 et en le retournant AVANT CE MARDI 12 AVRIL dans la boîte au lettres du Malaqueen (70 rue Galleni à Malakoff) ou par mail (scan) à l’adresse suivante : malaqueen@riseup.net

RDV CULTURELS

a partir de 18h, La cinémathèque du documentaire à la Bpi propose la projection de 3 films de Nora Philippe
Grils of Tomorow 2015-2045, dans lequel elle a filmé : Anta, Evy, Talia et Lila, des jeunes femmes d’une vingtaine d’années en 2015, à Barnard College, une université new-yorkaise féministe et réservée aux femmes. Elles veulent changer le monde et elles-mêmes tout autant ; Nora Philippe filme leurs paroles, leurs vies et leurs combats.
Il y aura ensuite la projo de 21 janvier 2017 dans lequel Nora Philippe a filmé les centaines de milliers de personnes qui ont défilé ce jour là pour la Women’s March à Washington, afin de défendre leurs droits et de lutter pour la justice sociale, le lendemain même de l’investiture de Trump. Trois années plus tard, le gouvernement américain a ordonné aux Archives nationales de falsifier les images de la Marche. Que reste-t-il aujourd’hui de ce jour et de cette nuit ?
Et enfin la projo de Like Dolls I’ll Rise, Deux cents poupées noires artisanales créées aux États-Unis tissent un film poétique et politique qui donne voix, d’un siècle l’autre, aux combats des femmes africaines-américaines.
Et si vous voulez découvrir ces trois films de Nora Philippe, rdv à partir de 18h à la cinémathèque de la BPI, c’est au centre Pompidou, métro Rambuteau

à 19h, le Dissident Club propose la projection de Tiébélé, de Benjamin Germinel
Un village du Sahel. Des souvenirs. Des maisons de terre rouge décorées par des femmes fières. Des grands arbres. Et aujourd’hui, des villageois qui observent avec sidération la progressive invasion du djihadisme partout dans le pays. Au Burkina Faso, plus d’un million et demi de personnes ont dû quitter les terres qu’ils cultivaient. Tiébélé, loin des combats, compte encore tous ses habitants, mais la peur s’est installée et bouleverse subrepticement l’équilibre du village. Les touristes ne viennent plus, l’économie s’effondre, et avec elle tout ce qui faisait sens. La mine d’or artisanale engloutie un à un les pères de famille et ce qu’il reste de leurs forces. Les jeunes qui ont perdu leur travail rejoignent les rangs de la milice villageoise d’auto-défense et patrouillent le fusil à la main. Tiébélé est le récit intime d’un désastre qui s’annonce.
Et si vous voulez découvrir ce film et en discuter avec son réalisateur, rdv à 19h au Dissident Club, c’est au 58 rue Richer, métro Lepelletier

à 20h, le bureau des arts de Sciences Po en partenariat avec l’association LGBT+ EQUAL, proposent un Ciné-Club avec la projection de : Indianara qui raconte l’histoire de l’activiste trans brésilienne Indianara Siqueira, défenseuse des personnes transgenres, travailleur-se-s du sexe et LGBT+dans un Rio de Janeiro sur le point d’élire Bolsonaro.
Et si vous voulez voir ou revoir ce film et en discuter avec des représentants d’Amnesty International et de l’assoc Autres Brésils, rdv à 20h au Christine Cinéma Club, 4 rue Christine, métro St-Michel

MUSIQUE : Compagnie Jolie Môme : C’est dans la rue que ça se passe !