Agenda FPP 24 novembre

jeudi 24 novembre 2022
par  Rosa

RDV MILITANTS

aujourd’hui, l’intersyndicale CGT Territoriaux de St-Denis, SNU-TER St-Denis et Sud CT St-Denis rejoignent la mobilisation du collectif de défense des ludothèques de Saint-Denis qui proteste contre la fermeture annoncé de 7 ludothèques de la ville, et appellent à un débrayage des agent.e.s territoriaux de la municipalité, avec un rassemblement en ce moment devant la mairie de Saint-Denis
à 18h ce soir, les parent.e.s d’élèves prennent le relais avec un rassemblement aussi devant la mairie et à 19h le collectif de défense des ludothèques appelle tout le monde à un rassemblement pendant le CONSEIL MUNICIPAL à l’hôtel de ville de Saint-Denis, métro Basilique

à 12h30, à l’occasion du Black Friday, l’association Le Bruit qui Court et la compagnie Malaxe organisent un rassemblement pour dénoncer les problèmes causés par l’industrie textile et alerter le grand public
et si vous voulez participer à cette action-performance de désobéissance civile non-violente, rvd à 12h30 au Forum des halles, métro les Halles

à partir de 14h, le Centre d’Enseignement, de Documentation et de Recherches pour les Études Féministes de l’Université paris-Cité poursuit sa journée d’étude intitulée : Résister et (se) reconstruire
Cette journée d’étude se propose d’explorer les formes de résistance et de reconstruction individuelles et collectives engagées face à différentes formes de discriminations, de violences et d’enfermement. Dans une perspective pluridisciplinaire, elle permettra d’analyser les conditions, modalités et visées des résistances déployées depuis des positions minoritaires (soit en situation de moindre pouvoir), en présentant des recherches empiriquement fondées.
Cette journée entend favoriser un dialogue entre les recherches doctorales féministes, queer, intersectionnelles et post-coloniales menées au sein de trois espaces de recherche de l’Université Paris Cité : le Centre de Documentation, de Recherches et d’Enseignement en Études Féministes, le Centre de Recherche Psychanalyse, Médecine et Société et l’Unité de Recherche Migrations et Sociétés.
Au programme, cet aprem, les discussions reprendront à 14h et porteront sur les Tactiques de reconstruction face aux violences, avec : Amira Yahiaoui (Université Paris Cité) qui parlera des Recours à l’absurde et des stratégies anti-narratives en Centre de Rétention Administrative, Serra Torun (Université Paris Cité) qui parlera de : Se reconstruire entre et malgré les violences de l’État et du genre. Le cas des femmes kurdes en Turquie, et Paulina GONZALEZ GEISSE (Université Paris Cité) qui reviendra sur : La clinique des violences conjugales chez les femmes étrangères : Résister aux violences conjugales, quelles possibilités de reconstructions ?
À partir de 16h, une autre-table ronde sera consacrée aux Mobilisations et alliances féministes et réunira : Ingrid Chateau ( Université Paris Cité) qui reviendra sur la : Généalogie des mouvements féministes en Martinique. Des combats caritatifs au renversement du mythe de la femme poto mitan, et Solène Lange (Université Paris Cité) qui parlera du rôle des françaises non kurdes dans les stratégies de distinction du mouvement des femmes kurdes en France : étude d’un réseau de jinnéolojî
et si vous voulez participer à cette journée d’étude, rdv à 14h dans la Salle 126 du Bâtiment Olympe de Gouges de l’Université Paris Cité, dont l’entrée se fait par le 8 Place Paul Ricoeur, métro BNF

