Agenda FPP 14 novembre

lundi 14 novembre 2022
par  Rosa

au téléphone avec Bakhti Nassera, du collectif de parents d’élèves, et d’assistantes maternelles de défense des ludothèques, pour parler de la fermeture programmée des ludothèques à Saint-Denis
rdv le 19 novembre pour une manifestation devant la mairie de Saint-Denis
pour signer la pétition : https://www.change.org/p/non-a-la-suppression-de-3-ludoth%C3%A8ques-a-saint-denis

RDV MILITANTS

et on commence avec cette pétition de soutien aux locataires en difficulté et des squatteurs de logement vide, une pétition lancée par le collectif se loger n’est pas un crime qui réunit de nombreuses organisations parmi lesquelles : l’AITEC, Alda, ATD Quart Monde, Association des Comités de Défense des Locataires, Attac France, AFVS, Bagagerue, CNDH Romeurope, CSP 75, Copaf, Droit au Logement, Emmaüs France, Faire et Agir, Fondation Abbé Pierre, Fédération de Paris du MRAP, Femmes Egalité, FNASAT-GDV, France Nature Environnement Paris, FTCR, Les Gratuits-Gironde Solidarité, Halem, Gisti, La Cloche, Ligue des droits de l’Homme, Les enfants du canal, SAF, Secours catholique, SOS Hébergement, Toutes à l’abri, Utopia 56 , ou encore l’Union Syndicale Solidaires, la CGT, le Syndicat de la Magistrature et le SNPES-PJJ/FSU
Alors que des centres d’hébergements sur Paris ferment, que ces même centres d’hébergement rentrent de plus en plus dans des logiques gestionnaires, que les foyers migrants.es sous couvert de rénovation sont privatisés, voient leur loyer augmenter et une partie de leur résident expulsé, et que la politique d’invisibilisation de la paupérisation de la région parisienne est en cours depuis l’attribution des J.O Paris 2024, Les députés du groupe Renaissance ont déposé une proposition de loi d’une grande brutalité à l’égard des personnes sans-domicile qui squattent « en état de nécessité » un logement vacant, mais aussi des locataires qui ont une dette de loyer ou qui sont menacés d’expulsion.
D’une part, elle prévoit de condamner à 3 ans de prison et 45 000 € d’amende les personnes et familles sans-abri qui occupent un logement vide de tout meuble, pour se protéger de la rue. Elle permet en outre de les expulser sur décision du Préfet, en quelques jours et sans jugement, alors que 3,1 millions de logements sont vacants et qu’aucune action publique n’est mise en œuvre pour en diminuer le nombre…
D’autre part, le locataire convoqué au tribunal pour une dette de loyer sera sanctionné par la résiliation automatique de son bail et son expulsion prononcée, même s’il réussit à régler sa dette de loyer par la suite.
Rappelons qu’à l’heure actuelle, pour éviter la résiliation du bail et l’expulsion du locataire, le juge peut lui accorder un échéancier pour rembourser l’impayé de loyer : s’il le respecte, son bail se poursuit et il n’est pas expulsé.
Enfin, outre une réduction drastique des délais de procédure, la proposition de loi prévoit que si le locataire expulsé ne se met pas de lui-même à la rue, il devient un délinquant : il risque 6 mois de prison et 7 500 € d’amende après interpellation, comparution immédiate et condamnation.
C’est le choix entre la rue, où l’on meurt à l’âge moyen de 48 ans, ou la prison pour celui ou celle qui refusera de quitter son logement afin de protéger sa famille !
Ces députés préfèrent lutter contre celles et ceux qui ne peuvent se loger ou honorer leur loyer, faute de logements sociaux en nombre suffisant et de loyers abordables, tandis que les APL sont rognées et que les lois protégeant les locataires, les personnes mal-logées et sans logis sont bafouées…
C’est plus facile et plus rentable de réprimer les squatteurs et les locataires en difficulté que d’agir enfin contre la crise du logement.
Cette proposition de loi va encore aggraver la crise du logement, tandis que le nombre de sans-abris ne cesse de progresser et que l’inflation fragilise les locataires déjà confrontés à la cherté des loyers et à la hausse des charges.
et alors que cette proposition de loi doit être débattue à l’Assemblée nationale à partir du 28 novembre prochain, le collectif se loger n’est pas un crime lance donc cette pétition pour protester contre ce projet de loi : https://www.change.org/p/non-%C3%A0-la-criminalisation-des-locataires-en-difficult%C3%A9-et-des-squatteurs-de-logement-vide?recruiter=1283618194&recruited_by_id=488f2ef0-5abf-11ed-9829-0131a3798d18

