Agenda FPP 7 décembre

mercredi 7 décembre 2022
par  Rosa

on écoutera un reportage réalisé ce matin par Joël sur le rassemblement organisé par le collectif Stop Galère et les cheminots pour protester contre l’augmentation du prix du Pass navigo et la situation à la SNCF

RDV MILITANTS

aujourd’hui, l’intersyndicale CGT, SUD-Rail et CFDT : appelle à la Grève Unitaire à la SNCF
Après la table ronde du 6 Juillet dernier qui a contraint la Direction SNCF à un timide dégel salarial, une nouvelle table ronde Salaires est convoquée le 7 Décembre prochain.
Dans un contexte d’inflation qui ne cesse de progresser,« les organisations syndicales CGT, SUD-Rail et CFDT, considèrent que le compte n’y est pas pour l’année 2022. »
Pour les trois organisations syndicales, le processus unitaire engagé depuis plusieurs mois doit être poursuivi afin de contraindre la direction à annoncer des augmentations générales des salaires et la revalorisation des primes de travail.
Une demande de concertation unitaire a été déposée le 21 octobre dernier pour réitérer les revendications déjà exprimées par les organisations syndicales. Si la table ronde a été avancée de quelques jours en réponse à un courrier unitaire adressé à la direction, cette dernière continue à considérer que l’année 2022 a été soldée par la table ronde du 6 juillet…mais Les revendications sont toujours là, et la détermination des cheminots à agir aussi !
C’est pourquoi les organisations syndicales CGT, SUD-Rail et CFDT revendiquent : »
▪ Augmentation générale des salaires ;
▪ Rétroactivité au 1er janvier 2022 des mesures annoncées lors de la table ronde du 6 juillet dernier ;
▪ Réévaluation de l’indemnité de résidence ;
▪ Révision à la hausse de l’enveloppe allouée aux EVS ;
▪ Octroi d’un véritable 13e mois pour l’ensemble des cheminots ;
▪ Reconnaissance de l’expertise, de la qualification et de l’ancienneté des cheminotes et des cheminots tout au long de leur carrière.
Et pour faire entendre ces revendications : Un préavis de grève unitaire a donc été déposé aujourd’hui

le campement installé depuis vendredi dernier devant le Conseil d’État , par Utopia 56 Paris-Idf, les Midis du MIE, Médecins Sans Frontières, Tara et Timmy pour soutenir 350 jeunes isolés et à la rue tient toujours
et il y a tjr besoin de vêtements chauds, gants, bonnets, écharpes, manteaux, pull et chaussettes, et couvertures, et si vus voulez les soutenir, rdv devant le Conseil d’État, métro Palais Royal

À 12h30, les Gilets jaunes de Montreuil proposent leur cantine solidaire
et c’est tjr de 12h30 à 14h30 à l’AERI, au 57 Rue Étienne Marcel, à Montreuil, métro Croix de Chavaux

jusqu’à 16h, l’UNEF-Tacle de Nanterre ouvre sa permanence pour accompagner les jeunes REFUSÉ·E EN LICENCE, EN MASTER
et si vous voulez vous rendre à la permanence, elle est ouverte du lundi au vendredi de 9h à 16h sur le site de la Fac de Nanterre