à 14h aussi, Sciences Po Paris et l’université de Nanterre poursuivent leur colloque de 2 jours sur la "Philosophie politique et écriture du travail"
avec au programme, à partir de 14h une table-ronde consacrée aux « Études théoriques et littéraires sur l’expérience ouvrière » qui réunira : Jérémy Ollivier (Université de Poitiers) qui reviendra sur : « Écrire d’après l’expérience Lip. Réception d’une lutte exemplaire dans les écrits de Lefebvre et de Rancière », Ulysse Lojkine (Université de Nanterre) qui reviendra sur : « L’écriture du chômage dans les Raisins de la colère », et Pascale Devette (Université de Montréal) qui parlera de : « Transmettre le malheur de la condition ouvrière. Écrire et lire l’expérience du travail avec Simone Weil »
à 16h30, une deuxième table-ronde sera consacrée au « Féminisme et écriture du travail », avec : Maira Abreu qui reviendra sur le « Féminisme révolutionnaire et féminisme « lutte de classes » : débats autour de la construction des féminismes matérialistes dans les années 1970 », Stefania Ferrando qui parlera de « Vie, travail et connaissances. Les libres femmes de Gênes-Cornigliano et la mise en cause des frontières de la vie ouvrière (1985-2006) », et Ana-Maria Szilagyi qui reviendra sur : « Égalité et travail dans les écrits de travailleuses domestiques au début du 20ème siècle au Royaume-Uni »
demain matin, les discussions reprendront à 10h30, avec une table-ronde consacrée aux « Écrits du travail, écrits littéraires »
et si vous voulez participer à ce colloque consacré à la "Philosophie politique et à l’écriture du travail", rdv à partir de 14h cet aprem dans la salle François Goguel à Sciences po, 27 rue Saint-Guillaume, métro Saint-Germain-des-Prés ; et à partir de 10h demain matin dans la salle des Conseils du bâtiment Grappin, de l’Université de Nanterre

à partir de 18h, La Cimade, le CRID, Utopia 56, la CSP 75 et Amnesty International France organise un rassemblement pour commémorer les 31 personnes noyées dans la Manche le 24 novembre 2021
Il y a un an, le 24 novembre 2021, 27 personnes sont mortes noyées suite au naufrage de leur embarcation entre la France et le Royaume-Uni. Quatre sont toujours portées disparues et deux personnes ont survécu. Toutes, des femmes, des hommes, des enfants, fuyant la guerre, la misère ou la dictature, avaient l’espoir de construire une vie digne et libre au Royaume-Uni. Ce jour-là, leurs appels à l’aide ont été sous-estimés, ignorés, et elles en sont mortes.
Aujourd’hui, La Cimade, le CRID, Utopia 56, la CSP 75 et Amnesty International France organisent donc ce rassemblement, pour elles, leurs familles, et pour toutes celles et ceux qui continuent, malgré les entraves, à chercher refuge.
Et si vous voulez participer à cette commémoration, rdv à partir de 18h sur la place de la république

À 18h30, ATTAC propose son Aperattac, l’apéro pour les mouvements sociaux !
un rdv mensuel, convivial, pour discuter de l’actualité des mouvements sociaux, et si vous voulez y participer, c’est à partir de 18h30 à la cafet du CICP, 21 ter, rue Voltaire Paris, métro Rue des Boulets ou Nation

à 18h30 aussi, Désarmons-les poursuit ses réunions de préparation du Procès 1312
Dans le cadre du procès devant la cour d’assises de Paris du CRS qui a mutilé Laurent en 2016, un procès qui aura lieu du 12 au 14 décembre prochains au Palais de justice de Paris, plusieurs événements auront lieu hors les murs et avant le procès, notamment le 11 décembre. Et Pour préparer ces rdv, Désarmons-les propose donc une réunion ce soir et si vous voulez y participer, c’est à partir de 18h30 à la BDT de paris, 3 rue du Château d’eau, métro république

à 18h30 encore, le SNEP-FSUorganise une réunion en ligne sur les Mutations Inter-académiques dans l’éducation nationale
Tu penses à muter cette année ou dans les années qui viennent ? Pourquoi est-il de plus en plus compliqué de muter ? Le SNEP-FSU propose dans cette réunion en ligne, de présenter les principales règles de fonctionnement du mouvement national. Il analysera l’évolution du mouvement sur ces dernières années, en donnant les éléments clés pour comprendre et affiner sa stratégie d’ordonnancement des voeux.
Fonctionnaire d’État recruté par concours national, astreint à servir l’intérêt général pour couvrir les besoins sur l’ensemble du territoire national, ne doit pas rimer avec une quelconque assignation à résidence. Le droit de muter doit être garanti à chaque agent.e.
Et si vous voulez discuter des mutations inter-académiques avec Polo Lemonnier, Secrétaire national, Secteur Mutations SNEP-FSU et Alain Billy, Commissaire partiaire, SNEP-FSU Bretagne, rdv à 18h30 sur : bit.ly/3TEHv3K

