Agenda FPP 8 décembre

jeudi 8 décembre 2022
par  Rosa

RDV MILITANTS

Hier, après avoir passé six nuits devant le Conseil d’État et des mois sous les ponts à Ivry-sur-Seine, 292 jeunes ont été mis à l’abri grâce au campement installé par Utopia 56 paris IDF, les Midis du MIE, Médecins Sans Frontières, Tara et Timmy
Cette victoire est avant tout le résultat d’une formidable mobilisation des jeunes, de dizaines de bénévoles, d’associations, de riverains, de députés et de médias rigoureux et bienveillants. Elle est l’aboutissement de mois d’accompagnement et d’engagement de la part des bénévoles. Elle est la conclusion d’une indéfectible force et résilience de la part des jeunes.
Au cours des cinq derniers jours, douze jeunes ont dû être orientés vers les services d’urgence en raison du froid. Ils vont plutôt bien et les associations continuent à suivre la situation.
Pendant ces six jours, le comportement des autorités aura été indigne, maltraitant et violent. Traitant la situation sans aucune humanité, entravant la solidarité, menant une action gangrénée d’enjeux politiques délétères et refusant la mise en place d’un dialogue constructif.
Les associations réitèrent leur demande afin que la France respecte enfin la « présomption de minorité », telle qu’édictée dans la convention des droits de l’enfant.

À 18h, l’université de la Sorbonne propose une Table ronde sur les "Luttes actuelles en Algérie et en France"
Entre 2019 et 2021, l’Algérie a connu un puissant mouvement social, le Hirak, contre le 5ème mandat de Bouteflika et plus largement contre la dictature mise en place depuis l’indépendance. Cette lutte pour ses participant.e.s s’inscrit dans la continuité de celle pour l’indépendance, sous la même devise que celle-ci “Par le peuple pour le peuple”.
En France, les luttes antiraciste et anticolonialistes sont intrinsèquement liées. Des “territoires perdus” au supposé "séparatisme islamique" devant faire l’objet d’une "reconquête", autant d’éléments d’une rhétorique coloniale qui perdure dans une partie de la société française.
Cette table ronde réunira des journalistes, des militant-es, des acteur-ices du Hirak, des historien-nes, et si vous voulez en discuter avec eux, rdv à 18h sur la Campus de Jussieu, métro Jussieu

à 18h aussi, le réseau salariat et Sud Éducation Sorbonne Université, proposent une session d’Autoformation sur La sécurité sociale alimentaire
D’après le Réseau Salariat, la sécurité sociale peut être étendue à l’alimentation pour permettre à toutes et tous d’accéder à une nourriture saine et à des comités locaux de décider ensemble quelles productions seraient conventionnées.
Pour organiser cette sécurité sociale de l’alimentation, le réseau salariat, et Sud Educ Sorbonne Université proposent donc une session d’autoformation, et si vous voulez y participer, c’est à 18h sur le Campus Pierre et Marie Curie, dans la salle 107, Tour 24, métro Jussieu

à 18h30 aussi, Désarmons-les poursuit ses réunions de préparation du Procès 1312
Dans le cadre du procès devant la cour d’assises de Paris du CRS qui a mutilé Laurent en 2016, un procès qui aura lieu du 12 au 14 décembre prochains au Palais de justice de Paris, plusieurs événements auront lieu hors les murs et avant le procès, notamment le 11 décembre. Et Pour préparer ces rdv, Désarmons-les propose donc une nouvelle réunion ce soir et si vous voulez y participer, c’est à partir de 18h30 dans la salle léon Jouhaux de l’Annexe Turbigo de la BDT de Paris, dont l’entrée se fait pr le 7 rue Turbigo, M°Arts et Métiers

à 18h30 aussi, une assemblée générale féministe Paris-Banlieue est organisée pour préparer l’organisation d’un grand mouvement social le 8 mars prochain pour la grève des femmes
Cette Ag sera en mixité choisie sans hommes cisgenres et une garde d’enfant est prévue ! Et si vous voulez y participer, c’est à 18h30 à la Bourse du travail de Paris, 3 rue château d’eau, métro république

