Agenda FPP 5 décembre

lundi 5 décembre 2022
par  Rosa

RDV MILITANTS

et on commence avec ce campement installé depuis vendredi devant le Conseil d’État , par Utopia 56 Paris-Idf, les Midis du MIE, Médecins Sans Frontières, Tara et Timmy pour soutenir 350 jeunes isolés et à la rue
Depuis six mois, des centaines d’adolescents étrangers survivent sous les ponts à Ivry-sur-Seine, à la périphérie de Paris. Puisque cette crise humanitaire rencontre le silence des autorités en se tenant à Ivry-sur-Seine, les associations et les jeunes ont décidé de se déplacer devant le Conseil d’État afin de visibiliser cette situation et accéder à des hébergements d’urgence en Ile-de-France.
Depuis le 10 juin dernier, où de premiers jeunes se sont retrouvés entre les berges de Seine et une départementale, faute de mieux, le campement n’a cessé de s’étendre. À chaque refus prononcé par les Départements quant à leur minorité, ces jeunes sont remis à la rue. Tous pourtant ont entamé une procédure de recours devant le juge des enfants. Les associations ont transmis le 15 novembre à la préfecture d’Ile-de-France une liste de près de 500 jeunes en situation d’errance.
Depuis six mois, des associations, la mairie d’Ivry-sur-Seine et de nombreux députés ont alerté par courrier les préfectures du Val de Marne et d’Ile-de-France. Une manifestation a eu lieu le 9 octobre devant la préfecture du Val de Marne.
Depuis des mois, les associations demandent à échanger avec Charlotte Caubel, secrétaire d’État à la protection de l’enfance, ce qu’elle a toujours refusé jusqu’à maintenant. Aucune solution concrète n’a été avancée en tentant la voie du dialogue avec les autorités publiques.
Les associations Médecins Sans Frontières, Médecins du Monde et la Croix-Rouge, ont alerté à plusieurs reprises l’Agence régionale de santé quant à la détresse psychique et physique des jeunes, faisant état d’une situation alarmante. Les pathologies identifiées sont la conséquence directe de la vie à la rue, de la précarité et des mauvaises conditions d’hygiène. Il est impossible de soigner ces jeunes, sans intervenir sur leur environnement.
Les températures proches de 0°C de ces derniers jours viennent aggraver la situation. Certains jeunes n’ont ni chaussures fermées, ni manteaux. La présence de cinq toilettes de chantier et l’installation il y a deux semaines de 6 robinets d’eau ne respectent même pas, à moins d’1km de Paris, les normes sanitaires du Haut Commissariat aux Réfugiés, permettant un minimum de dignité.
Parmi les jeunes ayant survécu sur ce campement , au moins 116 ont finalement été reconnus mineurs et pris en charge par l’Aide sociale à l’enfance. Ces 116 jeunes ont passé plusieurs semaines ou mois dans des conditions terribles, avant que l’erreur faite lors de leur évaluation ne soit finalement reconnue. Pour tous les autres, les procédures sont en cours et l’État continue d’abandonner consciemment des enfants à la rue, sans aucune ressource. Dans le même temps, une enquête de la commission des droits de l’enfant de l’ONU a été ouverte concernant le traitement par la France des mineurs non accompagnés.
C’est pourquoi, les Associations et jeunes, n’ont plus d’autres moyens que de manifester pacifiquement cette détresse afin d’accéder à des solutions d’hébergement et un accompagnement adapté. Parallèlement et dans le but de mettre définitivement fin à ces situations, les associations et députés demandent à nouveaux la reconnaissance de la présomption de minorité telle qu’édictée dans la Convention Internationale des Droits de l’Enfant.
Et soi vous voulez soutenir les 350 jeunes mineurs isolés et les associations Utopia 56 Paris-Idf, les Midis du MIE, Médecins Sans Frontières, Tara et Timmy qui les accompagnent, rdv devant le Conseil d’État, métro palais Royal