à 14h, L’Agora des Habitants de la Terre, l’Université du Bien commun, le mouvement éco-avenir, la coordination eau IDF, le collectif l’eau qui mord, ou encore le collectif Bassines non merci, lancent un APPEL à manifester devant l’Assemblée nationale CONTRE LA SPOLIATION DE L’EAU ET DE LA VIE L’eau, source de vie, est en train de se tarir sur notre planète. Sécheresses et inondations blessent la vie des humains et de la Terre. Les glaces de la planète sont en train de disparaître et le niveau de l’eau de la mer, salée, augmente dangereusement. Tout cela à cause de notre système de vie prédateur qui est à l’origine du changement climatique dévastateur. Les conditions de vie se dégradent, surtout pour les milliards de personnes qui souffrent déjà du non accès à l’eau et à l’assainissement. Les activités économiques sont bouleversées, les famines se multiplient et s’aggravent, la désolation s’ensuit, les populations émigrent.
Face à cette crise, les groupes dominants n’ont rien su faire de mieux que de mettre l’eau en Bourse : Le 7 décembre 2020, la bourse de Chicago a ouvert les marchés spéculatifs aux transactions commerciales sur l’eau. En septembre 2021, la bourse de New York a décidé de confier 30 % du monde naturel de la planète à la gestion privée de nouvelles entreprises cotées en Bourse (les Natural Assets Corporation). Une véritable spoliation de la vie par l’argent.
L’eau est devenue un avoir financier comme le cuivre, le gaz, le pétrole... sa valeur est un prix fixé par les marchés financiers. Les citoyens n’ont pas voté les bourses ni les fonds d’investissements privés (BlackRock ,Vanguard, State Street…), ni les banques.
En laissant faire les maîtres de l’argent, les majorités parlementaires ont contribué à faire de la finance le domaine d’activité économique le moins réglementé et le plus libre au monde. Elles sont devenues les complices de la grande prédation, spoliation de la vie.
Or, Les citoyens n’ont pas élu leurs représentants pour que ceux-ci soient au service des intérêts des dominants. Ils les ont choisi pour qu’ils défendent, sauvegardent et favorisent le bien-être, les droits universels et la dignité de tous les habitant·es de la Terre et qu’ils prennent soin de la vie de notre planète.
Aussi pour exiger :
l’abolition des mesures prises par les Bourses et la réaffirmation du principe que l’eau est, avec l’air et l’énergie solaire, le principal bien commun public mondial essentiel pour la vie et que son accès soit un droit universel.
Pour exiger, Par conséquent, de porter devant la Cour Internationale de Justice, les États qui ne respectent pas la résolution de l’ONU du 28 juillet 2010 stipulant que l’accès à l’eau potable et à l’assainissement est un droit universel ;
pour exiger de mettre hors-la-loi les paradis fiscaux et les règles qui permettent l’évasion fiscale à vaste échelle (la collectivité mondiale a perdu en 2021 plus de 700 milliards de dollars suite à l’évasion fiscale) !
Pour exiger de redéfinir le cadre réglementaire notamment financier, des biens communs publics mondiaux essentiels pour la vie que sont l’eau, la santé, les semences, le logement, l’éducation et la connaissance.
Et pour exiger de convoquer une conférence mondiale dès 2024 pour discuter et mettre en place un nouveau système financier mondial.
L’Agora des Habitants de la Terre, l’Université du Bien commun, le mouvement éco-avenir, la coordination eau IDF, le collectif l’eau qui mord, ou encore le collectif Bassines non merci, lancent un APPEL à manifester devant l’Assemblée nationale CONTRE LA SPOLIATION DE L’EAU ET DE LA VIE et le rendez-vous est donné à 14H devant l’Assemblée Nationale

Cette année, le mercredi aussi, le collectif solidarité migrants Wilson lance un appel à bénévoles en cuisine et pour la distribution de ce soir
et si vous voulez y participer, le rendez-vous est donné jusqu’à 14h pour la cuisine au Laboratoire écologique Ødéchet de Pantin qui se trouve au 20 avenue Édouard Vaillant, métro 4 Chemins , et pour la distribution le rdv est donné à 18h30, au théâtre de la belle étoile qui se trouve au 14 rue Saint-Just, à Saint-Denis, RER Stade de France