depuis 11h ce matin, Une coopérative de chômeurs, chômeuses lance une Assemblée hebdomadaire de chômeurs, chômeuses
La coopérative a choisi le terme d’assemblée de chômeurs et chômeuses, comme il aurait pu dire assemblée de RSIstes, travailleurs et travailleuses précaires, auto-entrepreneur, entrepreneuse, intérimaires.. ou n’importe quelle autre forme de travail. Car, nous sommes toustes contraints et forcés de vendre notre force de travail, que cela se fasse de manière indéterminée ou temporaire, exploité par un autre ou auto-exploité (ce que le pouvoir nomme auto-entreprenariat). Si nous travaillons, ce n’est pas par habitude, rarement par plaisir, mais bien par nécessité. Nous aliénons notre temps, nous perdons notre énergie, puisque le rapport salarial est la condition première de notre survie. Le chômage est pour certains d’entre nous une pause entre deux contrats de travail, un instant pour reprendre le contrôle de nos vies, un moment permettant de mener une vie autre.
Dans cette perspective, la coopérative revendique une réappropriation collective du chômage
Dans cette assemblée, la contradiction entre la nécessité du travail en régime capitaliste et la volonté de ne pas s’y soumettre est assumée. Par conséquent, est aussi assumée l’ambiguïté vécue d’un tel état, entre injonction sociale à retrouver un turbin, nécessité de survivre, et plaisir d’avoir du temps pour soi. Nous savons que mal vivre son chomdu, le passer sur Netflix seul, est bien malheureusement la règle. Ne pas être au travail alors que tout nous y pousse, alors que la société nous définit à travers notre place dans le système de production, peuvent nous empêcher de vivre pleinement les périodes au chômage. Le chômage subi, la difficulté à joindre les deux bouts, l’angoisse matérielle est l’envers du décor de notre société dite d’abondance.
La coopérative des chômeurs et chômeuses souhaite collectivement rompre avec l’isolement et prendre en charge les besoins matériels : en proposant des moments de rencontres pour échanger sur des pratiques, des astuces afin de produire effectivement du commun, de l’entraide matérielle (qu’elle soit s’échanger des plans thunes, des formalités administratives,…).
Pour que le chômage soit enfin perçu pour ce qu’il peut être : un geste politique. Il s’agit de ne plus produire et reproduire le capitalisme, et d’inventer des nouvelles formes de vie. Et si vous voulez en discuter et rencontrer la coopérative des chômeurs et chômeuses, rdv donc tous les lundis à partir de 11h au DOC, 26 Rue du Docteur Potain, métro télégraphe
et pour les contacter, vous pouvez leur envoyer un mail à :
cooperativechomduparisest@proton.me