depuis 9h ce matin, des militants du collectif Dernière Rénovation bloquent le périphérique parisien au niveau de la Porte de Gentilly, pour dénoncer le durcissement de la loi « visant à protéger les logements contre l’occupation illicite« , qu’ils accusent d’aggraver « les risques encourus par les 4 millions de personnes en situation de mal-logement », et pour exiger « un grand plan de rénovation thermique des bâtiments »

une bonne nouvelle, ca fait du bien le lundi : après plus de six semaines de GRÈVE, 8 salariées déterminées ont fait plier ORPÉA, groupe d’aide à domicile et d’EHPAD.
Après 44 jours de grève, les auxiliaires de vie sociale de Caen ont arrachées une augmentation de salaires pour toutes les AVS Domidom de France et elles ont obtenu un bonus pour leurs indemnités de transports ! Elles étaient venues manifester jeudi dernier devant le siège du groupe ORPEA à la Défense.

depuis 11h ce matin, la coopérative de chômeurs et chômeuses poursuit son Assemblée hebdomadaire de chômeurs, chômeuses
La coopérative a choisi le terme d’assemblée de chômeurs et chômeuses, comme il aurait pu dire assemblée de RSIstes, travailleurs et travailleuses précaires, auto-entrepreneur, entrepreneuse, intérimaires.. ou n’importe quelle autre forme de travail. Car, nous sommes toustes contraints et forcés de vendre notre force de travail, que cela se fasse de manière indéterminée ou temporaire, exploité par un autre ou auto-exploité. Si nous travaillons, ce n’est pas par habitude, rarement par plaisir, mais bien par nécessité. Nous aliénons notre temps, et nous perdons notre énergie, puisque le rapport salarial est la condition première de notre survie.
Le chômage est pour certains d’entre nous une pause entre deux contrats de travail, un instant pour reprendre le contrôle de nos vies, un moment permettant de mener une vie autre.
Dans cette perspective, la coopérative revendique une réappropriation collective du chômage
Dans cette assemblée, la contradiction entre la nécessité du travail en régime capitaliste et la volonté de ne pas s’y soumettre est assumée. Par conséquent, est aussi assumée l’ambiguïté vécue d’un tel état, entre injonction sociale à retrouver un turbin, nécessité de survivre, et plaisir d’avoir du temps pour soi.
La coopérative des chômeurs et chômeuses souhaite collectivement rompre avec l’isolement et prendre en charge les besoins matériels : en proposant des moments de rencontres pour échanger sur des pratiques, des astuces afin de produire effectivement du commun et de l’entraide matérielle. Pour que le chômage soit enfin perçu pour ce qu’il peut être : a savoir un geste politique.
Et si vous voulez rencontrer la coopérative des chômeurs et chômeuses, rdv donc tous les lundis à partir de 11h au DOC, 26 Rue du Docteur Potain, métro télégraphe
et pour les contacter, vous pouvez leur envoyer un mail à :
cooperativechomduparisest@proton.me

du lundi au vendredi de 10h à 13h, la LDH ouvre sa permanence juridique téléphonique
Le service juridique de la LDH intervient dans tous les cas individuels et collectifs où les libertés publiques sont en cause. Il assure un rôle d’information et est susceptible d’interpeller les autorités publiques dans diverses situations révélatrices de pratiques illégales ou qui portent atteinte aux droits des individus.
Vous pouvez saisir la LDH du lundi au vendredi, de 10h à 13h en appelant le : 01 56 55 50 10.
vous pouvez aussi saisir la LDH par voie postale à l’adresse suivante :Ligue des droits de l’Homme Service juridique ; 138, rue Marcadet 75018 Paris

jusqu’à 16h, l’UNEF-Tacle de Nanterre ouvre sa permanence pour accompagner les jeunes REFUSÉ·E EN LICENCE, EN MASTER
et si vous voulez vous rendre à la permanence, elle est ouverte du lundi au vendredi de 9h à 16h sur le site de la Fac de Nanterre

de 13h à 17h, le syndicat sud commerces et services Francilien-Solidaires ouvre sa permanence juridique hebdomadaire pour aider les travailleuses et travailleurs à faire face aux problèmes qu’ielles rencontrent sur leur lieu de travail
et si vous voulez vous rendre à la permanence, c’est ouverte de 13h à 17h au 7 rue Vicq d’Azir, métro colonel fabien

