Agenda FPP 15 novembre

mardi 15 novembre 2022
par  Rosa

Avec Samuel de Sud Éducation Paris pour parler de cette nouvelle semaine de mobilisation dans les lycées professionnels
 Rassemblement sur la place de la Sorbonne mercredi 16 novembre 14h pour le CTA exceptionnel sur le plan de restructuration des lycées.
 Grève intersyndicale contre la réforme des lycées pros + manif jeudi 17 novembre, départ à 14h de la place de la Sorbonne vers le ministère

RDV MILITANTS

et on commence avec le PROCÈS DES MALFAITEUR-EUSES DE BURE – qui aura lieu bientôt et dans ce cadre le programme des mobilisations est dispo depuis hier soir !
Les 28, 29, 30 novembre prochains, aura lieu à Nancy, le procès en appel des inculpé.es dans l’instruction en association de malfaiteurs de Bure. À cette occasion, les opposant.es au projet Cigéo seront mobilisé.es tout au long de la semaine avant et durant les trois jours de procès avec des ateliers, conférences, spectacles. Et si vous voulez retrouver le programme et toutes les informations pratiques elles ont été mises en ligne hier soir
sur le blog https://noussommestousdesmalfaiteurs/
et sur le site www.bureburebure.info

jusqu’à 16h, l’UNEF-Tacle de Nanterre ouvre sa permanence pour accompagner les jeunes REFUSÉ·E EN LICENCE ou EN MASTER
et si vous voulez vous rendre à la permanence, elle est ouverte du lundi au vendredi de 9h à 16h sur le site de la Fac de Nanterre

Comme tous les mardis, Le collectif solidarité migrants Wilson lance un appel à bénévoles et il y a besoin de monde en cuisine et pour la distribution de ce soir
et si vous voulez y participer, le rendez-vous est donné à 14h pour la cuisine, et à 18h30 pour la distribution, au théâtre de la belle étoile qui se trouve au 14 rue Saint-Just, à Saint-Denis, RER Stade de France

De 17h à 19h, l’Union syndicale Solidaires des Yvelines propose sa permanence hebdomadaire ouverte à toutes les travailleuses et tous les travailleurs, et dédiée à se rencontrer, s’informer, se former, partager les expériences et lutter.
L’objectif n’est pas de tenir uniquement une permanence juridique avec des spécialistes du droit du travail, mais plutôt de construire collectivement des savoir-faire et des expériences sur les questions salariales, mais aussi sur des luttes féministes, écologistes, contre la société de surveillance...Et si vous voulez vous rendre à la permanence ça ouvre à 17h et jusqu’à 19h et c’est à la librairie La Nouvelle Réserve, au 5 rue Maréchal Foch à Limay

A 18h, l’organisation Riposte Collective propose son rendez-vous hebdomadaire sur le site de l’université Saint-Denis.
L’occasion de rencontrer le collectif qui forme à l’action militante indépendamment des syndicats et des partis, et le rdv est donné à 18h, dans le hall du bâtiment B2 de l’université de St-Denis, Métro St-Denis Université

à 18h30, les réunions hebdo de la Coordination contre la répression et les violences policières Paris IDF se poursuivent à la BDT de Paris.
Créée en 2016 lors du mouvement contre la loi Travail, la coordination vise à soutenir les manifestants avant leur potentielle interpellation jusqu’à leur sortie de prison. L’objectif est de combattre l’isolement de celles et ceux qui sont réprimés et judiciarisés. La coordination compte un Groupe Légal et d’un collectif d’avocat.e.s qui sont payé.e.s par une caisse de solidarité : https://kutt.it/stoprep
chaque semaine, la coordination propose des réunions pour renforcer les solidarités et les soutiens contre la répression et les violences, dans les quartiers et les manifs ; Et si vous voulez participer à celle d’aujourd’hui, rdv à 18h30 dans la salle Francisco Ferrer, au sous-sol de la Bourse du Travail, 3 rue du Château d’eau, Métro République.