En ce moment, le collectif féministe et queer de Paris 8 organise un rassemblement de soutien aux agent.e.s de nettoyage en grève depuis lundi dernier sur le site de Tolbiac
depuis lundi dernier, les agent.e.s d’entretien du centre Tobliac de l’université Paris 1 sont en grève reconductible contre la maltraitance qu’ils subissent de la part d’Arc-en-ciel : Harcèlement puis licenciement de la cheffe de site, absence de contrats, non-paiement des heures supplémentaires et complémentaires : voilà le quotidien de ces travailleurs-ses essentiels au fonctionnement de l’université depuis plusieurs mois.
L’université est loin d’être étrangère à cette politique. En 2021, le contrat qu’elle a signé comme donneur d’ordre demandait une réduction des effectifs. En vain, les travailleurs ont alerté de leurs conditions de travail mais se sont vus répondre que « ça n’était pas le problème de la présidence ». Depuis lundi, celle-ci demande un service minimum pour casser la grève, et tente d’empêcher les grévistes de tenir un piquet dans le hall de l’établissement.
Les agent.e.s d’entretien revendiquent :
– une réduction de leur charge de travail notamment par de nouvelles embauches
– la cdisation de tous les CDD et l’internalisation à l’université des activités de nettoyage
– une augmentation des qualifications et des rémunérations et le paiement des salaires le 7 du mois, sans retard
– la mise en place d’un 13ème mois
– le versement de la prime de décapage pour toutes et tous
– la réintégration de la cheffe de site qui a été licenciée abusivement
– l’arrêt des mutations abusives
Au-delà de Tolbiac, cette grève est importante car c’est celle de travailleurs-ses précaires et racisé-e-s qui relèvent la tête face à l’impunité patronale et montrent la voie à suivre pour mettre fin à la maltraitance et la sous-traitance ; et pour les soutenir le collectif féministe et queer de Paris 8 organise un rassemblement de soutien en ce moment devant le Centre Pierre Mendès-France , au 90 rue de Tolbiac, métro Olympiades

en ce moment aussi, Sudposte Hauts de Seine et l’UNEF Nanterre organisent un Rassemblement de soutien à Gaël Quirante, contre la criminalisation des grévistes
Au cours de la grève de 15 mois menée par les postièr-es du 92 en 2018 et 2019, entre autres calomnies, des cadres de La Poste ont accusé Gaël Quirante de violences et de vol d’un portable professionnel. Et en décembre 2019, il a été condamné en première instance à 3 mois de prison avec sursis.
La Poste est spécialiste des coups montés et de l’acharnement sur les syndicalistes combatifs. A l’heure où on voit partout fleurir des grèves victorieuses pour les salaires, La Poste, avec ses salaires pourris, ne veut pas voir le conflit s’étendre chez elle. Elle veut couper des têtes et ne s’embarrasse pas de la vérité.
La grève de 2018-2019 dans le 92 a gagné le droit pour Gaël de continuer à représenter ses collègues et intervenir dans les bureaux de poste, malgré son licenciement. Mais la Poste veut reprendre sur le terrain judiciaire ce qu’elle a perdu sur le terrain de la grève. Elle n’a plus de sanctions disciplinaires à sa disposition, donc elle multiplie les procès.
En parallèle, Les recours pour obtenir la réintégration formelle de Gaël Quirante à La Poste se poursuivent, et après avoir été chômeur pendant deux ans, Gaël est maintenant rémunéré par la solidarité collective, via une caisse de collecte qui a permis jusqu’ici de lui assurer un salaire de postier au grade de base avec 15 ans d’ancienneté.
Pour le soutenir, alors qu’il passe en ce moment en audience d’appel pour faire TOMBER SES 3 MOIS DE PRISON AVEC SURSIS, un RASSEMBLEMENT est donc organisé devant la Cour d’Appel de Versailles au 5 rue Carnot à Versailles
et si vous voulez le soutenir en participant à la caisse de solidarité : https://www.cotizup.com/gael-quirante

du lundi au vendredi de 10h à 13h, la LDH ouvre sa permanence juridique téléphonique
Le service juridique de la LDH intervient dans tous les cas individuels et collectifs où les libertés publiques sont en cause. Il assure un rôle d’information et est susceptible d’interpeller les autorités publiques dans diverses situations révélatrices de pratiques illégales ou qui portent atteinte aux droits des individus.
Vous pouvez saisir la LDH du lundi au vendredi, de 10h à 13h en appelant le : 01 56 55 50 10.
vous pouvez aussi saisir la LDH par voie postale à l’adresse suivante :Ligue des droits de l’Homme Service juridique ; 138, rue Marcadet 75018 Paris