à 18h, la Fédération internationale pour les droits humains organise une conférence autour de la mission d’observation de Vostok SOS en Ukraine, sur La guerre d’Ukraine, entre expériences d’occupation, violations des droits humains et crises humanitaires
Vostok SOS est une ONG ukrainienne engagée depuis 2014 dans l’assistance humanitaire aux populations civiles victimes de la guerre.
En novembre-décembre 2022, Vostok SOS a réalisé, avec la participation de Austausch e. V., une mission dans les territoires récemment libérés des régions de Kherson, Donetsk et Kharkiv pour étudier les conséquences de la guerre et de l’occupation, ainsi qu’évaluer les besoins humanitaires à l’approche de l’hiver et face à la destruction systématique des in frastructures critiques par la Russie. Des participant.e s de cette mission viendront partager leurs conclusions et leurs connaissances du terrain (anglais/ukrainien avec traduction consécutive). 
À cette occasion, la FIDH présentera l’édition ukrainienne de son document « Violences sexuelles et basées sur le genre : Un glossaire de A à Z » qui remédie à la sous-documentation et au manque d’enquête et de poursuite des VSBG et met en perspective la situation en Ukraine, où les preuves de ces violences commises par les troupes russes s’accumulent.
Et si vous voulez en discuter avec :
Yulia Krasilnykova, directrice exécutive de Vostok SOS
Imke Hansen, officière de santé mentale et de soutien psychologique à Vostok SOS
Ioulia Shukan, maîtresse de conférences à l’Université Paris-Nanterre, spécialiste de l’Ukraine.
Tim Bohse, coordinateur de projets à Austausch e. V.
Alice Bordaçarre, responsable du bureau Droits des femmes, à la FIDH
rdv de 18h à 20h, au siège de La FIDH, 17, passage de la Main-d’Or,
ou sur zoom via : https://us02web.zoom.us/j/83980348603?pwd=REhYM0dzYVR0M2RKQ0Q5N1dSWTJsdz09
Meeting ID : 839 8034 8603
Passcode : 771495

à 18h, l’association Survival International organise une Conférence sur le Droit des peuples autochtones et l’environnement au Brésil
Alors que s’achève le mandat de Jair Bolsonaro (2019 - 2022), quel bilan faire de quatre ans de politique génocidaire et écocidaire au Brésil ?
Avec la complicité du pouvoir législatif et de ses différents soutiens comme les chrétiens conservateurs, les militaires et les propriétaires terriens (surnommés les 3 “B” : Bible, balles, bœufs), Bolsonaro aura fait des peuples autochtones et de l’environnement deux fronts de sa guerre culturelle conservatrice et réactionnaire.
Et si vous voulez revenir sur la résistance des peuples autochtones du Brésil et sur l’espoir prudent que suscite la récente élection de Lula, avec Martin Léna, chargé de plaidoyer à Survival & Elie Pucheral, chercheur en science politique.
Rdv à 18h dans l’amphi 250, Au centre de Colloques, sur le Campus Condorcet à Aubervilliers, métro Front populaire

À 18h30, la Fondation Gabriel Péri organise un débat pour interroger la place du travail aujourd’hui  
Absent de la campagne électorale, le travail a récemment surgi dans le débat à
gauche. Joue d’abord un contexte général marqué par la « grande démission » et les difficultés patronales de recrutement. Une part importante de ces tensions reflète le rejet de conditions de travail délétères, avec en particulier une perte de sens du travail et des interrogations grandissantes sur ses conséquences écologiques. Ce phénomène montait déjà avant la crise sanitaire, qui l’a accéléré. A gauche plus spécifiquement, le débat a été nourri par le constat d’une désaffection électorale des catégories populaires. Les salarié·es peu qualifié·es, précarisés, travaillant dans des PME et/ou soumis à un travail répétitif, tendent à s’abstenir ou à voter RN. La colère sociale provient pour une part de la dégradation du travail sous l’effet du lean ou new public management. Or si la gauche sait parler salaires et emploi, elle ne dit rien ou presque sur le travail. Que propose-t-elle par exemple aux soignant·es ou travailleuses du « care » qui démissionnent en masse, accablées par le mal-travail et les conflits éthiques ? Ou aux ouvrier·es dépossédé·es de leurs savoir-faire par les algorithmes ? Au-delà des petites phrases et des tweets, comment sortir de ce déni ? Comment s’appuyer sur l’aspiration générale des salarié·es à mieux travailler ? Comment lier la lutte pour les salaires avec la défense du travail vivant ? Comment mieux associer la défense des retraites avec la reprise en main de leur travail par les premier·es concerné·es ? Comment faire de la réduction du temps de travail un instrument de la reconquête du travail ? C’est à ces questions que tentera de répondre : Thomas COUTROT, statisticien, économiste et militant associatif, co-animateur des « Ateliers Travail et Démocratie »
et si vous voulez en discuter avec lui, rdv à 18h30 au Maltais rouge, 40 rue de Malte, métro Oberkampf ; et il faut vous inscrire au préalable en envoyant un mail à : inscription@gabrielperi.fr
et vous pouvez aussi suivre le débat en ligne via : https://us02web.zoom.us/webinar/register/WN_aEkF9DitSA6jE9-bCH0kYA