à 13h30, l’UNEF Nanterre, le Comité de soutien à la grève des postiers.e.s des Hauts-de-Seine et Sudposte Hauts de Seine organisent un rassemblement de soutien à Gaël Quirante au moment du délibéré de la Cour d’appel de Versailles
et si vous voulez les soutenir, rdv à 13h30 devant la cour d’appel de Versailles,au 5 rue Carnot

de 14h à 17h, la Permanence syndicale de la CNT Région parisienne sera ouverte
et si vous voulez vous y rendre, c’est ouvert de 14h à 17h au 33 rue des vignoles, métro Avron ou Buzenval

de 15h à 17h30, la Recyclerie propose son atelier de conversation avec l’association Français langue d’accueil
l’association a pour objet d’organiser des ateliers d’apprentissage du français pour les demandeurs d’asile et les réfugiés récents, dans les quartiers autour des gares du Nord et de l’Est.
Et si vous voulez participer à cet atelier, rdv à 15h à la recyclerie qui se trouve au 83 bvd d’Ornano, métro Porte de Clignancourt

à 16h, l’Association des Ex-prisonniers politiques chiliens organise une rencontre avec Elisa Loncon, Présidente de l’Assemblée constituante du Chili
Elisa Loncon, professeure à l’Université de Santiago, a mené les débats visant à rédiger une nouvelle Constitution pour le Chili. Issue du peuple mapuche et militante de longue date pour la reconnaissance des droits des peuples autochtones, elle est la première femme d’origine indienne à occuper une fonction d’État aussi importante.
Le projet de nouvelle Constitution, soumis au vote, a été rejeté par les Chiliens en septembre dernier. Il aurait permis de remplacer le texte hérité de la dictature d’Augusto Pinochet. Et si vous voulez en discuter Elisa Loncon qui est de passage en France, rdv à 16h à la Mairie du 20e arrondissement, 6 place Gambetta, métro Gambetta

à 18h, le MRAP appelle à manifester du métro Odéon à la place du Luxembourg pour : Renommer la rue Monsieur le Prince en « rue Malik Oussekine, frappé à mort par la police dans la nuit du 5 décembre 1986 », et Exiger la fin des violences policières, la dissolution des brigades de répression de l’action violente motorisée (BRAV-M), et la justice pour toutes les familles touchées par les violences policières
Depuis quelques années avec la mise en place d’une « nouvelle politique de maintien de l’ordre » nous constatons une augmentation exponentielle du nombre de mutilations de manifestants et du nombre de morts lors d’opérations de police.
La modification des règles d’utilisation des armes par les policiers (ouverture du feu) a vu le nombre de tué·e·s pour « refus d’obtempérer » passer de 1 en 2020 à 4 en 2021… pour atteindre 12 personnes cette année !
L’usage d’armes dites « non létales » a provoqué un nombre considérable de mutilations, en particulier la perte d’un œil (et même parfois deux !).
Les grenades de désencerclement, ou leurs avatars, ont tué Rémi Fraisse près du barrage de Sivens. La violence des interventions, y compris contre des jeunes faisant la fête, a conduit à la mort de plusieurs personnes, comme celle de Steve Maia Caniço, disparu le 21 juin à Nantes lors de la Fête de la musique.
C’est aussi la clé d’étranglement dont l’usage a entraîné la mort de Cédric Chouviat, livreur tué en 2020 lors d’un simple contrôle.
Il est à noter que le caractère raciste des violences a été constaté lors de nombreuses interventions de police. C’est d’ailleurs ce qui a motivé le retour post-confinement dans la rue, en conjonction avec le mouvement « Black lives Matter ».
Aucune confiance ne pourra se rétablir entre la population et la police tant que des changements réels et mesurables n’auront été pris par le gouvernement ; et pour exiger la fin des violences policières, la dissolution des brigades de répression de l’action violente motorisée (BRAV-M), et la justice pour toutes les familles touchées par les violences policières et Renommer la rue Monsieur le Prince en « rue Malik Oussekine, frappé à mort par la police dans la nuit du 5 décembre 1986 », le MRAP appelle donc à manifester à partir de 18h depuis le métro Odéon jusqu’à la place du Luxembourg