à 18h30 toujours, les syndicats : CGT, CNT, FO, FSU, et SUD organisent un Meeting public contre la fermeture des lycées et des classes à Paris
La Région Île-de-France et le Rectorat de Paris ont annoncé vouloir fermer définitivement 9 lycées de Paris, 7 à la rentrée 2023, 2 autres à la rentrée 2024. Et 5 autres lycées verraient fermer des classes et sections entières.
Sur ces 14 lycées concernés en tout, 7 sont des lycées professionnels. D’autres sont des lycées ou filières générales, parfois les seuls de leur quartier.
Et ce n’est sans doute que le début d’un processus de fermeture d’autres établissements encore.
Cette décision s’est faite sans aucune concertation, ni avec les personnels, ni avec les élèves et leurs familles. Dès 2023, ce sont près de 800 élèves qui devront changer d’établissement, avec des équipes déstabilisées, subir des travaux…
Ces fermetures, de lycées comme de filières, se font au nom de la rentabilité, par refus de faire les investissements nécessaires, pire en supprimant de moitié les fonds aux lycées parisiens comme le prépare la Région. Elles entraîneraient des déménagements dans des lycées qui n’ont pas forcément la place ni les équipements nécessaires.
Fermer, c’est supprimer des postes de personnels, des sections d’enseignement et entasser les élèves dans des classes surchargées. C’est aussi dégrader les conditions de travail et entraîner des fermetures de classe, des déplacements de structures et des suppressions de filières dans les lycées « receveurs ».
Surtout, fermer ces lycées et ces filières, c’est détruire le service public d’éducation de proximité, notamment pour les élèves des classes populaires. C’est fermer des structures à taille humaine pour des établissements paquebots où les difficultés sociales et scolaires des élèves seront moins bien prises en compte.
Et c’est aussi en lien avec la destruction de la voie professionnelle...car si des Lycées Pros parisiens ferment cela découle de la réforme de la voie professionnelle annoncée par le gouvernement qui prévoit la destruction du lycée professionnel pour le rapprocher de l’apprentissage. En augmentant de 50 % les périodes de stage en entreprise c’est autant de cours qui seront supprimés. Les horaires des matières enseignées seront décidés localement : autrement dit, c’est la fin de l’égalité du service public d’éducation.
Aujourd’hui les personnels, les élèves les parents de ces lycées, les élus aussi, sont mobilisés pour le maintien de tous les établissements. Ils et elles vont continuer de s’organiser en assemblées dans leurs établissements, à agir y compris par la grève contre les fermetures, actuelles comme à venir, et pour le retrait de la réforme de la voie professionnelle. Et aujourd’hui, les organisations syndicales CGT, CNT, FO, FSU, et SUD organisent donc ce meeting public contre les fermetures de lycées et de classes à Paris, et si vous voulez y participer, c’est à 18h30, dans la salle des fêtes de la Mairie du 20e, métro Gambetta

à 18h30 à Montreuil, le squat anarcha-féministe de la Baudrière organise son AG hebdo
Et si vous voulez y participer, rdv à 18h30 au 65bis rue Voltaire à Montreuil, métro Robespierre ; et pour suivre les actu du squat, rdv sur le blog : https://labaudriere.noblogs.org/

à 19h, le squat du malaqueen propose son AG hebdomadaire pour organiser la lutte contre son expulsion
depuis le 22 août dernier en effet, Le centre social autogéré Malaqueen et ses habitant·es sont expulsables. Ce lieu, construit collectivement depuis un an à Malakoff, permet l’hébergement d’une quarantaine de personnes précaires, et, par les nombreuses activités qu’il héberge, il participe à la vie culturelle et à la vie de quartier.
Il propose des espaces non-marchands, de sociabilité, d’organisation collective et de libre échange de savoirs et de ressources permettant de lutter contre l’isolement, la précarité, les projets immobiliers inutiles, l’exclusion, le tri administratif, la précarité alimentaire et le gaspillage.
Et si vous voulez soutenir le Malaqueen, rdv à 19h pour l’AG, c’est au 70 rue de Galiéni, à Malakoff, métro Étienne Dolet

à 19h encore, il y aura la Réunion mensuelle de la caisse de solidarité Kaliméro, une assemblée solidaire des prisonniers et prisonnières de la guerre sociale.
Ces rencontres sont l’occasion d’échanger sur les bonnes pratiques face à la répression, d’assurer le suivi des différentes histoires et de discuter des situations qui se présentent. Elle est également un moment de discussion autour des possibles moyens d’esquive, de résistance et d’auto-organisation offensive contre la machine judiciaire et carcérale. Enfin, c’est un moyen de renflouer les caisses pour envoyer des mandats à celles et ceux accusé·e·s d’actes de révolte dont Kaliméro est solidaires.
Et si vous voulez participer à la réunion de ce soir, rdv à 19h, à la Kunda, 48 rue Jules Lagaisse, à Vitry-sur-Seine.