à 18h30 à Montreuil, le squat anarcha-féministe de la Baudrière organise son AG hebdo
Et si vous voulez y participer, rdv à 18h30 au 65bis rue Voltaire à Montreuil, métro Robespierre ; et pour suivre les actu du squat, rdv sur le blog : https://labaudriere.noblogs.org/

à 19h, le squat du malaqueen organise une discussion collective autour de la proposition de loi dédiée à la répression des squatteur.euse.s et des locataires qui sera débattue à l’Assemblée nationale à partir du 28 novembre prochain
De la LSI de Sarko à la loi ASAP en 2020, en passant par la loi DALO ou ELAN, la liste des mesures anti-squats ne cesse de s’étendre au fur et à mesure que l’État affine la législation pour protéger la propriété. Les flics et les juges s’en servent pour réprimer toujours plus les occupations de bâtiments vides, tout comme les locataires qui ne payent plus leur loyer. Alors que la loi ASAP, permettant d’expulser des squatteur.euses sans procédure judiciaire, est de plus en plus appliquée, la majorité parlementaire vient d’annoncer une nouvelle proposition de loi "visant à protéger les logements contre l’occupation illicite".
Cette proposition de loi Kasbarian-Berger, soutenue par Renaissance, LR et le gouvernement :
menace à des années de prison pour « vol de domicile », les squatteurs de logements vides, les locataires qui n’ont pas ou plus de bail (bail résilié après jugement d’expulsion, bail verbal, location non déclarée, bail mobilité, location touristique …), et même les hébergé.es
réduit tous les délais à l’expulsion et par voie de conséquences les dispositifs de prévention, ainsi que le pouvoir d’appréciation du juge ;
et expulse en 48h et sans jugement les squatteurs de logements vides et fait payer une remise en état de dégradations supposées .
Autrement dit, elle s’attaque aux locataires en difficulté, aux sans abris, et celles et ceux qui occupent des logements vides pour se protéger de la rue ! …
et si vous voulez discuter du contenu de cette loi et vous mobiliser avec les habitant.e.s du Squat du malaqueen, notamment en vue de la manif prévue dimanche à 15h à Châtelet, rdv à 19h au Malaqueen, c’est au 70 rue Galliéni, à Malakoff, métro Étienne Dolet ; et pour protester contre cette loi rdv dimanche à partir de 15h sur la place du châtelet.

À 19h, Acrimed (Action-critique-média) organise une rencontre avec l’historien Dominique Pinsolle, autour d’À bas la presse bourgeoise ! Deux siècles de critique anticapitaliste des médias, (paru chez Agone).
La liberté de la presse a ceci de commun avec la République qu’elle est aujourd’hui défendue même par les forces politiques qui ont le plus férocement ferraillé contre elle dans un passé pas si lointain. Les avocats de la critique de la presse, eux, sont beaucoup moins nombreux. Passe encore de flétrir l’autoritarisme d’un magnat tout-puissant. Mais au-delà ? Suggérer qu’il n’y aura pas de liberté de la presse tant que les médias sont accaparés par une minorité fortunée suscitera des regards suspicieux : complotisme ?...
À l’heure des amalgames faciles, rappeler que la lutte pour la liberté de la presse a aussi remis en cause, parfois avec fracas, le pouvoir de ses propriétaires, n’est pas inutile. Car à trop attribuer aux seuls libéraux les acquis de ce combat, on en oublierait presque que ce dernier avait aussi partie liée avec la lutte des classes.
Contre la « presse bourgeoise » possédée par ceux qui cherchent à s’enrichir encore davantage, des intellectuels, des journalistes, des hommes politiques, des syndicalistes et une infinité de militants anonymes ont écrit, débattu, fait grève, imaginé des manières plus démocratiques de produire de l’information.
La concentration actuelle des grands médias entre les mains d’une poignée de grandes fortunes suffit à évaluer les limites de leurs mobilisations. Mais ces dernières n’en ont pas moins marqué l’histoire de la presse, en menant sur le terrain économique un combat loin d’être terminé.
Et si vous voulez en discuter avec l’historien Dominique Pinsolle, rdv à 19h à la BDT de paris, 3 rue du Château d’eau, métro république