à 18h, le réseau Salariat organise son Séminaire mensuel pour « Une sécurité sociale de la culture » avec une séance qui sera consacrée aujourd’hui au régime des intermittent.e.s du spectacle comme tremplin vers le salaire à la qualification personnelle.
On ne présente plus les intermittent.e.s du spectacle tant leurs combats menés depuis des décennies pour la sauvegarde de ce régime spécifique de l’assurance chômage, ont mis au-devant de la scène médiatique les travailleur.se.s de la culture. Mais comme le dit la célèbre formule : « ce qui est bien connu est en général mal connu ». Mal connu aussi des principaux acteurs de ce régime de l’intermittence. Des intermittent.e.s sous pression constante qui se battent tous les ans pour obtenir leurs fameuses 507 heures dans l’emploi, garantissant « leur statut ». Lapsus révélant sans doute un désir inconscient de voir enfin leur régime devenir pérenne en leur garantissant une assurance matérielle décisive pour travailler librement.
Savent-ils que ce seuil de 507 heures était jusqu’en 1979 de 1 000 heures ? Que cet abaissement de moitié fut une conquête syndicale et que depuis, les conditions d’accès à l’indemnisation n’ont pas été significativement assouplies ? L’offensive syndicale de cette époque s’est transformée en bataille défensive devant les coups de boutoir menés par un MEDEF décidé, depuis des années, à marginaliser les intermittent.e.s du spectacle. Une stratégie redoutable qui aura sans doute raison de ce régime si nous ne retrouvons pas l’offensive.
Mais pour retrouver l’offensive encore faut-il tourner le dos à l’idéologie dominante. Une idéologie qui nous fait croire que l’indemnité chômage perçue entre deux cachets est une aide sociale pour des travailleur.se.s privé.e.s d’emploi continu. La « rhétorique de l’aide » est un véritable cancer qui nous empêche de voir qu’un.e chômeur.se produit de la valeur économique. Que ce salaire soit socialisé ne le disqualifie nullement et démontre en revanche sa puissance subversive face à la production de valeur capitaliste.
Pour cette séance, Mathieu Grégoire, auteur de l’ouvrage Les intermittents du spectacle. Enjeux d’un siècle de luttes, reviendra sur l’histoire de la création du régime de l’intermittence du spectacle, sur ce qu’il révèle en termes de production artistique et sur les risques qu’il court aujourd’hui.
En revenant sur les principes fondamentaux de la production de valeur économique, il tentera de démontrer que l’actuel régime des intermittent.e.s du spectacle est un déjà-là sur lequel nous pouvons nous appuyer pour créer un nouveau statut des travailleur.se.s de la culture. Statut qui sera un des piliers de notre nouvelle Sécurité Sociale de la Culture.
Et si vous voulez suivre cette séance du séminaire du réseau salariat, rdv à 18h, dans l’annexe varlin de la BDT de Paris, dont l’entrée se fait par le 29 Boulevard du Temple, métro temple

de 18h à 19h et de 19h à 20h, le collectif dionysien Un ring pour tout•e•s qui propose depuis 2017 : des entraînements de boxe anglaise entre femmes et personnes trans pour lutter contre les stéréotypes de genre, poursuit ses cours pour enfants/ados et adultes
et si vous voulez y participer, rdv de 18h à 19h pour les enfants/ados et à 19h pour les adultes, les cours ont lieu au chapiteau rajganawak qui se trouve au 3 rue Ferdinand Gambon, à Saint-Denis, c’est juste en face de la gare