À 19h30, L’association LGBTQI+ de Saint-Denis organise sa réuQueer de fin d’année avec à l’ordre du jour : un bilan des actions menées en 2022 et un point sur les perspectives de 2023
et si vous voulez en discuter avec l’association LGBTQI+ de Saint-Denis, rdv à 19h30 à la Bourse du Travail de Saint-Denis qui se trouve au 9-11 Rue Génin, métro Porte de Paris

À 20h, dans le cadre du Forum des Droits de l’Homme organisé par Amnesty International, Acat, Ccfd, Cimade, Fidh, Habitat & Humanisme, Ldh, Rap2s et l’Union des Étudiants exilés, il y aura une Conférence-débat sur les "Migrants : les droits et la réalité"
Cette conférence traitera de la géographie des migrations à travers le monde, des droits des migrants en France et leur application effective, et de l’impact économique de leur présence en France.
Et si vous voulez en discuter avec :
 Catherine Teule : secrétaire générale puis vice-présidente de la LDH jusqu’en 2014, vice-présidente de l’Association européenne de défense des Droits de l’Homme (AEDH) jusqu’en 2020, vice-présidente du Réseau Euro-Méditerranéen des Droits de l’Homme jusqu’en 2021, spécialiste des questions de migrations et d’asile.
 Christine Del Papa, bénévole à la permanence migrants de Montrouge (92)
 Lionel Ragot, chercheur à EconomiX (CNRS), Conseiller scientifique au CEPII, (recherche et expertise sur l’économie mondiale), spécialiste des migrations internationales et de leur impact sur les pays d’accueil.
Rdv à 20h, à l’Espace Vasarely qui se trouve au 1 Place des Anciens Combattants d’Afrique du Nord, à Antony

RDV CULTURELS

aujourd’hui et demain, toute la journée, l’université de Cergy organise un colloque international intitulé : "Ce que l’Amérique latine dit à l’Europe : circulations, imaginaires, regards (et fantasmes)"
On tend souvent à penser l’Amérique latine comme une périphérie de l’espace mondial. La plupart du temps, la mondialisation n’est ainsi envisagée que comme une circulation des idées, des modèles, des savoirs, des techniques ou des objets culturels du Nord ou de l’Occident vers les Suds. Pourtant, travailler sur l’Amérique latine nous amène fréquemment à en rencontrer les traces ou à en identifier l’influence en Europe. Politique, culture ou savoirs : l’objectif de ce colloque est d’étudier quelques-unes de ces diverses formes de présence de l’Amérique latine en Europe et/ou dans le regard européen.
Au programme cet aprem, les discussions reprendront à 14h et s’intéresseront aux Appropriations de l’Amérique latine dans la politique européenne puis aux solidarités Nord-Sud : formes, fonctions et critique
et demain matin, les discussions reprendront à 9h30 et porteront sur La foot, la danse et la fête : environnements et espaces des circulations culturelles, puis sur L’action politique des diasporas latino-américaines
et si vous voulez participer à ce colloque international , rdv aujourd’hui et demain à la Maison internationale de la recherche de l’Université de Cergy, dont l’entrée se fait par le 1 rue Descartes, à Neuville-sur-Oise ; ou en visio via :
8 décembre
Lien zoom : https://cyu-fr.zoom.us/j/99152291908?pwd=ODkwQmJabDFYcW9KSmo1WXBRa3VmQT09
ID de réunion : 991 5229 1908
Code hyper secret : 30111960
9 décembre
Lien zoom : https://cyu-fr.zoom.us/j/92690351782?pwd=UlhHZ0hpRXBaeUJleDJSbnh3bUtaZz09
ID de réunion : 926 9035 1782
Code top secret : 30111960