À 18h30 aussi, la Flèche d’Or et l’association Une idée dans la tête inaugurent leur cycle "Paroles de Concerné.es" avec une discussion-rencontre entre Militantes afghanes et iraniennes, suivie d’une performance artistique.
L’objectif de cette rencontre est de :
faire entendre les voix des femmes en luttes
mieux connaître les situations des femmes et des peuples en général, en Iran, en Afghanistan, mais aussi en France
visibiliser les moyens d’action individuels et collectifs pour soutenir les luttes de peuples opprimés, ici et là-bas.
partager un moment ensemble, pour se soutenir, s’encourager, donner de la force
et si vous voulez y particier, c’est à partir de 18h30 à la Flèche d’Or, 102 bis rue de Bagnolet, métro Porte de Bagnolet

à 19h, l’Assemblée féministe de Montreuil organise une AG pour faire le bilan de la marche du 25 novembre dernier contre sles violences faites aux femmes, et pour préparer la grève féministe du 8 mars prochain
et si vous voulez participer à cette AG de l’Assemblée féministe de Montreuil, rdv à 19h à la BDT de Montreuil qui se trouve au métro Croix de Chavaux

à 19h aussi, le Lieu-dit organise une rencontre avec Christophe Ventura sur le "Brésil, les défis du nouveau gouvernement Lula"
Il y a quelques années, le Brésil de Lula pouvait faire figure de modèle de développement démocratique et économique en Amérique latine et dans le monde. Aujourd’hui, la situation apparaît tout autre : le pays est affaibli et divisé et l’image de la première puissance régionale dans le monde s’est inversée. Alors que les forces du « bolsonarisme » restent nombreuses, présentes et actives. les défis que doit relever le troisième gouvernement de Lula sont majeurs, tant en matière de politique intérieure que du point de vue de la place du Brésil sur la scène régionale et mondiale.
Et si vous voulez en discuter avec Christophe Ventura de l’Institut de relations internationales et stratégiques, rdv à 19h au Lieu-Dit, c’est au 6 rue Sorbier, métro Ménilmontant

à 19h aussi, le Dissident Club organise une rencontre sur les Médias en France en 2022
Guerre en Ukraine, concentration capitalistique, relations avec les actionnaires, avec les annonceurs, avec les politiques, canaux d’information, conditions de travail, réseaux sociaux, autant de sujets qui seront abordés par Pierre Rimbert, journaliste au monde diplomatique ; et si vous voulez en discuter avec lui, rdv à 19h au dissident Club, c’est au 58 rue Richer, métro Lepelletier

à 20h, dans le cadre du Forum des Droits de l’Homme, organisé par Amnesty International, Acat, Ccfd, Cimade, Fidh, Habitat & Humanisme, Ldh, Rap2s et l’Union des Étudiants exilés, il y aura une Conférence-débat sur l’"Ubérisation du travail : quels droits pour les travailleurs ?"
Le but cette conférence, est tout d’abord de distinguer et d’évaluer les effets de l’introduction des nouvelles technologies de l’information et de la communication sur les emplois et les conditions de travail (chauffeurs UBER, livreurs dans le cadre du e-commerce…). Il est aussi d’exposer les luttes, les évolutions et les avancées dans le statut et les conditions de travail de ces travailleurs.
Et si vous voulez en discuter avec :
 Odile Chagny, Economiste à l’Institut de Recherches économiques et sociales ,co-autrice d’un ouvrage intitulé : « Désubériser, reprendre le contrôle » en collaboration avec Franck Bonot, Mathias Dufour & Florian Forestier.
Et Antonio Casilli, Professeur à l’école Télécom-Paris, spécialiste des effets des nouvelles technologies sur le travail
rdv à 20h au Centre Social et Culturel des Blagis, qui se trouve au 2 rue du Docteur Roux, à Sceaux