à 18h30, le comité français du réseau européen de solidarité avec l’ Ukraine organise une Réunion-débat en ligne en solidarité avec l’Ukraine, avec Daria Saburova, Xenia Lotus, Edwy Plenel et un représentant•e des convois syndicaux
et si vous voulez y participer c’est à 18h30 via : https://www.facebook.com/profile.php?id=100087563586225

à 19h, le média Reporterre organise une réunion publique d’information et de défense de la liberté d’informer
Un journaliste de Reporterre est poursuivi pour avoir fait son métier : informer sur une action militante. Cette procédure menace tous les reporters, aussi de nombreux médias et syndicats de journalistes se mobilisent contre cette atteinte à la liberté d’informer. Et pour que la mobilisation aille au-delà, le média Reporterre organise donc cette réunion publique d’information et de défense de la liberté d’informer avec au programme des prises de parole de : Arié Alimi (Collectif Stop Bolloré), Benoît Collombat (cellule investigation de Radio France), Edwy Plenel (président de Mediapart) (sous réserve), Agnès Rousseaux (directrice de Politis), Schneidermann (fondateur d’Arrêt sur images) et Tristan Waleckx (animateur de « Complément d’enquêtes » sur France 2).
et si vous voulez participer à cette réunion publique, rdv à 19h dans la salle Jaurès de la BDT de paris, 3 rue du Château d’Eau, métro république ; et pétition en ligne : https://framaforms.org/la-liberte-dinformer-attaquee-1669711288

à 19h aussi, Alternatiba Paris propose une Formation pour Construire l’écologie populaire
Au jour où tout le monde parle d’écologie, comment continuer à constuire une écologie qui rime avec justice, égalité, dignité ? Comment construire une écologie qui ne laisse personne de coté ? A partir de constats concrets et de pistes de travail, cette formation abordera la notion d’écologie populaire, centrale pour Alternatiba, et les perspectives qu’elle ouvre pour le mouvement climat.
Et si vous voulez suivre cette formation, il faut vous inscrire via : https://www.helloasso.com/.../forme-toi-avec-alternatiba..puis rdv à 19h à Césure, 13 rue Santeuil, métro Censier-Daubenton

à 19h aussi, Le Cercle Manouchian et l’Association Nationale des Communistes organisent une Conférence sur "L’internationalisme au XXIe siècle"
Charles Hoareau reviendra sur les concepts d’internationalisme, de mondialisation et de nation afin mieux être armé•es pour construire un véritable internationalisme du XXIe siècle au service des peuples.
Et si vous voulez en discuter avec lui et des membres du cercle Manouchian et de l’association nationale des communistes, rdv à 19h au théâtre de La Belle Étoile – au 14 Rue Saint-Just à Saint-Denis, métro Front populaire

de 19h à 20h, Extinction Rébellion Paris Nord organise une Réunion d’accueil des nouvelles militantes et nouveaux militants
Et si vous voulez rencontrer les militant.e.s d’XR paris nord, et éventuellement les rejoindre, rdv à 19h à l’Espace Villette Makerz , qui se trouve au 211 Avenue Jean Jaurès, métro Porte de Pantin