de 14h à 18h, le Centre arabe de recherches et d’études politiques de Paris, en partenariat avec l’Université Paris Cité, le Laboratoire du Changement Social et Politique (Université Paris Diderot) et la revue Tumultes proposent une table-ronde qui sera consacrée à l’impensé colonial des sciences sociales
Dès les années 1970, Talal Asad et Edward Saïd avaient montré comment la culture mais aussi les sciences sociales avaient, souvent à leur insu, contribué à la domination coloniale. Alors que les diverses sciences sociales, mais aussi la philosophie et le droit, se présentaient comme fondamentalement non-politiques parce que relevant de la pure rationalité, elles servaient aussi parfois de masque et de justification à la domination, en particulier la domination coloniale.
À partir du XIXe siècle, un seul mode de connaissance s’est imposé comme le seul véritable savoir : la pensée occidentale, ce qui permet aujourd’hui de parler d’injustice épistémique. L’extension de la domination coloniale à la science ne s’exprimait pas seulement par le contrôle de la pensée, mais aussi par la confiscation des imaginaires des populations locales, qui étaient entièrement monopolisés sinon contrôlés par les Européens et la machine de guerre coloniale.
On peut se demander si cette vision a fondamentalement changé. Dans cette perspective, en s’inscrivant dans la lignée des études post-coloniales, cette table ronde entend rendre visible ce lien entre sciences sociales au sens large et domination coloniale, dans les interstices, les métaphores, les non-dits, et les impensés. Car force est de constater que la colonisation a laissé derrière elle des savoirs et des pratiques contraignant les représentations occidentale. Ensemble, ils font de la traduction épistémologique de la colonisation, ce qu’on appelle aujourd’hui la « colonialité du savoir », un élément structurant mais désormais interrogé et contesté des évolutions scientifiques à venir.
Et si vous voulez participer à cette table-ronde qui réunira : Sonia DAYAN-HERZBRUN (Université Paris Cité), Elizabeth THOMPSON (American University), Warda HADJAB (EHESS), Malek BOUYAHIA, (Université Paris 8) , Aïssa KADRI, (l’Université Paris 8), Salim CHENA (Sciences Po Bordeaux) , et Bernadette SAOU-DUFRENE (Université Paris 8) ; rdv de 14h à 18h, dans les locaux du CAREP, 12, rue Raymond Aron, métro Quai de la gare

à 18h30, le Cercle Universitaire d’Études Marxistes et les ÉDITIONS DELGA proposent une CONFÉRENCE de Hugues GASCAN qui reviendra sur Les biotechnologies, de la découverte aux médicaments
et si vous voulez discuter avec lui des différentes étapes de la recherche et du développement qui conduisent à la réalisation de bio-médicaments et de médicaments ciblants, et des stratégies et des logiques économiques qui sous-tendent ce secteur, rdv à 18h30 sur le campus P. et M. Curie, tour 32, 1ème étage, salle 101, c’est au Métro Jussieu

plus léger...à 18h30, le Cin’Hoche de Bagnolet propose la projection du film culte des Monty Python, Sacré Graal
Le roi Arthur et les Chevaliers de la Table Ronde se lancent à la conquête du Graal, chevauchant de fantomatiques montures dans un bruitage de noix de coco cognées. La petite troupe va devoir passer mille épreuves, dont un chevalier à trois têtes, des jouvencelles en chaleur, voire même un terrible lapin tueur...
et si vous voulez voir ou revoir ce film culte des Monthy Python, rdv à 18h30 au Cin’Hoche qui se trouve au 6 rue Hoche, à Bagnolet, métro Galliéni

à 18h30 aussi, L’Inalco propose une projection-débat autour du film "Along the sea" d’Akio Fujimoto
An, Nhu et Phuong, trois jeunes femmes vietnamiennes d’une vingtaine d’années, sont venues au Japon comme stagiaires. Débordées de travail, mal rémunérées et incapables de discuter avec leur patron qui a confisqué leurs passeports à leur arrivée au Japon, elles décident de s’échapper et deviennent donc des résidentes illégales dans ce pays. Dan, un intermédiaire vietnamien, leur propose de travailler pour un pêcheur.
Et si vous voulez découvrir ce film et en discuter avec :
 Cam Thi Doan, professeure des universités à l’Inalco, et directrice de la collection "Littérature vietnamienne contemporaine" aux Éditions Riveneuve.
 Jean-Michel Butel,maitre de conférences à l’Inalco
rdv à 18h30, dans l’Auditorium du Pôle des langues et civilisations, dont l’entrée se fait par le 65 rue des Grands Moulins, métro BNF