À partir de 9h demain matin, la Maison des Sciences de l’Homme de Paris-Nord organise un Colloque intitulé : Soigner en temps de crise(s)
Les crises que nous connaissons ont révélé des logiques de production et de reproduction des inégalités de santé dans leur dimension tant sociale que spatiale.
Qu’en est-il de ces inégalités ? Qu’en est-il des peurs, des émotions, de la souffrance psychique ?
Quels sont les effets du recours accéléré aux dispositifs numériques de santé ?
Comment les SHS travaillent-elles les questions de santé dans l’interdisciplinarité ? Comment analysent-t-elles la crise sanitaire de la Covid-19 qui se conjugue à d’autres crises : environnementale, politique… ?
Toutes ces questions seront abordées lors de ce colloque à travers quatre tables rondes sur :
1. Santé et inégalités
2. Les politisations du soin
3. Peur de la contagion, Contagion de la peur
4. Enjeux sociaux, éthiques et juridiques de la santé numérique
et si vous voulez participer à ce colloque rdv à partir de 9h demain matin, dans l’Auditorium à la MSH Paris Nord qui se trouve au 20, avenue George Sand à La Plaine Saint-Denis, Métro Front Populaire
inscription : https://framaforms.org/colloque-soigner-en-temps-de-crises-a-la-msh-paris-nord-1657114218
programme : consulter le programme complet (pdf)

RDV CULTURELS

en ce moment, à la Maison des Sciences de l’Homme de Paris Nord aussi, vous pouvez découvrir l’expo "In the Banlieues : Oakland / Saint-Denis"
écrire la ville collectivement, présentée simultanément à Saint-Denis à San Francisco et à Oakland.
Quelle que soit la manière de les nommer – banlieues, périphéries, suburbs, franges urbaines… cette exposition met en lumière le retournement symbolique du centre à la périphérie. Mouvements artistiques, luttes sociales, innovations urbaines : les banlieues d’Oakland en Californie et de Saint-Denis imposent aujourd’hui leur influence et inventent des solutions aux enjeux de pauvreté et de développement urbain accéléré auxquels les métropoles font face.
“Rassemblant un corpus hybride d’images d’archives, maquettes, tableaux, installations artistiques, objets, vidéos, cette exposition explore les pratiques culturelles et habitantes en urbanisme. Des lieux, des personnes, des histoires les constituent, dessinant, loin des clichés, des portraits de banlieues composites.
Et si vous voulez découvrir cette expo, elle est visible jusqu’au 15 mars à la Maison des Sciences de l’Homme Paris Nord, du lundi au vendredi de 12h30 à 14h, c’est au 20, avenue George Sand à La Plaine Saint-Denis, Métro Front Populaire

De 18h à 22h30, l’AERI propose son atelier hebdomadaire Artivisme contre la propagande publicitaire
Et si vous voulez y participer, c’est au 57 Rue Étienne Marcel, Montreuil, Métro Croix de Chavaux

À 18h, la Sorbonne organise une table ronde sur les "Mémoires de l’Algérie"
Cette table ronde réunira Justine Pérez co-auteur.ices du podcast "Sauce algérienne" ainsi qu’une partie des jeunes interviewé.es et de participant.es du projet "Regards croisés" ; et Paul Morin, co-auteur du podcast "Sauce algérienne" et auteur du livre Les jeunes et la guerre d’Algérie. Il interviendra avec des jeunes descendant.es de l’histoire algérienne de la France, petits-enfants de militants pour l’indépendance, de pieds-noirs et de harkis pour comprendre les conséquences de cette histoire pour notre génération et les défis qui sont les nôtres pour dépasser le passé.
Et si vous voulez assister à cette table-ronde sur les mémoires de l’Algérie, rdv à 18h à la Sorbonne, sur le Campus de Jussieu, métro Jussieu