à 19h, le collectif féministe artistique les Femmes à barbe propose un atelier collage "Fabrique ta boîte à messages féministes"
et si vous voulez y participer, c’est à partir de 19h à la Cité fertile, au 14 avenue Édouard Vaillant, à pantin, métro Quatre Chemin

à partir de 19h aussi, à l’occasion de la Journée contre la précarité énergétique, le collectif On Est Prêt, la Fondation Abbé Pierre et La Recyclerie organisent la Nuit contre la précarité énergétique.
Avec l’accroissement des précarités liées à la crise, l’explosion des prix de l’énergie et la mauvaise qualité d’isolation de millions de logements, de plus en plus de ménages sont concernés par ce phénomène au carrefour des préoccupations écologiques et sociales.
Pour en parler, le collectif On Est Prêt, la Fondation Abbé Pierre et La Recyclerie organisent une nuit de la précarité énergétique, avec au programme : des performances artistiques, des ateliers autour des inégalités et de la rénovation énergétique, un Grand Débat co-organisé par On Est Prêt et la Fondation Abbé Pierre en présence d’ Aline Lo Matula (locataire membre d’Alliance citoyenne) qui proposera une conférence intitulée : “Entre augmentation des prix de l’énergie, injonction à la sobriété et politiques d’efficacité énergétique, quelle place pour les 12 millions de précaires énergétique ?” ; la réalisation d’une Fresque sur les inégalités sociales animée par Oxfam ; et des Consultations de soutien juridique avec ADIL75 pour l’accès aux droits des locataires sur le paiement des factures d’énergie et la rénovation énergétique de leur logement
et si vous voulez participer à cette nuit contre la précarité énergétique, il faut vous inscrire via : https://bit.ly/billet_NuitPrécarité
puis rdv à partir de 19h à la Recyclerie, c’est au 83 boulevard Ornano, Métro Porte de Clignancourt

à 19h30, Extinction rébellion organise une réunion d’accueil des nouveaux militants et nouvelles militantes
Et si vous voulez les rencontrer et éventuellement les rejoindre, rdv à 19h3à à la Maison ouverte, c’est au 17 rue Hoche, à Montreuil, métro Croix de Chavaux

MUSIQUE : Sona Jobarteh en concert ce soir dans le cadre du festival Africolor, à 20h au théâtre de la garde Chasse aux Lilas – on écoute Sona Jobarteh - Jarabi

RDV CULTURELS
à 18h30, La ktha compagnie, Rotolux Press et la librairie Le Monte en l’air proposent une soirée pour le lancement du Livre “Ce qu’on veut”
Au cours de l’année 2022, la ktha compagnie a imaginé un atelier d’écriture avec les élèves du Lycée Étienne Dolet dans le 20e arrondissement de Paris.
La question posée était : « que voulez-vous ? ». Cet atelier a donné lieu en mai dernier, à une campagne d’affichage à Ménilmontant, augmentée des revendications des habitant·e·s du quartier.
Rotolux Press s’est associé à la ktha compagnie pour publier le livre “Ce qu’on veut”, archive de cet affichage sauvage et témoignage de certaines des préoccupations de la jeunesse d’aujourd’hui.
Et si vous voulez en discuter avc des membres de la Ktha Compagnie et de Rotolux Press, rvd à 18h30 au Monte-en-l’Air, 71 rue de Ménilmontant, métro Ménilmontant