à 19h, Les Amis du Diplo de Saint-Denis organisent en partenariat avec la Compagnie Jolie Môme, une rencontre avec Thomas Coutrot, co-auteur (avec Coralie Perez) de "Redonner du sens au travail – Une aspiration révolutionnaire" (Éditions Seuil).
Démissions en chaîne, refus des bullshit jobs, méfiance vis-à-vis des grandes entreprises, préférence pour le télétravail, réhabilitation des activités manuelles, réorientations en milieu de carrière : les questionnements sur le sens du travail n’ont jamais été aussi nombreux. La pandémie a provoqué un débat sur les travailleurs « essentiels », qui sont pourtant moins payés et considérés que les « premiers de cordée ». Quant à la crise écologique, elle impose de réorienter nos emplois.
À l’heure où le management par les chiffres a envahi le secteur privé comme la fonction publique, il est crucial de s’interroger sur le contenu et la finalité de nos activités professionnelles. Il fut un temps où l’on cherchait avant tout à occuper un emploi. Aujourd’hui, il se pourrait bien que la priorité soit donnée au sens du travail. C’est là que se produit actuellement une révolution, guidée par les nouvelles exigences sociales et les défis écologiques.
Et si vous voulez en discuter avec Thomas Coutrot qui est statisticien et économiste, chef du département Conditions de travail et santé de la DARES au ministère du Travail de 2003 à 2022, rdv à 19 heures à La Belle Etoile, 14, allée Saint-Just à Saint-Denis, M° Front Populaire

à 19h aussi, la librairie La Brèche organise une rencontre avec Fabienne Lauret et Philippe Guillaume, autour de la BD "Une féministe révolutionnaire à l’atelier : l’envers de Renault-Flins", publiée par la Boîte à Bulles
"Comme d’autres "établis" - démarche amorcée à la suite de mai 1968 et visant à faire entrer des militants révolutionnaires dans les usines - Fabienne Lauret se fait embaucher aux usines Renault-Flins, dans les Yvelines, le 3 mai 1972.
Son engagement pour la cause ouvrière, à l’instar de nombreux établis, deviendra très vite la trajectoire de toute une vie. Elle passera ainsi plus de trente-six ans à l’atelier de couture et au comité d’entreprise de l’usine.
Dans cette BD coscénarisée par Philippe Guillaume, Fabienne Lauret retrace une vie de luttes syndicales et féministes, de l’obtention du samedi comme jour de congé au droit à des conditions de travail et salaires décents. Véritable journal d’usine des années 1970 à 1990, ce témoignage raconte la condition ouvrière et les discriminations sexistes qui révoltaient Fabienne, sans oublier le racisme omniprésent envers les nombreux immigrés qui occupaient les postes les plus pénibles."
et si vous voulez en discuter avec Fabienne Lauret et Philippe Guillaume, rdv à 9h à la librairie la Brèche qui se trouve au 27 rue Taine, métro Daumesnil

à 19h, la librairie Utopia organise une rencontre avec Audrey et Simon Woillet, journalistes pour le média “Le Vent se Lève” et co-auteurs du livre “Consultocratie, les nouveaux mandarins” paru aux éditions fyp.
L’emprise croissante des multinationales du consulting n’est aujourd’hui plus à démontrer. Mais en perçoit-on clairement toutes les conséquences ? En déléguant sa capacité d’analyse, l’Etat paraît n’être désormais que l’ombre de lui-même, condamné à bégayer des solutions, la plupart du temps inutiles, qui ne servent plus l’intérêt général. Portée par une idéologie qui dépossède les citoyens de leur pouvoir de décision, la gestion de l’action publique se réduit désormais à un exercice de communication, à grand renfort de nudges paternalistes fondés sur les sciences comportementales.
Au-delà du scandale McKinsey qui a révélé les sommes astronomiques que facturent les cabinets de conseil, cet essai choc et salutaire montre que le recours systématique au consulting correspond à un véritable bouleversement démocratique. Cette marchandisation de l’Etat, avec l’opacité comme doctrine, nous relègue dans un rôle de "citoyen-consommateur" et affaiblit notre vie politique. Afin de protéger notre démocratie contre l’ingérence des cabinets de conseil dans nos politiques publiques, Consultocratie fournit des propositions concrètes qui permettent de restaurer la fonction de l’Etat et du Parlement, de réarmer la puissance publique et de réduire l’influence nocive de ces "nouveaux mandarins".
Et si vous voulez discuter avec Audrey et Simon Woillet des conséquences de ces recours aux cabinets de conseil pour la démocratie , rdv de 19h à 20h30, à la Librairie Utopia, c’est au 1 rue Frédéric Sauton, métro maubert-Mutualité ; ou en visio, via : Zoom en suivant ce lien
Meeting ID : 862 1775 1137
Passcode : 59469

