Agenda FPP 13 avril

mercredi 13 avril 2022

RDV MILITANTS

Agenda du 13/04/2022

entre 12h et 14h, la cantine solidaire à prix libre de la Flèche d’Or est ouverte ! !
Et c’est au 102 bis rue de Bagnolet, métro Alexandre Dumas

de 12h30 à 14h30, c’est la cantine des GJ de Montreuil qui sera ouverte
et c’est de 12h30 à 14h30 à l’Aeri, c’est au 57 rue Étienne Marcel, à Montreuil, métro Croix de Chavaux

à 13h, la Coordination Antifasciste Inter-Universitaire (Paris-Banlieue) organise une Assemblée Générale contre l’arnaque du 2nd tour sur la place de la Sorbonne
Pour la coordination antifasciste inter-universitaire (paris-Banlieue) : le choix entre Macron et Le Pen n’en est pas un et la lutte contre le fascisme se fera dans la rue
et pour organiser la riposte, elle propose cette AG, de 13h à 15h , sur la Place de la Sorbonne, métro Cluny-la-Sorbonne, ou RER Luxembourg

de 13h30 à 16h30, la CGT Educ’action 93 organise une réunion d’Informations Syndicale : professeurs des écoles du 93
Avec au programme : mouvement intra-départemental ; déroulé de carrière et lire sa fiche de paie.
Et si vous voulez y participer, il faut vous inscrire pour recevoir le lien de connexion, il faut envoyer un mail à : 93@cgteduccreteil.org

à 14h, le Strass - Syndicat du Travail Sexuel et Acceptess Transgenres organisent une manif à l’occasion des 6 ans de la loi de pénalisation des clients
La loi du 13 avril 2016 pénalisant les clients n’a atteint aucun de ses objectifs officiels. L’exploitation des mineurs et la traite des êtres humains se portent mieux que jamais.
En effet, Le dernier rapport des experts du conseil de l’Europe contre la traite publié en février dernier, affirme que : « la criminalisation de l’achat d’acte sexuel a eu pour conséquence de réduire drastiquement le nombre de personnes se prostituant sur voie publique, ce qui a rendu l’identification de victimes potentielles par des enquêteurs extrêmement difficile. »
Comme l’explique Elvire Arrighi directrice de l’Office Central de Répression de la Traite des Êtres Humains lors de son audition au Sénat le 8 avril 2021, la pénalisation des clients est avant tout un outil de la police du quotidien. Cela signifie qu’elle a pour but principal de chasser les Travailleurs et travailleuses du sexe des centres villes, et ne sert en rien à faire reculer l’exploitation puisque les clients interpellés n’apportent aucune information pertinente à la police.
Déjà à ce sujet, le commissaire Jean-Paul Mégret, patron de la Brigade de Répression du Proxénétisme (BRP), déclarait dans Le Point en 2018 que « cette loi a favorisé le développement de la prostitution sur Internet avec des tarifs équivalent à ceux pratiqués dans la rue […]. Cette loi n’a pas eu les effets escomptés, poursuit-il. Elle a surtout chassé les filles de la rue pour les faire passer dans des hôtels ou des appartements, et tout se passe désormais via la cyberprostitution ».
Cette pénalisation a cependant eu des effets extrêmement délétères sur les conditions de vie des travailleurs et travailleuses du sexe, puisque son objectif est avant tout de les priver de revenus afin de décourager le maintien de l’activité.
Sans clients il n’y aura plus de prostitution leur disait-on. C’est précisément ce qui est arrivé lors des confinements et couvre-feux à cause de la pandémie du coronavirus. Cette période a été la pire : les travailleurs et travailleuses du sexe se trouvant sans aucun revenu, aucune protection sociale, avec pour seul dispositif un « parcours de sortie » inadapté à la situation. Une vague de suicides s’en est suivie ainsi que des prises de risques encore plus grandes.
En janvier 2016, peu avant le vote définitif de la loi, la Haute Autorité en Santé rendait public un rapport indiquant un taux d’usage systématique du préservatif de 95% pour les pénétrations chez les travailleurSEs du sexe. Deux ans plus tard, l’étude LeBail-Giametta indiquait au contraire que 38,3% des répondants n’arrivaient plus à négocier le port du préservatif. La précarisation induite par la pénalisation a ainsi renforcé considérablement le pouvoir des clients.
Les prises de risques ont également poussé à travailler dans des endroits plus reculés, plus dangereux, et à accepter des hommes se faisant passer pour des clients afin de voler et violer.
Lors du procès du meurtre de Vanesa Campos en janvier 2022, Maitre Nefali a fait remarquer à l’enquêteur que c’est depuis 2016 que les accusés se sont mis à voler les prostituées et leurs clients, une conséquence du fait que ceux-ci ne pouvaient plus porter plainte. Malheureusement, un de ces clients était un policier dont l’arme de service a été dérobée et a servi à la tuer.
Aussi, pour exiger le respect des droits humains fondamentaux et l’abrogation de toute forme de pénalisation du travail sexuel, le Stras et Acceptess-T organisent une manifestation à l’occasion des 6 ans de la loi de pénalisation ; et le rdv est donné à 14h sur la place Pigalle pour une manif en direction de la place de la République en passant par les boulevards Rochechouart puis Magenta.