à 19h encore, les GJ de Belleville poursuivent leur AG hebdo pour discuter de l’actualité politique et sociale et organiser les luttes
et si vous voulez y participer, c’est à 19h au café le Côte d’Azur qui se trouve au 6 Rue du Château d’Eau, métro Jacques Bonsergent

toujours à 19h, L’association Pour Une M.E.U.F. (Pour une Médecine Engagée Unie et Féministe) organise, dans le cadre de son cycle autour de l’Enfance : inégalités et soins, une table-ronde qui sera consacrée au genre, transidentité, intersexuation
et si vous voulez en discuter avec :
 Le Collectif intersexe activiste - OII France qui parlera des violences médicales subies par les enfants intersexué·es
 Les associations OUTrans et Espace Santé Trans qui reviendrons sur l’accès aux soins pour les enfants et ados trans
 et Lisa Carayon, maîtresse de conférence en droit à l’université Sorbonne Paris Nord, qui abordera les aspects juridiques des droits reproductifs des mineur·es
rdv de 19h à 21h, à La Cité Audacieuse, 9 rue de Vaugirard, RER Luxembourg ; et il faut vous inscrire au préalable via le lien que vous retrouverez sur le site de l’agenda : https://www.helloasso.com/.../table-ronde-enfance...

De 19h30 à 21h30, l’association Autremonde tient sa permanence administrative hebdomadaire
Cette permanence assure l’ouverture de certains droits : PUMA, CSS, AME, ou encore Solidarité transport.
Et si vous voulez savoir les documents nécessaires à l’ouverture de ces droits, vous devez contacter en amont le : 0143147780.
et pour vous rendre à la permanence, sans rendez-vous, c’est ouvert de 19h30 à 21h30 au Dorothy qui se trouve au 85 bis rue de Ménilmontant, métro menilmontant

à 20h, dans le cadre du Forum des Droits de l’Homme organisé par Amnesty International, Acat, Ccfd, Cimade, Fidh, Habitat & Humanisme, Ldh, Rap2s et l’Union des Étudiants exilés, il y aura une Conférence-débat : Quels recours quand la justice d’un État est défaillante ?
Lorsque les personnes voient leur droits bafoués, elles se tournent vers la justice pour que ces atteintes soient reconnues. Mais le pouvoir exécutif en place peut être le responsable de ces atteintes. Et L’appareil judiciaire peut alors être utilisé à des fins politiques. Ou bien les intérêts économiques d’entreprises peuvent corrompre les agents de l’appareil judiciaire…et La justice devient donc défaillante.
Que peuvent faire les personnes pour être rétablies dans leurs droits ? Quels recours ont-elles ?
Si vous voulez en discuter avec :
Patrick Baudouin : avocat pénaliste en droit international, président de la LDH, fondateur du Groupe d’Action Judiciaire de la FIDH et ancien président de la FIDH.
Pierre Brunisso : avocat, membre de la Ligue des Droits de l’Homme, ancien enquêteur en droit pénale internationale (missions en Turquie et Centrafrique).
Anna Doumbia, doctorante en droit à l’Université Paris Nanterre, laboratoire CEDIN.
Rdv à 20h dans la Salle Sainte-Barbe qui se trouve au 20, rue Boucicaut, à Fontenay-aux-Roses

demain matin à partir de 9h30, la Brigade de Solidarité Populaire de Montreuil-Bagnolet vous invite à participer à la cuisine pur la cantine solidaire du midi
Et si vous voulez participer, rdv à partir de 9h30 à l’AERI, 57 Rue Étienne Marcel, à Montreuil, métro croix de chavaux