À 18h30 aussi, Parinux organise son Apéro parisien du Libre
Et si vous voulez discuter du logiciel Libre avec Parinux, rdv à 18h30 au Fauve Bière, 64 Rue de Charonne, métro Ledru-Rollin

à 18h30 encore, Extinction Rébellion IDF organise une Réunion d’accueil des nouvelles militantes et nouveaux militants
Et si vous voulez rencontrer les militant.e.s d’XR IDF, et éventuellement les rejoindre, rdv à 18h30 à l’Académie du climat, dans la salle1.10, 2 Place Baudoyer, métro Saint-Paul

à 19h, la parole errante propose un Atelier-rencontre des Désaxé.e.s avec l’association CLE Autistes, une association par et pour les personnes autistes qui lutte pour leurs droits, leur émancipation et leur qualité de vie.
L’association s’inscrit dans une vision politique du handicap, inspirée par la neurodiversité et les disability studies. Par conséquent, le collectif se veut systémique, intersectionnel, mixte mais géré par les concerné.e.s et indépendant de l’Etat et des structures associatives et médico-sociales, qui défendent une vision apolitique, aliénante et validiste du handicap.
L’association lutte pour :
L’auto-défense et la représentation de toutes les personnes autistes dans tout ce qui les concerne.
L’acceptation des personnes autistes et de toutes les neurodiversités sans conditions.
Les droits, l’égalité et l’émancipation des personnes autistes
L’abolition du capacitisme, de la psychophobie et de toutes les oppressions.
La vie autonome, l’auto-détermination et l’accès à la vie ordinaire avec le soutien nécessaire.
La valorisation de la culture autiste comme autre socialisation et autre communication.
Et si vous voulez rencontrer les membres du CLE Autistes, rdv à 19h à la librairie Michèle Firk, c’est au 9 rue François Debergue, à Montreuil, métro Croix de Chavaux

à 20h, le réseau "Souffrance & Travail" poursuit ses Cafés Citoyens Santé travail avec au programme ce soir un débat sur le Barème Macron et licenciements abusifs
En 2017, le « barème Macron » venait réduire l’indemnisation minimale des licenciements injustifiés et limiter le montant maximal des condamnations (de 1 à 20 mois de salaire en fonction de l’ancienneté).
Cette réforme a eu un effet immédiat : diminution des indemnités accordées, baisse des saisines en particulier chez les salariés ayant un faible salaire ou une faible ancienneté.
Pour autant, les syndicats de salariés et le syndicat des avocats de France se sont mobilisés pour les contester juridiquement et tenter de les contourner.
Après une décision du comité des experts de l’Organisation Internationale du Travail, deux décision du comité européen des droits sociaux, 2 séries d’arrêts de la Cour de cassation, de multiples décisions de conseils de prud’hommes et de cours d’appel, où en est on ? Les barèmes Macron sont ils conformes au droit international ? La voie est-elle définitivement fermée devant les juridictions françaises ? Existe-t-il des possibilités d’y échapper ? Bref, faut il continuer de saisir les conseils de prud’hommes ?
C’est à ces questions, que répondront les avocats de L’Atelier des Droits, David VAN DERVLIST et Rachel SAADA, membre du réseau Souffrance & Travail ; et si vous voulez en discuter avec elle et lui, rdv à 20h au Vieux Châtelet, 1 place du Châtelet, Métro Châtelet