de 16h à 20h, l’association Astérya ouvre sa permanence hebdo envie d’agir
Vous avez envie de vous mobiliser pour des causes en vous sentant utile ? de profiter de votre temps libre pour découvrir un nouveau domaine ?... Mais vous ne savez pas de quelle façon ?
L’association Astérya conseille et oriente les personnes qui souhaitent contribuer à rendre notre société plus solidaire, écologique et démocratique ; et vous aide à trouver LA manière d’agir qui vous correspond : rejoindre un mouvement citoyen ou une association, adhérer à une coopérative, porter une initiative dans sa ville ou son quartier…
Et si vous voulez vous rendre à la perm envie d’agir de l’assoc astérya, rdv de 16h à 20h au 31-33 rue du Nord, métro Simplon

à 18h, un rassemblement de soutien au Droit au logement et aux dalos est organisé à bastille
alors qu’hier Le Dal manifestait devant le ministère du logement pour exiger le respect de la loi Dalo, les flics ont violemment réprimé la manifestation pourtant déclarée et après avoir plaqué au sol le porte-parole du DAL, ils l’ont emmené en GAV, dont il n’a été libéré que ce matin.
Aussi, pour protester contre cette répression et exiger toujours le respect de la Loi Dalo, un rassemblement est organisé ce soir à 18h à Bastille

de 18h30-20h30, l’Atelier de l’EHESS sur les : Fascismes, antifascismes, néofascismes se poursuit avec une séance consacrée à La question du fascisme en Turquie et dans les Balkans.
Zeynep Bursa (l’Université Nanterre) reviendra, dans un premier temps, sur Les rapports entre la Turquie kémaliste et l’Allemagne nazie
Elle interrogera la perception du national-socialisme dans la Turquie des années 1930, période au cours de laquelle les élites du nouveau régime ont cherché à donner une identité doctrinaire au kémalisme. Elle posera la question de savoir si la tendance autoritaire de la Turquie kémaliste a émergé de manière « autonome » ou si cette évolution s’est faite par le biais d’un dialogue avec le nazisme. Une attention particulière sera portée sur la propagande nationale socialiste à l’égard de la Turquie et sur l’image des nazis au sein de l’élite politique turque.
Puis, Fabio Giomi (EHESS) se demandera : Que fait l’Europe du Sud-Est au fascisme, et inversement ? Il esquissera la trajectoire des études sur le(s) fascisme(s) dans l’Europe balkanique. En prenant la Yougoslavie comme cas d’étude privilégié, il s’intéressera avant tout aux usages, passés et présents, de la catégorie de ’fascisme’ dans les sciences historiques de/sur la région. Et, il montrera à quel point l’intérêt croissant pour cette région peut contribuer à un renouveau des études sur le fascisme dans son ensemble.
Et si vous voulez suivre cette séance de l’atelier sur les fascismes de l’EHESS consacrée à La question du fascisme en Turquie et dans les Balkans, rdv de 18h3à à 20h30 dans la salle 50 sur le Campus Condorcet, dont l’entrée se fait par la cours des humanités, à Aubervilliers, métro Front populaire