à 19h, Le Mouvement Utopia, coopérative citoyenne d’éducation populaire, organise une rencontre sur la Mode et l’écologie autour de Catherine Dauriac, autrice de "Fashion", paru aux éditions Tana, et Bérengère Weiss, autrice de "Quand la planète n’aura plus rien à se mettre" paru aux éditions Delachaux
Et si vous voulez discuter des ravages de la mode sur l’écologie, rdv à 19h à la Librairie Utopia, 1 Rue Frédéric Sauton, métro Maubert-Mutualité ; et vous pouvez aussi suivre la rencontre en visio via : Zoom
ID de réunion : 884 8980 0490
Code : 316953

à 19h aussi, dans le cadre du Festival des Solidarités : le CSIA-Nitassinan et le CSPCL / Échanges solidaires, avec le soutien du CICP et de la Librairie Quilombo. organisent une rencontre sur le Féminisme décolonial, autour de l’ouvrage Nous sans l’État avec l’autrice Yasnaya Elena Aguilar Gil, Jules Falquet et Anna Touati (éditrice).
À rebours des assignations et représentations homogénéisantes façonnées par le pouvoir, ce recueil de textes fondateurs de Yasnaya Aguilar, l’une des figures majeures du mouvement décolonial en Amérique latine, interroge à la source l’« être indigène », ce « nous » inscrit dans une catégorie paradoxale, à la fois levier de résistance et d’oppression. "Nous sans l’État" rappelle avec force une donnée fondamentale : les États-nations modernes ont façonné leur politique d’oppression des peuples par le croisement de logiques...
t si vous voulez en discuter avec Yasnaya Elena Aguilar Gil, Jules Falquet et Anna Touati (éditrice)., rdv à 19h au CICP, 21 ter rue Voltaire, métro rue des Boulets ou Nation

à 19h, la librairie Michèle Firk propose une soirée de présentation de Sur la sellette, chroniques des comparutions immédiates, paru aux éditions du bout de la ville
Durant l’Ancien Régime, la sellette était un petit siège de bois réservé aux prévenu⋅es. Ce tabouret, très bas, était taillé pour humilier l’accusé⋅e face à ses juges, littéralement en position d’infériorité alors qu’on l’interrogeait.
Depuis 2020, Jonathan Delisle et Marie Laigle s’assoient dans la salle 4 du tribunal de Toulouse pour rendre compte sur le blog lasellette.org, des « comparutions immédiates. » Cette procédure, aujourd’hui généralisée à tous les délits, permet de juger une personne en à peine vingt minutes et de l’envoyer en prison le soir même. Ces chroniques racontent la violence de ces peines qui s’abattent chaque jour sur des pauvres.
Et si vous voulez discuter des violences judiciaires ordinaires, rdv à 19h à la librairie Michèle Firk, 9 rue François Debergue, à Montreuil, métro Croix de Chavaux

à 19h30, la Librairie le pied a terre organise une rencontre avec : Judith Cohen, Samy Lagrange et Aurore Turbiau autour de l’ouvrage intitulé : ESTHÉTIQUES DU DÉSORDRE -VERS UNE AUTRE PENSÉE DE L’UTOPIE, paru aux éditions du cavalier Bleu
L’utopie peut se penser à l’aune du désordre : telle est l’hypothèse de cet ouvrage, bâti sur une interrogation croisée des théories de l’utopie classiques et contemporaines et des mouvements de lutte sociale qui redéfinissent, depuis le XIXe siècle et jusqu’à nos jours, le sens de l’utopie. Les pensées révolutionnaires, anarchistes, féministes, queer, post- ou dé-coloniales, les philosophies cyniques, surréalistes, les imaginaires de la fête, mais aussi de la terreur, de l’effondrement, de l’apocalypse ou de la prophétie interrogent l’idée d’une utopie où aucun principe d’ordre n’est préétabli.
Il faut pouvoir rendre compte de la dimension utopiste de ces pensées révolutionnaires qui, après la rupture et l’éclatement, ne visent pas le retour à l’ordre ; il faut pouvoir penser ces lieux depuis lesquels on rêve à l’épanouissement du pluriel, de l’instable, du complexe, ces présents et futurs où la poétique de l’harmonie laisse place aux esthétiques du désordre
et si vous voulez en discuter avec Judith Cohen, Samy Lagrange et Aurore Turbiau, rdv à 19h30 à la librairie le Pied à terre, c’est au 9 rue Custine, métro château rouge