RDV CULTURELS

de 12h30 à 13h30, l’Institut Convergences Migrations propose une Conférence-débat sur "L’histoire de l’immigration en Île de France depuis 1945" avec Natacha Lillo, une conférence qui accompagne l’exposition photos « Portraits d’exilés » qui est proposée jusqu’au 11 décembre
Et si vous voulez assister à la conférence et découvrir l’expo photo qui proposent des portraits d’exilés sur les campements à proximité de la Plaine-Saint-Denis, rdv de 12h30 à 13h30 pour la conf et de 12h à 14h pour l’expo, c’est à la maison d’église Saint-Paul de la Plaine, dont l’entrée se fait par le 29 rue du Landy à Saint-Denis

dans le cadre de la motion "Non aux guerres, non aux impérialismes - Activons la résistance internationaliste", adoptée par la Fédération Anarchiste au 80ème congrès à Merlieux le 6 juin dernier, la librairie Publico propose événements antimilitaristes aujourd’hui :
avec à partir de 13h, l’exposition « Faites de l’Art pas la Guerre » réalisée par Claude Gaisne qui lors d’une réunion internationale de linguistes du monde entier, a demandé à plusieurs d’entre eux d’écrire la phrase « Faites de l’Art pas la Guerre » dans sa langue, qu’il présente de façons variées dans cette exposition.
et à 19h, une rencontre intitulée maudite soit la guerre : Les conflits armés, qu’ils soient de « haute intensité » ou de « basse intensité », qu’ils soient le fait d’armées appartenant à des états, de groupes paramilitaires, ou de groupes mafieux, leurs conséquences touchent plus durement les populations vulnérables, dont les femmes qui, même si elles ne sont pas en première ligne, ont le plus à souffrir de ces divers états de guerre au vu de leurs rôles : soin aux enfants, aux personnes âgées, rapport à la nourriture, à l’éducation… Dans ces situations dramatiques, quelle place pour la non-violence ?
Et si vous voulez découvrir l’expo, rdv à partir de 13h et à 19h pour la rencontre maudite soit la guerre, c’est à la librairie Publico, c’est au 145 rue Amelot, métro Oberkampf ; l’expo y sera visible jusqu’au 3 décembre

à 14h, le Studio théâtre de Stains propose une représentation de la pièce intitulée : "Les femmes sont occupées", mise en scène par Marjorie Nakache, d’après le texte de Samira el Ayachi
Elle doit monter une pièce de théâtre, finir sa thèse. Lancer une machine. Régler des comptes ancestraux avec les pères et les patrons. Comme toutes les femmes, elle est très occupée. Découvrant sur le tas sa nouvelle condition de « maman solo » elle jongle avec sa solitude sociale, sa solitude existentielle, et s’interroge sur les liens invisibles entre batailles intimes et luttes collectives.
Et si vous voulez découvrir ce Portrait d’une femme qui ressemble à tant d’autres, rdv à 14h au Studio théâtre de Stains qui se trouve au 19, rue Carnot, à Stains

à 16h30, le séminaire Terre, travail, politique, environnement : histoire des campagnes et des dynamiques agroalimentaires organisé par l’EHESS, reprend avec une séance autour de Carmen Alvéal (Université Fédérale du Rio Grande do Norte) qui reviendra sur Le long XIXe siècle : de la loi de la bonne raison à l’établissement du Code civil de 1916 et la continuité de la question agricole au Brésil
Ce séminaire a pour vocation de présenter et de discuter les plus récents développements dans le domaine de l’histoire des campagnes et des systèmes agroalimentaires, tant en Europe que dans les autres continents. Il est un lieu de réflexion sur les questions qui intéressent l’histoire de l’agriculture et l’histoire du monde rural, considérées comme des clés d’interprétation et d’explication des sociétés contemporaines, en s’intéressant plus particulièrement aux problématiques liées à l’accès à la terre, à la mobilisation du travail humain et animal, aux politiques de développement agricole et agro-industriel, aux effets de l’agriculture sur l’environnement et aux problématiques liées à l’approvisionnement.
Et pour cette première séance, il sera donc question de revenir sur la continuité de la question agricole au Brésil, et si vus voulez y participer, rdv à 16h30 Salle 3.06 sur le Campus Condorcet - Centre de colloques, à Aubervilliers, métro Front populaire