À 18h30, les Vrais Robinsons organisent une Réunion des sociétaires et des salarié.e.s de la coopérative des Nouveaux Robinsons pour parler de la menace qui pèse sur la coopérative
La situation financière de la coopérative s’est dégradée depuis 2016 sans que rien de conséquent ni d’efficace n’ait été entrepris. Aujourd’hui, l’existence de la coopérative est menacée car la direction tente un projet de vente qui remettrait en cause la démarche éthique de la coopérative créée il y a 29 ans, sans information ni consultation des sociétaires.
Aussi, les sociétaires et salarié.e.s s’organisent et ont monté les Vrais Robinsons, et ce soir, une réunion publique est organisée à 18h30, à la bourse du travail de Montreuil, 24, rue de Paris, Métro Croix de Chavaux ligne 9
et si vous voulez suivre, les Vrais Robinsons et défendre la coopérative les Nouveaux Robinsons, rdv sur : https://www.lesvraisrobinson.com/

à 19h, Women in War et le Dissident Club organisent une conférence-débat sur Les guerres impérialistes de Poutine et d’Erdogan
En pleine guerre contre l’Ukraine, comment fonctionne la logique des deux ’empereurs’ les plus mégalos de notre époque. Qu’est ce qui rapproche et différencie les velléités impériales de Poutine et Erdogan ?
C’est à cette question que tenteront de répondre : Carol Mann, sociologue specialiste du genre et conflits armés, l’historien Hamit Bozarslan et Yekbun Eksen, représentant du Conseil démocratique kurde en France
et si vous voulez en discuter avec elle et eux, rdv à 19h au dissident Club, c’est au 58 Rue Richer, métro Lepelletier

à 19h aussi, Les groupes locaux Greenpeace d’Ile-de-France organisent une conférence-débat sur le thème de la précarité alimentaire étudiante.
Des intervenant-e-s de différentes associations introduiront le débat en présentant les enjeux et les solutions possibles et nous donnerons la parole à des étudiant-e-s et d’associations d’aide.
L’objectif est de sensibiliser et informer le public à la problématique de l’alimentation et ses implications, notamment la justice sociale et l’environnement (climat, biodiversité, déforestation importée).
Et si vous voulez participer à cette conférence-débat organisée par Greenpeace IDF, rdv à 19h à la maison des initiatives étudiantes qui se trouve au 76bis rue de Rennes, Au fond de la cour, rdc, Métro Saint-Sulpice

à 19h30, le collectif ZÉRO Chlordécone Objectif ZÉRO Poison, le Collectif Vietnam-Dioxine et Combat Monsanto organisent une Réunion de présentation de la Marche contre Monsanto du 21 Mai
Le 21 Mai prochain aura lieu la 10ème édition de la marche contre Monsanto à Paris et dans toute la France !
Et si vous voulez en savoir plus, et/ou participer à l’orga, rdv à 19h30 à la Base, au 31 rue Bichat, métro Goncourt ; ou via : https://zoom.us/j/97233950486...
ID de réunion : 972 3395 0486
Code secret : 123

à 20h, Le Collectif pour une Syrie Libre et Démocratique, la coordination des Syriens de France, la maison Syrienne autour du monde et l’union des Ukrainiens de France organisent un rassemblement de solidarité avec le peuple ukrainien avec le départ d’un convoi de la Liberté et de la Justice
De Grozny à Kiyv en passant par Alep, il ne faut pas laisser Vladimir Poutine terroriser les populations qui revendiquent la liberté et la justice.
Pour rappeler cette évidence, et témoigner de leur solidarité, le collectif pour une Syrie libre et démocratique, La coordination des Syriens de France, La maison Syrienne autour du monde et l’Union des Ukrainiens de France organisent ce rassemblement, avec le départ d’un convoi de la Liberté et de la Justice Syro-Ukrainien qui rejoindra le siège de l’Union européenne à Bruxelles pour y déposer une lettre, puis La Haye pour demander que la CPI juge Bachar Al-Assad et Poutine ; et le rdv pour le rassemblement est donné à 20h sur la place de l’Hôtel de Ville de Paris, pour un départ du convoi prévu à 21h