à 18h30, Décroissance Ile de France propose une Présentation-Débat autour de Timothée Parrique et de son livre "Ralentir ou périr", paru aux Editions du Seuil
Loin d’être le remède miracle aux crises auxquelles nous faisons face, la croissance économique en est la cause première. Derrière ce phénomène mystérieux qui déchaine les passions, il y a tout un système économique qu’il est urgent de transformer.
Dans cet essai d’économie accessible à tous, Timothée Parrique vient déconstruire l’une des plus grandes mythologies contemporaines : la poursuite de la croissance. Nous n’avons pas besoin de produire plus pour atténuer le changement climatique, éradiquer la pauvreté, réduire les inégalités, créer de l’emploi, financer les services publics, ou améliorer notre qualité de vie. Au contraire, cette obsession moderne pour l’accumulation est un frein au progrès social et un accélérateur de l’effondrement écologique.
Entre produire plus, et polluer moins, il va falloir choisir. Choix facile car une économie peut tout à fait prospérer sans croissance, à condition de repenser complètement son organisation.C’est le projet de ce livre. Explorer le chemin de transition vers une économie de la post-croissance. Et si vous voulez en discuter avec Thimotée Parrique, rdv à 18h30, à la Maison de la Vie Associative et Citoyenne du 12e arrondissement, au 181 Avenue Daumesnil, métro daumesnil

à 18h30, les assoc Comme Vous Emoi et Alter Natives proposent l’exposition intitulée : Tan Tché Manhami
En 2019, des jeunes franciliens rencontrent des jeunes béninois pour penser, et préparer le retour d’objets pris lors de la colonisation du Dahomey par la France. Cette exposition est une post production de leurs découvertes et échanges interculturels sur les enjeux de la restitution du patrimoine béninois.
Et si vous voulez découvrir cette expo, rdv à 18h30 dans les locaux de l’assoc Comme vous Emoi, c’est au 5 rue de la révolution à Montreuil

à 18h30 toujours, le Centre Culturel Algérien propose, dans le cadre de la célébration du 60e anniversaire de l’Indépendance, une rencontre "Regards croisés sur la Révolution armée algérienne", à travers trois ouvrages réédités par les Éditions Le Temps des Cerises
La maison d’éditions Le Temps des Cerises existe depuis bientôt 30 ans. Elle a su conserver son indépendance et une ligne éditoriale mettant à la disposition des lecteurs des livres importants pour la réflexion et l’action. Henri Alleg y a publié des études critiques sur les USA "Requiem pour l’oncle Sam", sur le devenir des républiques de l’ex-Union Soviétique Russie, "Le grand bond en arrière et Le siècle du dragon" à propos de la Chine. "Le catalogue comporte de nombreux romans, et des recueils de poèmes comme Les poètes et la guerre d’Algérie, 101 poèmes contre le racisme et récemment "Dans les jardins d’Allah" de Pierre Gamarra.
Cette année, les éditions Le Temps des Cerises ont décidé de participer à la célébration du 60e anniversaire de l’Indépendance de l’Algérie en assurant la publication et la promotion de trois titres : "Des douars et des prisons" de Jacqueline Guerroudj, "Sous le soleil les armes" de Philippe Laïk et "Le Refus" d’Alban Liechti.
Et si vous voulez en discuter avec l’éditeur et militant anticolonialiste Nils Andersson, l’historien Alain Ruscio, Jean Clavel, l’écrivain Philippe Laïk, Tewfik Guerroudj, fils de Jacqueline Guerroudj, et Frederic Rauch, directeur des Éditions Le Temps des Cerises, rdv à 18h30 au centre culturel algérien qui se trouve au 171 rue de la Croix-Nivert – métro Boucicaut

à 18h30 encore, la librairie la Flibuste organise une Discussion avec Nicolas Da Silva et Bernard Friot autour du livre : "La bataille de la Sécu. Une histoire du système de santé", paru aux éditions La Fabrique
L’invention du régime général de sécurité sociale en 1946 n’a pas été le fait d’un consensus national inédit comme on l’entend souvent, mais le produit d’une histoire longue et conflictuelle dont La bataille de la Sécu offre un panorama.
Si la Révolution française pose comme jamais auparavant la question de l’intervention de l’État dans le domaine de la santé, elle ne conduit pas à un bouleversement des institutions du soin pourtant rendu nécessaire par le développement du capitalisme. Les premières réponses viennent au XIXe siècle des travailleurs qui organisent dans les mutuelles la solidarité. L’État n’intervient que modérément dans un souci de maintien de l’ordre social jusqu’à ce qu’il entraîne la population dans l’enfer des guerres mondiales, s’obligeant à investir massivement dans les soins.
Deux logiques antagoniques s’affrontent en 1946 qui éclairent les évolutions du système de santé en France jusqu’à aujourd’hui : à la « Sociale », fondée sur l’autogouvernement du système de santé par les intéressés eux-mêmes, s’oppose « l’État social », né de la « guerre totale », qui fait de la protection sociale un instrument de contrôle de la population. L’étatisation de la sécurité sociale qui est à l’agenda des classes dirigeantes dès 1946 en a subverti le principe de solidarité, ouvrant la voie à un capitalisme sanitaire dont on ne cesse de constater les dégâts. La pandémie a mis en lumière l’absurdité de ces évolutions et l’impérieuse nécessité de reprendre le pouvoir sur la Sécu."
et si vous voulez en discuter avec Nicolas Da Silva et Bernard Friot, rdv à 18h30 à la librairie La Flibuste, c’est au 3, rue Jean Jacques Rousseau, à Fontenay-sous-Bois