à 19h30 aussi, l’association d’éducation populaire Ressources Alternatives propose un arpentage autour du livre Le Syndrome du patron de gauche : Manuel d’anti-management d’Arthur Brault Moreau, paru aux éditions hors d’atteinte
Dans le cadre de ses arpentages consacrés au travail, et plus particulièrement dans le travail associatif et social, il s’agit de lire et de de discuter ensemble des ouvrages éclairants tant sur l’organisation du travail, que sur les difficultés et les souffrances liées aux pratiques de management. L’objectif de ces ateliers est d’ouvrir des espaces de discussion sur ces sujets pour pouvoir penser collectivement nos difficultés et tenter d’améliorer nos quotidiens.
Et pour cette session d’arpentage, ressources alternatives propose le livre "Le Syndrome du patron de gauche : Manuel d’anti-management" d’Arthur Brault Moreau.
Guide de développement collectif plus que personnel, ce manuel fournit des outils concrets pour comprendre et combattre ces patrons qui ne disent pas leur nom.
Tout ce qui relève du champ lexical de l’employeur, du patron, du « management » ou du salariat est considéré comme libéral, apparenté à des valeurs de droite. Ce comportement est typique du patron de gauche : en rejetant ces mots, celui-ci se prive de – ou plutôt s’épargne – toute réflexion sur le sujet. L’expression « patron de gauche » souligne à elle seule le paradoxe de la situation : dans la pratique, « patron » ; dans le discours, « de gauche ».
et si vous voulez découvrir ou redécouvrir ce livre à travers l’arpentage, rdv à 19h30 à la FabriK, 23 rue du Docteur Potain, métro télégraphe

à 20h, la librairie l’Atelier organise une rencontre croisée entre Paul Rocher (auteur de "Que fait la police ? Et comment s’en passer") et Raphaël Kempf (auteur de "Ennemis d’Etat"), aux éditions la fabrique
et si vous voulez y participer, c’est à 20h à la librairie L’Atelier, 2bis Rue du Jourdain, métro Pyrénées

à 20h30, le Cinéma Le Méliès propose la projection en Avant-première du film La Colline en présence des réalisateurs Denis Gheerbrant et Lina Tsrimova
Une colline au Kirghizistan parcourue par des hommes, des femmes, quelques enfants. Des fumées, des oiseaux, une déchetterie comme un Léviathan. Parmi eux, un ancien soldat, une mère éplorée, des jeunes privés d’avenir, font face à leur destin. C’est parmi eux, au Kirghizistan, dans un pays à la périphérie de l’économie mondialisée, dans une décharge géante que les deux cinéastes ont fait le voyage, comme jadis Dante parmi les damnés, jusqu’au dernier cercle de l’enfer, pour porter témoignage.
Et si vous voulez découvrir ce film en avant-première et en discuter avec ses réalisateurices, dan sle cadre de la journée européenne de réduction des déchets, rvd à 20h30 au Cinéma Le Méliès, 12, place Jean Jaurès, à Montreuil, Métro Mairie de Montreuil

enfin à 20h30 aussi, dans le cadre du Festival du film franco-arabe de Noisy le Sec, le Cinéma Le Trianon propose la projection en Avant-première du film : DIRTY, DIFFICULT, DANGEROUS, de Wissam Charaf, en présence des acteurs principaux du film, Clara Couturet et Ziad Jallad.
Ahmed, réfugié syrien, espérait trouver l’amour en Mehdia, une femme de ménage éthiopienne. Ce couple de réfugiés sentimentaux réussira-t-il à trouver sa voie vers la liberté, alors qu’Ahmed, survivant de la guerre en Syrie, semble rongé par un mal mystérieux qui transforme son corps peu à peu en métal ?
Et si vous voulez découvrir ce film en avant-première et en discuter avec ses acteurs principaux, rdv à 20h30 au ciné leTrianon qui se trouve sur la place Carnot, à Bagnolet