à 18h30, la Maison Heinrich Heine propose la projection du film Tranchées, suivie d’un entretien avec le réalisateur Loup Bureau
Pour son premier documentaire, le reporter de guerre présente en noir et blanc le conflit qui, depuis 2014, oppose dans les tranchées du Donbass l’armée ukrainienne aux séparatistes pro-russes. Infiltré au sein du 30e bataillon de l’armée ukrainienne, Loup Bureau filme cette guerre moderne qui évolue dans un décor rappelant le début du siècle passé : des tranchées creusées à la main par les soldats.
Et si vous voulez découvrir son film et en discuter avec lui, rdv à 18h3à à la Maison Heinrich Heine, c’est au 27 blvd Jourdan, RER Cité Universitaire

à 19h, l’Association Printemps 1871 propose une Conférence sur L’ACTION DES FEMMES PENDANT LA COMMUNE
Parler de la Commune de 1871, c’est parler de l’action des femmes. Ce sont elles qui par leur détermination ont permis l’insurrection du 18 mars. Ce sont elles qui, en majorité, fréquentaient les clubs dans cette période de démocratie participative. Leurs questions, leurs interventions furent toujours judicieuses et concrètes. Ce qu’elles ont fait mériterait de paraître dans tous les manuels d’Histoire traitant des débuts de la 3ème République. Ce qu’elles ont écrit compte parmi les plus vivantes chroniques du temps et les meilleures analyses. Ce sont pourtant les grandes oubliées. Et si vous voulez discuter de l’action des femmes dans la Commune de Paris, avec l’association Printemps 1871, rdv à 19h au Café Le Lescot , c’est au 5 rue Lassus, métro Jourdain

à 19h, la librairie coopérative Envie de lire organise une Rencontre-débat avec la revue S !lence autour de "L’écologie en 50 victoires"
QUARANTE ! Voilà le nombre de bougies soufflées cette année par la plus tenace et ancienne des revues écolo hexagonales. Lancée en plein reflux des thématiques portées auparavant par La Gueule ouverte, elle en prend le relai sous le nom – éloquent s’il en est – de S !lence.
Revue radicale, non-violente, bien souvent en avance sur des sujets qui seront repris (et souvent édulcorés) par d’autres… son militantisme la conduit à refuser le gaspillage des kiosques.
Diffusée par abonnement, on la trouve aussi dans des librairies indépendantes, qui apprécient la qualité du travail fourni par une équipe en grande partie bénévole. Après une affiche sur les « 100 dates qui construisent nos luttes féministes aujourd’hui », S !lence fête ses 40 ans avec une superbe production du collectif « Ne Rougissez Pas ! » : « L’écologie en 50 victoires » !
et si vus voulez en discuter avec l’équipe de la Revue S !lence, rdv à 19h à la librairie coopérative Envie de Lire, c’est 16 Rue Gabriel Péri, à, Ivry-sur-Seine, métro Mairie d’Ivry

à 19h, Les Saintes Sauveuses organisent une rencontre autour d’Alexandra Frénod et et de l’ouvrage qu’elle a co-écrit avec Caroline Guibet Lafaye , intitulé "On ne va pas y aller avec des fleurs - Violence politique : des femmes témoignent", paru aux éditions Hors d’Atteinte
À un moment de leur vie, neuf femmes, âgées aujourd’hui de 25 à 74 ans, ont participé à des luttes politiques impliquant des affrontements. Action directe, les Brigades rouges, la Rote Armee Fraktion mais aussi ETA, les Black blocs ou le Kurdistan : si les contextes et les époques diffèrent, elles ont toutes en commun d’avoir usé d’une violence politique qu’elles jugeaient nécessaire.
Elles racontent, dans les entretiens ici rassemblés par Alexandra Frénod et Caroline Guibet Lafaye, ce qui les a amenées à prendre cette décision, comment elles l’ont vécue et ce qu’implique le choix de cette violence quand on est une femme.
Et si vous voulez en discuter avec Alexandra Frénod, rdv à 19h au Saint-Sauveur, c’est au 11 rue des Panoyaux, métro Ménilmontant