de 18h30 à 20h30, l’atelier "Historiciser le propagandes" organisé par Sciences Po paris, se poursuit avec une séance autour de Martino Oppizzi, de l’Ecole Française de Rome qui présentera son livre Les juifs italiens de Tunisie pendant le fascisme. Une communauté à l’épreuve (1921-1943).
et si vous voulez discuter avec lui de la question de la propagande du régime fasciste et de son évolution vis-à-vis des émigrés italiens en Tunisie durant toute la période, rdv de 18h30 à 20h30 dans la salle 50 du centre des colloques sur le Campus Condorcet, à Aubervilliers, métro Front populaire.
Et vous pouvez aussi le suivre en visio, via : https://sciencespo.zoom.us/j/93196804981

à 19h, La Brèche organise une rencontre avec Aurore Koechlin, autour de son livre : La norme gynécologique, ce que la médecine fait au corps des femmes, publié aux éditions Amsterdam
Dans "La Norme Gynécologique", issu de son travail de thèse, elle décrit comment la gynécologie (spécialité médicale à part entière) produit une norme et un contrôle du corps, de la sexualité et de la reproduction des femmes. Cette norme gynécologique, loin d’être naturelle et imposée seulement aux femmes n’a rien d’anodine, elle produit des angoisses, de la culpabilité et une inégalité d’accès au soin spécifiques....
et si vous voulez en discuter avec la sociologue, rdv à 19h à la librairie la Brèche, c’est au 27 rue Taine, métro Daumesnil

de 19h à 21h, le Bureau d’Accueil et d’Accompagnement des Migrants, le BAAM, poursuit ses ateliers théâtre hebdo
C’est gratuit, ouvert à toutes et tous, sans aucun niveau de français exigé
et c’est tous les mercredis, de 19h à 21h au FGO Barbara, 1 rue Fleury , métro La Chapelle

À 19h30, le Collectif Cases Rebelles propose une PROJECTION/DISCUSSION autour de son film "Dire à Lamine" en présence de Fatou Dieng
DIRE À LAMINE est un film documentaire long-métrage réalisé par le collectif Cases Rebelles, en association avec le collectif Vies Volées (collectif de familles de victimes de crimes policiers). Le tournage a débuté en 2016, quelques semaines avant la 9e commémoration de la mort de Lamine Dieng, étouffé par des policiers le 17 juin 2007 à Paris.
Pourtant DIRE À LAMINE n’est pas un film sur les violences policières. C’est un film qui parle de Lamine, qui parle de 10 ans d’absence, 10 années de vie volées.
Comment vit-on avec l’injustice ? Avec la double blessure du crime et de l’absence de procès ? Comment continue-t-on d’exister, de lutter, de résister ? Que faire face à l’impossibilité d’obtenir justice ?
Autour d’interviews, d’images d’archives, des membres de la famille et des soutiens racontent. Souvenirs, méditation politique, mises en perspective, analyses historiques se succèdent.
Mais il s’agit aussi de s’adresser à Lamine. C’est le cœur du film. Pour conjurer le sort de cette mort dans une solitude absolue. Parce que nous portons, nous vivant.e.s, le devoir d’obtenir réparation, de créer du sens et de la force politique de cette mort inacceptable.
Le film raconte aussi le valeureux combat de femmes noires, de sœurs, de proches dans une quête de vérité et de justice non négociables.
Lamine était un jeune homme noir, habitant d’un quartier populaire du 20ème arrondissement. Il a été tué par la police et sa tragédie n’est malheureusement pas un cas isolé. Lamine était aussi un jeune homme plein de vie, avec des ami.e.s, une famille, des rêves, un rire. Et le film, entre messages d’amour et promesses de lutte renouvelées, refuse d’oublier tout cela.
Et si vous voulez le voir ou le revoir et en discuter avce Fatou Dieng, rdv à 19h30 au Centre Paris Anim’ Place des fêtes qui se trouve au 2/4 rue des Lilas, métro place des fêtes