à 20h, Les Plateaux Sauvages organisent une soirée de soutien aux Marmoulins De Ménil
Pour Les Marmoulins de Ménil’, la lutte contre le gaspillage alimentaire, c’est aller trois fois par semaine en camion à Rungis, pour y récupérer fruits, légumes ou fromages invendus et les redistribuer gratuitement à Belleville et Ménilmontant. Ils approvisionnent principalement des familles, hommes ou femmes seules, mineurs isolés, associations, cantines à prix libres, foyers, centres d’hébergement…
Leur lutte contre la précarité alimentaire est aussi un combat contre la malbouffe articulé autour d’ateliers d’éducation populaire.
Ainsi ...En 2021, leur camion a transporté plus de 200 tonnes de produits alimentaires ! Malheureusement, suite à un banal accident, leur camion a rendu l’âme.... aussi, pour les aider à en racheter un et pouvoir poursuivre leur collecte à Runigs et donc la distrib, les Plateaux sauvages organise une soirée de soutien, avec au programme : l’atelier chanson et fanfare de la compagnie Jolie Môme, l’humoriste Doully et le groupe fanfare rock soul des Fils de Teuhpu
et si vous voulez y participer, c’est à 20h, Aux Plateaux Sauvages, 5 rue des plâtrières, métro Ménilmontant,
et si vous vous ne pouvez pas y aller ce soir, un crowfunding a aussi été lancé : https://www.helloasso.com/associations/les%20marmoulins%20de%20menil/collectes/un-camion-pour-les-marmoulins

à 20h30, le Centre lgbtqi+ Paris-ÎdF propose une performance intitulée dans les yeux de Matteo, suivi d’un débat sur l’homophobie
Mattéo est un garçon persécuté par ses camarades. Il est tenté de tout abandonner car il se sent incompris et dans un véritable piège social. Il ose enfin raconter son histoire. A travers cette performance, Le comédien Guillaume Lamort du Gail nous plonge dans l’atmosphère du harcèlement et de l’homophobie dans une performance signée Joseph Agostini.
Et si vous voulez découvrir cette performance et discuter de l’homophobie avec David Malinovski, psychologue membre de Psygay.e.s, rdv à 20h30 au Centre lgbtqi+, c’est au 63 rue Beaubourg, métro rambuteau

RDV CULTURELS

à 18h, l’Assemblée citoyenne des originaires de Turquie, l’Acort Culture propose le vernissage de l’expo photo collective ’Correspondances Photographiques en temps de confinement - Cadavre exquis en images’
Une dizaine de photographes amateurs se sont livrés à un jeu d’écriture photographique pendant toute la période de restrictions de déplacement en 2020 : du mouvement et de la liberté dans l’impossibilité de se mouvoir à leur guise.
Et si vous voulez assister au vernissage de cette expo photo proposée par Figen Kızıltan, Hasan Öcal, Günsel Nuroğlu, Gérard Valck, Thérèse Valck, Eren Araman et Tsuifei Pommier, rdv à 18h ce soir dans les locaux de l’Acort Culture, au 2 bis rue de Bouchardon, métro strasbourg-st-denis

à 18h, le collectif RUSF – réseau universitaire sans frontière - Université Paris Cité propose la Projection du documentaire ’On vient pour la visite’ en présence de sa réalisatrice Lucie Tourette et d’un membre de la Coordination des Sans-Papiers du 93
A Paris, en 2009, plus de 6 000 sans-papiers en grève demandent leur régularisation. En situation irrégulière, Mohamed, Diallo, Hamet travaillent pourtant légalement depuis des années dans la restauration, le nettoyage ou le bâtiment. Ils investissent toute leur énergie dans cette bataille : une fois leur clandestinité révélée au grand jour, impossible de revenir en arrière. Un mouvement social inédit filmé de l’intérieur.
Et si vous voulez découvrir ce film, discuter de la situation des étudiant‧e‧s sans papier à l’université avec la réalisatrice Lucie Tourette et rencontre les membres du collectif Réseau Universités Sans Frontières, rdv à 18h à l’Université Paris Cité, dans l’Amphi 5C - bâtiment Halle aux Farines - Campus des Grands Moulins - 5 rue Thomas Mann, métro BNF

à 18h30, l’organisation Riposte Collective propose une Projection et discussion autour du film ’Le Trou’ réalisé en 1960 par Jacques Becker
Gaspard est incarcéré à la prison de la Santé. Ses quatre codétenus l’embarquent dans un plan d’évasion complexe et déter, ambiance Dalton !
Le film est inspiré de la vie du scénariste qui joue aussi son propre rôle. La plupart des acteurs ne sont d’ailleurs pas des professionnels et ont eux-mêmes séjourné en prison. Plus qu’un simple film d’évasion, le récit aborde d’autres notions : le travail collectif, la réappropriation du temps, la société de contrôle.
Et si vous voulez voir ou revoir ce film et discuter avec Riposte collective de stratégies de défense solidaire, rdv à 18h30 à la Maison Jaune qui se trouve au 2 Place de la Halle, sur la dalle de l’îlot 8 (en haut des escaliers), à Saint-Denis, métro St-Denis-Basilique