à 19h30, la librairie LE PIED À TERRE organise une rencontre à l’occasion de la sortie du livre de Trinh Minh-ha "Femme, indigène, autre" paru aux éditions B42
Dans "Femme, indigène, autre", Trinh Minh-ha explore la question de l’écriture d’un point de vue postcolonial et féministe. Ce livre qui s’inscrit à l’intersection de différents domaines – critique littéraire, anthropologie, études culturelles, études de genre – juxtapose plusieurs discours contemporains issus des cultures dominantes dans le but de remettre en question l’orthodoxie stylistique et théorique exigée dans le processus de production de connaissances et d’oeuvres littéraires.
Ce faisant, l’autrice interroge les usages d’une nouvelle génération de théoriciennes féministes postcoloniales et donne la voix à des femmes de couleur qui déstabilisent la domination d’un discours universitaire éloigné des masses en mettant en avant une approche non linéaire et ouverte de l’écriture. En prenant de la distance vis-à-vis des modèles et discours académiques traditionnels, "Femme, indigène, autre" propose de nouvelles "manières de savoir" adossées à un langage alternatif, plus proche des traditions orales et spontanées des communautés indigènes. Entre l’essai et l’oeuvre littéraire, cet ouvrage détonne tant par sa forme que par son propos et participe à la recherche d’une nouvelle articulation des luttes et des réflexions d’une génération d’écrivain.es
et si vous voulez en discuter avec Mathieu Kleyebe Abonnenc (directeur de la collection Culture) et Elvan Zabunyan (préfacière du livre), rdv à 19h30 à la librairie Le pied à terre, 9 rue Custine, métro Château rouge

à 19h30, la bibliothèque associative de Malakoff organise une Rencontre-débat avec Thierry Ribault, autour de Contre la résilience - A Fukushima et ailleurs, paru aux éditions L’échappée
Funeste chimère promue au rang de technique thérapeutique face aux désastres en cours et à venir, la résilience érige leurs victimes en cogestionnaires de la dévastation. Ses prescripteurs en appellent même à une catastrophe dont les dégâts nourrissent notre aptitude à les dépasser. C’est pourquoi, désormais, dernier obstacle à l’accommodation intégrale, l’« élément humain » encombre. Tout concourt à le transformer en une matière malléable, capable de « rebondir » à chaque embûche, de faire de sa destruction une source de reconstruction et de son malheur l’origine de son bonheur, l’assujettissant ainsi à sa condition de survivant.
À la fois idéologie de l’adaptation et technologie du consentement à la réalité existante, aussi désastreuse soit-elle, la résilience constitue l’une des nombreuses impostures solutionnistes de notre époque. Cet essai, fruit d’un travail théorique et d’une enquête approfondie menés durant les dix années qui ont suivi l’accident nucléaire de Fukushima, entend prendre part à sa critique.
La résilience est despotique car elle contribue à la falsification du monde en se nourrissant d’une ignorance organisée. Elle prétend faire de la perte une voie vers de nouvelles formes de vie insufflées par la raison catastrophique. Elle relève d’un mode de gouvernement par la peur de la peur, exhortant à faire du malheur un mérite. Autant d’impasses et de dangers appelant à être, partout et toujours, intraitablement contre elle.
Et si vous voulez en discuter avec Thierry Ribault, rdv à 19h30, à La BAM - Bibliothèque Associative de Malakoff, c’est au 14 Impasse Carnot à Malakoff, métro Etienne Dolet