RDV CULTURELS

à partir de 18h aujourd’hui, Le Festival du Cinéma Aborigène Australien présente un cycle de quatre films en avant-première intitulé "Radical Reimaginings dans le Cinéma Autochtone".
À travers des approches cinématographiques singulières, ce cycle invite à découvrir le travail subversif de quatre cinéastes novateurs de la Black Australia, dont les films proposent des topos narratifs et histoires coloniales australiennes remixés.
De la relecture décoloniale d’une nouvelle de Henry Lawson THE DROVER’S WIFE, œuvre du champ littéraire colonial australien, transformé sur grand écran en puissant Western féministe noir, à la célébration de la langue autochtone Noongar dans la forme d’une réactivation et re-doublage du film de Bruce Lee ( FIST OF FURY) , en passant par la vision futuriste et dystopique du réalisateur Ivan Sen (LOVELAND) et le cinéma expérimental d’un collectif d’artistes autochtones d’Indulkana (JUST ANOTHER DAY IN INDULKANA) ce programme célèbre des gestes quotidiens de souveraineté culturelle aborigène, ouvrant ainsi la voie à de nouvelles façons de percevoir des histoires Aborigènes Australiens au grand écran.
Et pour l’ouverture du festival ce soir, il y aura la projection de LOVELAND DE IVAN SEN, une dystopie dans un Hong-Kong futuriste puis la projection de fist of fury doublé en en Noongar Daa, la langue autochtone des peuples du sud-ouest de l’Australie occidentale.
Et si vous voulez voir ou revoir ces films retravaillés dans le cadre du Festival du Cinéma Aborigène Australien, rvd à partir de 18h ce soir au cinéma l’Arlequin au 76 rue de rennes, métro Saint-Sulpice

à 19h, L’atelier des artistes en exil organise dans le cadre de la 5e édition du festival de l’atelier des artistes en exil à Paris et à Marseille pour dénoncer la guerre !, un concert de joropo & bolero en dialogue avec Delacroix
et si vous voulez y participer, rdv à 19h au Musée national Eugène-Delacroix, 6 rue de Furstemberg, métro Mabillon

à 20h, la Revue Images documentaires et La Cinémathèque du documentaire à la Bpi proposent une projection-rencontre autour du film "Edouard Louis ou la transformation", en présence du réalisateur François Caillat
La métamorphose d’un jeune garçon issu d’un milieu sous-prolétaire picard en star de la vie culturelle française. Edouard Louis, devenu en quelques années l’écrivain porte-parole d’une génération, engage chacun de nous à faire de la transformation permanente un nouveau mode d’existence.
Et si vous voulez découvrir ce film et discuter avec le réalisateur François Caillat, rdv à 20h à la cinémathèque du documentaire à la BPI, au centre Pompidou, métro Rambuteau

à 20h aussi, le Luminor Hôtel de Ville propose une projection-rencontre en Avant-première du film "IL NOUS RESTE LA COLÈRE", en présence des réalisateurices, JAMILA JENDARI & NICOLAS BEIRNAERT, de l’ancien délégué syndical des Ford Blanquefort, PHILIPPE POUTOU & de la sociologue, MONIQUE PINÇON-CHARLOT
En 2011, les ouvriers de Ford à Blanquefort sauvent leur usine et ses mille emplois. La joie de la victoire laisse rapidement place à de nouvelles craintes de fermeture. Celles-ci finissent par devenir une réalité, jusqu’à l’arrêt définitif des chaînes de montage en 2020. Il nous reste la colère retrace leur dernière année de combat, dressant le portrait d’un groupe emmené par Philippe Poutou.
Et si vous voulez voir ce film et en discuter avec les réalisateurices Jamila Jendari et Nicolas Beirnaert, Philippe Poutou et MONIQUE PINÇON-CHARLOT, rdv à 20h au Luminor Hôtel de ville, c’est au 20 rue du temple, métro Hôtel de Ville