jusqu’à 16h, l’UNEF-Tacle de Nanterre ouvre sa permanence pour accompagner les jeunes REFUSÉ·E EN LICENCE, EN MASTER
et si vous voulez vous rendre à la permanence, elle est ouverte du lundi au vendredi de 9h à 16h sur le site de la Fac de Nanterre

de 13h à 17h, le syndicat sud commerces et services Francilien-Solidaires ouvre sa permanence juridique hebdomadaire pour aider les travailleuses et travailleurs à faire face aux problèmes qu’ielles rencontrent sur leur lieu de travail
et si vous voulez vous rendre à la permanence, c’est ouverte de 13h à 17h au 7 rue Vicq d’Azir, métro colonel fabien

de 14h à 17h, c’est la Permanence syndicale de la CNT Région parisienne qui sera ouverte
et si vous voulez vous y rendre, c’est ouvert de 14h à 17h au 33 rue des vignoles, métro Avron ou Buzenval

de 15h à 17h30, la Recyclerie propose son atelier de conversation avec l’association Français langue d’accueil
l’association a pour objet d’organiser des ateliers d’apprentissage du français pour les demandeurs d’asile et les réfugiés récents, dans les quartiers autour des gares du Nord et de l’Est.
Et si vous voulez participer à cet atelier, rdv à 15h30 à la recyclerie qui se trouve au 83 bvd d’Ornano, métro Porte de Clignancourt

de 18h à 19h et de 19h à 20h, le collectif dionysien Un ring pour tout•e•s qui propose depuis 2017 : des entraînements de boxe anglaise entre femmes et personnes trans pour lutter contre les stéréotypes de genre, poursuit ses cours pour enfants/ados et adultes
et si vous voulez y participer, rdv de 18h à 19h pour les enfants/ados et à 19h pour les adultes, les cours ont lieu au chapiteau rajganawak qui se trouve au 3 rue Ferdinand Gambon, à St-Denis, c’est juste en face de la gare

de 19h à 20h, Extinction Rébellion Paris Nord organise une Réunion d’accueil des nouvelles militantes et nouveaux militants
Et si vous voulez rencontrer les militant.e.s d’XR paris nord, et éventuellement les rejoindre, rdv à 19h à l’Espace Villette Makerz , qui se trouve au 211 Avenue Jean Jaurès, métro Porte de Pantin

à 19h encore, les GJ de Belleville poursuivent leur AG hebdo pour discuter de l’actualité politique et sociale et organiser les luttes
et si vous voulez y participer, c’est à 19h au café le Côte d’Azur qui se trouve au 6 Rue du Château d’Eau, métro Jacques Bonsergent

De 19h30 à 21h30, l’association Autremonde tient sa permanence administrative hebdomadaire
Cette permanence assure l’ouverture de certains droits : PUMA, CSS, AME, ou encore Solidarité transport.
Et si vous voulez savoir les documents nécessaires à l’ouverture de ces droits, vous devez contacter en amont le : 0143147780.
et pour vous rendre à la permanence, sans rendez-vous, c’est ouvert de 19h30 à 21h30 au Dorothy qui se trouve au 85 bis rue de Ménilmontant, métro Ménilmontant