à 20h, l’Antenne Jeune Amnesty International Paris 1 propose un ciné-débat autour du film FLEE, de Jonas Poher Rasmussen
Pour la première fois, Amin, 36 ans, un jeune réfugié afghan homosexuel, accepte de raconter son histoire. Allongé les yeux clos sur une table recouverte d’un tissu oriental, il replonge dans son passé, entre innocence lumineuse de son enfance à Kaboul dans les années 1980 et traumatismes de la fuite de sa famille pendant la guerre civile, avant la prise du pouvoir par les talibans. Après des années de clandestinité en Russie, Amin – un pseudonyme – arrive seul à 16 ans au Danemark, où il rencontre le réalisateur qui devient son ami. Au fil de son récit et des douleurs enfouies, l’émotion resurgit. Aujourd’hui universitaire brillant installé avec son compagnon danois Kasper, le jeune homme confie un secret qu’il cachait depuis vingt ans.
Comment le récit de vie du film Flee est-il comparable à la situation des réfugié.e.s LGBTQI+ en France ? Quels sont les ressources et défis de l’accueil des personnes LGBTQI+ en France ? C’est à ces questions que tenteront de répondre Emmanuel Smaïl, travailleur social de la fondation Le Refuge au sein du dispositif d’accueil des réfugiés LGBTQIA+ de 18 à 30 ans, et Sébastien Tüller, responsable commission OSIG (Orientation Sexuelle et Identité de Genre) à Amnesty International France ; et si vous voulez participer à ce ciné-débat, rdv à 20h au cinéma Saint André des Arts, 30 rue Saint André des Arts, métro Saint-Michel

à 20h aussi, la Librairie l’Atelier organise une Rencontre avec Clémence Imbert autour de son livre : "Les couvertures de livres : une histoire graphique", paru chez Actes Sud
Ce livre propose une histoire des couvertures de livres en langue française, de la fin du XIXe siècle à l’époque contemporaine, explorant les modalités et la finalité de la conception éditoriale, matérielle et graphique des couvertures de livres publiés dans toute l’Europe, dans les pays anglo-saxons ainsi que dans les pays de l’Est et en Asie.
Et si vous voulez en discuter avec Clémence Imbert, rdv à 20h à la librairie l’Atelier, c’est au 2 bis rue du Jourdain, métro Pyrénées

à 20h toujours, le ciné Reflet médicis propose un ciné-débat autour du film MEMORY LANE, réalisé par MIKHAËL HERS
Août, Hauts de Seine, dans la banlieue Sud-Ouest de Paris, sept amis de 25 ans se retrouvent plus ou moins "fortuitement" à passer quelques jours dans cette ville qui les a vus grandir.
Chacun a ses raisons d’être là : certains y vivent encore, d’autres y reviennent pour des raisons familiales, d’autres y cherchent des traces d’une adolescence tenace, d’autres pensent peut-être échapper au désoeuvrement ou y trouver l’amour...
Pendant une semaine, nous les suivons de manière isolée et en groupe. Au détour des rues désertées de cette ville fantôme, alors que les journées filent sous le bleu profond du ciel d’août, chacun porte en lui l’intuition que ces moments partagés sont peut-être les derniers...
et si vous voulez découvrir ou redécouvrir ce film et en discuter avec des membres de l’association Horschamp, rdv à 20h au ciné le Reflet Médicis, c’est au 3 rue Champollion, métro Cluny-la-Sorbonne

à 20h30, le ciné l’Ecran de Saint-Denis propose une projection spéciale du film RIPOSTE FÉMINISTE de Marie Perennès & Simon Depardon, suivie d’une rencontre avec L’HISTORIENNE MATHILDE LARRÈRE
Elles sont des milliers de jeunes femmes à dénoncer les violences sexistes, le harcèlement de rue et les remarques machistes qu’elles subissent au quotidien. La nuit, armées de feuilles blanches et de peinture noire, elles collent des messages de soutien aux victimes et des slogans contre les féminicides. Certaines sont féministes de longue date, d’autres n’ont jamais milité, mais toutes se révoltent contre ces violences qui ont trop souvent bouleversé leurs vies.
Et si vous voulez découvrir ce film et en discuter avec l’historienne Mathilde Larrère, rdv à 20h30 au ciné l’Ecran qui se trouve passage de l’Aqueduc à Saint-Denis, à la sortie du métro basilique