à 20h aussi, le Cinéma L’Alcazar d’Asnières propose une projection-débat autour du film Annie Colère, réalisé par Blandine Lenoir
Janvier 1974. Parce qu’elle tombe enceinte accidentellement, Annie, ouvrière et mère de deux enfants, rencontre le Mouvement pour la Libération de l’Avortement et de la Contraception (le MLAC) qui pratique des avortements illégaux aux yeux de tous. Le combat d’Annie l’amènera à rencontrer des compagnons de route ou des opposants...
Dans les années 70, les principales méthodes de contraception restent le retrait et Ogino (période d’abstinence sexuelle pendant la période de fécondité de la femme) ; des centaines de femmes meurent chaque année des suites d’avortements clandestins. Indigné·es, des médecins militant·es et des féministes fondent en 1973 le MLAC, qui réclame la diffusion d’une information sexuelle, la liberté de la contraception et de l’avortement. Ils et elles font le choix de la désobéissance civile de masse, en bafouant ouvertement la loi. Ainsi pendant près de 18 mois dans de nombreuses villes de France, leurs bénévoles pratiquent des avortements grâce à la méthode Karman. Cette méthode consiste à aspirer le contenu de l’utérus à l’aide d’une canule : c’est indolore, peu coûteux, très simple à appliquer et à enseigner. L’association organise aussi des voyages pour avorter à l’étranger pour celles qui ont dépassé 8 semaines de grossesse. Face à l’ampleur du mouvement, le gouvernement n’a d’autre choix que de faire voter la loi pour la légalisation de l’avortement en 1975.
et si vous voulez voir le film Annie Colère et discuter du combat du MLAC avc
deux anciennes militantes du MLAC de Colombes et de Gennevilliers, rdv à 20h au cinéma l’Alcazar qui se trouve au 1, rue de la Station, à Asnières sur Seine

à 20h tjr, dans le cadre du Forum des Droits de l’Homme, il y aura une projection-débat autour du film Projection de "Marcher sur l’eau", réalisé par Aissa Maïga
Ce film raconte le quotidien d’une famille qui habite dans le village de Tatiste situé au nord du Niger. Il se concentre sur la vie des enfants de cette famille et comment les difficultés actuelles, particulièrement à cause des changements climatiques, les affectent.
Le manque d’eau provoque la séparation des familles. Les pères, bergers, sont obligés d’aller loin du village en recherche de l’eau et de la végétation pour les bêtes et les femmes doivent partir pour gagner de l’argent, les récoltes étant trop faibles pour subvenir aux besoins de la famille. En conséquence, les enfants aînés sont souvent obligés de garder seuls leurs frères et soeurs et de faire les corvées, comme la corvée d’eau qui nécessite de marcher plusieurs kilomètres, les privant d’école.
Dans ce film, qui suit le village pendant une année, les villageois se battent pour un nouveau forage pendant que leur situation s’aggrave lentement de jour en jour. Le titre du film fait référence à l’existence d’un immense lac aquifère. C’est l’instituteur qui apprend aux enfants l’existence de cette réserve d’eau. Ils marchent donc tous sur l’eau tous les jours sans y avoir accès.
Et si vous voulez découvrir ce film et en discuter avec le CCFD-Terre Solidaire, rdv à 20h au 14 Rue Dispan, à L’Hay-les-Roses

à 20h30, l’Entrepôt propose un ciné-club avec la projection du film PETIT À PETIT de Jean Rouch (en version numérique restaurée)
PETIT À PETIT suit le voyage de Damouré et Lam à Paris et de deux Parisiennes au Niger. En inversant le sens des rapports Nord/Sud, Rouch critique avec humour aussi bien la violence de l’anthropologie coloniale que la vision occidentale du « progrès ». Il nous invite à questionner des thèmes chers à l’anthropologie comme la distance culturelle, la possibilité de changer et de devenir « autre ».
et si vous voulez voir ou revoir ce film, rdv à 20h30, à l’Entrepôt au 7 rue Francis de Pressensé, métro Pernety

enfin, demain à partir de 9h, le campus condorcet propose deux journées d’études consacrées au Maitron, une collection de dictionnaires biographiques du mouvement ouvrier et social.
Et si vous voulez y participer, rdv à partir de 9h demain matin, sur le Campus Condorcet, à Aubervilliers, métro Front populaire