à 19h, la librairie Petite Égypte organise une rencontre avec avec Émilie Nolet, Renaud Meltz et Alexis Vignon autour de l’ouvrage collectif ’Des bombes en Polynésie. Les essais nucléaires français dans le Pacifique’ aux éditions Vendémiaire.
Sous la présidence du général de Gaulle, la France se dote de la force de dissuasion convoitée depuis le début de la Ve République : des bombes bien plus puissantes que celle déployée à Hiroshima. À quel prix ? Les 193 essais nucléaires réalisés de 1966 à 1996 en Polynésie dans les atolls de Fangataufa et Moruroa ont bouleversé l’existence de l’ensemble des Polynésiens, contaminant certains par les retombées toxiques, dégradant des écosystèmes fragiles dans lesquels des déchets radioactifs ont été hâtivement jetés à la mer. Au long de cette gigantesque entreprise qui a mobilisé une centaine de milliers d’hommes et des milliards de francs, le mode de vie des habitants s’est trouvé transformé, des Marquises à Bora-Bora.
Depuis les hésitations des décideurs politiques métropolitains sur le choix du lieu – on a envisagé la Corse ou le Massif central pour les tirs souterrains, la Réunion et la Nouvelle-Calédonie pour les essais aériens – jusqu’aux conséquences sanitaires, environnementales et socio-économiques, en passant par le récit des oppositions, des contestations mais aussi des cohabitations et des rencontres, cet ouvrage, fruit de la collaboration de 15 chercheurs, historiens, géographes et anthropologues, lève le voile sur une période de l’histoire polynésienne et de l’histoire post-coloniale française trop longtemps demeurée sous le signe du secret.
Et si vous voulez en discuter avec trois des auteur.e.s, rdv à 19h à la librairie Petite Égypte, c’est au 35 rue des petits carreaux, métro Sentier

à 19h, la Librairie El Ghorba mon amour organise une écoute publique et discussion autour de Blues in the Mississippi night, avec Manu Baudez, des éditions du Bout de la ville et animateur de l’émission musicale de radio ’Black Mirror, des champs de coton aux ghettos de New-York’
Un soir de 1947, Alan Lomax, inlassable collecteur des cultures populaires, et notamment de la musique des Africains-Américains, réunit trois bluesmen de la région du Delta du Mississippi dans un studio à New York : « Tous les trois, vous avez vécu avec le blues toute votre vie, mais ici personne ne comprend ce que ça veut dire. Dites-moi ce que c’est que le blues. »
« En fait, il faut avoir le blues pour jouer le blues », lance l’un d’eux.
Entre deux éclats de rire, les trois hommes laissent entrevoir par des anecdotes vécues l’enfer qui a fait naître leur art : ces anciens états esclavagistes du Sud où la ségrégation était loi, et où quiconque refusait de s’y soumettre était menacé de prison ou de lynchage.
Leur discussion met en lumière, comme rarement auparavant, l’un des aspects les plus sombres de la réalité américaine. Big Bill Broonzy, Sonny Boy Williamson et Memphis Slim disent la solitude, l’errance, la guerre de tous contre tous pour quelques dollars. Ils racontent les journées sur les chantiers et les nuits dans les tripots. Ils décrivent un monde terrible où les anciens maîtres règnent encore.
Et si vous voulez participer à cette écoute publique-discussion avec Manu Baudez, rdv à 19h à la librairie el ghorba mon amour, c’est au 148 bvd des provinces françaises, à Nanterre