à partir de 9h demain matin, l’Association Pourquoi Pas, les Collectifs GJ de Bassens, Saint-Eulalie et Samazan, les Crieurs de rue, les Archives départementales de Gironde, le Musée d’Aquitaine et l’ANR GILETS JAUNES, en partenariat avec la Clé des Ondes, organisent un Colloque intitulé : de la valse des ronds-points aux ronds points de la colère
Avec au programme demain matin, une discussion sur Les Cahiers de doléances : Les Cahiers girondins, quelles spécificités ? Une autre sur les Gilets jaunes et participation politique avec notamment l’historienne Ludivine Bantigny qui parlera des : « gilets de la dignité. Affects et engagements contestataires dans un soulèvement populaire », une discussion sur les Gilets jaunes et médiatisation et une Rencontre avec quelques protagonistes des manifestations Gilets jaunes de Bordeaux
Et si vous voulez retrouver le programme complet, rdv sur : https://giletsjaunes.hypotheses.org/category/billets
Modalité d’inscription et zoom :
https://archives.gironde.fr/actualites/colloque-i-de-la-valse-des-ronds-points-aux-cahiers-de-la-colere-i-246

demain matin, à partir de 9h, l’Université de Créteil propose une journée d’étude sur les Crise(s) en éducation et en formation dans un monde globalisé
Cette journée d’étude a pour objectif de comprendre et d’appréhender les phénomènes que cette ou ces crises peuvent recouvrir de nos jours dans un monde globalisé et connecté. Il vise à mettre en évidence les conséquences et les implications - notamment en termes d’inégalités et de territoires - des transformations sociales, politiques et environnementales contemporaines sur l’éducation et la formation ainsi que sur le vécu des professionnels et des apprenants de ces secteurs. Il entend aussi proposer des pistes de solutions à ces défis dans une perspective résolument internationale.
Au programme demain matin, une discussion autour des Crises et transformations de l’enseignement supérieur français, une discussion sur le Débat public, vécu des acteurs et crises en éducation et en formation, une autre sur la crise de l’institution scolaire et une autre sur la Pandémie de Covid-19 et gestion de crises en éducation et en formation
et si vous voulez suivre cette journée d’étude, rdv à partir de 9h demain matin à l’Université Paris-Est Créteil - Campus du mail des Mèches – dont l’entrée se fait par la rue Poëte et Sellier à Créteil, Métro Créteil - Université

Demain matin, à partir de 9h, la Fondation Charles Leopold Mayer organise une journée d’étude sur les Labels, normes et certifications
L’écoblanchiment ou greenwashing est sans doute l’un des domaines dans lequel le recours à une reconnaissance externe s’avère actuellement le plus poussé voire le plus sophistiqué (haute qualité environnementale, conformité aux idées vertes, respect de la cause écologique, processus de production biologique). Mais cette stratégie se retrouve dans bien des domaines d’activité, afin de « vanter » les qualités nutritives, l’impact sur la santé, la valeur d’activités professionnelles, la qualité d’un conseil d’investissement, voire même la comparaison entre concurrents. La présence d’un endossement par un signataire « externe », que cette reconnaissance corresponde à un label, une certification ou une norme, vient alors renforcer les messages émis. Mais, dans de nombreux cas, la reconnaissance qui se veut externe et en fait interne à l’organisation qui communique, ce qui pose question en termes de validité et de sincérité.
Et si vous voulez participer à cette journée d’étude consacrée aux Labels, normes et certifications, rdv à partir de 9h demain matin, à la Fondation Charles Leopold Mayer, 38, rue Saint Sabin, métro Chemin Vert