à 20h, l’association Bi’cause propose sa bi’causerie hebdomadaire avec cette semaine une discussion avec l’association OUTrans pour affirmer nos droits, contre les violences faites aux femmes (cis ou trans) et la campagne transphobe
Dans cette discussion, il s’agira notamment de faire le lien avec :
 les menées excluantes qui rejettent les personnes trans, notamment les femmes,
 les mobilisations en perspective : les 19 et 20 novembre - respectivement, la Marche contre les violences sexistes et sexuelles, et la marche prévue avec rassemblement et moment de mémoire pour la Journée internationale du Souvenir Trans (TDoR),
 la permanence de ce combat, entre autres en relation avec les institutions.
Et si vous voulez participer à cette discussion avec l’association Bi’cause et l’assoc OUTrans, rdv à 20h au Centre lgbtqi+ Paris-ÎdF, c’est au 63 rue Beaubourg, métro Rambuteau

enfin, à partir de demain matin et jusqu’au 17 novembre, l’association Ancrages et l’Institut Convergences Migrations proposent une Formation 3APA – sur le Logement et les usages de la ville, destinée aux professionnels de l’accueil et de l’accompagnement des primo-arrivants
au programme de cette formation, il y aura un focus sur « Ce que fait l’exilé à l’espace. Ce que fait l’espace à l’exilé » avec Stéphanie Dadour, maîtresse de conférences en Sciences humaines et sociales à l’École nationale supérieure d’architecture Paris-Malaquais ; une « Présentation du dispositif d’accueil des demandeurs d’asile et des réfugiés en ID - moyens et contraintes des professionnels en charge de l’accueil et de l’accompagnement » avec Bénédicte Larnaudie, directrice du centre d’accueil pour demandeurs d’asile (CADA) de Brou-sur-Chantereine en Seine et Marne ; et une « Sensibilisation aux migrations et compétences des collectivités - L’accueil des personnes exilées dans les territoires » avec Nicolas Mazard, chargé de projet ODDyssée et Formations à l’ANVITA - Association Nationale des Villes et Territoires Accueillants (ANVITA) & Céline Barré, co-directrice de l’ANVITA.
Et si vous voulez consulter le programme complet, rdv sur : https://ancrages.org/.../3APAAUBERVILLIERSNOVEMBRE2022.pdf
inscriptions : https://docs.google.com/.../1FnYNnD6HGBMVRXcJ7uBLatj.../edit
la formation débute donc demain matin et jusqu’au 17 novembre, de 9h à 17h30, et c’est sur le Campus Condorcet, Salle 3.05 (3ème étage) du Centre des Colloques, à Aubervilliers, Métro Front populaire

RDV CULTURELS

de 12h30 à 14h30, l’Institut de Recherche et d’études sur la Méditerranée et le Moyen-Orient organise une rencontre autour de l’historien et journaliste Dominique Vidal et de son livre “Israël, naissance d’un État [1896-1949]”, paru chez l’Harmattan
Israël est un des rares États nés d’une décision de l’Organisation des Nations unies qui, en 1947, partagea la Palestine en deux États, l’un juif et l’autre arabe. Au terme d’une première guerre, seul le premier vit le jour, après l’expulsion de la grande majorité de sa population arabe. Quels facteurs ont pesé dans ces événements ? Le premier c’est le mouvement sioniste, fondé par Theodor Herzl en 1897 pour créer un Foyer juif. La plus grande puissance d’alors, le Royaume-Uni, en jeta les bases dans cette Palestine qu’elle voulait contrôler pour mieux dominer le Moyen-Orient. La tragédie de la Shoah légitima le projet aux yeux de l’opinion internationale ; et nombre de ses survivants n’eurent pas d’autre choix que d’y contribuer. Sur place, épuisée par la Seconde Guerre mondiale, la Grande-Bretagne ne parvenait plus à maîtriser l’affrontement entre juifs et Arabes. D’autant que les États-Unis ambitionnaient de prendre sa relève dans la région, tandis que l’URSS contribuait à sa déstabilisation en choisissant d’appuyer les forces sionistes. Ainsi débuta un des conflits de décolonisation les plus longs de l’Histoire : un conflit qui dure encore ; Et si vous voulez revenir dessus avec l’historien et journaliste Dominique Vidal, rdv de 12h30 à 14h30 dans les locaux de l’Iremmo, au 7 rue des Carmes, métro Maubert-Mutualité