à 19h encore, le Festival Ciné-Palestine s’installe à la Fémis avec la projection de quatre court-métrages palestiniens, suivie d’un débat avec le réalisateur d’un des court-métrages, Firas Khoury.
Avec au programme, la projection de :
Maradona’s leg de Firas Khoury : Lors de la Coupe du monde de football 1990, deux jeunes palestiniens se lancent à la recherche de la dernière pièce qui manque pour compléter leur album d’autocollants.
In vitro de Larissa Sansour : Dans un verger souterrain à Bethléem, des décennies après une écocatastrophe sans précédent, deux scientifiques évoquent l’exil, la perte et la nostalgie.
3 Logical exits de Mahdi Fleifel : Trois ans après son documentaire ’A Man Returned’, le cinéaste Mahdi Fleifel retourne au camp de réfugiés d’Ain al-Hilweh au Liban pour rendre visite à un ami cher.
Blessed blessed Oblivion de Jumana Manna : Ce film dresse le portrait de voyous dans l’Est de Jérusalem, notamment dans des gymnases, barbiers et salons de coiffure.
Et si vus voulez découvrir ces 4 courts-métrages, rdv à partir de 19h à la Fémis, c’est au 6 rue Francoeur, métro Jules Joffrin

à 19h30, LE PIED À TERRE organise une rencontre avec Ghada Karmi autour de son livre : Israël-Palestine, la solution : un État, paru aux éditions La Fabrique
Comment créer et maintenir un État pour un autre peuple dans un pays déjà habité ? La quadrature de ce cercle est le dilemme d’Israël depuis sa fondation et la cause de la tragédie palestinienne qui en a résulté.
Dans ce livre, Ghada Karmi montre que le Projet sioniste qui soutient l’existence de l’État d’Israël a toujours été et reste aujourd’hui impraticable. On y trouve le détail des nombreux projets envisagés pour résoudre le conflit israélo-palestinien, depuis la célèbre – mais jamais appliquée – résolution 242 du Conseil de Sécurité de l’ONU, adoptée après la guerre de 1967.
Tous ces projets ont été des échecs, y compris les accords d’Oslo de 1993. Israël a toujours considéré les Palestiniens comme un « non peuple », et sa position a toujours été appuyée par la grande puissance mondiale, celle des États-Unis.
Ghada Karmi montre que la seule solution du conflit est celle d’un seul État, où tous les habitants jouiraient des mêmes droits politiques et civiques – solution aujourd’hui Impossible mais qui reste la seule souhaitable.
Et si vous voulez en discuter avec Ghada Karmi, rdv à 19h30 à la librairie le Pied à terre qui se trouve au 9 rue Custine, métro Château rouge

à 19h30 aussi, les Éditions Libertalia organisent une rencontre avec Valérie Rey-Robert autour de son nouveau livre ’Téléréalité : la fabrique du sexisme’, paru aux Insolentes
La téléréalité est aujourd’hui partout. Si les programmes et les participants sont souvent méprisés, il n’empêche qu’ils sont devenus un élément incontournable du paysage télévisuel en France et que leur influence se propage dans toutes les couches de la société. Problème : les programmes sont empreints de sexisme, à la fois devant et derrière la caméra. Les situations sexistes et violentes envers les femmes sont légion et font l’objet de plus en plus de dénonciation de la part des actrices et acteurs du milieu. Récemment d’ailleurs, Les Anges de la téléréalité ont été déprogrammés suite à des dénonciations de faits de sexisme et de harcèlement.
Valérie Rey-Robert est à la fois militante féministe et spectatrice de téléréalité. C’est donc tout naturellement que lui est venue l’idée d’écrire ce livre et de mettre des mots sur ce sujet de société trop souvent mis sous le tapis car considéré comme insignifiant ou peu digne d’intérêt.
Au fil des pages, elle démontre l’importance d’arrêter de détourner le regard de nos écrans qui sont tout à la fois le reflet et le modèle pour nos sociétés actuelles et qui influencent parfois plus que de raison nos comportements dans ’ la vraie vie ’ .
et si vous voulez en discuter avec elle, rdv à 19h30 aux éditions Libertalia, c’est au 12 rue Marcellin Berthelot, à Montreuil, métro Croix de Chavaux

à 20h, la librairie le genre urbain organise une rencontre avec Nicolas Offenstadt pour son livre : ’Urbex, le phénomène de l’exploration urbaine décrypté’ (Albin Michel)
L’exploration urbaine (urbex) – ou visite illégale de sites abandonnés – connaît un engouement mondial. Les urbexeurs suscitent une attention croissante des médias : reportages, documentaires et enquêtes se multiplient sur un univers qui fascine et inquiète à la fois. Urbexeur lui-même, Nicolas Offenstadt décrypte ce mouvement et défend une certaine pratique avec ses règles et son éthique. Ce livre se veut à la fois la première synthèse sur le sujet et un plaidoyer pour un usage raisonné, collectif et savant de la pratique. Il entend présenter pour la première fois l’ensemble du mouvement urbex, les motivations des urbexeurs, dans leur variété, les règles et les codes qu’ils définissent. Il décrit également la pratique même, au ras du terrain, et réfléchit enfin à l’immense enjeu patrimonial que l’urbex représente, à ce qui se joue dans notre rapport contemporain au passé, à l’aventure et à l’interdit.
Et si vous voulez en discuter avec l’historien, Nicolas Offenstadt, rdv à 20h à la librairie le genre urbain, c’est au 60 rue de Belleville, métro Belleville