demain matin, à partir de 9h aussi, l’université Paris-Dauphine organise une journée d’étude sur les Trajectoires et mobilités de genre
Partant de l’hétérogénéité que masquent les catégories « homme » et « femme » et de la coexistence de différents styles de masculinités et de féminités, cette journée d’étude invite à repérer, à caractériser et à problématiser les déplacements que peuvent connaître des individus entre des positions plurielles au sein des rapports de genre. Comment penser l’existence de mobilités sociales de genre ? Quelles en sont les modalités, mais aussi les conditions de déploiement, de perception et de reconnaissance ? Comment analyser leurs imbrications avec les positions et trajectoires au sein d’autres rapports sociaux ? Au croisement des recherches sur la mobilité sociale et sur le genre, cette journée invite donc à penser des trajectoires de genre ainsi que les appropriations de mobilités de genre, dans une perspective attentive à l’imbrication des différents rapports de pouvoir.
Avec au programme demain matin, des discussions autour des Expériences de transgression et repositionnements dans la catégorie "femme", avec un focus sur le : "Sport de haut-niveau, corps et féminités : une mobilité de genre "en chair"" proposé par Laura Poulet (EHESS) et un focus sur "Le phénomène des femmes "battantes", "fortes", "indépendantes" au Cameroun : une (re)négociation des rapports de genre face à la montée du célibat féminin" proposé par Edith Ndjah Etolo (Université de Yaoundé 1) ; suivi d’une discussion sur la renégociation d’ une position de genre dominante : réflexions autour de trajectoires d’hommes cis, avec un focus proposé par Isaline Mallet sur "Des hommes cis au sein d’un « Atelier de (dé)construction féministe » : renégociation des masculinités entre subversion du genre et survivance du patriarcat.", et un autre focus proposé par Laure Sizaire (Institut Convergences Migrations) qui reviendra sur l’"homme à poigne""
et si vous voulez suivre cette journée d’étude, rdv à partir de 9h demain matin, dans la Salle B – de l’université Dauphine, dont l’entrée se fait par la Place du Maréchal de Lattre de Tassigny, métro Porte Dauphine

Enfin, demain matin, à partir de 9h30, et sur trois jours, l’université Paris 8 organise un colloque Pour un imaginaire numérique avec Edmond Couchot- Les hybridations entre les arts, les sciences, les technologies et l’humain
Edmond Couchot comme artiste, théoricien et enseignant, s’est intéressé aux relations entre les arts, les sciences, les technologies et l’humain au cours de leurs évolutions historiques. S’attachant à étudier les processus d’automatisation de l’image, il a analysé comment le passage des techniques de l’image basées sur l’optique (la perspective picturale, la photographie, le cinéma, la télévision, la vidéo), à celles basées sur le numérique (synthèse d’image, multi/hypermédia, réalité virtuelle/augmentée/mixte…) a modifié profondément les techniques de figuration (de la représentation à la simulation) et a fait émerger de nouvelles œuvres, où la programmabilité, l’interactivité, l’hybridation et la virtualité sont au cœur du processus de création de l’art numérique.
L’évolution des rapports entre le sujet et les différents modes d’automatisme machinique de génération de l’image est le thème décisif de ses travaux et réflexions. S’appuyant sur de nombreuses créations conçues à partir des technologies numériques, il a décrit le bouleversement qu’elles provoquent dans l’acte artistique : le surgissement de nouvelles perceptions et d’expériences technesthésiques, l’avènement d’une vision du monde renouvelée, l’apparition d’une subjectivité transformée, les modifications du statut de l’œuvre, du rôle de l’artiste, de la place du spectateur et l’émergence d’une esthétique de l’hybridation... Il a mis, ainsi, en évidence les transformations profondes que les technologies numériques induisent dans le mode de production, de diffusion et de conservation des œuvres d’art numérique.
Et si vous voulez participer au colloque qui lui est consacré, rdv à partir de 9h30 demain matin et pendant 3 jours dans l’Amphithéâtre de la Recherche, à la Maison de la recherche de l’Université Paris 8, 2 Rue de la Liberté, à Saint-Denis, métro Saint-Denis-Université

MUSIQUE : STYGMATE "Crevez Tous"


Documents joints

MP3 - 69.3 Mo