de 13h30 à 17h30, le Centre arabe de recherche et d’études politique de Paris organise une Table ronde sur Le football : quels enjeux pour le monde arabe ?
Il n’y a pas de pratique sportive plus médiatisée que le football. Elle harangue les foules dans les stades, déchaîne les passions des supporteurs et défraye les chroniques au point d’avoir atteint le statut d’objet de recherche. Ce sport est l’exemple type d’une pratique qui s’inscrit dans la mondialisation à partir des années 1930, date de la première Coupe du monde. Le foot est, par conséquent, rapidement devenu un enjeu politique et social. Il mobilise les masses et il est le moyen par lequel s’affirme une identité nationale comme le montre le Maroc après l’indépendance : le roi Hassan II crée l’Association sportive des Forces armées royales qui symbolise le mélange du pouvoir et des militaires dans le football dès 1959, soit trois ans après l’indépendance du pays. Le foot apparaît alors comme une superstructure, un « opium du peuple », qui permet aux régimes autoritaires arabes de contrôler et contenir les expressions contestataires.
Inversement, le foot constitue aussi un moyen d’affirmation des particularismes identitaires qui émanent des sociétés. Ceux-ci peuvent être en lien à la fois avec des histoires familiales et locales comme dans le cas du Qatar, qu’avec des pratiques contestataires du Hirak algérien ou encore des pratiques contre-révolutionnaires comme celles des Ultras en Égypte. Plus récemment encore, le foot devient aussi un moyen d’émancipation pour des minorités, notamment les femmes arabes. Autrement dit, le sport est un espace politique, où les discours et les pratiques contestataires sont tolérés, là où les manifestations pourraient être réprimées dans la rue.
Mais cette analyse du football comme relais des revendications ne doit pas, pour autant, cacher les dimensions économiques (économie du foot, ouverture d’un marché, etc.) et diplomatiques (soft power, politique de l’image, légitimation, etc.), souvent moins visibles. L’objectif de cette table ronde sera donc de questionner la multiplicité de ces enjeux tout en analysant la manière dont ils interagissent entre eux, voire parfois entrent en contradiction.
Et si vous voulez discuter football avec Carl ROMMEL, de l’Uppsala University qui parlera du foot dans le monde arabe : émotion, masculinité et contestation ; avec Suzan GIBRIL, de l’Université Libre de Bruxelles qui parlera de Foot et de politiques contestataires : à partir du cas des « Ultras » en Égypte ; Akram BELKAÏD, du Monde diplomatique qui reviendra sur Le foot au cœur de la contestation en Algérie ; et Raphaël LE MAGOARIEC, de l’Université de Tours qui reviendra sur Le football au Qatar : de la régulation de conflits familiaux à l’influence internationale, rdv de 13h30 à 17h30 dans les locaux du Carep, c’est au 12 rue Raymond Aron, métro Quai de la Gare ; ou en visio :https://us06web.zoom.us/webinar/register/WN_K0re3YT7RDeBb93C5KXV-Q

à 15h, le le Pôle Culture du Centre LGBTQI+ Paris Ile de France propose le finissage de l’expo collective proposée pour l’ouverture des nouveaux locaux des associations Grey Pride et Basiliade
et si vous voulez participer au finissage de l’expo, rdv à 15h au 227 Rue Saint-Denis, métro Réaumur Sébastopol