à 19h encore, la Librairie De beaux lendemains organise une rencontre avec Diaty Diallo autour de premier roman « Deux secondes d’air qui brûle », paru aux éditions du Seuil
Entre Paname et sa banlieue : un quartier, un parking, une friche, des toits, une dalle. Des coffres de voitures, chaises de camping, selles de motocross et rebords de fenêtres, pour se poser et observer le monde en train de se faire et de se défaire. Une pyramide, comme point de repère, au beau milieu de tout ça.
Astor, Chérif, Issa, Demba, Nil et les autres se connaissent depuis toujours et partagent tout, petites aventures comme grands barbecues, en passant par le harcèlement policier qu’ils subissent quotidiennement.
Un soir d’été, en marge d’une énième interpellation, l’un d’entre eux se fait abattre. Une goutte, un océan, de trop. Le soulèvement se prépare, méthodique, inattendu. Collectif.
Et si vous voulez discuter de ce premier roman avec l’autrice Diaty Diallo, rdv à 19h à la librairie de beaux lendemains, qui se trouve au 8 allée Rosa Parks, à Bagnolet

à 20h, la parole errante porpose la représentation du spectacle "Pourvu qu’on entende ce que je veux dire" proposé par le Collectif NAPEN
L’histoire de Pierre Rivière, qui a tué sa mère, sa sœur et son frère, racontée par lui-même et par les autres : un mélange d’ombres, de Muppets et de discours entrecroisés pour réfléchir sur l’histoire, le droit et la folie.
et si vous voulez découvrir ce spectacle proposé par le collectif Napen, accessible à partir de 12 ans, rdv à 20h à la Parole errante, c’est au 9 rue Francois debergue, à Montreuil, métro croix de Chavaux

à 20h aussi, la Librairie Jonas organise une rencontre avec Vincent Jarousseau autour du livre ‘’Les femmes du lien-La vraie vie des travailleuses essentielles’’, paru aux Éditions Les Arènes.
Elles sont aides à domicile, auxiliaires de vie sociale, assistantes maternelles… Valérie est technicienne d’intervention sociale et familiale ; Marie-Basile, aide à domicile ; Angélique, assistante maternelle ; Marie-Claude, aide-soignante ; Rachel, accompagnante éducative et sociale ; Julie, éducatrice spécialisée ; Séverine, auxiliaire de vie sociale ; Marie-Ève, assistante familiale.
Huit femmes parmi les trois millions de travailleuses « essentielles » que la crise sanitaire a mises en lumière. Pendant deux ans, Vincent Jarousseau a cheminé à leurs côtés. Il restitue ici leurs propos dans un récit choral qui mêle roman-photo, documentaire et BD. Pour rendre compte de leurs conditions de travail et de vie, faire ressentir la complexité et la diversité des expériences, et adopter le point de vue de celles qui créent du lien dans nos sociétés.
Et si vous voulez en discuter avec Vincent Jarousseau, rdv à 20h à la librairie Jonas, c’est au 14 rue de la Maison Blanche, métro Tolbiac

à 20h toujours, la Librairie l’Atelier organise une rencontre avec Jean-Christophe Bailly autour de son livre intitulé "Paris quand-même", paru aux éditions la Fabrique
Une promenade dans Paris mêlant à la protestation contre les opérations immobilières du capitalisme, l’évocation de traces de ce que la ville a traversé.
Et si vous voulez discuter avec jean-Christophe Bailly de ce livre qui propose une balade géographique, urbaniste, poétique, historique, et esthétique..rdv à 20h à la librairie l’Atelier, c’est au 2 bis rue du Jourdain, métro Pyrénées

enfin à partir d’aujourd’hui et jusqu’à samedi soir, se tiennent les Rencontres internationales de recherches sur le journalisme organisées par l’Université Bordeaux, l’Université libre de Bruxelles, la Sorbonne-Université, l’Université de Brasília et l’Université de Laval, au Québec
avec au programme aujourd’hui, plusieurs tables-rondes consacrées au Journalisme de combat, avec un retour sur les Risques et atteintes à l’intégrité des journalistes, un retour sur les Exercices professionnels en contexte autoritaire et un retour sur le Traitement médiatique de la violence sociale et politique
et demain, la journée sera consacrée au journalisme, une profession de combats
avec une discussion consacrée à Lutter contre les attaques (politiques, sociales etc.) et une discussion sur Les luttes internes
et si vous voulez suivre ce colloque il sera retransmis sur le site : https://surlejournalisme.com/