à 20h, Mediapart et le Cinéma Saint-André des Arts propose la projection en avant-première du film "La (très) grande évasion", suivie d’une discussion avec Yannick Kergoat, le réalisateur et Edwy Plenel, journaliste président et co-fondateur de Mediapart.
Le capitalisme est-il devenu incontrôlable ? De révélations en scandales successifs, l’évasion fiscale est devenue un marronnier médiatique et l’objet d’un concours de déclarations vertueuses pour les politiques. Alors que les multinationales et les plus riches ont de moins en moins de scrupules et de plus en plus de moyens à leur disposition pour échapper à l’impôt, pour nous, simple citoyen, les politiques d’austérité s’intensifient et les inégalités explosent. On voudrait nous faire croire que les mécanismes de l’évasion fiscale sont incompréhensibles et qu’elle est impossible à endiguer… Il ne nous reste alors que nos bulletins de vote, notre déclinant pouvoir d’achat et nos yeux pour pleurer. À moins que l’on puisse en rire malgré tout.
Et si vous voulez découvrir ce film en avant-première et en discuter avec son réalisateur Yannick Kergoat, et Edwy Plenel de Mediapart, rdv à 20h Au saint-andré-des-arts, au 30 rue Saint-André-des-Arts, métro Saint-Michel

à 20h30, le Cinéma Saint-André des Arts aussi propose la projection en avant-première du film Archipel , réalisé par Félix Dufour-Laperrière
Un vrai film d’animation sur des îles inventées. Sur un territoire imaginaire, langagier, politique. Sur un pays réel ou rêvé, ou quelque chose entre les deux. Archipel est un long métrage au dessin libre et à la langue précise, qui dit et rêve un lieu et ses habitants, pour dire et rêver un peu du monde et de l’époque.
Et si vous voulez le découvrir en avant-première, rdv à 20h30 au St-André-des-Arts, 30 rue St-André-des-Arts, métro St-Michel

à 20h30 aussi, le Cinéma Le Méliès propose une projection-débat autour du film „Il nous reste la colère“, en présence des réalisateurices Jamila Jendari, Nicolas Beirnaert et du protagoniste du film : PHILIPPE POUTOU
En 2011, les ouvriers de Ford à Blanquefort sauvent leur usine et ses mille emplois. La joie de la victoire laisse rapidement place à de nouvelles craintes de fermeture. Celles-ci finissent par devenir une réalité, jusqu’à l’arrêt définitif des chaînes de montage en 2020. Il nous reste la colère retrace leur dernière année de combat, dressant le portrait d’un groupe emmené par Philippe Poutou.
Et si vous voulez déouvrir ce film-docu en avant-première et en discuter avec lesavec les réalisateurices et Philippe Poutou, rdv à 20h30 au Cinéma Le Méliès, c’est au 12 place Jean Jaurès, à Montreuil, Métro Mairie de Montreuil

à 21h, le théâtre de Belleville propose une représentation de la pièce JUSTE LA FIN DU MONDE, Mise en scène par Mohamed Issolah
Installé à Paris depuis douze ans, Lounès est de retour à Alger afin d’annoncer à ses proches sa mort prochaine. Lui, qui ignore tout de la déflagration de son absence presque assassine de sa cellule familiale, va constater, à ses dépends, la reconstruction plus ou moins bancale des siens.
Et si vous voulez découvrir cette pièce, rdv à 21h au théâtre de Belleville, c’est au 94 rue du Faubourg du Temple, métro belleville


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