à 20h aussi, le Cinéma Saint-André des Arts propose une ciné-débat autour du film QUE M’EST-IL PERMIS D’ESPÉRER, en présence des réalisateurs, Vincent Gaullier et Raphaël Girardo et avec le Directeur de l’accompagnement et de l’hébergement des demandeurs d’asile, France terre d’asile
’il n’y a pas de crise des migrants, il y a une crise de l’accueil’. Dans un camp humanitaire ouvert à Paris, des réfugiés sont en transit. Dans ce centre de ’premier accueil’, ils se reposent de la rue où ils ont échoué à leur arrivée en France. Quelques jours à peine d’humanité, que nous passons à leurs côtés. Mais déjà, ils doivent affronter la Préfecture, et nous entendons avec eux la froide sentence administrative.
Et si vous voulez découvrir ce film et en discuter avec ses réalisateurs Vincent Gaullier et Raphaël Girardo et avec le Directeur de l’accompagnement et de l’hébergement des demandeurs d’asile, France terre d’asile, rdv à 20h au ciné le St-André-des-Arts, c’est au 30 de la rue St-André-des-Arts, métro St Michel

à 20h, le Cinéma Le Studio organise un ciné-débat autour du superbe film RETOUR À REIMS (FRAGMENTS), réalisé par Jean-Gabriel Périot
À travers le texte de Didier Eribon interprété par Adèle Haenel, ’Retour à Reims (Fragments)’ raconte en archives une histoire intime et politique du monde ouvrier français du début des années 50 à aujourd’hui.
Et si vous voulez le voir ou le revoir, et en discuter avec Tangui Perron, historien, spécialiste de spécialiste des rapports entre mouvement ouvrier et cinéma, rdv à 20h au ciné le Studio qui se trouve au 2 rue Édouard Poisson, à Aubervilliers, métro 4 chemins

à 20h30, le Cinéma Les 3 Luxembourg propose une projection-débat autour du documentaire UN PEUPLE d’Emmanuel Gras, en présence des protagonistes, du rappeur Gilet Jaune Ossama et du photographe NnoMan Cadoret
En octobre 2018, le gouvernement Macron décrète l’augmentation d’une taxe sur le prix du carburant. Cette mesure soulève une vague de protestations dans toute la France. Des citoyens se mobilisent dans tout le pays : c’est le début du mouvement des Gilets jaunes. À Chartres, un groupe d’hommes et de femmes se rassemble quotidiennement. Parmi eux, Agnès, Benoît, Nathalie et Allan s’engagent à corps perdu dans la lutte collective. Comme tout un peuple, ils découvrent qu’ils ont une voix à faire entendre.
Et si vous voulez découvrir ce film et en discuter avec les protagonistes, le rappeur Gilet Jaune Ossama et le photographe NnoMan Cadoret, rdv à 20h30 au ciné les 3 Luxembourg qui se trouve au 67 rue Monsieur Le Prince, RER Luxembourg

à 20h30, l’association Fontenay Culture Commune propose une projection-débat autour du film Tropique de la violence De Manuel Schapira
Mayotte, territoire oublié de la République. À la mort de sa mère, le jeune Moïse rejoint un bidonville peuplé de mineurs entièrement livrés à eux-mêmes. Il y fait la rencontre de Bruce, chef de clan tyrannique et imprévisible. Sur cette île en train de s’embraser, le destin de Moïse bascule.
Et si vous voulez découvrir ce film et en discuter avec son réalisateur Manuel Schapira, rdv à 20h30 au Kosmos, c’est au 243 avenue de la République, à Fontenay-sous-Bois

Musique : Les fils de teuhpu (en concert ce soir aux Plateaux sauvages pour les Marmoulins de Ménil’– l’Homme libre