à 19h, La REcyclerie organise une table-ronde intitulée : Depuis l’invasion de l’Ukraine, sommes-nous entrés dans la guerre verte ?
La crise énergétique suscitée par l’invasion de l’Ukraine, qui s’accentuera cet hiver et l’hiver prochain, va-t-elle accélérer notre prise de conscience au sujet de la sobriété énergétique ?
Sommes-nous entrés dans une “guerre verte” ? Est-ce que le vocabulaire de la guerre et de la confrontation est adapté à la transition écologique massive que nous devons entreprendre ? A quoi la guerre verte conduit-elle : une responsabilisation des individus et des consommateurs ou bien une planification écologique plus volontaire des puissances publiques ? Le nucléaire, avec les questions qu’il soulève – déchets, vieillissement du parc nucléaire – peut-il être une solution durable ? Comment allier transition et politique sociale ?
C’est à ces questions que tenteront de répondre :
Ramona Bloj, rédactrice en chef de la revue GREEN.
Alessandra Giannini, directrice du Centre de formation sur l’environnement et la société de l’École normale supérieure.
et Adrien Estève, du Centre de Recherches Internationales, et auteur de Guerre et écologie (PUF, 2022).
Et si vous voulez en discuter avec elles et lui, rdv à 19h à la Recyclerie, c’est au 83 boulevard Ornano, Métro Porte de Clignancourt

À l’occasion de la sortie du numéro 8 de la Revue La Déferlante, et de son dossier « Jouer : quand les féministes bousculent les règles », l’équipe de la Revue organise une discussion en ligne intitulée : Tu joues comme une fille : 10 ans de débats sur la place des femmes dans les jeux vidéo
et si vous voulez en discuter avec Jennifer Lufau, présidente de l’association Afrogameuses et Marion Coville, chercheuse en sciences de l’information qui s’est intéressée à la question du genre dans les jeux vidéo, rdv à partir de 19h30 sur : https://www.eventbrite.fr/.../billets-tu-joues-comme-un...

a 20h, le Cinéma Saint-André des Arts propose un ciné-débat autour du film „LES HARKIS“ de Philippe Faucon, suivi d’une rencontre animée par l’historien Gilles Manceron !
Fin des années 50, début des années 60, la guerre d’Algérie se prolonge. Salah, Kaddour et d’autres jeunes Algériens sans ressources rejoignent l’armée française, en tant que harkis. Á leur tête, le lieutenant Pascal. L’issue du conflit laisse prévoir l’indépendance prochaine de l’Algérie. Le sort des harkis paraît très incertain. Pascal s’oppose à sa hiérarchie pour obtenir le rapatriement en France de tous les hommes de son unité.
Et si vous voulez découvrir ce film et en discuter avec l’historien Gilles Manceron, rdv à 20h au ciné Saint-André-des-Arts, c’est au 30 de la rue Saint-André-des-Arts, métro Saint-Michel

à 20h30, l’Espace Saint-Michel propose la projection en Avant-première du film d’animation Black is Beltza II : Ainhoa, en présence du réalisateur Fermin Muguruza.
Vingt ans après le premier opus de la saga BLACK IS BELTZA, de Fermin Muguruza, légende du rock alternatif et de la cause basque, ce film raconte, sous la forme du voyage initiatique de son héroïne Ainhoa, la fin de la Guerre froide et la répression policière espagnole face à une nouvelle génération d’activistes basques ayant soif de musique et de liberté.
Et si vous voulez découvrir ce film en avant-première, et en discuter avec son réalisateur, rdv à 20h30 à l’espace Saint-Michel, sur la place Saint-Michel, métro Saint-Michel

à 20h30, le Ciné l’Ecran propose la projection en avant-première du film "PREMIÈRES URGENCES", suivi d’une discussion avec le réalisateur Éric Guéret
Amin, Evan, Hélène, Lucie et Mélissa sont étudiants en médecine. Ils arrivent aux urgences de l’hôpital Delafontaine de Saint-Denis pour y effectuer, pendant six mois, leur premier stage en internat. En les suivant, ce film parle de l’engagement des soignants sur lequel repose l’hôpital public. Et si vous voulez le découvrir en avant-première et ne discuter avec son réalisateur, Éric Guéret, rdv à 20h30 au Ciné l’Ecran, c’est au 14 passage de l’Aqueduc, à Saint-Denis, à la sortie du métro Basilique

MUSIQUE : L’1consolable et Tideu - Le droit au bruit


Documents joints

MP3 - 69.7 Mo